[F1] Lotus Renault GP
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Re: [F1] Lotus Renault GP
C'est parce que je viens de re-regarder les qualifs et la course
Ce GP a été une leçon pour l’équipe et pour Petrov... et il a terminé la course et bataillé avec plusieurs pilotes. Une expérience utile.
Ce GP a été une leçon pour l’équipe et pour Petrov... et il a terminé la course et bataillé avec plusieurs pilotes. Une expérience utile.
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Venom- Messages : 5480
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Trouvé sur le forum anglais :
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Nicolas Prost a réalisé sa première sortie au volant de la Renault R29, lors des World Series by Renault sur le tracé de Magny-Cours. Sous la pluie, mais devant un public conquis, le français a pris un plaisir immense à piloter devant son public.
" La voiture est fantastique et les vitesses atteintes sont réellement impressionnantes " a commenté Nicolas à AUTOhebdo.fr, " C’est juste dommage que la pluie se soit invitée aujourd’hui pour mon premier test en F1. Etant donné que mon run était simplement une démonstration, j’ai pu piloter en conservant de la marge, notamment dans les freinages. Toutefois, il aurait été difficile de piloter 70 tours dans ces conditions ".
" J’ai mis un moment à me sentir à l’aise au volant, car avec ce temps, il était difficile de se sentir en confiance » a t'il poursuivi, un peu déçu de ne pas avoir pu exploiter toutes les possibilités de la monoplace. "J’espère pouvoir conduire sur une piste sèche pour mon run de demain, mais je suis toutefois déjà pleinement satisfait de piloter une F1 devant mon père qui est venu me voir".
C'était un moment très émouvant pour son père Alain, qui a pu voir son fils piloter une monoplace française devant un public français. Prochain rendez-vous avec le Renault F1 Team à 17H40, pour une nouvelle parade des deux monoplaces du Losange.
" La voiture est fantastique et les vitesses atteintes sont réellement impressionnantes " a commenté Nicolas à AUTOhebdo.fr, " C’est juste dommage que la pluie se soit invitée aujourd’hui pour mon premier test en F1. Etant donné que mon run était simplement une démonstration, j’ai pu piloter en conservant de la marge, notamment dans les freinages. Toutefois, il aurait été difficile de piloter 70 tours dans ces conditions ".
" J’ai mis un moment à me sentir à l’aise au volant, car avec ce temps, il était difficile de se sentir en confiance » a t'il poursuivi, un peu déçu de ne pas avoir pu exploiter toutes les possibilités de la monoplace. "J’espère pouvoir conduire sur une piste sèche pour mon run de demain, mais je suis toutefois déjà pleinement satisfait de piloter une F1 devant mon père qui est venu me voir".
C'était un moment très émouvant pour son père Alain, qui a pu voir son fils piloter une monoplace française devant un public français. Prochain rendez-vous avec le Renault F1 Team à 17H40, pour une nouvelle parade des deux monoplaces du Losange.
leles- Messages : 766
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Renault pourrait étendre son engagement en Formule 1 l’année prochaine, en motorisant quatre équipes.
Alors que le constructeur automobile français a pourtant vendu la majorité des parts de son équipe à l’entreprise luxembourgeoise Genii Capital, le Losange souhaite étendre sa présence dans la discipline par l’intermédiaire de ses moteurs.
Même si le moteur Renault est moins puissant que les moteurs Mercedes ou Ferrari, le V8 de Viry-Châtillon est le plus efficient. Un avantage qui permet à Renault et Red Bull Racing de s’élancer avec des voitures plus légères lors de chaque Grand Prix, étant donné qu’elles doivent mettre moins d’essence dans leurs réservoirs que leurs adversaires.
Et, alors qu’il semble probable que Red Bull Racing prolonge son partenariat avec Renault pour une cinquième année en 2011, le Losange serait également proche de motoriser Williams la saison prochaine. L’équipe de Grove n’a jamais caché sa déception du moteur Cosworth.
De plus, Lotus pourrait également signer un partenariat avec Renault l’an prochain, pour la même raison que Williams. Et la 13ème nouvelle équipe l’année prochaine sera sans doute équipée d’un Cosworth ou d’un Renault selon Mark Gallagher, manager général de Cosworth.
Finalement, selon un article du magazine français Auto Hebdo, il est probable que huit voitures soient équipées d’un moteur Renault en 2011, ajoutant qu’un "accord avec Williams est presque fait".
Alors que le constructeur automobile français a pourtant vendu la majorité des parts de son équipe à l’entreprise luxembourgeoise Genii Capital, le Losange souhaite étendre sa présence dans la discipline par l’intermédiaire de ses moteurs.
Même si le moteur Renault est moins puissant que les moteurs Mercedes ou Ferrari, le V8 de Viry-Châtillon est le plus efficient. Un avantage qui permet à Renault et Red Bull Racing de s’élancer avec des voitures plus légères lors de chaque Grand Prix, étant donné qu’elles doivent mettre moins d’essence dans leurs réservoirs que leurs adversaires.
Et, alors qu’il semble probable que Red Bull Racing prolonge son partenariat avec Renault pour une cinquième année en 2011, le Losange serait également proche de motoriser Williams la saison prochaine. L’équipe de Grove n’a jamais caché sa déception du moteur Cosworth.
De plus, Lotus pourrait également signer un partenariat avec Renault l’an prochain, pour la même raison que Williams. Et la 13ème nouvelle équipe l’année prochaine sera sans doute équipée d’un Cosworth ou d’un Renault selon Mark Gallagher, manager général de Cosworth.
Finalement, selon un article du magazine français Auto Hebdo, il est probable que huit voitures soient équipées d’un moteur Renault en 2011, ajoutant qu’un "accord avec Williams est presque fait".
leles- Messages : 766
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Je suis à Magny-Cours ce WE. Prost a vécu un grand moment avec son papa, mais il avait pas l'air plus ému que ça, très pro avec les gars de RF1, sympa à voir.
Sa copine est sympa à voir aussi d'ailleurs Sinon Ho Ping Tun et Aleshin ont tourné aussi et Eric Boullier est un grincheux :pirat:
Demain RDV dans le camion de télémétrie Renault F1 (même si y a quasi rien pour les show, la plupart des ingénieurs français regardent le foot toute la journée )
Bon dimanche !
Sa copine est sympa à voir aussi d'ailleurs Sinon Ho Ping Tun et Aleshin ont tourné aussi et Eric Boullier est un grincheux :pirat:
Demain RDV dans le camion de télémétrie Renault F1 (même si y a quasi rien pour les show, la plupart des ingénieurs français regardent le foot toute la journée )
Bon dimanche !
Gabriel- Messages : 2492
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Gabriel a écrit:Je suis à Magny-Cours ce WE. Prost a vécu un grand moment avec son papa, mais il avait pas l'air plus ému que ça, très pro avec les gars de RF1, sympa à voir.
Sa copine est sympa à voir aussi d'ailleurs Sinon Ho Ping Tun et Aleshin ont tourné aussi et Eric Boullier est un grincheux :pirat:
Demain RDV dans le camion de télémétrie Renault F1 (même si y a quasi rien pour les show, la plupart des ingénieurs français regardent le foot toute la journée )
Bon dimanche !
Tu pourrais pas voir si Renault va cesser de motoriser le GP2 et se concentrer sur les WSR?
Dans le paddock.
Big one- Messages : 11131
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Je fais pas vraiment le talking, j'y suis grâce à deux amis (un qui travaille à Viry depuis 30 ans et l'autre chez OAK Racing en endurance) qui me traînent un peu partout dans les coulisses. Donc j'écoute un peu ce qui se dit, mais de manière générale, j'évite de poser des questions, car à chaque fois que j'en pose une, on esquive tout de suite ^^
En tout cas, j'avais pas encore rencontré de personnes de l'équipe à part les pilotes, Flavio et Bell l'année dernière, mais ils sont vraiment tous cool/décontractés, surtout les mecs d'Enstone. J'aime beaucoup cette équipe Et maintenant que Nico Prost apparaît en tenue Renault, on risque de voir le Professeur un peu plus souvent que d'habitude !
Sinon pour ta question, absolument aucune idée mais je ne pense pas que Renault va arrêter de motoriser le GP2. Mais j'ai pas vraiment suivi l'actu récemment, donc...
En tout cas, j'avais pas encore rencontré de personnes de l'équipe à part les pilotes, Flavio et Bell l'année dernière, mais ils sont vraiment tous cool/décontractés, surtout les mecs d'Enstone. J'aime beaucoup cette équipe Et maintenant que Nico Prost apparaît en tenue Renault, on risque de voir le Professeur un peu plus souvent que d'habitude !
Sinon pour ta question, absolument aucune idée mais je ne pense pas que Renault va arrêter de motoriser le GP2. Mais j'ai pas vraiment suivi l'actu récemment, donc...
Gabriel- Messages : 2492
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Présent à Magny-Cours pour les World Series By Renault, Eric Boullier a livré à ToileF1.com quelques confidences à une semaine du Grand Prix d’Europe.
Le team principal de l’équipe Renault est revenu rapidement sur le Grand Prix du Canada. Malgré de belles qualifications de Robert Kubica, la course du Polonais s’est avérée plus difficile que prévue, notamment à cause des paris que Renault a pris et qui n’ont pas payé.
"On ne peut pas parler de regrets parce que c’est la course. On a fait certains choix. S’ils passaient c’était bien et malheureusement ça n’est pas passé," a déclaré Eric Boullier à ToileF1.com en revenant sur la course canadienne.
Dans une semaine, le Grand Prix d’Europe aura lieu à Valence et Eric Boullier affirme que Renault souhaite battre Mercedes GP et Ferrari en terres espagnoles.
"On espère toujours les battre [Mercedes GP et Ferrari]. Maintenant, on ne sait jamais ce que les autres vont amener, mais on sait que nous aurons une nouvelle spécification. On espère donc pouvoir les battre."
Renault aura donc une nouvelle spécification sur sa R30 à Valence, mais pour le moment, pas de F-Duct. La technologie inventée par McLaren Mercedes est déjà bien développée dans les bureaux d’Enstone, mais comme elle ne donne pas encore entière satisfaction à Renault, elle ne sera pas montée tout de suite sur leur monoplace.
"Notre F-Duct est déjà bien développé, mais tant qu’il ne nous donnera pas satisfaction, nous ne le monterons pas."
Le team principal de l’équipe Renault est revenu rapidement sur le Grand Prix du Canada. Malgré de belles qualifications de Robert Kubica, la course du Polonais s’est avérée plus difficile que prévue, notamment à cause des paris que Renault a pris et qui n’ont pas payé.
"On ne peut pas parler de regrets parce que c’est la course. On a fait certains choix. S’ils passaient c’était bien et malheureusement ça n’est pas passé," a déclaré Eric Boullier à ToileF1.com en revenant sur la course canadienne.
Dans une semaine, le Grand Prix d’Europe aura lieu à Valence et Eric Boullier affirme que Renault souhaite battre Mercedes GP et Ferrari en terres espagnoles.
"On espère toujours les battre [Mercedes GP et Ferrari]. Maintenant, on ne sait jamais ce que les autres vont amener, mais on sait que nous aurons une nouvelle spécification. On espère donc pouvoir les battre."
Renault aura donc une nouvelle spécification sur sa R30 à Valence, mais pour le moment, pas de F-Duct. La technologie inventée par McLaren Mercedes est déjà bien développée dans les bureaux d’Enstone, mais comme elle ne donne pas encore entière satisfaction à Renault, elle ne sera pas montée tout de suite sur leur monoplace.
"Notre F-Duct est déjà bien développé, mais tant qu’il ne nous donnera pas satisfaction, nous ne le monterons pas."
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Ho-Pin Tung était de retour au volant d’une Formule 1 de l’équipe Renault ce week-end lors des World Series by Renault qui se déroulaient à Magny-Cours.
Actuellement engagé en GP2 Series avec DAMS, le pilote chinois est revenu en exclusivité pour ToileF1.com sur son retour au volant de la R29.
"Pour moi c’est une belle opportunité de conduire une nouvelle fois une Formule 1. Les essais sont très limités, donc pour moi, être de retour dans la voiture est un réel plaisir. La dernière fois que j’étais monté dedans c’était en 2009, lors des essais à Jerez, pour tester avec l’équipe. J’attendais vraiment de pouvoir tester une nouvelle fois," a déclaré Ho-Pin Tung à ToileF1.com.
Il révèle que l’apport de Renault est important cette année sur le plan de sa carrière. Le fait de travailler avec les pilotes et les ingénieurs d’une équipe de Formule 1 lui est d’une grande aide.
"Oui bien sûr, c’est vraiment d’une grande aide. Je suis membre à part entière de l’équipe Renault. Pour moi, c’est une grande opportunité parce que je peux apprendre grâce aux ingénieurs et aux pilotes. Cela va aider à améliorer mes performances en GP2 avec DAMS."
Actuellement engagé en GP2 Series avec DAMS, le pilote chinois est revenu en exclusivité pour ToileF1.com sur son retour au volant de la R29.
"Pour moi c’est une belle opportunité de conduire une nouvelle fois une Formule 1. Les essais sont très limités, donc pour moi, être de retour dans la voiture est un réel plaisir. La dernière fois que j’étais monté dedans c’était en 2009, lors des essais à Jerez, pour tester avec l’équipe. J’attendais vraiment de pouvoir tester une nouvelle fois," a déclaré Ho-Pin Tung à ToileF1.com.
Il révèle que l’apport de Renault est important cette année sur le plan de sa carrière. Le fait de travailler avec les pilotes et les ingénieurs d’une équipe de Formule 1 lui est d’une grande aide.
"Oui bien sûr, c’est vraiment d’une grande aide. Je suis membre à part entière de l’équipe Renault. Pour moi, c’est une grande opportunité parce que je peux apprendre grâce aux ingénieurs et aux pilotes. Cela va aider à améliorer mes performances en GP2 avec DAMS."
leles- Messages : 766
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Quadruple champion du monde F1 et vainqueur ici-même à Magny-Cours, à l’occasion du Grand Prix de France 1993, Alain Prost effectuait ce week-end son retour dans la Nièvre. L’ancien pilote Williams-Renault est venu voir son fils Nicolas effectuer le show Renault F1 Team, au volant d’une R29. Une première apparition pour le pilote français dans une monoplace de la discipline reine, dans le cadre de la manche française des World Series by Renault.
Vous avez gagné ici-même en 1993, à bord d’une Williams à moteur Renault, qu’avez-vous ressenti au moment où votre fils s’est installé dans le baquet de la Renault F1 R29 ?
"C’est 17 ans après ma dernière course, 30 ans après mes débuts en F1. Avec tout ce qui s’est passé entre-temps, je ne pensais pas, en venant ici, qu’il y aurait autant d’émotion. C’est sympa et pour lui en premier lieu, de rouler dans une F1, d’autant plus que ça se déroule dans des supers conditions. Il ne fait pas énormément de tours et même si ça reste une exhibition, l’environnement est idéal et l’auto qu’il pilote est une excellente monoplace."
"Donc quoiqu’il arrive c’est déjà génial. Ça lui permet d’engranger de l’expérience au volant d’une F1 et de le faire pour la première fois sans pression. Il y a un moment où un accord avec une équipe de F1 n’était pas loin d’être conclu, mais ça n’a pas pu se faire pour des histoires de changement de règlement."
"J’espère, notamment grâce à cette occasion, qu’il aura l’opportunité d’aller peut-être un peu plus loin, qu’il aura l’occasion de montrer son potentiel en compétition. Mais il faut déjà savourer le moment présent, cette magnifique opportunité qui lui est offerte ce week-end."
"Sur le plan humain, pour une famille, pour un père par rapport à son fils, c’est magique. Il était déçu il y a 17 ans quand j’ai arrêté, je dirais même qu’il n’était pas content. Mais après l’accident d’Ayrton Senna, il a compris certaines choses. Il n’était qu’un gamin, il n’avait même pas 12 ans. Aujourd’hui il est de l’autre côté de la barrière, et c’est vraiment très émouvant."
Nicolas est actuellement en endurance, discipline dans laquelle il a surpris plus d’une personne par sa rapidité. Cela vous étonne-t-il ?
"Nicolas est sous-estimé. Il n’a pas commencé très jeune en sport automobile et a suivi un cursus différent de celui d’un pur pilote de course, puisqu’il a fait des études. Après, je ne suis pas sûr que le fait qu’il soit arrivé en même temps que Senna ou Rosberg l’ait beaucoup aidé. Au début les gens n’ont pas pris la mesure de son potentiel."
"Il n’était pas au niveau qui est le sien actuellement, il manquait cruellement d’expérience. Mais depuis, il a énormément progressé et le niveau auquel il évolue maintenant est extrêmement intéressant. Il travaille beaucoup, réfléchi beaucoup, analyse beaucoup, et il a énormément progressé sur le plan du pilotage."
"Autant je n’aurai pas dit cela il y a quelques années, autant aujourd’hui j’aimerai bien le voir dans une équipe de F1, surtout avec ce que réclame aujourd’hui la F1, je pense que ça lui conviendrait beaucoup mieux qu’il y a quelques années. Ce serait un peu dommage de passer à côté, en tous les cas il fait tout ce qu’il faut pour que ça marche, et c’est vrai qu’aujourd’hui, je pense qu’il a réellement un très bon niveau."
Que lui avez-vous dit avant qu’il prenne le volant de la Renault F1 R29 ?
"Moi je ne lui dis rien, je ne lui dis pas ce qu’il doit faire, il est grand et gère ça très bien tout seul. Je lui parle plutôt de ce qui concerne l’extérieur de la voiture pour le mettre en garde sur certaines choses. Je ne lui dis pas tu dois faire ci tu dois faire ça, fais attention à ci fais attention à ça. Une fois qu’il est là, il trace lui-même son chemin, il connait son truc et n’a besoin de personne. Moi je viens parce que ça me fait plaisir de le voir. Je suis content de le voir conduire, mais je préfère le voir se débrouiller tout seul, il est le seul et unique concerné."
Vous étiez-vous déjà déplacé sur un meeting des World Series by Renault ?
"Je n’étais jamais venu assister à une manche de World Series by Renault. C’est une première. Il y a un réel contact entre les acteurs de la compétition et le public, une réelle proximité. C’est vraiment ce qui manque à la Formule 1 actuellement. C’est sûr que ce n’est pas toujours évident à gérer, mais c’est génial d’avoir autant de monde sur une compétition automobile et de voir les spectateurs se promener comme bon leur semble dans le paddock."
[Communiqué de Renault Sport]
Vous avez gagné ici-même en 1993, à bord d’une Williams à moteur Renault, qu’avez-vous ressenti au moment où votre fils s’est installé dans le baquet de la Renault F1 R29 ?
"C’est 17 ans après ma dernière course, 30 ans après mes débuts en F1. Avec tout ce qui s’est passé entre-temps, je ne pensais pas, en venant ici, qu’il y aurait autant d’émotion. C’est sympa et pour lui en premier lieu, de rouler dans une F1, d’autant plus que ça se déroule dans des supers conditions. Il ne fait pas énormément de tours et même si ça reste une exhibition, l’environnement est idéal et l’auto qu’il pilote est une excellente monoplace."
"Donc quoiqu’il arrive c’est déjà génial. Ça lui permet d’engranger de l’expérience au volant d’une F1 et de le faire pour la première fois sans pression. Il y a un moment où un accord avec une équipe de F1 n’était pas loin d’être conclu, mais ça n’a pas pu se faire pour des histoires de changement de règlement."
"J’espère, notamment grâce à cette occasion, qu’il aura l’opportunité d’aller peut-être un peu plus loin, qu’il aura l’occasion de montrer son potentiel en compétition. Mais il faut déjà savourer le moment présent, cette magnifique opportunité qui lui est offerte ce week-end."
"Sur le plan humain, pour une famille, pour un père par rapport à son fils, c’est magique. Il était déçu il y a 17 ans quand j’ai arrêté, je dirais même qu’il n’était pas content. Mais après l’accident d’Ayrton Senna, il a compris certaines choses. Il n’était qu’un gamin, il n’avait même pas 12 ans. Aujourd’hui il est de l’autre côté de la barrière, et c’est vraiment très émouvant."
Nicolas est actuellement en endurance, discipline dans laquelle il a surpris plus d’une personne par sa rapidité. Cela vous étonne-t-il ?
"Nicolas est sous-estimé. Il n’a pas commencé très jeune en sport automobile et a suivi un cursus différent de celui d’un pur pilote de course, puisqu’il a fait des études. Après, je ne suis pas sûr que le fait qu’il soit arrivé en même temps que Senna ou Rosberg l’ait beaucoup aidé. Au début les gens n’ont pas pris la mesure de son potentiel."
"Il n’était pas au niveau qui est le sien actuellement, il manquait cruellement d’expérience. Mais depuis, il a énormément progressé et le niveau auquel il évolue maintenant est extrêmement intéressant. Il travaille beaucoup, réfléchi beaucoup, analyse beaucoup, et il a énormément progressé sur le plan du pilotage."
"Autant je n’aurai pas dit cela il y a quelques années, autant aujourd’hui j’aimerai bien le voir dans une équipe de F1, surtout avec ce que réclame aujourd’hui la F1, je pense que ça lui conviendrait beaucoup mieux qu’il y a quelques années. Ce serait un peu dommage de passer à côté, en tous les cas il fait tout ce qu’il faut pour que ça marche, et c’est vrai qu’aujourd’hui, je pense qu’il a réellement un très bon niveau."
Que lui avez-vous dit avant qu’il prenne le volant de la Renault F1 R29 ?
"Moi je ne lui dis rien, je ne lui dis pas ce qu’il doit faire, il est grand et gère ça très bien tout seul. Je lui parle plutôt de ce qui concerne l’extérieur de la voiture pour le mettre en garde sur certaines choses. Je ne lui dis pas tu dois faire ci tu dois faire ça, fais attention à ci fais attention à ça. Une fois qu’il est là, il trace lui-même son chemin, il connait son truc et n’a besoin de personne. Moi je viens parce que ça me fait plaisir de le voir. Je suis content de le voir conduire, mais je préfère le voir se débrouiller tout seul, il est le seul et unique concerné."
Vous étiez-vous déjà déplacé sur un meeting des World Series by Renault ?
"Je n’étais jamais venu assister à une manche de World Series by Renault. C’est une première. Il y a un réel contact entre les acteurs de la compétition et le public, une réelle proximité. C’est vraiment ce qui manque à la Formule 1 actuellement. C’est sûr que ce n’est pas toujours évident à gérer, mais c’est génial d’avoir autant de monde sur une compétition automobile et de voir les spectateurs se promener comme bon leur semble dans le paddock."
[Communiqué de Renault Sport]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
La manche française des World Series by Renault sur le circuit de Magny-Cours était l’occasion rêvée de faire s’installer Nicolas Prost dans le baquet d’une Formule 1, la Renault R29 en l’occurrence, 17 ans après la victoire de son père Alain, ici-même, au volant d’une Williams-Renault. Une première prise en main qui semble s’être déroulée sans difficulté pour le jeune Nicolas.
"Après avoir roulé vendredi sur le mouillé, j’ai pu boucler un run sur le sec, et je dois avouer que c’est quand même beaucoup plus facile," affirme le champion Euro F3000 2008. "C’est assez incroyable. On parle beaucoup des performances, mais je tiens également à mentionner la qualité de la voiture. Très vite on se sent en confiance à son volant. On a beaucoup de ressentis. Aller vite avec cette monoplace doit être très difficile, mais c’est une auto qui est facile à conduire, qui a des réactions très saines. C’était vraiment un pur moment de bonheur."
Les 12 et 13 juin derniers, Nicolas Prost a disputé les 24 Heures du Mans au volant d’une Lola-Rebellion engagée en catégorie LMP1. Le Français retrouvera le baquet de son coupé italien le 17 juillet prochain, au Portugal. D’ici là, pas sûr que le fils du quadruple champion du monde de F1 redescende de son nuage.
"Je pense que le retour à la réalité va être un peu dur, poursuit-il. Mais ça va me motiver encore plus pour travailler. Il y a 3 ou 4 ans, je parlais avec Nico Rosberg et il m’a dit "le jour où je suis monté dans la F1 ça m’a surmotivé, j’ai compris ce que je voulais vraiment". C’est vrai qu’avant d’avoir eu l’occasion d’en prendre le volant, on ne se rend pas vraiment compte. Mais c’est tellement fantastique à conduire... Ma motivation s’en retrouve décuplée. J’espère déjà pouvoir garder la combinaison en souvenir afin de la mettre chez moi, dans ma chambre."
Nicolas était présent pour une exhibition dans le cadre du traditionnel Show Renault F1 Team des World Series by Renault. Mais cela ne l’a pas empêché d’emmagasiner le maximum de données. Glaner des informations qui pourraient, pourquoi pas lui être utiles dans le futur.
"Je vais aller examiner les datas avec les ingénieurs, car même si c’est une exhibition, ça permet d’accumuler de l’expérience. Alors, autant en profiter au maximum. Quoiqu’il se passe, ça m’apportera beaucoup et si je peux faire un test en F1, comme les rookie days en fin d’année, j’aurai gagné beaucoup de temps, car je me serai familiarisé avec la voiture. La position est spéciale, on est très bas, très couché. Je me serai également habitué au volant, à la puissance ou encore au freinage. C’est du temps de gagné et c’est vraiment génial."
En ayant un père avec un tel palmarès dans la discipline reine du sport automobile, on aurait pu penser que Nicolas se serait vu prodiguer de nombreux conseils. Mais il n’en est rien, sa carrière, c’est lui-même qui la gère.
"Volontairement, mon père a toujours gardé une certaine distance par rapport à ma carrière. Je pense que c’est plutôt positif. Il faut écrire sa propre histoire et se forger soi-même sa propre expérience. Après, c’est sûr que de conduire une Renault, à Magny-Cours, quand on s’appelle Prost, ça a forcément un côté spécial. Généralement je n’aime pas faire des parallèles, mais c’est sûr qu’aujourd’hui il y avait un petit brin d’émotion de conduire cette voiture ici."
Assurément Nicolas est en train de se faire un nom dans le paysage du sport automobile français.
[Communiqué de Renault Sport]
"Après avoir roulé vendredi sur le mouillé, j’ai pu boucler un run sur le sec, et je dois avouer que c’est quand même beaucoup plus facile," affirme le champion Euro F3000 2008. "C’est assez incroyable. On parle beaucoup des performances, mais je tiens également à mentionner la qualité de la voiture. Très vite on se sent en confiance à son volant. On a beaucoup de ressentis. Aller vite avec cette monoplace doit être très difficile, mais c’est une auto qui est facile à conduire, qui a des réactions très saines. C’était vraiment un pur moment de bonheur."
Les 12 et 13 juin derniers, Nicolas Prost a disputé les 24 Heures du Mans au volant d’une Lola-Rebellion engagée en catégorie LMP1. Le Français retrouvera le baquet de son coupé italien le 17 juillet prochain, au Portugal. D’ici là, pas sûr que le fils du quadruple champion du monde de F1 redescende de son nuage.
"Je pense que le retour à la réalité va être un peu dur, poursuit-il. Mais ça va me motiver encore plus pour travailler. Il y a 3 ou 4 ans, je parlais avec Nico Rosberg et il m’a dit "le jour où je suis monté dans la F1 ça m’a surmotivé, j’ai compris ce que je voulais vraiment". C’est vrai qu’avant d’avoir eu l’occasion d’en prendre le volant, on ne se rend pas vraiment compte. Mais c’est tellement fantastique à conduire... Ma motivation s’en retrouve décuplée. J’espère déjà pouvoir garder la combinaison en souvenir afin de la mettre chez moi, dans ma chambre."
Nicolas était présent pour une exhibition dans le cadre du traditionnel Show Renault F1 Team des World Series by Renault. Mais cela ne l’a pas empêché d’emmagasiner le maximum de données. Glaner des informations qui pourraient, pourquoi pas lui être utiles dans le futur.
"Je vais aller examiner les datas avec les ingénieurs, car même si c’est une exhibition, ça permet d’accumuler de l’expérience. Alors, autant en profiter au maximum. Quoiqu’il se passe, ça m’apportera beaucoup et si je peux faire un test en F1, comme les rookie days en fin d’année, j’aurai gagné beaucoup de temps, car je me serai familiarisé avec la voiture. La position est spéciale, on est très bas, très couché. Je me serai également habitué au volant, à la puissance ou encore au freinage. C’est du temps de gagné et c’est vraiment génial."
En ayant un père avec un tel palmarès dans la discipline reine du sport automobile, on aurait pu penser que Nicolas se serait vu prodiguer de nombreux conseils. Mais il n’en est rien, sa carrière, c’est lui-même qui la gère.
"Volontairement, mon père a toujours gardé une certaine distance par rapport à ma carrière. Je pense que c’est plutôt positif. Il faut écrire sa propre histoire et se forger soi-même sa propre expérience. Après, c’est sûr que de conduire une Renault, à Magny-Cours, quand on s’appelle Prost, ça a forcément un côté spécial. Généralement je n’aime pas faire des parallèles, mais c’est sûr qu’aujourd’hui il y avait un petit brin d’émotion de conduire cette voiture ici."
Assurément Nicolas est en train de se faire un nom dans le paysage du sport automobile français.
[Communiqué de Renault Sport]
leles- Messages : 766
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Renault vise de battre Mercedes et Ferrari a court terme, peut etre meme dès valence.
Je suis curieux de voir les evo pour ca.
Je suis curieux de voir les evo pour ca.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
C'est réaliste car Depuis la Chine, Mclaren et Red Bull ont apporté d'importantes updates sur leur voiture, mais ça n'a pas empêché Renault de garder le contact, ou de s'approcher malgré ses plus 'petites' updates qui consistent en des améliorations apportées l'aileron avant et qui améliorent les perfs indirectement.
Ferrari apporte un diffuseur soufflé, mais je pense qu'il leur faudra énormément de temps pour le maîtriser, s'ils le maîtrisent...
Quand a Mercedes, ils viennent d'apporter un plus gros diffuseur en Turquie mais ça ne les a pas donné un net avantage.
Donc Mercedes et Ferrari semblent être a la portée, quels-que soient leurs prochaines evos
Le rythme de développement est, effectivement, incroyable cette année. Une donnée illustre notre progression : l’écart qui nous sépare de la pole position sur chaque course s’est réduit de manière progressive. Nous avons donc été plus rapides dans le développement que certains de nos concurrents. Avec les nouveautés que nous planifions pour ce weekend, nous espérons poursuivre cette tendance.
A.Permane
Ferrari apporte un diffuseur soufflé, mais je pense qu'il leur faudra énormément de temps pour le maîtriser, s'ils le maîtrisent...
Quand a Mercedes, ils viennent d'apporter un plus gros diffuseur en Turquie mais ça ne les a pas donné un net avantage.
Donc Mercedes et Ferrari semblent être a la portée, quels-que soient leurs prochaines evos
Le rythme de développement est, effectivement, incroyable cette année. Une donnée illustre notre progression : l’écart qui nous sépare de la pole position sur chaque course s’est réduit de manière progressive. Nous avons donc été plus rapides dans le développement que certains de nos concurrents. Avec les nouveautés que nous planifions pour ce weekend, nous espérons poursuivre cette tendance.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Un communiqué Renault F1 Team
Alan, revenons sur le Grand Prix du Canada. Robert a marqué six points, mais l’équipe a semblée un peu frustrée…
" Nous étions déçus car nous avions l’impression que nous n’avons pas maximisé notre weekend – un sentiment que nous avions pour la première fois de la saison. Evidemment, une grande partie de cette frustration vient de la manière dont nous avons géré les pneumatiques car nous avons souffert d’un degré élevé de dégradation qui nous a empêché d’atteindre nos objectifs. "
Il doit tout de même être encourageant de marquer des points malgré un weekend difficile…
" Oui, c’est rassurant d’avoir décroché un résultat raisonnable, même si les choses ne ce sont pas déroulées de la manière souhaitée. C’est la première fois cette année que les pneumatiques ont joué un rôle si prépondérant dans la stratégie car personne n’a pu adopter la stratégie de course habituelle à un seul arrêt. Bien que nous ayons relevé le challenge et ayons tenté d’adapter notre stratégie en fonction, il a été frustrant de constater que certaines équipes ont réussi à en tirer davantage que nous. "
Parlons de Vitaly – quel doit être son objectif pour Valence ?
" Je pense qu’il doit conserver la même approche, celle qui a fonctionné pour lui jusqu’à présent cette année. Il a fait du bon travail à Montréal en apprenant le circuit puis en améliorant la voiture durant les essais libres. Avec la règlementation en vigueur, la séance de qualifications est probablement la partie la plus importante du weekend. Il s’est qualifié 14e au Canada, il se battait donc en milieu de peloton et cela a provoqué des problèmes durant la course. Vitaly a déjà prouvé qu’il était assez rapide pour se qualifier dans le top 10, comme nous l’avons constaté en Turquie. Il s’agit maintenant de travailler la régularité. "
L’équipe apporte des nouveautés ce weekend. Parlez-nous de la partie avant de la R30…
" Nous apportons des nouveautés intéressantes avec un nouvel aileron avant et un nouveau fond plat, qui devraient nous permettre de faire un autre pas en avant. "
Vous rappelez-vous une saison durant laquelle le rythme de développement ait été aussi élevé ?
" Le rythme de développement est, effectivement, incroyable cette année. Une donnée illustre notre progression : l’écart qui nous sépare de la pole position sur chaque course s’est réduit de manière progressive. Nous avons donc été plus rapides dans le développement que certains de nos concurrents. Avec les nouveautés que nous planifions pour ce weekend, nous espérons poursuivre cette tendance. "
Pensez-vous que la bataille contre MercedesGP continue toute la saison ?
" J’espère que non, car j’aimerais à terme nous voir clairement devant eux. Pour le moment, je pense que nous sommes légèrement plus rapides. Robert s’est qualifié devant les deux Mercedes au Canada, une bonne performance surtout par rapport à Rosberg qui était en pneus " option ". Néanmoins, nous savons que nous ne devons pas sous-estimer Mercedes car leur approche est aussi agressive que la nôtre – n’oublions pas que cette équipe est championne du monde en titre. Nous avons 29 longueurs de retard au championnat des constructeurs et notre objectif est d’essayer de les combler aussi rapidement que possible. "
Parlez-nous du challenge que représente le circuit de Valence et la performance espérée de la R30.
" Le circuit a toutes les caractéristiques typiques d’un circuit urbain qui n’est pas utilisé durant l’année et qui sera très sale en début de week-end. La voiture était très compétitive à Monaco, le dernier circuit urbain visité, nous sommes donc plutôt optimistes et pensons être une nouvelle fois compétitifs ce week-end. Nous aurons les mêmes types de pneumatiques qu’au Canada mais je n’envisage pas de rencontrer les mêmes soucis en termes de dégradation et de gestion des pneumatiques. "
Alan, revenons sur le Grand Prix du Canada. Robert a marqué six points, mais l’équipe a semblée un peu frustrée…
" Nous étions déçus car nous avions l’impression que nous n’avons pas maximisé notre weekend – un sentiment que nous avions pour la première fois de la saison. Evidemment, une grande partie de cette frustration vient de la manière dont nous avons géré les pneumatiques car nous avons souffert d’un degré élevé de dégradation qui nous a empêché d’atteindre nos objectifs. "
Il doit tout de même être encourageant de marquer des points malgré un weekend difficile…
" Oui, c’est rassurant d’avoir décroché un résultat raisonnable, même si les choses ne ce sont pas déroulées de la manière souhaitée. C’est la première fois cette année que les pneumatiques ont joué un rôle si prépondérant dans la stratégie car personne n’a pu adopter la stratégie de course habituelle à un seul arrêt. Bien que nous ayons relevé le challenge et ayons tenté d’adapter notre stratégie en fonction, il a été frustrant de constater que certaines équipes ont réussi à en tirer davantage que nous. "
Parlons de Vitaly – quel doit être son objectif pour Valence ?
" Je pense qu’il doit conserver la même approche, celle qui a fonctionné pour lui jusqu’à présent cette année. Il a fait du bon travail à Montréal en apprenant le circuit puis en améliorant la voiture durant les essais libres. Avec la règlementation en vigueur, la séance de qualifications est probablement la partie la plus importante du weekend. Il s’est qualifié 14e au Canada, il se battait donc en milieu de peloton et cela a provoqué des problèmes durant la course. Vitaly a déjà prouvé qu’il était assez rapide pour se qualifier dans le top 10, comme nous l’avons constaté en Turquie. Il s’agit maintenant de travailler la régularité. "
L’équipe apporte des nouveautés ce weekend. Parlez-nous de la partie avant de la R30…
" Nous apportons des nouveautés intéressantes avec un nouvel aileron avant et un nouveau fond plat, qui devraient nous permettre de faire un autre pas en avant. "
Vous rappelez-vous une saison durant laquelle le rythme de développement ait été aussi élevé ?
" Le rythme de développement est, effectivement, incroyable cette année. Une donnée illustre notre progression : l’écart qui nous sépare de la pole position sur chaque course s’est réduit de manière progressive. Nous avons donc été plus rapides dans le développement que certains de nos concurrents. Avec les nouveautés que nous planifions pour ce weekend, nous espérons poursuivre cette tendance. "
Pensez-vous que la bataille contre MercedesGP continue toute la saison ?
" J’espère que non, car j’aimerais à terme nous voir clairement devant eux. Pour le moment, je pense que nous sommes légèrement plus rapides. Robert s’est qualifié devant les deux Mercedes au Canada, une bonne performance surtout par rapport à Rosberg qui était en pneus " option ". Néanmoins, nous savons que nous ne devons pas sous-estimer Mercedes car leur approche est aussi agressive que la nôtre – n’oublions pas que cette équipe est championne du monde en titre. Nous avons 29 longueurs de retard au championnat des constructeurs et notre objectif est d’essayer de les combler aussi rapidement que possible. "
Parlez-nous du challenge que représente le circuit de Valence et la performance espérée de la R30.
" Le circuit a toutes les caractéristiques typiques d’un circuit urbain qui n’est pas utilisé durant l’année et qui sera très sale en début de week-end. La voiture était très compétitive à Monaco, le dernier circuit urbain visité, nous sommes donc plutôt optimistes et pensons être une nouvelle fois compétitifs ce week-end. Nous aurons les mêmes types de pneumatiques qu’au Canada mais je n’envisage pas de rencontrer les mêmes soucis en termes de dégradation et de gestion des pneumatiques. "
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Un communiqué Renault F1 Team
Robert, pensez-vous que la course de Valence puisse être gratifiante ?
" Je sais que beaucoup de pilotes ne pensent pas comme moi, mais j’apprécie y courir. C’est un circuit assez intéressant : mi-urbain, mi-moderne. En fait, les réglages requis sont similaires à ceux du Canada car la plupart des virages sont lents. Il faut mettre l’accent sur la stabilité au freinage et sur la motricité – cela devrait convenir à notre voiture, dont ce sont des points forts. Le niveau d’appui est plus élevé qu’au Canada mais une bonne finesse aérodynamique est tout de même nécessaire car une bonne vitesse de pointe est indispensable à quatre endroits du tour. "
On attendait une bonne performance de la R30 au Canada, mais vous avez souffert d’un manque d’adhérence tout au long du week-end. Pourrait-il en aller de même à Valence ?
" La principale différence sera le revêtement : à Montréal, la surface du circuit était fraîche et très glissante, tandis que je pense que le niveau de grip sera meilleur à Valence – mais ce sera la même chose pour tout le monde. Cela reste tout de même un circuit urbain : le niveau d’adhérence sera faible vendredi matin puis ira en s’améliorant au fur et à mesure que le weekend avancera. Il faut aussi noter qu’il y aura beaucoup plus de catégories en piste à Valence qu’au Canada et cela déposera de la gomme sur l’asphalte. "
Quelle est la partie du circuit qui présente le plus gros challenge ?
" J’apprécie le premier secteur où se trouvent deux chicanes ; il faut sauter sur les vibreurs et les murs sont très proches. L’autre endroit sympa pour les pilotes, c’est la dernière partie du tour : on la prend à fond ou bien on lève le pied très légèrement. Il faut vraiment trouver le rythme d’un virage à l’autre puis, pour le dernier, vous devez freiner alors que les forces latérales qui s’exercent sur la voiture sont élevées. Il est très difficile de trouver le bon point de freinage à cet endroit, c’est un vrai défi. "
Tandis que la plupart de la communauté F1 a passé le dernier week-end à la maison, vous avez participé à un rallye dans le sud de l’Italie…
" J’adore la compétition. Je n’avais pas planifié de participer à des rallyes durant la saison mais après avoir rencontré quelques problèmes l’hiver dernier, ça se passe vraiment bien. Ce que j’aime, c’est qu’il y a toujours un point d’interrogation : lorsqu’on approche un virage, on ne sait jamais ce qu’il va arriver. En Formule 1, je peux prédire 80 à 90% ce qui va se passer à chaque tour mais en rallye, il faut s’attendre à tout. On entre dans le virage en se disant " qu’est ce qu’il va se passer maintenant ? ". C’est ce que j’apprécie le plus. "
L’équipe cible Mercedes GP au championnat des constructeurs. Pensez-vous pouvoir les battre ce weekend ?
" Il serait bien de battre tout le monde, et pas seulement Mercedes ! L’écart avec la tête de peloton n’est pas si grand mais il nous faut encore faire des progrès et nous pourrons revenir si nous continuons d’avancer et de travailler. Nous aurons un nouveau package ce weekend et espérons faire un nouveau pas en avant. Néanmoins, toutes les équipes prévoient des nouveautés, notre compétitivité dépendra donc vraiment de ce qu’elles auront apporté et de leur niveau d’amélioration. Tout peut arriver à Valence, nous devrons attendre, voir si la hiérarchie sera chamboulée puis évaluer notre niveau de compétitivité par rapport à Mercedes. "
Robert, pensez-vous que la course de Valence puisse être gratifiante ?
" Je sais que beaucoup de pilotes ne pensent pas comme moi, mais j’apprécie y courir. C’est un circuit assez intéressant : mi-urbain, mi-moderne. En fait, les réglages requis sont similaires à ceux du Canada car la plupart des virages sont lents. Il faut mettre l’accent sur la stabilité au freinage et sur la motricité – cela devrait convenir à notre voiture, dont ce sont des points forts. Le niveau d’appui est plus élevé qu’au Canada mais une bonne finesse aérodynamique est tout de même nécessaire car une bonne vitesse de pointe est indispensable à quatre endroits du tour. "
On attendait une bonne performance de la R30 au Canada, mais vous avez souffert d’un manque d’adhérence tout au long du week-end. Pourrait-il en aller de même à Valence ?
" La principale différence sera le revêtement : à Montréal, la surface du circuit était fraîche et très glissante, tandis que je pense que le niveau de grip sera meilleur à Valence – mais ce sera la même chose pour tout le monde. Cela reste tout de même un circuit urbain : le niveau d’adhérence sera faible vendredi matin puis ira en s’améliorant au fur et à mesure que le weekend avancera. Il faut aussi noter qu’il y aura beaucoup plus de catégories en piste à Valence qu’au Canada et cela déposera de la gomme sur l’asphalte. "
Quelle est la partie du circuit qui présente le plus gros challenge ?
" J’apprécie le premier secteur où se trouvent deux chicanes ; il faut sauter sur les vibreurs et les murs sont très proches. L’autre endroit sympa pour les pilotes, c’est la dernière partie du tour : on la prend à fond ou bien on lève le pied très légèrement. Il faut vraiment trouver le rythme d’un virage à l’autre puis, pour le dernier, vous devez freiner alors que les forces latérales qui s’exercent sur la voiture sont élevées. Il est très difficile de trouver le bon point de freinage à cet endroit, c’est un vrai défi. "
Tandis que la plupart de la communauté F1 a passé le dernier week-end à la maison, vous avez participé à un rallye dans le sud de l’Italie…
" J’adore la compétition. Je n’avais pas planifié de participer à des rallyes durant la saison mais après avoir rencontré quelques problèmes l’hiver dernier, ça se passe vraiment bien. Ce que j’aime, c’est qu’il y a toujours un point d’interrogation : lorsqu’on approche un virage, on ne sait jamais ce qu’il va arriver. En Formule 1, je peux prédire 80 à 90% ce qui va se passer à chaque tour mais en rallye, il faut s’attendre à tout. On entre dans le virage en se disant " qu’est ce qu’il va se passer maintenant ? ". C’est ce que j’apprécie le plus. "
L’équipe cible Mercedes GP au championnat des constructeurs. Pensez-vous pouvoir les battre ce weekend ?
" Il serait bien de battre tout le monde, et pas seulement Mercedes ! L’écart avec la tête de peloton n’est pas si grand mais il nous faut encore faire des progrès et nous pourrons revenir si nous continuons d’avancer et de travailler. Nous aurons un nouveau package ce weekend et espérons faire un nouveau pas en avant. Néanmoins, toutes les équipes prévoient des nouveautés, notre compétitivité dépendra donc vraiment de ce qu’elles auront apporté et de leur niveau d’amélioration. Tout peut arriver à Valence, nous devrons attendre, voir si la hiérarchie sera chamboulée puis évaluer notre niveau de compétitivité par rapport à Mercedes. "
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Un communiqué Renault F1 Team
Vitaly, votre week-end au Canada a été éprouvant. Qu’en avez-vous retenu ?
" Tout d’abord, je sais que j’ai fait des erreurs pendant la course – au départ, j’ai pris un risque en prenant par la pelouse, ça n’a pas marché et j’ai écopé d’une pénalité ‘drive-through’. Terminer la course était tout de même important car on en retient toujours des informations, surtout en matière de gestion des pneumatiques dans des conditions différentes. Je vais donc intégrer cette expérience et je saurai mieux gérer certaines situations dans le futur. Ce mauvais résultat appartient maintenant au passé et je me concentre sur l’avenir. "
Vous connaissez le circuit de Valence depuis votre passage en GP2 series. En gardez-vous de bons souvenirs ?
" Oui, bien sur, parce que j’y ai gagné l’année dernière – et aussi parce que je connais les petites astuces de la piste en termes de zones de freinage, de trajectoire. Je sais où il est possible d’utiliser la corde, j’ai une idée de la performance des pneus et de leur dégradation durant la course. Il est certain que ce sera différent dans une F1, le challenge d’être performant tout au long du week-end sera conséquent, mais je le débuterai sur une base différente par rapport au Canada. "
Vous habitez à Valence. Est-ce en quelque sorte une course à domicile ?
" Cela fait trois ans que j’habite à Valence car c’est là qu’était basée mon équipe GP2 series. Je connais très bien cet endroit. Ce n’est pas comme avoir une course dans son pays natal, devant ses compatriotes, mais c’est un bon feeling car je connais bien la ville, je m’y sens bien et à l’aise. Comme il n’y a pas eu de Grand Prix de France pour Renault, je pense que la prochaine course, à Silverstone, sera en quelque sorte une course à domicile pour l’équipe car le circuit est si proche de l’usine d’Enstone. "
Quels sont vos objectifs pour la prochaine course ?
" Je préfère garder les pieds sur terre et me concentrer sur mon travail au lieu de fixer des objectifs, mais je pense que ce sera une course intéressante. Nous bénéficierons d’un nouveau package à Valence, il sera intéressant de voir quel sera l’impact de celui-ci sur les performances et comment je devrai adapter mon style de pilotage. Nous avons constaté que Force India était rapide au Canada, il faudra donc nous assurer de rester devant elles tout en nous battant contre les Mercedes. C’est l’objectif le plus important pour l’équipe. "
Vitaly, votre week-end au Canada a été éprouvant. Qu’en avez-vous retenu ?
" Tout d’abord, je sais que j’ai fait des erreurs pendant la course – au départ, j’ai pris un risque en prenant par la pelouse, ça n’a pas marché et j’ai écopé d’une pénalité ‘drive-through’. Terminer la course était tout de même important car on en retient toujours des informations, surtout en matière de gestion des pneumatiques dans des conditions différentes. Je vais donc intégrer cette expérience et je saurai mieux gérer certaines situations dans le futur. Ce mauvais résultat appartient maintenant au passé et je me concentre sur l’avenir. "
Vous connaissez le circuit de Valence depuis votre passage en GP2 series. En gardez-vous de bons souvenirs ?
" Oui, bien sur, parce que j’y ai gagné l’année dernière – et aussi parce que je connais les petites astuces de la piste en termes de zones de freinage, de trajectoire. Je sais où il est possible d’utiliser la corde, j’ai une idée de la performance des pneus et de leur dégradation durant la course. Il est certain que ce sera différent dans une F1, le challenge d’être performant tout au long du week-end sera conséquent, mais je le débuterai sur une base différente par rapport au Canada. "
Vous habitez à Valence. Est-ce en quelque sorte une course à domicile ?
" Cela fait trois ans que j’habite à Valence car c’est là qu’était basée mon équipe GP2 series. Je connais très bien cet endroit. Ce n’est pas comme avoir une course dans son pays natal, devant ses compatriotes, mais c’est un bon feeling car je connais bien la ville, je m’y sens bien et à l’aise. Comme il n’y a pas eu de Grand Prix de France pour Renault, je pense que la prochaine course, à Silverstone, sera en quelque sorte une course à domicile pour l’équipe car le circuit est si proche de l’usine d’Enstone. "
Quels sont vos objectifs pour la prochaine course ?
" Je préfère garder les pieds sur terre et me concentrer sur mon travail au lieu de fixer des objectifs, mais je pense que ce sera une course intéressante. Nous bénéficierons d’un nouveau package à Valence, il sera intéressant de voir quel sera l’impact de celui-ci sur les performances et comment je devrai adapter mon style de pilotage. Nous avons constaté que Force India était rapide au Canada, il faudra donc nous assurer de rester devant elles tout en nous battant contre les Mercedes. C’est l’objectif le plus important pour l’équipe. "
leles- Messages : 766
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Mastercard pourrait devenir sponsor de Renault, des négociations ont (eu) lieu.
Invité- Invité
Re: [F1] Lotus Renault GP
Ce serait bien, après tout dépend de la somme mise en jeu.
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Alryck- Messages : 709
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Nouveautés, évolutions, développements – appelez-les comme vous voulez, ces mots sont synonymes de performance en F1. La course au développement en dehors du circuit est donc tout aussi féroce que la bataille en piste.
En fait, l’intensité et le rythme de développement ont fait boule de neige ces dernières années et les équipes sont à présent forcées de maintenir une cadence soutenue tout au long de la saison dans ce domaine afin de rester compétitives. Jusqu’à présent, cette saison, les nombreuses nouveautés techniques ont permis à la R30 de gagner plus d’une seconde au tour depuis la première course de la saison.
"Ces dernières années, les équipes ont réalisé que la course au développement durant la saison était tout aussi importante que le design d’une nouvelle voiture," confirme le Directeur Technique du Renault F1 Team, James Allison.
"Dans le fond, la voiture bénéficie d’un nouveau package à chaque course. La taille de celui-ci correspond à ce qui aurait été greffé sur une monoplace toutes les trois ou quatre courses voilà quelques années. Toutes les équipes ont adopté cette approche. Il nous faut donc maintenir un rythme élevé tout au long de l’année. Cela veut dire qu’on travaille plus dur et dans des délais qui auraient été inimaginables il y a peu. Par exemple, nous utiliserons à Valence la huitième version 2010 de notre aileron avant et nous n’en sommes qu’à la neuvième course."
Comment cette nouvelle vague de développement intensif s’est-elle installée ? Le règlement technique modifié l’an passé est un facteur indéniable. Bien qu’introduites voilà 18 mois, ces règles sont encore suffisamment jeunes pour permettre de trouver des gains d’une semaine à l’autre, surtout en soufflerie. De plus, la spécification technique des moteurs étant figée, la plupart des gains sont réalisés par l’équipe châssis.
"Toutes les voitures de la grille étant modifiées à une cadence incroyable, nous sommes obligés d’apporter la moindre nouveauté sur la monoplace dès qu’elle est trouvée au lieu de la conserver et de construire un package conséquent," explique James.
"Dès que l’on trouve une source de gain au chronomètre et que cette solution n’est pas greffée sur la voiture rapidement, chaque seconde qui passe nous fait perdre en compétitivité sur la piste."
Concevoir et produire ces développements, c’est le travail des membres de l’usine – les héros des coulisses qui travaillent dur sur la R30 depuis novembre dernier. "La charge de travail est ressentie à tous les niveaux au sein de l’équipe," confirme James.
"L’usine est sous une pression permanente afin de fournir les nouvelles pièces et l’équipe de course prend ensuite le relais sur le circuit. La réponse de l’usine face aux challenges est toujours fantastique, mais il y a une limite que l’on peut franchir. Il faut donc bien étalonner nos demandes et trouver le bon équilibre afin de maintenir un rythme de développement modèle sans surcharger Enstone."
Cette nouvelle ère de productivité technique a coïncidé avec la réduction significative des essais privés. Au lieu de tourner à Barcelone toutes les deux semaines, l’équipe dépend à présent d’outils qui vont recréer le circuit à l’usine.
"Le centre de simulation numérique (CFD) et la soufflerie sont bien sûr très utiles pour prédire la manière dont nos packages aérodynamiques vont fonctionner sur le circuit. Ces outils évaluent les gains qui vont se matérialiser sur le circuit, avec une marge d’erreur inférieure à 0.5% de l’appui total de la voiture. En ce qui concerne les pièces mécaniques, nous comptons également sur des logiciels de simulation."
"Nous procédons ensuite à des validations physiques sur notre banc d’essais, qui peut soumettre des composants à des contraintes semblables à celles de la piste pour s’assurer qu’ils conviennent à l’environnement de la F1. Ces outils nous permettent de nous rendre au circuit en toute confiance, en sachant que nos dernières pièces sont fiables et que le résultat sera conforme aux attentes."
D’ici peu, l’usine va également devoir absorber la tâche du design de la voiture 2011 en tandem avec le développement de la voiture actuelle."Au long de la saison, le pourcentage de ressources allouées à la nouvelle voiture augmentera aux dépends de la voiture actuelle," conclut James
"C’est toujours un choix difficile que de décider du taux d’investissement pour le futur, mais nous avons commencé à travailler sur le châssis 2011 dès le mois de janvier et nous avons en même temps réussi à maintenir un rythme de développement très élevé sur la voiture 2010. Ceci est à porter au crédit de tous les membres du Renault F1 Team."
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
De mon point de vue, Valence est un tracé intéressant car il combine circuit urbain et circuit moderne. J’apprécie y courir mais je sais que tous les pilotes ne sont pas de cet avis.
En termes de mise au point, les contraintes sont semblables à celles du Canada. Il faut se concentrer sur la stabilité au freinage et sur la motricité. Parce que la plupart des virages sont lents, l’aérodynamique et le niveau d’appui ne sont pas aussi cruciaux qu’à Montréal. Néanmoins, il y a quatre endroits à haute vitesse, il est donc nécessaire que la monoplace reste fine. La surface de la piste est très lisse et il est possible de prendre large à pas mal d’endroits. En fait, je préférerais le contraire, avec plus de bosses et moins de dégagements – on se sentirait alors davantage sur un circuit urbain.
Le premier virage n’est pas vraiment un virage mais une courbe qu’on prend à fond. Lorsqu’on freine pour le virage numéro deux, la piste est assez large et elle rétrécit subitement vers la corde. Il faut donc s’assurer de prendre la bonne trajectoire dès l’entrée. On peut gagner un peu de temps en entrée et il existe une réelle opportunité de gagner une ou deux places au départ.
Les virages neuf et dix se trouvent à l’endroit où l’on arrive sur le pont et, lors du premier Grand Prix à Valence en 2008, il y avait une inquiétude à propos de la surface du pont – c’était une grande bosse. Au départ, il y avait quelques inquiétudes pour les pneumatiques mais au volant de la monoplace, on ne sent rien.
Il y a deux lignes droites qui débouchent sur des virages serrés, comme l’épingle du virage 17, où il peut y avoir une opportunité de dépassement. En fait, si le pilote devant ne fait pas d’erreur, c’est assez difficile de passer. Aussi, parce que ce n’est pas un circuit permanent, il n’y a que la trajectoire qui soit propre. Il est difficile d’effectuer un dépassement avec une piste aussi sale.
Ma section favorite, c’est la séquence à haute vitesse vers la fin du tour et le freinage à l’entrée du dernier virage. On bloque souvent les roues avant et c’est assez difficile car la voiture talonne souvent.
Robert Kubica
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
La soufflerie D'Enstone en 2003, 2008 et 2010
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Alors que le moteur Renault est convoité par plusieurs équipes, Red Bull Racing devrait de son côté prolonger son contrat. L'écurie autrichienne est satisfaite de son partenariat avec le losange, même si elle déplore le manque de puissance du V8 français.
" Apparemment, nous ne pourrons pas avoir un moteur Mercedes et nous devrions donc conserver le moteur Renault, " déclare Helmut Marko à Sport Bild, reprit par Nextgen-Auto.com.
Une annonce qui n'est pas tellement une surprise, après que Mercedes-Benz ait renoncé à l'idée d'équiper quatre écuries sur la grille de départ en 2011. Le choix de Renault s'impose alors comme une décision logique, même si Red Bull Racing n'hésite pas à critiquer le V8 français.
Red Bull Racing pourrait par ailleurs utilisé en 2011 le KERS développé conjointement avec Renault, mais elle hésite avec celui de Magneti Marelli.
" Nous pourrions utiliser le système (KERS) de Renault ou alors l’acheter à Magneti Marelli et l’adapter nous-mêmes, " ajoute-t-il.
" Apparemment, nous ne pourrons pas avoir un moteur Mercedes et nous devrions donc conserver le moteur Renault, " déclare Helmut Marko à Sport Bild, reprit par Nextgen-Auto.com.
Une annonce qui n'est pas tellement une surprise, après que Mercedes-Benz ait renoncé à l'idée d'équiper quatre écuries sur la grille de départ en 2011. Le choix de Renault s'impose alors comme une décision logique, même si Red Bull Racing n'hésite pas à critiquer le V8 français.
Red Bull Racing pourrait par ailleurs utilisé en 2011 le KERS développé conjointement avec Renault, mais elle hésite avec celui de Magneti Marelli.
" Nous pourrions utiliser le système (KERS) de Renault ou alors l’acheter à Magneti Marelli et l’adapter nous-mêmes, " ajoute-t-il.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Depuis quelques jours, une rumeur se répand sur la toile concernant un rapprochement entre le Renault F1 Team et MasterCard. Un représentant de la compagnie américaine aurait en effet rencontré Gérard Lopez au Canada, pour discuter d'un éventuel accord sponsoring.
Selon nos informations, les liens existant entre Renault F1 et MasterCard sont plus que limités. Si un entretien a pu avoir lieu au Canada, aucune discussion n'est aujourd'hui en cours entre les deux partis. Notre source nous précise en effet " qu'il y a des dizaines de rencontres de ce type par Grand Prix ", sans pour autant qu'il y ait des négociations par la suite.
La prudence doit donc être de mise concernant cette piste MasterCard. L'arrivée de la société américaine chez Renault F1 n'est pas à exclure, mais le chemin pour y parvenir est encore long.
Selon nos informations, les liens existant entre Renault F1 et MasterCard sont plus que limités. Si un entretien a pu avoir lieu au Canada, aucune discussion n'est aujourd'hui en cours entre les deux partis. Notre source nous précise en effet " qu'il y a des dizaines de rencontres de ce type par Grand Prix ", sans pour autant qu'il y ait des négociations par la suite.
La prudence doit donc être de mise concernant cette piste MasterCard. L'arrivée de la société américaine chez Renault F1 n'est pas à exclure, mais le chemin pour y parvenir est encore long.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Pilote remplaçant du Renault F1 Team, Ho-Ping Tung s'est vu attribuer une Super Licence probatoire de quatre courses par la FIA, a annoncé celle-ci ce mercredi, à l'issue du Conseil Mondial. Le pilote chinois pourra donc prendre part à une course de Formule 1 jusqu'au Grand Prix de Hongrie inclus, la Super licence étant obligatoire pour pouvoir courir.
Ho-Ping Tung est aujourd'hui le pilote de réserve du Renault F1 Team, c'est lui qui prendra part à une course si Robert Kubica ou Vitaly Petrov venait à déclarer forfait.
Ho-Ping Tung est aujourd'hui le pilote de réserve du Renault F1 Team, c'est lui qui prendra part à une course si Robert Kubica ou Vitaly Petrov venait à déclarer forfait.
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