[F1] Lotus Renault GP

Mark Slade, l'actuel ingénieur de piste de Vitaly Petrov, devrait quitter le Renault F1 Team à l'issue de la saison 2010, affirme Autosport, dans son édition papier. Le britannique devrait rejoindre en 2011 Mercedes GP et son pilote phare, l'allemand Michael Schumacher.

En conséquence, Renault F1 a lancé une campagne de recherche d'emploi pour trouver un nouvel ingénieur de piste. Des annonces en ce sens ont été publiées dans les médias spécialisés.

L'écurie française recherche notamment une personne hautement qualifiée, disposant déjà d'une expérience en Formule 1. Le losange se donne jusqu'au 11 novembre prochain pour recueillir les candidatures.

Mark Slade avait quitté McLaren Mercedes Benz pour rejoindre Renault et Vitaly Petrov en début d'année. Le britannique n'aura donc fait qu'une saison avec le losange, avant de pouvoir travailler avec Michael Schumacher en 2011.

Un communiqué Renault F1 Team

Vitaly, de quelle manière abordez-vous la prochaine course, qui se déroulera à Interlagos ?
" Lorsqu’on connaît des courses difficiles comme cela a été le cas pour moi au Japon et en Corée, on attend avec impatience de se glisser à nouveau dans le baquet de la voiture pour oublier tous les mauvais souvenirs. J’ai donc hâte d’être à Interlagos. Il est difficile de savoir à quoi s’attendre, je n’ai encore jamais couru au Brésil. Ce sera donc un nouveau défi pour moi. C’est un circuit très réputé où se sont déroulées des courses mémorables, surtout ces dernières années lorsque le championnat y a été décidé. Je me souviens d’avoir vu ces courses à la télévision, donc découvrir Interlagos " pour de vrai " sera un grand moment. "

Que pensez-vous du tracé ?
" Le tour n’est pas très long – tout juste un peu plus de 4km-, qui présente une grande variété de virages. Il est très sinueux par endroits et essayer de trouver la limite dans certains virages sera intéressant. Il comporte également une ligne droite très longue et présente une bonne opportunité de dépassement dans le premier virage ; le f-duct jouera un rôle important à Interlagos. "

Comment avez-vous préparé cette course?
" Après la Corée, je me suis immédiatement rendu à Enstone pour voir les ingénieurs et parler du Brésil. L’équipe a enregistré beaucoup de données l’année dernière, ce qui est important pour apprendre le tracé car il est possible d’analyser les vitesses, le freinage, la trajectoire et de commencer à comprendre le tour un peu plus. Je suis également retourné sur le simulateur pour m’aider à apprendre le circuit. Il suffit d’une heure pour assez bien connaitre le tracé et pour être assez confiant, puis commencer à attaquer. "

Un communiqué Renault F1 Team

Robert, revenons sur la Corée. Quel regard portez-vous sur la course ?
" J’ai l’impression que, pour moi, elle s’est déroulée en deux parties. La première a été très difficile car nous avions de gros problèmes d’adhérence. J’avais du mal à garder la voiture sur la piste. Durant la seconde partie, j’ai gagné pas mal de terrain durant les derniers 10 ou 15 tours de la course car j’ai pu garder mes pneumatiques en bon état. J’ai réussi à terminer à la cinquième place, ce qui était une belle récompense pour les efforts que nous avions fournis. Il est certain que nous aurions préféré être plus compétitifs mais je pense que globalement nous devons être heureux d’avoir marqué autant de points après les difficultés rencontrées en début de course. "

Le circuit d’Interlagos conviendra-t-il à la R30 ?
" Il est un peu particulier et il est vraiment difficile de savoir quel sera notre niveau de performance. Sur la longue ligne droite de la fin du dernier virage, le f-duct nous apportera beaucoup de gains ; c’est aussi à cet endroit que la puissance du moteur jouera un rôle important. Je pense que ce sera un peu une loterie avec la météo qui est instable au Brésil à cette période de l’année. Il est fort probable que nous roulions sur piste mouillée, tout comme l’an passé. Lorsqu’il pleut, le grip de la piste est très faible et il faut s’estimer heureux si on trouve le bon équilibre pour la monoplace. "

Quelle est la clé d’une bonne mise au point au Brésil ?
" Il est difficile de mettre au point la voiture sur ce circuit, qui conjugue une longue ligne droite et des sections en montée. Il faut choisir entre vitesse de pointe et appui aérodynamique, qui permet de gagner du temps dans les virages – il est difficile de trouver le bon compromis. Le circuit présente un peu de tout : grande et moyenne vitesse, et c’est en quelque sorte un tracé plus traditionnel. Il est possible de gagner du temps à pas mal d’endroits. Mais, comme je l’ai dit auparavant, il est assez difficile de trouver le bon compromis avec l’équilibre et la mise au point de la voiture. "

Il règne toujours une bonne ambiance le dimanche du Grand Prix du Brésil. Parlez-nous de vos souvenirs de course…
" Les fans se trouvent tout à côté car les gradins sont très proches. L’atmosphère sur la grille est donc très particulière. 95% des fans acclament les pilotes brésiliens mais l’ambiance est tout de même unique. J’ai réalisé un bon résultat à Interlagos l’an passé, c’était une grande surprise. Il sera difficile de répéter cette performance cette année mais comme je l’ai dit, la météo jouera un grand rôle à Interlagos et tout peut arriver. "

Interlagos est peut-être plus court que la ‘norme’ du calendrier -un peu plus de 4.3km-, mais pour les pilotes et les ingénieurs, les défis qu’il présente n’en sont pas réduits pour autant. Avec une des plus longues lignes droites de la saison, des virages serrés et rapides, il est un défi et il n’est pas facile de trouver le bon compromis pour la mise au point, qui est cruciale sur ce circuit.

L’éternelle question que les équipes se posent invariablement avant le Grand Prix du Brésil est la suivante : faut-il privilégier la vitesse de pointe ou un temps au tour optimum ? Ce choix a été rendu un peu plus facile cette année grâce au f-duct, mais le sujet préoccupe toujours les ingénieurs, comme l’explique l’Ingénieur Chef Alan Permane : "Nous mettrons au point la voiture pour un temps au tour optimum car la manière dont le f-duct fonctionne sur la R30 devrait nous procurer une bonne vitesse de pointe en ligne droite. Cela veut dire que nous pourrons déterminer les appuis pour les virages lents et être tout de même assez compétitifs pour attaquer ou défendre dans les portions rapides."

Trouver le juste milieu pour la mise au point mécanique est également un challenge. Un bon compromis est nécessaire pour que la monoplace soit efficace dans les sections lentes et rapides. "Comme toujours, c’est dans les virages lents que l’on peut gagner le plus de temps au tour ; une bonne traction en sortie est donc importante" explique Alan. "Cependant, dans les virages rapides, tel que le virage 11, pris à 230km/h, la voiture doit être réactive et on ne peut pas se permettre d’avoir une suspension trop souple. Il s’agit de trouver le bon équilibre."

Ce sont ces virages rapides aux importantes forces latérales qui font d’Interlagos un circuit physiquement éprouvant. Ces forces sont les plus importantes dans les virages six et sept, lorsque les pilotes sont soumis à 4.5G d’accélération latérale pour une période de 4.5 secondes. Le tracé tourne à l’inverse des aiguilles d’une montre, le cou des pilotes subit donc des charges opposées à celles de la plupart des circuits et ce, sur un nombre important des virages. Il ne sera donc pas étonnant de voir des coussinets supplémentaires sur l’appuie-tête latéral des pilotes ce weekend. Ils seront destinés à mettre ces derniers un peu plus à l’aise lors de ce Grand Prix qui comptera 71 tours.

La puissance du moteur est primordiale dans la ligne droite principale d’Interlagos, où les pilotes sont à fond sur une période de 16 secondes (de la sortie du virage 12 jusqu’à la zone de freinage du premier virage). Les moteurs devront également être adaptés aux contraintes de l’altitude car le circuit se situe à 800 mètres au-dessus du niveau de la mer.

"La pression atmosphérique moindre coûte environ 8% à la puissance du moteur," confirme Rémi Taffin, Responsable d’exploitation moteur. "Malgré cette perte de puissance, l’altitude a en fait un effet positif sur le moteur car les parties mobiles souffrent moins. Moins d’air entre dans le moteur et cela veut dire qu’il y a moins de pression et moins de stress sur les pistons, les bielles, le vilebrequin et tous les éléments qui sont en mouvement."

Les ingénieurs moteurs vont également travailler dur pendant le week-end afin de trouver une cartographie qui permette une arrivée optimale de la puissance, surtout à bas régime. "Il y a deux ou trois virages à très faible vitesse qui demandent au moteur beaucoup de souplesse de 8’000 à 13’000 tr/min," poursuit Rémi, "L’arrivée très progressive de la puissance permettra de garantir un bon équilibre châssis et permettra de trouver la performance dans le deuxième secteur, très sinueux."

Le dernier challenge du tour, c’est le long virage tout en montée qui amène à la ligne droite principale. Cette section peut présenter un défi particulier, surtout lors de la séance de qualifications, lorsque les monoplaces n’ont que très peu d’essence à bord : les réservoirs pourraient en effet déjauger. "Nous devrons vérifier l’alimentation en essence durant les essais libres," explique Rémi. "Nous ne pensons pas rencontrer d’ennuis avec notre système d’alimentation mais il est préférable de vérifier, juste au cas où."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Le Renault F1 Team est heureux d’annoncer un nouvel accord de partenariat portant sur plusieurs années avec Japan Rags, la marque pour homme du Groupe LTC.

Fondé en 1998, le Groupe LTC connait déjà un réel engouement sur les marchés internationaux avec 35 boutiques en propre et 1,000 points de ventes à travers l’Europe. L’objectif de ce nouveau partenariat avec le Renault F1 Team est de faire accroître la notoriété de la marque Japan Rags sur le plan international, de consolider, et de soutenir son expansion sur la scène mondiale. Japan Rags – une marque jeune et dynamique – convient parfaitement à la passion et à l’enthousiasme de la Formule 1™.

Gil Richardière, Co-fondateur et CEO, Le Temps des Cerises, commentait :

"Après une implantation réussie du Groupe LTC en France – 35 boutiques en propre, une douzaine de corners en grands magasins, plus de 600 points de vente en multimarque –l’ouverture de filiales en Espagne et en Suisse et une présence dans plus de 1000 points de vente en Europe, nous souhaitions donner une nouvelle impulsion au Groupe LTC avec la mise en avant de Japan Rags, en lui offrant une couverture médiatique exceptionnelle au côté d’un partenaire de choix, Renault F1 Team. En véritable levier de développement, ce partenariat s’inscrit dans la volonté du Groupe LTC de s’implanter sur certains marchés avec l’éventuelle possibilité de développer un réseau en nom-propre. Ce partenariat va incontestablement ancrer le Groupe LTC au niveau international."

Gérard Lopez, Président du Renault F1 Team, ajoutait :

"Nous sommes ravis d’accueillir Japan Rags au sein de notre réseau de partenaires. Nous avons convenu d’un accord portant sur plusieurs années. L’environnement global, unique à la F1, allié à la compétitivité grandissante de notre équipe pour ces prochaines saisons, permettra à Japan Rags de dépasser ses objectifs dans le cadre de ce partenariat. Nous nous réjouissons de connaître ensemble un partenariat solide et fructueux. "

Le logo Japan Rags sera visible sur les faces intérieures de l’endplate de l’aileron arrière de la Renault F1 R30, ainsi que sur la partie supérieure des dérives de ponton.

A propos de Japan Rags En véritable spécialistes du jean « authentique », le Groupe LTC se positionne comme l’expert du délavage de la toile denim et d’une mode au traitement vintage. Créée dans le sud de la France par un père, et son fils, la ligne dédiée à l’Homme, Japan Rags, est aujourd’hui une marque de mode en pleine expansion. Fort d’une idéologie du vêtement qui a vécu, Japan Rags réinvente à chaque saison, une mode urbaine au style naturellement vieilli, inspirée des fripes. Les toiles sont patinées, délavées, usées et façonnées de manière à exprimer le récit d’un jean qui a traversé le temps, de l’époque de la ruée vers l’or aux mouvances rock and roll.

[Communiqué de Renault F1 Team]

Un nouveau sponsor, COOL

Une rumeur des plus folles circule actuellement dans le paddock d’Interlagos. L’équipe Renault pourrait être rachetée, tout du moins partiellement, par le Groupe Lotus !

L’information est bien évidemment à prendre au conditionnel et avec des pincettes. Elle suit cependant les affirmations d’un journal britannique qui avait indiqué que Genii Capital pourrait vendre ses parts dans l’écurie française, estimées à 75%.

Selon la rumeur, le constructeur automobile malaisien Proton, qui possède le Groupe Lotus, pourrait donc racheter des parts de l’équipe Renault. L’écurie pourrait ainsi s’appeler Lotus-Renault en 2011.

Par ailleurs, toujours selon la spéculation du paddock, l’équipe Lotus (celle détenue par Tony Fernandes) pourrait être obligée de courir sous un autre nom l’an prochain, suite à son différend légal avec justement Proton, détenteur du nom Lotus.

Le constructeur automobile français Renault s’apprêterait à vendre les dernières parts de son équipe de Formule 1, rapporte Autosport.

L’information courrait déjà dans le paddock depuis plusieurs heures. Renault aurait décidé de repenser totalement son implication en Formule 1 et de ne plus y rester qu’en tant de motoriste.

Le constructeur automobile malaisien Lotus Cars devrait ainsi devenir le sponsor principal de l’équipe d’Enstone, qui n’appartiendrait plus à Renault. Il pourrait même devenir un actionnaire minoritaire, Genii Capital restant le propriétaire majoritaire de l’écurie. En conséquence, l’équipe pourrait s’appeler Lotus-Renault dès l’année prochaine.

Si Renault vend bel et bien son écurie de Formule 1 et qu’elle devient Lotus-Renault, alors l’équipe Lotus, actuellement détenue par Tony Fernandes, devrait complètement changer de nom. Renault a d’ailleurs signé avec 1Malaysia Racing Team (UK) Ltd pour la fourniture de moteurs clients, et non avec Lotus Racing.

Dans la matinée, Renault avait déjà confirmé avoir reconduit son contrat de deux ans avec Red Bull Racing. L’accord prévoyait une plus grande visibilité de la marque française en tant que motoriste de l’équipe.

Renault est heureux d’annoncer de nouveaux accords de fourniture de moteurs avec Red Bull Racing et 1Malaysia Racing Team (UK) Ltd pour la saison 2011 et au-delà.

Renault fournira ses moteurs à Red Bull Racing pour les saisons 2011 et 2012. Ce nouvel accord inclue une présence plus importante de la marque Renault sur les monoplaces Red Bull et ce à partir du Grand Prix du Brésil ce week-end.

La marque Renault sera désormais visible sur le nez et sur les casques des pilotes en plus de sa présence traditionnelle sur le capot moteur.

Le nouveau client de Renault sera 1Malaysia Racing Team (UK) Ltd, qui a couru sous le nom Lotus Racing pendant la saison 2010 et qui a connu le plus de succès parmi les nouveaux arrivants de cette année. Ce partenariat a été signé pour les deux prochaines saisons.

Bernard Rey, Président de Renault Sport, commentait :
"Renault est ravi d’annoncer le prolongement de sa collaboration avec Red Bull Racing et l’arrivée d’un nouveau client, 1Malaysia Racing Team (UK) Ltd. Ces accords signifient qu’à partir de 2011, Renault fournira trois équipes – c’est à dire 25% des monoplaces du plateau."

"Nous continuons de croire fermement aux bénéfices de notre présence en F1. Elle positionne Renault en tant que leader technologique et accroit la visibilité de notre marque à travers le monde."

[Communiqué du Groupe Renault]

Le journaliste Stéphane Samson a indiqué sur son Twitter que Vitaly Petrov était sorti de la piste à cause d'un souci de F-Duct.

Même si Vitaly a enlevé la main pour désactiver le système, le F-Duct serait resté actif et n'aurait pas permis à la monoplace de disposer d'assez d'appuis pour freiner, puis passer ce virage généralement pris à haute vitesse.

Le jeune russe a également été sanctionné d'une amende de 2000 dollars pour avoir dépassé la vitesse de 69,6 km/h dans la voie des stands.

leles a écrit:Le constructeur automobile français Renault s’apprêterait à vendre les dernières parts de son équipe de Formule 1, rapporte Autosport.

L’information courrait déjà dans le paddock depuis plusieurs heures. Renault aurait décidé de repenser totalement son implication en Formule 1 et de ne plus y rester qu’en tant de motoriste.

Le constructeur automobile malaisien Lotus Cars devrait ainsi devenir le sponsor principal de l’équipe d’Enstone, qui n’appartiendrait plus à Renault. Il pourrait même devenir un actionnaire minoritaire, Genii Capital restant le propriétaire majoritaire de l’écurie. En conséquence, l’équipe pourrait s’appeler Lotus-Renault dès l’année prochaine.

Si Renault vend bel et bien son écurie de Formule 1 et qu’elle devient Lotus-Renault, alors l’équipe Lotus, actuellement détenue par Tony Fernandes, devrait complètement changer de nom. Renault a d’ailleurs signé avec 1Malaysia Racing Team (UK) Ltd pour la fourniture de moteurs clients, et non avec Lotus Racing.

Dans la matinée, Renault avait déjà confirmé avoir reconduit son contrat de deux ans avec Red Bull Racing. L’accord prévoyait une plus grande visibilité de la marque française en tant que motoriste de l’équipe.

Ouin

Quel bordel.

J'espère que Ghosn va infirmer tout ça demain.

ce ne serait pas drôle ça

et petrov qui galère toujours

L’équipe Renault a connu une bonne première journée à Interlagos, tout du moins avec Robert Kubica.

Les choses sont bien différentes pour Vitaly Petrov, qui est une nouvelle fois sorti de la piste lors de la première séance d’essais libres.

Robert Kubica, 5ème et 6ème :
"Nous avons semblé compétitifs lors de chacune des séances, mais l’expérience montre que les temps du vendredi ne pas reflètent pas toujours la réalité. Nous devons donc rester prudents. Le but, d’ici demain, sera d’améliorer l’équilibre de la voiture parce qu’il n’était pas idéal aujourd’hui."

"J’ai eu du mal avec une certaine inconstance et très peu d’adhérence. Aucun des changements réalisés n’a permis de faire un pas en avant significatif, nous devons donc travailler ce soir pour réaliser davantage de progrès. Bien que le circuit ait été assez glissant au début, le niveau d’adhérence a augmenté rapidement et cela nous a donné une base fiable pour nos essais."

Vitaly Petrov, 15ème et 15ème :
"Nous avons perdu du temps ce matin à cause de mon accident et cela a eu des conséquences sur la séance de l’après-midi. La journée a été difficile pour moi, mais j’ai beaucoup apprécié ce circuit, qui présente de nombreux défis. Nous devrons travailler dur pour pouvoir surmonter les problèmes rencontrés aujourd’hui."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Selon Autosport, Renault serait prêt à réduire son implication en Formule 1, et se réduire au simple rang de fournisseur de moteur. Un rapprochement avec Lotus Cars serait alors envisageable, et le constructeur pourrait devenir actionnaire minoritaire de l'écurie dirigée actuellement par Gérard Lopez.

Avant de songer à reprendre la rumeur, nous avons donc interrogé le Renault F1 Team à propos de celle-ci. L'écurie nous a déclaré ne vouloir faire " aucun commentaire là-dessus ", ne vouloir " ni confirmer, ni démentir ".

Cette information intervient le jour où Renault a augmenté son partenariat avec le Red Bull Racing, et débuté un contrat de motorisation avec le 1Malaysia Racing Team (Aujourd'hui nommé Lotus Racing). Ces évolutions pourraient indiquer, selon Autosport, une évolution de l'implication de Renault en F1.

Un accord pourrait donc être conclu avec Lotus Cars afin de faire rentrer le groupe dans l'actionnariat de l'écurie en rachetant les dernières parts détenues par Renault, ce qui donnerait un gros coup de pouce financier à l'écurie de l'ambitieux Gérard Lopez. L'écurie s'appellerait alors Lotus-Renault dès l'an prochain.

Carlos Ghosn sera présent dimanche pour parler de Renault

Nous avons également appris de source sûre que Carlos Ghosn parlera dimanche à Sao Paulo afin de parler de l'engagement de Renault dans le sport après la confirmation des accords avec Red Bull et 1Malaysia Racing Team. Il nous a été assuré que sa venue n'avait rien à voir avec la rumeur évoquée plus haut.

A travers trois questions, Alan Permane, chef ingénieur de course chez Renault, réalise le débriefing technique à l’issue de la première journée du Grand Prix du Brésil.

Robert a terminé dans le top 6 lors des deux séances. Comment s’est passée sa journée ?

"Elle a été plutôt frustrante, en fait, car nous avons eu du mal à trouver un équilibre qui puisse satisfaire Robert. Il a souffert d’une certaine inconstance, probablement causée par la faible adhérence de la piste. Nous travaillerons ce soir pour améliorer cela et pour rendre la voiture moins difficile à conduire."

Les choses ont semblé plus compliquées pour Vitaly…

"Vitaly a connu une journée difficile, c’est vrai. Un problème d’aileron arrière a causé sa sortie de piste ce matin et les mécaniciens ont fait un bon travail pour réparer la voiture à temps pour la deuxième séance. Cela dit, il a toujours couru après le temps aujourd’hui et ne s’est jamais senti vraiment à l’aise dans la voiture."

Quel regard portez-vous sur la journée de l’équipe ?

"Nous avons beaucoup de travail à faire pour améliorer les deux voitures et pour arriver là où nous voulons. De plus, les prévisions météo pour demain indiquent qu’il pleuvra certainement toute la journée. Cela sera un challenge supplémentaire mais, comme toujours, cela pourra être une bonne opportunité pour créer la surprise."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Les discussions actuelles qui se trament en coulisses sur le nouveau moteur qui sera utilisé en Formule 1 à partir de 2013 préoccupent Renault et Cosworth, qui craignent une augmentation des coûts.

Tous deux ont donc fait part de leur mécontentement à la FIA dans une lettre, selon le magazine allemand Auto Motor und Sport.

Actuellement, la future réglementation prévoirait un moteur turbo de 4 cylindres de 1,5 litre pour remplacer les V8. La FIA voudrait même que le règlement soit adopté lors de son prochain Conseil Mondial du Sport Automobile de décembre prochain.

Outre les coûts de développement que va entraîner l’introduction de cette nouvelle réglementation, elle comporterait également plusieurs faiblesses que Renault et Cosworth ont soulignées dans leur lettre conjointe.

Afin de garder les coûts sous contrôle, ils souhaiteraient clarifier le règlement en imposant des limites sur plusieurs points, comme un poids minimum pour les pistons, les bielles et le moteur en lui-même.

Un communiqué Renault F1 Team

Grand Prix du Brésil 2010, samedi


ESSAIS LIBRES 3

Robert Kubica, R30-05, P1, 1:19.191, 16 tours
Vitaly Petrov, R30-02, P6, 1:19.887, 22 tours

QUALIFICATIONS

Robert Kubica, R30-05, P7, 1:16.552

Robert: " La séance de qualifications a été très difficile. Nous avons fait les bons choix en ce qui concerne les pneumatiques en fin de parcours, mais lorsque j’ai réalisé ma dernière tentative en slicks, j’ai été heureux de pouvoir faire un tour sans commettre d’erreurs car il était très difficile de maintenir la voiture sur la piste. Il était délicat de conserver les gommes en température et notre niveau d’appui aérodynamique pour le sec n’a certainement pas aidé. Cela dit, il est toujours plus facile de savoir après la séance ce qui n’a pas fonctionné. Nous avons pris les bonnes décisions aujourd’hui mais cela n’était pas suffisant. Je reste confiant néanmoins et je pense que nous pourrons disputer une bonne course demain. "

Vitaly Petrov, R30-02, P10, 1:17.656

Vitaly: " La journée d’hier a été vraiment difficile et mes mécaniciens comme mes ingénieurs ont fait un excellent travail cette nuit pour résoudre les problèmes et me donner une voiture dans laquelle je me sente en confiance aujourd’hui. La séance de qualifications a été très délicate car les conditions d’adhérence évoluaient en permanence, la trajectoire étant de plus en plus sèche en fin de parcours. En fait, nous avons failli nous faire piéger en Q1 car nous attendions la pluie assez tôt, mais celle-ci n’est jamais arrivée. Nous avons donc passé toute cette partie avec un seul train de pneumatiques et j’ai terminé 16ème. D’une manière générale, je suis content d’être de retour dans le top 10 mais il y avait certainement encore du potentiel avec les pneumatiques slicks et j’aurais pu terminer plus haut. Quoiqu’il en soit, je pense pouvoir disputer une bonne course demain. Félicitations à Nico Hülkenberg qui a décroché une superbe pole position. "

Eric Boullier, Team Principal
" Il est plutôt frustrant de nous retrouver 7ème et 10ème sur la grille après avoir terminé 1er et 6ème des essais libres ce matin, dans des conditions similaires. Mais nous devons rester concentrés et positifs. Tout d’abord, je suis satisfait de la prestation de Vitaly. L’accident d’hier n’était pas de sa faute et il est bon de le voir revenir dans le top 10 pour la première fois depuis le Grand Prix de Hongrie. Il a retrouvé sa confiance dans ces conditions difficiles. Ensuite, avec deux voitures sur les 5 premières lignes, nous pouvons espérer marquer un grand nombre de points demain. "

Alan Permane, Chef Ingénieur de Course
" Je suis très satisfait de voir que nos deux voitures terminent dans le top 10. Félicitations à Vitaly pour être parvenu à réaliser une séance solide. Pour être franc, nous nous attendions à mieux, surtout après nos performances du début de séance, mais une 7ème place reste une bonne performance. Nous savons que notre voiture sera compétitive en course, nous espérons donc marquer des points avec nos deux pilotes demain. "

Salut les fans!

Cela fait maintenant un moment que je vous suis régulièrement (depuis l'ancien forum en fait) sans avoir jusqu'ici ressenti le besoin de m'exprimer... mais je crois qu'il va faloir que l'on se sert les coudes tant la pilule qui s'annonce risque d'être difficile à passer. Quel que soit l'orifice concerné d'ailleurs.

Castelvirois, né avec les premières victoires du yellow tea pot, inutile de vous dire quelle marque alimente ma passion pour le sport auto!

Alors certes cela fait un moment que c'est dans l'air du temps malgré les efforts repétés de Ghosn, mais cela semblait repartir cette année et on y pensait presque plus à cette fin anoncée du RF1T.

Et ça fait ch... car même si RST va rester implqué en F1, ça va devenir difficile pour les fan de s'identifier à une équipe, sans compter qu'on ne poura plus entendre la Marseillaise.

Un gros coup de blues donc.

Le Renault F1 Team a connu un après-midi difficile à Interlagos. Malgré avoir évolué à la 6ème place dans la première phase de course après avoir gagné une position au départ, Robert Kubica a terminé 9ème après avoir passé la plus grande partie de la course derrière des voitures plus lentes, étant alors incapable de démontrer le potentiel de sa R30. La course de Vitaly Petrov a été compromise dès le premier tour, lorsqu’il a dû sortir de la piste pour éviter un accident dans le deuxième virage. Reparti en fond de peloton, en 23ème position, il termine néanmoins 16ème.

Robert Kubica, 9ème : "La course de cet après-midi a été difficile. J’ai passé chacun des 71 tours dans le traffic et je n’avais pas un avantage en performance assez significatif sur Hülkenberg pour pouvoir le passer. Je perdais beaucoup de temps dans les virages lents et je ne pouvais pas utiliser notre avantage en ligne droite car je touchais le limiteur et il m’était impossible de porter une attaque."

"L’autre partie importante de la course est arrivée juste après mon ravitaillement, lorsque Hülkenberg et moi roulions derrière mon coéquipier pendant plusieurs tours. Cela m’a empêché de tirer avantage de mes pneus neufs et m’a coûté une position face à Schumacher."

Vitaly Petrov, 15ème :
"J’ai pris un mauvais départ et j’étais au milieu du peloton dans le premier virage. J’ai essayé de laisser de la place à tout le monde, puis dans le deuxième virage, j’ai pris la trajectoire normale et j’ai dû réagir très vite pour éviter l’accrochage avec Alguersuari. Je suis parti sur le vibreur et j’ai perdu du temps. J’étais presque dernier au moment où j’ai repris la piste. Ensuite, je ne pouvais qu’attaquer, me concentrer sur ma course, et gagner des positions partout où cela était possible."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Le team principal de Renault, Eric Boullier, a confirmé que le constructeur automobile français était actuellement en discussion pour une association avec Lotus Cars.

Le futur de Renault alimente toutes les discussions dans le paddock d’Interlagos ce week-end. La marque au Losange aurait décidé de changer sa stratégie en Formule 1 et de ne plus y rester qu’en tant que motoriste.

Elle pourrait ainsi revendre les dernières parts de son équipe d’Enstone à Lotus Cars, ou tout du moins s’associer au constructeur automobile malaisien. Il deviendrait alors le sponsor principal de l’écurie rebaptisée Lotus-Renault.

Face à cette spéculation grandissante, Eric Boullier a confirmé les discussions actuelles. Il a toutefois précisé que rien n’était encore conclu et qu’il s’agissait seulement d’une possibilité.

"A l’heure qu’il est, il y a beaucoup de rumeurs déformées, même s’il est vrai qu’il y a eu un rapprochement sous différentes formes, notamment de par une fourniture moteur [à l’équipe Lotus Racing] mais aussi des discussions pour une éventuelle collaboration [avec Lotus Cars]," a déclaré Eric Boullier au magazine français Auto Hebdo.

"Aujourd’hui, il y a des discussions… mais nous en avons avec d’autres sponsors et d’autres sociétés dans le monde. Celle-ci est l’une des possibilités."

Red Bull Racing et Renault sont devenus les champions du monde des constructeurs 2010 de Formule 1 après leur doublé réalisé au Grand Prix du Brésil.

Avec ce succès historique pour une boisson énergétique, une page se tourne en Formule 1. C’est la première fois depuis 13 ans qu’une équipe indépendante (sans le soutien d’un constructeur automobile pour développer le châssis) décroche le titre des constructeurs.

La dernière écurie indépendante était Williams en 1997. A l’époque, son succès était déjà associé à Renault. La marque au Losange renoue d’ailleurs avec le titre pour la première fois depuis 2006 et son équipe d’usine.

Rappelons que même si le titre des constructeurs n’est pas aussi prestigieux que celui des pilotes, c’est bien lui qui détermine l’argent que toucheront les écuries l’année prochaine. Il est donc important sur un plan financier.

Félicitations aux hommes de Milton Keynes et de Viry-Châtillon, dont Fabrice Lom et son équipe.

Ike a écrit:Un gros coup de blues donc.

Ouaip.

La vente à Genni était déjà dure à avaler... On commence à en avoir l'habitude là, malheureusement.

Les dernières informations concernant l'avenir du Renault F1 Team tel que nous le connaissons aujourd'hui n'entame pas le plaisir de Robert Kubica de piloter une monoplace jaune et noire.

Robert a donc une nouvelle fois tenu à déclarer qu'il se sentait très bien chez Renault, et que le renouveau de l'écurie en 2010 fut vraiment agréable à voir. Il lui renouvelle d'ailleurs sa confiance pour l'an prochain, en espérant se battre au milieu des premiers au volant de sa R31.

" Si quelqu’un m’avait dit il y a 12 mois que nous allions nous battre avec les Mercedes, je ne l’aurais pas cru. Car les Brawn (aujourd’hui Mercedes) étaient très largement devant les Renault en 2009. Les choses changent très vite en F1. On ne peut même pas prédire ce qui arrivera la semaine prochaine, " déclare Robert Kubica.

" L’équipe a fait d’énormes progrès par rapport à l’année dernière. Nous n’avons peut-être pas eu de nombreuses nouveautés sur la voiture, mais celles que nous avons reçues de l’usine ont très bien fonctionné. Si nous avions plus de nouvelles pièces durant la saison, cela nous aiderait certainement à continuer à progresser " a déclaré 'Bob', reprit par nextgen-auto.com.

" L’équipe était en mauvaise posture l’hiver dernier, mais cela va beaucoup mieux aujourd’hui. Je crois que cet hiver sera plus facile pour les gars à l’usine. Nous allons être en mesure de nous concentrer sur la voiture de l’année prochaine et plus sur notre survie " a t'il conclu.

Propos recueillis par AUTOhebdo.fr

Carlos Ghosn, Renault a connu une forte actualité ces dernières semaines, avec notamment le prolongement d’un contrat avec Red Bull, qui va dans la continuité de ce que vous recherchez…

" Il y a non seulement le prolongement du contrat avec Red Bull mais il y a aussi la signature d’un contrat, comme vous le savez, avec l’écurie. Malaisienne (appelée actuellement Lotus Racing mais qui pourrait être rebaptisée 1Malaysia Racing Team). Tout ça va dans le sens de l’élargissement de nos activités en tant que motoriste. Nous restons encore impliqués dans les châssis, puisque l’équipe Renault F1 Team continue de bénéficier du châssis Renault. Nous avons donc une participation à géométrie variable. Dans le cadre de RF1 Team, le moteur et le châssis ; dans le cadre de Red Bull et du groupe malaisien, uniquement avec la motorisation. "

Que dire de la situation de l’écurie Renault dans les saisons à venir en Formule 1 ?

" Ce que je peux vous dire, c’est que Renault sera associé à cette équipe, quoiqu’il arrive : associé dans le cadre de la fourniture des moteurs et des châssis, et de la technologie autour du châssis. Derrière cela, il peut y avoir des accords financiers, des accords de marketing en fonction de nos propres intérêts. Il peut y avoir des évolutions mais, pour le moment, il n’y a rien. Ce que je peux vous dire, c’est que nous allons être, de plus en plus, fournisseurs de technologie à beaucoup d’écuries qui sont impliquées en Formule 1. "

Que pensez d’un éventuel changement de nom de l’écurie ?

" Les changements de nom, ils sont partout. L’essentiel est de conserver le nom de Renault. Dans le cadre de RF1 Team, oui, il peut y avoir d’autres noms associés. Mais il faut noter que, dans le cadre de Red Bull, vous allez maintenant avoir Red Bull Renault ! Vous allez peut-être avoir le nom de Renault dans un peu plus d’écuries car nous ne voulons pas donner l’impression que nous sommes exclusifs sur une écurie. Nous sommes en train de développer notre technologie sur plusieurs écuries. "

Il y a un an, vous vous posiez la question de vous désengager de la Formule 1. Comment jugez-vous ce qu’il s’est passé cette année ?

" C’est vrai qu’il y a eu une réflexion au sommet de l’entreprise qui était 'faut-il rester en Formule 1 ?' C’était à l’époque où tous les constructeurs étaient sortis : Toyota était sorti, Honda était sorti, BMW était sorti. Il y avait des interrogations : 'est-ce que Renault doit sortir de la Formule 1 ?' Nous avons tranché, ce qui consistait à dire : 'nous restons et nous nous adaptons aux nouveaux enjeux de la F1.' Nous avons dit que nous allions rester en tant que motoriste et dans le cadre du développement des châssis sur une écurie. Et nous souhaitons accompagner l’évolution de la F1 vers des moteurs plus respectueux de l’environnement. Nous pensons que c’est un challenge qui va dans le sens de celui de Renault, qui prend une position de premier plan sur le 'zéro émission' et les voitures électriques. Donc nous avons fait une adaptation technologique, une modernisation de notre présence en Formule 1. Nous sommes confiants que c’est une bonne position pour l’avenir. "

Renault va-t-il céder sa participation de Renault F1 Team ?

" Je ne vais pas donner ‘en direct’ des résultats de discussions qui n’ont pas lieu ou qui n’ont pas abouti. Tout ce qui concerne la participation financière dans telle équipe ou dans l’autre, c’est de l’ordre tactique. Nous ne sommes pas présents en Formule 1 pour posséder telle ou telle écurie mais nous sommes en Formule 1 pour promouvoir le nom de Renault et promouvoir la technologie de Renault. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour le faire, au moindre coût et au moindre investissement. Nous n’allons pas mettre plus de ressources que nécessaires pour cet objectif. Vous pouvez donc encore avoir des évolutions en matière de participation, de " qui fait quoi " sur le plan du marketing… Ce qui nous paraît important, c’est d’étendre notre rôle en tant que fournisseur de moteurs et de fournisseur de technologies. "