[F1] Lotus Renault GP

Auteur d'une saison 2010 solide, le Renault F1 Team espère poursuivre sa montée en puissance l'année prochaine, et se fixe pour objectif de décrocher plusieurs podiums et même des victoires. Renault doit donc se donner les moyens pour réussir, et à ce sujet, Eric Boullier se montre plutôt confiant.

" En tant que compétiteurs, nous ne serons jamais heureux tant que nous ne gagnerons pas ", explique Eric Boullier à Autosport, traduit par Nextgen-Auto.com. " Mais nous avons clairement fait des progrès si vous considérez nos résultats globaux. Il y a eu un gros effort de la part de l’équipe pour en arriver là. Il faut maintenant s’assurer que l’équipe dispose des ressources pour continuer et bâtir le futur en nous appuyant sur ce qui a déjà été accompli. On a déjà une partie du succès. Nous avons maintenant besoin d’aller au bout de notre projet. "

" Nous avons des pistes pour nous améliorer, nous avons déjà franchi certaines étapes au cours de la saison. Cet hiver, il nous faudra franchir encore une étape, celle qui nous permettra de nous battre pour plus de podiums et même des victoires ", ajoute-t-il.

Le Renault F1 Team a fait preuve d'une grande agressivité cette saison dans le développement de sa monoplace. La R30 a fortement progressé, montrant ainsi que l'écurie était sur la bonne voie. Reste désormais à confirmer ces progrès à travers la future R31, qui devra à nouveau se rapprocher des top-teams. Quant au titre, le losange devra probablement attendre 2012...

Mike Gascoyne, directeur technique du Lotus Racing, a avoué à demi-mot que l'équipe verte sera motorisée par le moteur Renault RS27 l'an prochain.

" Tout le monde sait déjà qui sera notre motoriste, mais nous devons l’annoncer le moment venu " a avoué Gascoyne, rapporté par AUTOhebdo.fr, confirmant ainsi la venue du bloc français dans l'écurie de Tony Fernandes.

Mais cette annonce est encore conditionnée au verdict du feuilleton judiciaire pour l'attribution, ou non, de l'appellation 'Team Lotus' dès l'an prochain. Alors que l'annonce du nouveau motoriste devait être faite ce week-end, voire même un peu plus tôt, celle-ci ne se fera sans doute que lorsque tout sera en place pour garantir l'avenir du Team.

Après avoir quitté l’équipe Renault pour des raisons aussi obscures qu’inconnues, Bob Bell pourrait rester en Formule 1. Deux équipes seraient sur les rangs pour l’embaucher.

L’ancien directeur général de l’équipe française serait en effet dans le viseur de McLaren Mercedes, mais aussi et surtout de Force India. Selon la publication allemande Auto Motor und Sport, l’affaire serait même très bien engagée.

Force India, bien qu’elle vive sa saison la plus réussie de sa courte histoire, a dû faire face en 2010 aux départs conjugués de James Key chez Sauber et Mark Smith chez Lotus Racing.

Toutefois, Bob Bell pourrait également considérer un retour chez McLaren Mercedes, écurie dans laquelle il a travaillé durant quinze années en tant qu’aérodynamicien avant de rejoindre Renault.

Pour le directeur général de l’équipe Williams, Adam Parr, il ne fait aucun doute que Bob Bell trouvera rapidement un nouvel employeur. Il avait indiqué à Suzuka le week-end dernier : "Il s’agit certainement d’un gars avec de grosses capacités. J’espère qu’il trouvera un emploi très bientôt."

leles a écrit:
Force India, bien qu’elle vive sa saison la plus réussie de sa courte histoire, a dû faire face en 2010 aux départs conjugués de James Key chez Sauber et Mark Smith chez Lotus Racing.

C'était plutôt l'an passée la saison la plus réussie.

leles a écrit:Après avoir quitté l’équipe Renault pour des raisons aussi obscures qu’inconnues, Bob Bell pourrait rester en Formule 1. Deux équipes seraient sur les rangs pour l’embaucher.

L’ancien directeur général de l’équipe française serait en effet dans le viseur de McLaren Mercedes, mais aussi et surtout de Force India. Selon la publication allemande Auto Motor und Sport, l’affaire serait même très bien engagée.

Force India, bien qu’elle vive sa saison la plus réussie de sa courte histoire, a dû faire face en 2010 aux départs conjugués de James Key chez Sauber et Mark Smith chez Lotus Racing.

Toutefois, Bob Bell pourrait également considérer un retour chez McLaren Mercedes, écurie dans laquelle il a travaillé durant quinze années en tant qu’aérodynamicien avant de rejoindre Renault.

Pour le directeur général de l’équipe Williams, Adam Parr, il ne fait aucun doute que Bob Bell trouvera rapidement un nouvel employeur. Il avait indiqué à Suzuka le week-end dernier : "Il s’agit certainement d’un gars avec de grosses capacités. J’espère qu’il trouvera un emploi très bientôt."

Bob Bell et Dennis Chevrier, deux personnages que j'aimais bien et qui sont sortis de l'équipes dans des circonstances hum hum...

Bernard Dudot aussi...

Bernard Dudot ne s'est pas fait viré je crois...

Chevrier il etait en conflit avec Briatore, suite au gel moteurs je crois

Et pour Bob Bell, il n'allait pas dans le meme sens qu' Allison, il y avait des tensions je crois, dans la branche "anglaise"

Reste que je l'appreciait bien, sur qu'il retrouvera dans une autre equipe

Suite à un Grand Prix du Japon plus que difficile pour Renault F1 Team, qui s’est soldé par deux abandons alors que Robert Kubica était en lice pour un podium, Eric Boullier estime que les hommes du Losange peuvent être fiers de leur saison.

Dans quel état d’esprit l’équipe se trouvait-elle après le Grand Prix du Japon ?

"Les premières réactions étaient une très grande frustration, et de la déception. Quand on débute la course troisième sur la grille et que celle-ci ne dure pas plus de trois tours, on ne peut pas être dans un état d’esprit différent, surtout lorsqu’on perd l’opportunité d’un podium. Néanmoins, on peut aussi retenir des points positifs : Robert a fait un travail exceptionnel en séance de qualifications – il a probablement réalisé son meilleur tour de l’année – en se hissant quatrième. Et puis, notre niveau de compétitivité était bien meilleur qu’à Singapour. A présent, notre défi sera d’atteindre à nouveau ce niveau de performance avant la fin de la saison."

Nous visitions la Corée pour la première fois…

"C’est toujours excitant de découvrir un nouvel endroit et, suite à notre Roadshow à Seoul début octobre, nous savons que la Formule 1 sera accueillie avec enthousiasme par les fans coréens. Un nouveau circuit apporte son lot d’inconnues et de potentielles surprises pour l’ensemble du plateau. Le tracé présente un bon nombre de challenges, certains conviendront à notre voiture, d’autres moins. Comme toujours, notre objectif sera d’extraire le maximum de la monoplace et d’exploiter chaque opportunité qui se présentera à nous."

L’équipe est à présent à 43 points derrière MercedesGP au championnat des constructeurs. La quatrième place reste-t-elle un objectif réaliste ?

"Il reste trois courses et le combat sera difficile – mais c’est la F1 et tout peut arriver. Nous respectons beaucoup Mercedes en tant que concurrent. C’est l’équipe championne en titre, elle a connu une bonne seconde partie de saison et a bien su exploiter ses opportunités. Même si nous ne la dépassons pas au championnat, nous pourrons être très fiers de nos résultats cette année. Nous traversions une période difficile il y a douze mois, nous sommes l’équipe a le plus amélioré ses performances en 2010 et, en deuxième moitié de saison, nous nous sommes battus contre les équipes de tête. C’est un hommage à la qualité du travail des membres de l’équipe à Enstone – et c’est très prometteur pour l’avenir."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Après un Grand Prix du Japon qui s’est terminé avant le premier virage, Vitaly Petrov arrive en Corée du Sud en souhaitant se racheter et il visera le Top 10.

De quelle manière avez-vous préparé la prochaine course, en Corée du Sud ?

"Il est difficile de faire quelque chose de spécifique car c’est un tout nouveau circuit où aucune course n’a encore eu lieu. Cela veut dire que les informations à disposition sont très limitées. J’ai fait de la simulation pour apprendre le tracé. Comme c’est un nouveau circuit, je pense que ça rend les choses un peu plus faciles pour moi car nous sommes tous dans la même situation et devrons tous apprendre cette nouvelle piste."

Quelle est votre approche lorsque vous apprenez un nouveau circuit ?

"La meilleure chose est de faire le tour du circuit à pied et de le voir par soi-même. Ensuite, j’aime faire des tours de piste à vélo afin de le comprendre le mieux possible. Il faut observer des choses comme les cordes et les endroits où on peut prendre large. Tout cela est utile mais il est évident que l’on apprend le plus durant les premiers essais libres. Il est important de connaître le tour à la fin de la première séance."

Quelle est votre opinion initiale du tracé ?

"Le circuit a l’air difficile. Le troisième secteur pourrait présenter un défi car il est lent et on prendra probablement les virages en seconde ou troisième vitesse. Les virages sept et huit seront rapides et il y a trois longues lignes droites où il sera important d’utiliser le f-duct. Dans l’ensemble, je pense que ce sera un bon circuit pour notre voiture. Il devrait également y avoir quelques opportunités de dépassements."

Il ne reste plus que trois courses, quels sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour la fin de cette saison ?

"J’essaie toujours d’être dans le top 10 et cela doit être mon objectif ce week-end. Je pense que nous avions le potentiel de réaliser cela à Suzuka mais il faut que je m’assure de ne pas faire d’erreurs. Il est important de marquer des points et cela sera mon objectif pour la Corée."

Quelle est votre réaction suite à l’annonce d’un Grand Prix de Russie à Sotchi en 2014 ?

"Je suis très fier que mon pays ait pris cette décision, cela rendra la Formule 1 encore plus populaire en Russie. Presque tous les pilotes du plateau ont déjà un Grand Prix à domicile alors j’espère que je pourrai connaître ce même feeling très particulier d’une course à domicile dans quelques années."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Après un Grand Prix du Japon marqué par un abandon pour cause d’un écrou de roue défaillant, Robert Kubica arrive en Corée du Sud en ne sachant pas à quoi s’attendre.

Robert, le temps a désormais passé après le week-end de Suzuka. Quel regard portez-vous sur ce week-end de course ?

"J’ai été agréablement surpris par notre niveau de compétitivité. J’avais espéré être plus compétitif qu’à Singapour car le circuit de Suzuka est plus proche de celui de Spa, mais je ne m’attendais pas à ce que nous soyons aussi rapides. L’effort fourni lors de la séance de qualifications a été très grand et j’ai été surpris d’être aussi haut sur la grille de départ, mais au final ces efforts n’ont pas payé. C’est la course : on rencontre parfois des problèmes et je n’y ai pas repensé depuis."

La Corée sera un nouveau défi pour tout le monde. Que savez-vous du circuit ?

"J’ai vu des vidéos sur internet et j’ai récolté autant d’informations que possible avec l’équipe. Je vais faire quelques tours de simulation pour apprendre le tracé avant de faire le tour du circuit à pied avec les ingénieurs le jeudi mais pour être honnête, le premier tour d’installation vous donne autant d’information que toutes les préparations."

Que pensez-vous du circuit ?

"Il semble assez intéressant. Il y a un peu de tout : de longs virages, des sections très rapides, d’autres plus lentes, et la dernière partie à l’air d’être un réel défi. Tout dépendra du niveau de grip des caractéristiques de l’asphalte. Si le grip est élevé, certains virages seront pris à fond ; s’il est faible, ils présenteront un plus grand défi. Nous avons déjà pu observer cette année à Hockenheim et au Canada, que le niveau d’adhérence varie énormément avec un nouveau tarmac. Cela rend difficile toute prédiction en vue du week-end de Grand Prix en Corée, tout comme il est pour le moment impossible de connaître notre niveau de compétitivité par rapport à nos concurrents."

[Communiqué du Renault F1 Team]

L’arrivée d’un nouveau circuit au calendrier de la F1 est toujours un événement particulier. Le Grand Prix de Corée qui se déroulera à Yeongam a tous les ingrédients nécessaires pour être une course divertissante. Le sens du tracé va à l’inverse des aiguilles d’une montre et présente une belle gamme de virages, de longues lignes droites et qui offre de réelles opportunités de dépassement. Quels sont les défis auxquels l’équipe doit faire face lorsqu’il s’agit d’apprendre et de comprendre un nouveau circuit ? De quelle manière l’équipe se prépare-t-elle pour aborder l’inconnu ?

"Les premiers préparatifs ont débuté il y a pas mal de temps, lorsque la FIA a mis à la disposition des équipes une carte détaillée du circuit," explique l’Ingénieur Chef du Renault F1 Team, Alan Permane. "Nous avons pu créer une représentation digitale à partir de ce document et nous avons ensuite demandé à nos pilotes d’y ajouter ce qu’ils pensaient être la bonne trajectoire de course."

Une fois le tour virtuel en place, l’équipe a passé un mois à faire des simulations pour prendre un peu d’avance et commencer à travailler sur la mise au point requise par Yeongam. "Les simulations nous ont permis d’évaluer l’appui aérodynamique optimum, le set up de la suspension, la garde au sol et même l’impact des niveaux d’essence sur le temps au tour," confirme Alan. "Il reste pas mal d’inconnues, comme par exemple le niveau d’adhérence de la surface, les bosses, ou l’inclinaison des virages. Néanmoins, nous avons tout de même une idée assez claire de la mise au point requise avant même d’arriver au circuit."

Qu’ont révélé les simulations ? Le temps au tour estimé est de 1min 44s. Les voitures seront à fond durant 55% du tour et sur les freins 20% du tour. La vitesse moyenne sera de 195km/h atteignant jusqu’à 315km/h sur la ligne droite longue de 1.15km entre les virages deux et trois. En ce qui concerne les virages, le huit est surement le plus rapide du tour, il sera pris à 235km/h, tandis que le virage trois est le plus lent, il sera pris à tout juste 65km/h, selon les estimations.

En savoir déjà autant sur le circuit signifie que les ingénieurs pourront travailler sur leur programme habituel pour les essais libres du vendredi tandis que les pilotes devront tout de même faire plus de roulage que d’habitude en EL1 pour apprendre le circuit. Pour les ingénieurs, une des priorités sera de déterminer les rapports de boîte de vitesses, surtout pour les deuxième, troisième et quatrième rapports. Même si les ratios pour les EL1 sont déjà choisis, les mécaniciens peuvent s’attendre à une pause déjeuner bien remplie si des changements sont nécessaires en vue des EL2.

Concernant la mise au point aérodynamique, le set up ne sera pas très différent de celui de Suzuka : "Les appuis nécessaires seront plutôt élevés et nous planifions de rouler avec le même package d’ailerons utilisé à Suzuka," explique Alan. "Il y a quelques virages rapides tels que les virages sept et huit qui me rappellent les virages cinq et six de Sepang. Ils requièrent des changements de direction rapides et nous nous attendons à ce que le virage sept soit pris à fond, le virage huit presque à fond. Il sera également important de maximiser le f-duct dans les longues lignes droites car celles-ci offrent de bonnes opportunités de dépassement dans les virages un et trois."

Une autre caractéristique significative du tour est le nombre de virages lents et techniques comme la séquence des virages quatre à six ou les virages 15 et 16 vers la fin du tour. Un bon équilibre au passage de ces virages sera important pour réaliser une bonne performance. "Une voiture vive pour bien négocier les entrées et une bonne traction sont nécessaires pour passer ces secteurs," confirme Alan. "Il est important que la voiture soit efficace dans ce genre de virages car c’est à ces endroits que l’on peut gagner le plus de temps."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Robert Kubica a réitéré son souhait d'avoir un coéquipier compétitif la saison prochaine. Interrogé par les journalistes d'Itv-F1 - reprit par Autohebdo.fr -, le polonais réaffirme sa déception suite à l'échec des pourparlers avec Kimi Räikkönen, et précise que l'écurie Renault a besoin de deux " top-drivers ".

" Tout le monde est d’accord pour dire que, plus tu as des pilotes forts, plus tu as de chances d’avoir de bons résultats ", explique Robert Kubica. " Mais ce n’est pas mon boulot de réfléchir à ça, c’est celui de ceux qui font tourner l’équipe. ".

" Je pensais qu’il y avait vraiment une chance [pour une arrivée de Kimi Räikkönen] ", concède-t-il. " Apparemment, ce n’était pas le cas. Ce qu’il a dit est complètement à l’opposé de ce qui semblait être. Je suis déçu car j’aurais vraiment aimé courir à ses côtés, c’est un très bon pilote. "

" Avoir un Champion du Monde pour coéquipier aurait été une très bonne chose, d’autant que c’est ce dont Renault a besoin. Dans la position dans laquelle nous sommes, l’équipe ne pourra progresser qu’en ayant deux très bons pilotes ", renchérit-il.

Le leader du Renault F1 Team adresse un message à son écurie. Celle-ci doit former un duo de pilotes performants et solides en 2011. Vitaly Petrov ne remplit pas tellement ce rôle actuellement, du fait notamment d'un manque d'expérience.

Le constructeur français n'a toujours pas choisit le coéquipier de Robert Kubica, le losange préférant donner encore du temps à son pilote russe.

Adrian Sutil et Nick Heidfeld sont les personnes les plus citées du côté du Renault F1 Team à l'heure actuelle.

Le prochain Grand-Prix, qui se tiendra ce week-end en Corée du Sud, sera une nouveauté pour l'ensemble des pilotes. Aucune Formule 1 - si on excepte le shakedown réalisé par Karun Chandhok sur une Red Bull il y a quelques semaines -, n'a jusqu'à présent touchée le bitume du circuit de Yeongam. Les pilotes vont donc devoir apprendre le tracé, mais si certains ont déjà pu le faire sur un simulateur extrêmement réaliste, d'autres ont dû se rabattre sur les jeux vidéo, et en particulier, le tout dernier F1 2010. C'est le cas de Vitaly Petrov.

" J’apprends tous les nouveaux tracés avec les jeux vidéos, " affirme le pilote russe. " C’est la seule solution que nous avons chez Renault pour découvrir les pistes. Ensuite l’inspection du circuit à pied le jeudi avec les ingénieurs est très importante pour déterminer les paramètres importants avant les premiers essais. "

Le nouveau F1 2010 est sorti il y a un peu plus d'un mois, et permet déjà à des milliers de joueurs de pouvoir découvrir le tracé de Yeongam avant l'heure. Ce jeu est disponible sur PC, Xbox 360 et PlayStation 3.

Que se cache t-il derrière ces trois lettres ? La première pour “Véhicule”, la seconde pour “Performance” et la troisième pour “Groupe”. Vous voila un peu plus avancé ! Il s’agit tout simplement d’un groupe de travail se penchant sur de nouvelles idées, de nouveaux concepts qui pourraient améliorer la performance de nos voitures.

Les missions de ce département sont assez larges, leur principale contribution étant un important travail de simulation. 80% de leur charge de travail est orientée simulation et ce afin d’aider les ingénieurs de course a mieux comprendre les set-ups a mettre en place pour les courses a venir. Ces simulations s’effectuent au moyen de logiciels spéciaux, nous disposons aussi d’un parc de machines capable de réaliser plusieurs simulations si nous avons de résultats immédiats.

Ces derniers jours le service tourne à plein régime avec la course en Corée qui se profile. Nouveau Grand Prix, nouveau tracé, tout le monde est concentré sur l’analyse des 5,6km du circuit. Un tracé virtuel a été créé et plus des centaines de simulations ont déjà été effectuées ces dernières semaines afin de comprendre au mieux les enjeux de cette nouvelle piste. Nous pouvons dire qu’à l’heure actuelle nos ingénieurs ont une idée assez précise des appuis aérodynamiques, des réglages suspensions et des niveaux de grips nécessaires.

Ce travail de simulation nous permet aussi de bien aborder les développements de la monoplace pour l’an prochain, spécialement en ce qui concerne les réglages des suspensions. Pour résumer, si nous avons une idée sur un nouveau concept, le VPG y réfléchît, effectue des simulations et donne son avis à l’équipe Design.

[Communiqué de Renault F1 Team]

Le polonais Robert Kubica se montre optimiste à l'approche du premier Grand-Prix de Corée du Sud. Le pilote Renault F1 estime que le circuit de Yeongam sera un tracé favorable à la R30, qui s'est déjà montrée très compétitive à Suzuka. L'écurie française pourra compter sur son F-Duct ce week-end, en l'absence de réelles nouveautés, Renault étant désormais tourné vers 2011.

" Nous avons commencé la saison assez fort dans les circuits lents, mais dernièrement, à Suzuka, nous étions très compétitifs sur des tracés rapides ", explique Robert Kubica sur Autosport.com. " J'espère que ça sera aussi le cas ici. "

" Je pense que l'accent a été mis sur l'année prochaine depuis quelques temps ", ajoute-t-il. " Notre dernière mise à jour a été à Spa avec le F-duct. Il vous aide avec cette longue ligne droite ici. Nous avons été très heureux à Spa, après l'effort qui a été fait pour le construire à l'usine avec des résultats excellents sur la piste. Je pense que le F-Duct était le plus grand développement de l'année pour nous ".

" Nous avons besoin d'un équilibre. Qu'est-ce que vous recherchez lorsque vous développez la voiture, c'est qu'elle vous apporte une performance maximale sur tous les types de pistes ", nous explique le polonais. " Yeongam pourrait être une bonne piste pour nous, comme, peut-être, le Brésil. Mais c'est difficile de juger ", conclut Robert Kubica.

Le polonais dispose d'un dernier défi cette année, celui de battre Nico Rosberg pour le compte de la septième place du championnat des pilotes. Huit points séparent les deux hommes actuellement.

Cinquième force du plateau, Renault s’est hissé un peu plus haut dans la hiérarchie ce vendredi, laissant entrevoir un gros potentiel pour ce week-end.

Robert Kubica et Vitaly Petrov ont tous les deux réalisés de bons chronos et deux bonnes séances. Si tout se passe bien pour l’écurie au losange, la moisson de points pourrait être conséquente.

Il n’est d’ailleurs pas utopique de penser que Kubica soit en mesure de viser un podium dimanche.

Robert Kubica, 2ème et 4ème :

"Au début de la journée la piste était très glissante, exactement comme nous nous y attendions avec un nouveau revêtement sur lequel personne n’a encore couru".

"L’évolution de la piste était importante et c’était de mieux en mieux à chaque run ; A la fin de la deuxième séance les conditions étaient très bonnes".

"Nous avons testé différentes choses entre les deux sessions et nous devons maintenant décider quelle est la meilleure façon de procéder, ainsi que tirer un peu plus encore de la voiture".

Vitaly Petrov, 11ème et 8ème :

"La piste était très sale le matin et l’après-midi, mais c’était en amélioration constante. Nous devons encore apprendre le circuit et ce n’était pas facile de trouver une bonne adhérence et les bons réglages. La piste est agréable à conduire, très lisse, et la course sera intéressante car il y a une grosse dégradation des pneus ici".

"Nous avons encore beaucoup de travail à faire, mais notre rythme n’est pas trop mauvais et nous devons continuer à travailler de la même manière demain".

Débrief technique avec Alan Permane, Chef ingénieur de course :

Alan, comment s’est passée la première journée de l’équipe en Corée ?
" Les deux voitures ont connu une journée assez sereine. Nous avons accompli notre programme technique et avons roulé un peu plus que d’habitude en première séance parce qu’il s’agit d’un nouveau circuit. D’une manière générale, nous sommes satisfaits de ce premier contact, de notre compétitivité, et du travail réalisé. "

Parlez-nous des conditions de piste…
" Le circuit était très glissant en matinée mais il s’est amélioré très progressivement pendant la journée et gagnait en adhérence à chaque tour. "

Quels défis cette évolution permanente présente-t-elle ?
" C’est un peu comme à Monaco, lorsque la piste change en permanence. Il est difficile d’effectuer des comparaisons techniques car, quoi que vous fassiez, le circuit est plus rapide à chaque fois. Il faut donc prendre ce paramètre en compte. Pour les qualifications, nous pouvons tenter d’établir le temps réalisable, mais il faudra aussi travailler avec les conditions de piste car elles conditionnent le niveau d’adhérence. "

De quelle manière pouvez-vous juger la compétitivité de l’équipe ici ?
" Il est toujours difficile de savoir où vous situer un vendredi, mais nous avons une idée assez claire de notre rythme par rapport à celui de nos rivaux. Nous sommes plutôt contents de notre journée.

Franchement si Pétrov est la encore l'an prochain, je comprend plus rien ou il a un chéquier de dingue.Qu'il fasse pilte d'essai chez Lotus et que Renault prenne Heidfeld!!

Super ces qualifs

Vivement 2011 j'en ai plein le cul la

Eric Boullier a confié aux journalistes d'Auto Motor und Sport que les pilotes Adrian Sutil et Nick Heidfeld étaient tous les deux candidats à un baquet de titulaire chez Renault F1 pour 2011. Une décision à ce sujet devrait être prise d'ici le Grand-Prix d'Abu Dhabi.

" Nick Heidfeld et Adrian Sutil ont tous les deux leur chance ", affirme ainsi le Team Manager de l'écurie française au journal allemand. " Nous déciderons d'ici la dernière course à Abu Dhabi ".

D'après Auto Motor Und Sport, Adrian Sutil pourrait aussi amener son sponsor personnel, Médion, qui investirait actuellement 5 millions d'Euros pour le soutenir. L'allemand reste en tout cas le mieux placé, en dehors de Vitaly Petrov, pour rejoindre Renault en 2011.

Nick Heidfeld se positionne comme étant une piste alternative, en cas d'échec des pourparlers avec les deux hommes cités précédemment. Le pilote BMW Sauber Ferrari est aussi annoncé pour remplacer Adrian Sutil chez Force India, si celui-ci venait à rejoindre Renault ou Williams.

Un communiqué Renault F1 Team

Robert Kubica, P5
Meilleur tour : 1:51.604
Départ en pneus pluie. Arrêts: tour 31, 31.488 (intermédiaires)

Robert: " La cinquième place nous permet de marquer pas mal de points et c’est une belle récompense pour tous les efforts fournis ce week-end. La course a été longue et difficile, divisée en deux parties. La première était très délicate pour moi car j’avais de gros problèmes pour chauffer mes pneumatiques. Je n’avais aucune adhérence et je ne pouvais pas attaquer : je me contentais de maintenir la voiture sur la piste. Pendant la deuxième partie de la course, cependant, la performance était bonne. Il était important de préserver les pneumatiques intermédiaires et de les laisser dans le meilleur état possible afin d’en tirer parti dans les derniers tours. C’est à ce moment que j’ai gagné beaucoup de positions, ce qui signifie que les choses se sont plutôt bien passées en fin de compte. "

Vitaly Petrov, abandon
Meilleur tour : 1:53.031
Départ en pneus pluie. Arrêt : tour 20, 24.663 (intermédiaires)

Vitaly: " Je me suis arrêté tôt pour passer les pneumatiques intermédiaires, dans le 20ème tour, et ils étaient bien usés au moment où nous avons repris la course après la deuxième neutralisation par voiture de sécurité. J’attaquais pour conserver ma position lorsque j’ai perdu la voiture dans l’avant dernier virage. J’ai alors percuté le mur de pneumatiques assez fort, mais je suis OK. Cela était ma première expérience de la F1 dans de telles conditions, et je pense que nous laisser boucler plusieurs tours derrière la voiture de sécurité était une bonne décision, qui nous a permis de comprendre l’état du circuit avant de prendre le départ. L’équipe a fait du bon travail en me rappelant pour chausser les intermédiaires et j’occupais la septième place avant mon accident. Bien sûr, je suis déçu de ne pas marquer de points aujourd’hui, mais il était encourageant d’évoluer parmi les dix premiers. "

Eric Boullier, Team Principal : " Nous avons des sentiments mitigés à l’issue d’une course qui nous voit terminer à une belle 5ème place. Cependant, nos deux voitures auraient pu entrer dans les points aujourd’hui. Nous avons fait les bons choix en ce qui concerne la stratégie de Vitaly et il faisait du bon travail lorsqu’il a perdu la voiture dans le dernier virage. Dans ces conditions de piste, la moindre erreur est sévèrement punie, même s’il pilotait de manière à préserver ses pneumatiques. Robert, quant à lui, a disputé une course très probante qui lui permet de terminer cinquième. Il a bien préservé ses intermédiaires et rattrapait les voitures devant lui dans les derniers tours. Il aurait pu les passer sur la piste s’il ne les avait pas déjà poussé à la faute. Son résultat final est le point positif de notre après-midi. "

Alan Permane, Chef Ingénieur de Course : " Hier après midi, nous espérions pouvoir accrocher le top 5 avec Robert en course sur sol sec, il est donc satisfaisant d’atteindre cet objectif après une course difficile à gérer depuis le muret des stands. Robert a disputé une course solide dans des conditions très délicates et il a réalisé un excellent travail en remontant jusqu’à la cinquième place, parvenant à conserver ses pneumatiques pour porter ses attaques dans les derniers tours. Avec Vitaly, nous savions qu’il nous fallait tenter quelque chose en partant de la 20ème place. Cela nous a amené à tenter un pari : le chausser de gommes intermédiaires dès la première neutralisation de course. Cette approche a bien fonctionné et il a bénéficié de la deuxième neutralisation pour remonter à la septième place. Ensuite, nous pensions qu’il allait pouvoir maintenir cette position, mais il a perdu la voiture dans le virage n°17 et a violemment percuté le mur de pneumatiques. La bonne nouvelle, c’est qu’il est indemne. "

Rémi Taffin, Responsable d’exploitation moteur : " La cinquième place finale est exactement celle que nous avions en ligne de mire avec Robert. Nous avons fait les bons choix aux bons moments. Vitaly menait une belle course avant son accident et il faisait un beau travail pour récolter les bénéfices de son arrêt précoce. Il est sorti de la piste mais n’a pas été le seul pilote à se faire piéger par les conditions aujourd’hui. En ce qui concerne les moteurs, nous n’avons connu aucune alerte et tout était sous contrôle. "

L'abandon de Sébastian Vettel, alors en tête du Grand-Prix de Corée du Sud, est lié à un problème au niveau du moteur, a révélé Fabrice Lom à l'issue de la course. Renault a tenu à s'excuser auprès de l'écurie autrichienne pour cet incident .

" Renault doit présenter ses excuses à toute l'équipe pour la panne de moteur sur la voiture de Seb ", affirme Fabrice Lom. " Nous avons besoin d'enquêter avant de donner plus de détails sur ce problème. C'était un moteur qui était à son troisième Grand Prix, mais il est évident que cette casse n'était pas prévue. C'est un mauvais résultat pour nous, nous avons marqué aucun point alors que nous étions au départ sur la première ligne. "

Abattu, Fabrice Lom ne perd pas espoir. Il reste encore deux courses, et Red Bull Renault occupe toujours la première place au championnat des constructeurs.

" C'est une grosse déception. Nous sommes encore dans la bataille pour les deux championnats et nous allons continuer à pousser très fort. Nous avons pris aujourd'hui une claque, mais nous allons rebondir plus fort au Brésil ", promet l'ingénieur français.

De son côté, Red Bull Racing ne s'alarme pas, et soutient son motoriste. " Ca y est, c'est notre première casse moteur de l'année ", affirme Helmut Marko. " Le kilométrage est à 1 600 km environ, et normalement, la durée de vie est d'environ 2 000 km. QuL'abandon de Sébastian Vettel, alors en tête du Grand-Prix de Corée du Sud, est lié à un problème au niveau du moteur, a révélé Fabrice Lom à l'issue de la course. Renault a tenu à s'excuser auprès de l'écurie autrichienne pour cet incident .

" Renault doit présenter ses excuses à toute l'équipe pour la panne de moteur sur la voiture de Seb ", affirme Fabrice Lom. " Nous avons besoin d'enquêter avant de donner plus de détails sur ce problème. C'était un moteur qui était à son troisième Grand Prix, mais il est évident que cette casse n'était pas prévue. C'est un mauvais résultat pour nous, nous avons marqué aucun point alors que nous étions au départ sur la première ligne. "

Abattu, Fabrice Lom ne perd pas espoir. Il reste encore deux courses, et Red Bull Renault occupe toujours la première place au championnat des constructeurs.

" C'est une grosse déception. Nous sommes encore dans la bataille pour les deux championnats et nous allons continuer à pousser très fort. Nous avons pris aujourd'hui une claque, mais nous allons rebondir plus fort au Brésil ", promet l'ingénieur français.

De son côté, Red Bull Racing ne s'alarme pas, et soutient son motoriste. " Ca y est, c'est notre première casse moteur de l'année ", affirme Helmut Marko. " Le kilométrage est à 1 600 km environ, et normalement, la durée de vie est d'environ 2 000 km. Quelque chose s'est brisé dans les soupapes. Vendredi, nous utilisions un moteur avec beaucoup plus de kilométrages... "

" Ce n'est pas facile, mais il reste 50 points à obtenir. Fernando Alonso est sur son dernier moteur. Nous ne devons pas abandonner ! ", conclut Helmut Marko.

C’est l’information surprenante qu’a dévoilée hier un quotidien londonien au sujet de l’équipe Renault.

Après le terrible scandale du crashgate il y a un an, où plusieurs membres de l’écurie avait volontairement manipulé le Grand Prix de Singapour, Renault avait cédé la majeure partie de son équipe de Formule 1 au groupe d’investissement luxembourgeois Genii Capital à l’orée de la saison 2010.

Ce dernier, propriétaire à hauteur de 75%, assure depuis le fonctionnement de l’équipe, tout en conservant le patronyme et un lien direct avec la maison mère.

Cependant, selon le journal britannique The Evening Standard, la banque lituanienne Snoras, qui s’affiche sur les pontons des R30 de Robert Kubica et Vitaly Petrov depuis le mois d’août dernier, pourrait à terme prendre le contrôle de l’écurie française.

Elle aurait en effet injecté 10 millions d’euros afin de permettre à l’équipe de poursuivre ses développements et de fonctionner aisément en 2010. Plus tôt dans la saison, il avait déjà été rapporté que Renault cherchait de l’argent pour pouvoir assurer ses développements.

Mais il s’agirait en réalité d’un prêt et d’une somme que Genii Capital devrait donc être amené à rembourser à un moment ou un autre. La rumeur suggère qu’il s’agit là du nœud du problème...

"On ne sait pas quand le prêt doit être remboursé, mais il est clair que si l’équipe ne parvient pas à payer, Snoras pourrait finalement en prendre le contrôle," pouvait-on lire hier dans les colonnes du journal The Evening Standard.

En début de semaine, un journal britannique prétendait que la banque lituanienne Snoras pourrait à terme prendre le contrôle de l’équipe Renault.

En cause, un prêt de 10 millions d’euros effectué par la banque en faveur de l’écurie française, mais qui serait impossible à rembourser pour Genii Capital, propriétaire majoritaire de l’équipe.

Hier soir, Snoras Bank a tenu à démentir la rumeur, renouvelant au passage sa confiance en son partenaire depuis le mois d’août dernier.

"Nous, à savoir la banque Snoras, et l’équipe Renault, avons signé un accord de coopération à long terme qui profite aux deux parties," a déclaré Tom Vaisvila, responsable des relations publiques de la banque, au site lituanien 15min.lt.

"Nous ne sommes pas impliqués dans cette affaire : nous travaillons ensembles et sommes satisfaits des résultats de la coopération. Les termes de cette coopération sont basés sur la confiance."

Dans le même temps, un porte-parole de Renault a tenu à rassurer l’opinion en expliquant que "l’équipe est dans un état sain et stable" au site allemand Motorsport-total.com.

Vitaly a préparé son week-end dans un simulateur,sans dout celui de Virgin.