[F1] Lotus Renault GP

Les pilotes Renault ont pris la décision de beaucoup rouler aujoud’hui à Hockenheim étant donné que les conditions étaient changeantes en Allemagne.

Vitaly Petrov estime que Renault a les bons réglages pour demain, tandis que Robert Kubica trouve la voiture étrange.

Robert Kubica, 13ème et 8ème :
"La journée a été difficile parce que les conditions météo nous ont fait utiliser les quatre types de pneumatiques à des moments différents des deux séances. Cette situation ne nous a pas permis d’effectuer de vrais essais, nous nous sommes donc concentrés sur le comportement des pneumatiques."

"Le super-tendre s’est plutôt bien comporté, probablement aidé par la température assez basse. Il a été plus difficile d’évaluer le dur parce que la piste était encore un peu humide lorsque nous l’avons passé."

"En ce qui concerne l’équilibre général, la voiture m’a semblé un peu étrange aujourd’hui. Nous allons la regarder de près ce soir pour savoir quelle peut en être la cause. J’espère que les conditions seront plus stables demain."

Vitaly Petrov, 5ème et 12ème :
"Avec des conditions qui changeaient en permanence, il est toujours difficile de trouver les bons réglages. Nous avons donc tenté de beaucoup rouler avant tout afin de voir de quelle manière la piste évoluait et de se faire une idée du comportement de la voiture."

"Nous avons pris de bonnes décisions et je pense que nous avons de bons réglages pour demain. Je n’ai pas eu de problème aujourd’hui, et je sais que mon meilleur tour aurait pu être encore plus rapide. Nous devrons donc travailler dur ce soir et voir ce qui se passe demain."

Renault a déposé une demande auprès de la Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone pour pouvoir bénéficier d’une avance de paiement sur la part qui lui revient des revenus de la télévision, rapporte Autosport. Une demande qui a été rejetée par certaines équipes adverses.

L’écurie française a cependant démenti rencontrer tout problème financier, alors que la majorité de ses parts a été vendue à la société luxembourgeoise Genii Capital avant le début de la saison.

En fonction de la place qu’elles occupent au championnat des constructeurs à la fin de la saison, les équipes reçoivent une certaine part des revenus commerciaux de la Formule 1 provenant des droits télé. Cet argent ne leur est reversé qu’à la fin du championnat. Renault a donc demandé aux autres écuries de pouvoir bénéficier d’une avance de paiement, l’accord unanime des équipes étant nécessaire.

Il n’en fallait pas moins pour alimenter les inquiétudes autour de la solvabilité de l’écurie française, surtout depuis que son budget n’est plus totalement assuré par le constructeur automobile, mais en partie par Genii Capital. Son team principal Eric Boullier a cependant démenti tout problème financier.

Renault souhaite tout simplement travailler davantage sur sa R30 de cette année et sa voiture de 2011. L’équipe recevra bien l’argent nécessaire pour travailler sur ces deux projets des suites de contrats passés avec de nouveaux sponsors, mais pas avant septembre. Elle a donc demandé de pouvoir bénéficier d’une avance de paiement.

"Nous avons récemment signé un nouveau contrat de sponsoring, un pour environ 10 millions d’euros et un autre pour trois millions d’euros," a déclaré Eric Boullier à Autosport.

"Mon boulot est de pousser et d’élever davantage le niveau de jeu [de l’équipe] – et en juillet nous avons reçu le feu vert pour pousser un peu plus dans le développement de la R30 pour essayer de battre Mercedes GP. Au même moment, j’ai demandé d’entamer la R31 qui est la voiture en développement de 2011."

"Avoir de nouveaux sponsors signifient que le paiement arrivera en septembre, mais j’ai besoin d’argent – j’ai besoin d’argent en avance et je ne peux pas attendre jusqu’à septembre car je ne peux pas perdre deux mois."

"J’ai demandé à mes actionnaires comment trouver une solution – et j’ai demandé si je pouvais faire un prêt relais. Nous en avons discuté avec Gérard [Lopez, propriétaire de l’équipe,] et il a eu une discussion avec Bernie Ecclestone, et il a suggéré pourquoi on ne pourrait pas, avec l’argent de la FOM qui nous est dû, avoir une avance de paiement pour avoir de l’argent."

Renault n’a cependant pas reçu un accord unanime de la part des autres équipes, ce qui signifie qu’elle ne pourra pas bénéficier de cette avance de paiement.

"Je pense que certaines écuries ont dit non, car elles ne veulent pas que nous commencions à développer notre voiture de 2011, nous trouverons donc une autre solution. Nous n’avons pas de problème d’argent. C’est juste une question de cash flow maintenant, pour débuter le développement de 2011 avec l’argent qui est supposé être payé par nos sponsors en septembre."

"C’est notre argent. Voilà tout – et c’est écrit clairement dans les Accords Concorde que nous pouvons faire ça. Nous avons besoin d’obtenir l’approbation de tout le monde car c’est évidemment une sorte de faveur… mais c’est notre argent et non un prêt. Et c’est seulement parce que je veux avec impatience appuyer sur le bouton de l’année prochaine."

De retour dans le giron du Renault F1 Team après avoir été engagé par l'écurie junior du losange en GP2 Series pour le Grand Prix d'Allemagne, Romain Grosjean ne manque pas d'éloge vis-à-vis de l'écurie française. Le Genevois tient notamment à féliciter la firme de Boulogne-Billancourt pour ses progrès enregistrés cette saison.

" Renault, bravo ", affirme Romain Grosjean à Autohebdo.fr " Par rapport à la situation dans laquelle ils étaient l’année passée, personne ne les aurait attendu ici aujourd’hui. Avec l’arrivée d’Eric Boullier, de Genii Capital, de Robert Kubica, ça a fait que l’équipe s’est dynamisée dans le bon sens. Ils montent en puissance, en amenant à chaque fois des évolutions. Même sur un week-end "en dehors" , ils ne sont jamais très loin ", ajoute-t-il.

Un petit appel du pied de la part de notre pilote national ? N'en doutons pas. Il faut dire que les performances de Romain Grosjean dans les différentes catégories où il est passé sont plutôt impressionnantes. Son rapprochement avec le Renault F1 Team, à travers DAMS, doit donner quelques idées...

Après un passage en 2007 chez Renault, Heikki Kovalainen voit d’un bon œil les rumeurs qui amènerait le bloc de Viry-Châtillon au sein de l’équipe Lotus.

Pour le Finlandais, Lotus pourrait tirer profit du moteur badgé du Losange car Renault apporterait un plus en termes d’expérience que Cosworth n’a pas.

Cependant, il ne remet pas en cause le travail du motoriste britannique étant donné qu’il n’a souffert d’aucun problème moteur sur sa monoplace depuis le début de la saison.

"Si cela se produit, ce sera certainement une meilleure option pour nous. Renault a plus d’expérience, même si Cosworth n’a pas été mauvais. La fiabilité, du moins sur ma voiture, a été de 100 pour cent. J’ai passé beaucoup de temps avec eux. Je connais les gars et ce serait une option intéressante si l’équipe passe chez eux," a déclaré Heikki Kovalainen au journal finlandais Turun Sanomat.

Robert se qualifie 7eme!

Sur un circuit ou l'auto n'est pas au mieux, c'est pas plus mal que si c'etait pire, meme si il a perdu du temps en Q3.

Petrov se rapproche de Robert en temps au tour, mais c'est encore insuffisant

Pour un week end que l'équipe attendait comme difficile, je trouve qu'ils font une perf en qualif assez honnête.

Reste à voir le rythme en course.

Reste plus que la Hongrie pour Petrov pour devancer Robert en qualif, après Boullier aura pris sa décision et à mon avis si Petrov reste c'est que les négociations avec les autres pilotes n'auront pas abouties... C'est dommage, je le voyais mieux que ça le russe.

Lafitte dit que la manager de Petrov affirme que celui-ci sera en 2011 en F1, sans plus de précisions mais pas chez Renault !
Voilà qui rend de plus en plus crédibles les rumeurs de remplacement.

A suivre...

Un communiqué Renault F1 Team

Grand Prix d'Allemagne 2010, Samedi

ESSAIS LIBRES 3
Robert Kubica, R30-03, P9, 1:16.646, 20 tours
Vitaly Petrov, R30-04, P14, 1:17.148, 20 tours


SEANCE DE QUALIFICATIONS

Robert Kubica, R30-03, P7, 1:15.079
Robert : " Je suis plutôt satisfait d'être septième sur la grille et je pense que, pour le moment, il faut se dire qu'il aurait été impossible de se qualifier plus haut. Mon tour aurait pu être meilleur car une Red Bull m'a ralenti dans le dernier secteur, mais je ne pense pas que cela aurait changé ma position finale. Nous avons connu quelques soucis avec la voiture ici et à Silverstone, je ne me suis donc pas senti totalement en confiance. Nous savons qu'il est important de continuer à travailler et à améliorer le feeling, parce que cela nous procure davantage de régularité. Pour la course de demain, nous avons vu à Silverstone que tout était possible : il faut prendre un bon départ et disputer un bon premier tour. Nous espérons que notre rythme sera bon, mais nous avons vu aujourd'hui que l'écart qui nous sépare des meilleures équipes est assez grand. L'après-midi risque donc d'être difficile. "

Vitaly Petrov, R30-04, P13, 1:15.307
Vitaly : " Les qualifications ont une nouvelle fois été difficiles pour moi. Les chronos étaient très serrés aux environs de la 10e place et j'étais encore en train d'apprendre comment extraire le maximum de la voiture et des pneus sur cette piste, tout en essayant de mettre tous les éléments ensemble sur un seul tour. En fin de compte, accrocher Q3 est une question d'expérience et je sais que les résultats seront meilleurs lorsque je pourrai mettre toutes les pièces du puzzle ensemble. Je n'en étais pas loin aujourd'hui, mais ce n'était pas suffisant. "

Eric Boullier, Team Principal
" Je suis satisfait de notre performance en qualifications aujourd'hui compte tenu du fait que toutes les équipes devant nous (et quelques unes derrière) utilisent le système F-duct. Etre la première des équipes parmi celles qui n'utilisent pas ce système est une bonne chose, tout comme il est gratifiant de voir Robert terminer devant les deux Mercedes. Il aurait pu être encore plus rapide s'il n'avait buté sur une autre voiture dans son tour rapide. Bien sûr, notre ambition est de faire mieux que 7es en qualifications, mais le résultat d'aujourd'hui est positif. De l'autre côté du garage, Vitaly n'a pas pu passer en Q3. A sa décharge, les temps au tour étaient très proches aujourd'hui et il n'était qu'à quelques dixièmes. "

Alan Permane, Chef ingénieur de course:
" En ce moment, nous savons que nous sommes un cran en-dessous des trois meilleures équipes. Il est donc agréable de voir Robert se qualifier devant les deux Williams et les deux Mercedes. C'est dommage de voir que Vitaly n'a pas pu se qualifier plus proche du top 10, mais il a fait du bon travail après deux journées d'essais un peu particulières. Ce week-end n'a pas été très facile pour nous jusqu'à présent, mais nous avons rectifié le tir ce matin puis en qualifications. Les conditions climatiques changeantes ont marqué le week-end jusqu'à présent, mais nous n'attendons pas de pluie pour demain. "

Aujourdhui on a sauvé les meubles, malgré les contres perf depuis quelques GP

J'espere qu'on retrouver la perf a Budapest

Week-end satisfaisant pour l’écurie française. Robert Kubica marque une nouvelle fois des points en étant devant les deux pilotes Mercedes GP et Vitaly Petrov termine, lui aussi, dans le top 10 pour la deuxième fois de la saison.

Robert Kubica , 7ème :
"Je pense que nous avons eu un bon week-end compte tenu du potentiel de la voiture sur ce circuit. Il y a eu quelques moments excitants pendant la course. J’ai pris un bon départ me suis battu pour passer Hamilton dans le virage deux alors qu’il avait freiné trop tôt et j’ai fini par me faire doubler par Button et Webber."

"Puis, après mon arrêt, j’ai eu une belle bagarre avec Michael pour garder ma position, mais j’ai aussi dû m’assurer que je ne perdais pas trop de temps à me battre avec lui, parce que je devais maintenir un bon rythme pour rester devant Rosberg qui n’avait pas encore fait d’arrêt."

"Globalement l’écart avec le peloton de tête était trop grand pour nous battre pour autre chose qu’une 7ème place, alors je pense que nous devons être heureux que nous ayons atteint notre maximum."

Vitaly Petrov, 10ème :
"Ce fut une course intéressante pour moi et je suis très heureux d’avoir marqué mon premier point dans des conditions sèches, en particulier parce que je pensais que j’avais fini 11e, il ça a été une surprise encore plus grande quand j’ai appris que j’étais dixième !"

"J’ai réussi à gagner une position au départ, le rythme était bon aujourd’hui et j’ai fait un gros effort pour pousser au bon moment avant l’arrêt au stand, ce qui m’a aidé à gagner deux places de plus."

"Je suis satisfait de ma course mais je sais que j’aurais pu faire mieux en qualifications, alors j’ai encore besoin de travailler dur et de mettre toutes les pièces ensemble sur l’ensemble du week-end."

« Il faudrait cesser cette hypocrisie, estime Fabrice Lom, en charge de l’exploitation du moteur Renault chez Red Bull, pour Europe 1. Ou alors on sanctionne ce qu’il vient de se passer, car il y a clairement eu consigne d’équipe, ou alors on enlève cette ligne du règlement qui interdit les consignes d’équipe. Ils n’ont pas demandé clairement à Felipe de laisser passer Fernando mais il faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles. Ils se sont mêmes excusés à la radio auprès de Massa. Mais il faut faire quelque chose, dans un sens comme dans l’autre. Laisser régner l’hypocrisie actuelle, ce n’est pas honnête. »

Renault F1 Team, malgré le peu de temps disponible entre les Grand Prix d’Allemagne et de Hongrie, arrivera sur le Hungaroring avec un nouveau package, peut révéler AUTOhebdo.fr. La Renault R30 devrait donc gagner en performance pour la douzième course de l’année, afin de prendre l’avantage sur Mercedes.

Eric Boullier, Team Principal
" Il y a des points très positifs à relever de la course d’aujourd’hui. L’équipe a fait un travail solide du côté de la stratégie et avec les arrêts au stand. Robert a extrait tout le potentiel de la voiture et a montré que nous étions la quatrième équipe la plus rapide ce week-end. Vitaly a très bien conduit lui aussi. Son rythme était bon, il a attaqué lorsqu’il en avait besoin pour gagner des positions et a inscrit le point de la 10ème place. D’un autre côté, en ce qui concerne la performance, nous ne pouvons pas nous réjouir de terminer un tour derrière les Ferrari. Cela montre qu’il nous reste beaucoup de travail, mais de bonnes évolutions sont en préparation. "

Alan Permane, Chef Ingénieur
" Nous savions que notre rythme n’était pas assez bon pour inquiéter les trois meilleures équipes, mais nous pouvons être satisfaits d’avoir été la quatrième force. Robert a fait un très bon travail pour conserver sa position aujourd’hui. Il est parvenu à rester devant les Mercedes au moment des arrêts, et cela n’est pas aisé lorsque vous devez vous défendre face à deux voitures qui s’arrêtent à des moments différents. Il a obtenu le meilleur résultat possible. Vitaly, de son côté, a réalisé une belle performance : il a pris un bon départ et a pu dépasser deux voitures lors de son arrêt. Cela signifie que nous mettons les deux voitures dans les points pour la deuxième fois de la saison, et nous en sommes contents. "

Rémi Taffin, Responsable des opérations piste
" Le résultat d’aujourd’hui est bon lorsque nous le comparons à celui de Mercedes, qui est notre rival principal au championnat, puisque nous plaçons une voiture devant et une voiture derrière. Robert a disputé une course solide et termine là où il était sur la grille, ce qui était le meilleur résultat possible pour nous si aucune voiture plus rapide ne rencontrait de problème, devant nous. Vitaly a lui aussi été compétitif et a montré que son rythme pouvait être comparable à celui de Robert. Malheureusement, il est parti d’un peu plus loin sur la grille, mais sa course a montré que nous pouvons compter sur lui. Nos moteurs disputaient leur troisième course ici, et nous avons pu les pousser à la limite pendant les 67 tours sans aucun problème. Cela signifie que nous aurons des V8 neufs le week-end prochain, en plus de développements attendus côté châssis. "

Le team principal de l’équipe Renault, Eric Boullier, est satisfait de la performance réalisée par Vitaly Petrov à Hockenheim.

Le pilote russe, dont son avenir chez Renault est encore loin d’être assuré, a terminé à la dixième place du Grand Prix d’Allemagne, ajoutant un point à son compteur qui en compte à présent sept – soit encore 82 de moins que son équipier Robert Kubica.

"Je dois dire qu’il a fait plus que ce que nous attendions. Son rythme en qualifications était un peu en retrait par rapport à celui de Robert – il a commis une erreur dans un virage et il était très fâché contre lui-même. Mais son rythme était bon pendant la plupart du tour comparé à celui de Robert," a déclaré Eric Boullier à Autosport.

"La course a tout simplement été brillante – on ne peut pas en dire plus – il a tenu le rythme de Robert Kubica. Il a été régulier et a attaqué quand il lui a été demandé d’attaquer pour des raisons stratégiques pour être sûr que nous passions les voitures de Williams et [Kamui] Kobayashi. Il a fait du très bon boulot."

"Nous lui avons récemment demandé de marquer des points et de hausser son jeu, et il l’a fait. Maintenant il doit le faire à chaque week-end et s’il le fait, il aura un grand avenir en Formule 1."

Sur un circuit à la philosophie très proche du tracé de Monaco, où le pilote Renault avait fait très bonne figure, Robert Kubica ne pense pas pouvoir réitérer une telle performance en Hongrie.

"Je pense que le circuit correspondra mieux à notre voiture et j’espère que nous serons plus proche des hommes de tête qu’en Allemagne. Mais honnêtement je ne pense pas que nous soyons capables de retrouver le rythme que nous avions à Monaco plus tôt dans la saison," a déclaré le Polonais.

Alors qu’il a terminé le ’meilleur des autres’ en Allemagne, c’est à dire derrière les Ferrari, Red Bull Racing et McLaren Mercedes, Robert Kubica espère se rapprocher un peu plus de ce trio de tête sur le tourniquet du Hungaroring, même s’il est conscient que l’écart est encore important.

"Je pense que nous avons atteint la limite de notre voiture et nous étions les ’meilleurs des autres’ à Hockenheim, mais nous savons qu’il y a un écart important avec les équipes les plus rapides pour le moment, mais également que les équipes derrière sont très proches."

"Cela signifie que tout doit être parfait tout au long du week-end pour se qualifier dans le Top 10 et finir dans les points."

Un communiqué Renault F1 Team

Robert, vous avez terminé septième en Allemagne, devant les deux Mercedes. Êtes-vous satisfait de ce résultat ?
" Je pense que nous avons exploité notre voiture à la limite de son potentiel en Allemagne, où nous avons gagné le “championnat B”. Cela dit, nous savons qu’un gros écart de performance nous sépare des équipes les plus rapides en ce moment. Nous savons aussi que les équipes situées derrière nous se montrent de plus en plus menaçantes. Cela signifie que nous devons gérer parfaitement le week-end de course pour nous qualifier dans le top 10, puis pour terminer dans les points. "

Le Hungaroring conviendra-t-il mieux aux qualités de la R30 ?
" Je pense effectivement que ce circuit sera plus adapté aux caractéristiques de notre voiture et j’espère que nous pourrons être plus proches des avants-postes qu’en Allemagne. Mais honnêtement, je ne pense pas qu’il soit possible de rééditer notre résultat de Monaco. "

Quels sont les défis du Hungaroring pour une monoplace de F1 ?
" C’est un circuit assez délicat pour la mise au point des voitures, car il nécessite de l’adhérence à l’avant pour les longs virages, mais d’un autre côté, vous avez aussi besoin de stabilité à l’arrière. Il est également difficile de régler les monoplaces parce qu’il y a beaucoup de bosses, et parce que le tracé présente un grand nombre de virages différents. Il faut donc se concentrer sur toute la plage des réglages et de l’équilibre. Physiquement et mentalement, le circuit est très exigeant parce qu’il comporte beaucoup de virages et parce que la ligne droite est assez courte. Vous n’avez quasiment aucun moment pour reprendre votre souffle, il faut être concentré en permanence. "

Budapest est le Grand Prix le plus proche de la Pologne, géographiquement. Est-ce qu’il s’agit d’un rendez-vous spécial ?
" J’ai vraiment hâte d’être à Budapest car il y a généralement beaucoup de fans polonais. C’est un peu un Grand Prix à domicile pour eux et pour moi. Je m’attends à ce que beaucoup de supporters viennent me voir, à ce que l’atmosphère soit bonne ; j’espère donc pouvoir réaliser de bonnes performances pour eux. "

Un communiqué Renault F1 Team

Rob White, la saison 2010 entre dans sa deuxième moitié. Quel bilan dressez-vous en ce qui concerne les moteurs de F1 Renault ?
" Nous ne sommes pas entièrement satisfaits, mais nous pouvons êtres fiers de ce qui a été réalisé. Les monoplaces motorisées par Renault ont décroché 10 pole positions en 11 courses. Elles ont réalisé 6 meilleurs tours, sont montées 12 fois sur le podium et se sont emparé de la victoire cinq fois. De plus, à Monaco, nous avons réalisé un triplé pour la première fois depuis 1997. C’est une belle récompense pour l’équipe de Viry, qui travaille constamment en coulisses pour parvenir à trouver performance et fiabilité. "

" Notre engagement est de fournir des moteurs identiques et ces résultats illustrent notre philosophie. Bien sûr, notre relation avec Enstone est étroite pour des raisons historiques, mais nous fournissons exactement la même spécification de V8 et le même support à nos deux partenaires, le Renault F1 Team et Red Bull Racing. "

La rumeur veut que les moteurs Renault souffrent d’un manque de puissance par rapport à leurs rivaux. Quelle est votre opinion sur ce point ?
" Je pense que la puissance maximale du moteur Renault dans la plage d’utilisation ‘normale’ n’est pas aussi élevée que celle de certains de ses rivaux. L’analyse du rapport de forces entre les équipes nous conduit à cette conclusion mais il est impossible de donner des chiffres précis en termes de puissance, à moins de mesurer tous les blocs au banc. "

" Les raisons de ce déficit en performance résultent des développements moteur qui ont été entrepris durant les différents cycles d’homologation. Les changements apportés au moteur ont été restreints par le règlement sportif depuis 2007, mais la manière d’utiliser un moteur de F1 a beaucoup changé depuis. Par exemple, le régime maximal a été abaissé à deux reprises, la durée du vie du moteur a été doublée, le KERS a été installé puis ôté, les ravitaillements ont disparu. Ces modifications ont été gérées grâce à des modifications de faible envergure. Les motoristes ont agi selon les règles pour développer les V8 et, en partant du principe que les moteurs sont différents, tout comme les contraintes des équipes d’ingénieurs, le résultat après ces séries de modifications est compréhensible. "

" Bien sûr, d’autres critères que la puissance contribuent à la performance des monoplaces. La souplesse, les contraintes thermiques, le poids et la rigidité sont des paramètres significatifs. Cependant, la puissance reste le facteur primordial. Renault s’est engagé à fournir des moteurs compétitifs et nous pensons que cela est possible dans le cadre des règlements stricts actuellement en vigueur. Mais nous ne pouvons pas être satisfaits, tant que la puissance de notre V8 reste inférieure aux meilleurs. "

Au début de la saison, l’accent était mis sur la différence de consommation entre les différents moteurs, qui allait pouvoir jouer un rôle avec l’interdiction de ravitailler. Ce paramètre a-t-il joué un rôle ?
" Pas de manière significative. La consommation de carburant est une caractéristique de performance importante, juste derrière la puissance, et le poids qu’embarquent les voitures est fonction de cette consommation. Avec la fin des ravitaillements, cela est encore plus important pendant la course qu’en 2009, mais l’opposé est applicable en qualifications : l’année dernière, il fallait se qualifier avec le niveau d’essence nécessaire pour boucler le premier relais, il y avait donc la possibilité de convertir une économie de carburant en avantage au chrono. L’effet est bien compris et tous les compétiteurs ont travaillé pour optimiser le rendement dans ce domaine. A part dans le cas d’erreurs d’exploitation, il serait erroné de dire que les différences de consommation ont eu un rôle décisif en 2010. "

En début de saison, on a beaucoup parlé de demandes de modifications moteur qui auraient été effectuées par d’autres constructeurs. Pourriez-vous expliquer le processus réglementaire ?
" Les règles, en ce qui concerne les changements opérés à la spécification d’un moteur homologué, sont très simples. Aucune modification n’est permise sur un moteur homologué sans l’accord préalable de la FIA. C’est la raison pour laquelle on parle de “gel” technologique. "

" Cependant, cette situation ne veut pas dire que la spécification des moteurs soit totalement statique. Les V8 de F1 sont des mécaniques extrêmement sophistiquées, qui opèrent à la limite de leur enveloppe de performance et de fiabilité. L’installation du moteur et son utilisation évoluent d’une année sur l’autre, les cycles de vie deviennent plus sévères puisque la durée du moteur s’allonge alors que les performances s’améliorent. Chaque motoriste a des raisons légitimes de demander des modifications, qu’elles concernent la fiabilité ou des problèmes de qualité, voire la gestion d’un changement dans la chaîne d’approvisionnement. Les demandes prennent la forme d’une explication précise de la raison pour laquelle le changement est souhaité, plus une description de la modification (incluant des dessins de toutes les pièces modifiées), ainsi qu’une estimation des effets escomptés. "

" D’après notre expérience, la FIA examine en profondeur chaque demande et, avant de donner son feu vert, en accord avec le règlement sportif, elle consulte les autres motoristes. C’est un système qui fonctionne bien pour gérer dans modifications qui, dans l’environnement complexe que constituent les moteurs, restent modestes en termes de quantité et d’envergure. "

Avec des V8 homologués, quels sont les défis à relever pour les motoristes ?
" Chez Renault, notre objectif est de fournir et d’exploiter des moteurs capables de gagner des courses et des championnats. C’est un challenge formidable, quelles que soient les contraintes de développement, et les règles portant sur l’homologation ne sont qu’une contrainte supplémentaire. Pour atteindre nos objectifs, il nous faut travailler en étroite collaboration avec nos collègues du châssis afin de maximiser la performance des monoplaces motorisées par Renault. "

L’installation du moteur dans le châssis, ainsi que les conditions d’exploitation du V8 dans la voiture nous permettent de maximiser la performance générale de la voiture.
" Notre but est de parvenir au zéro défaut, mais pas à n’importe quel prix. Notre défi est de gérer performance et fiabilité ensemble. La moindre panne ou problème de fiabilité a un impact immédiat sur la performance, nous essayons donc de nos préparer rigoureusement à éviter les incidents. Notre but est de réagir rapidement si nous connaissons un problème en dépit de notre préparation méthodique. "

" Enfin, nous avons pour mission d’extraire le maximum de performance de nos moteurs sur la piste. Une fois encore, cela repose sur le travail effectué en amont à l’usine, qui permet à nos ingénieurs de disposer de l’information nécessaire à l’exploitation des moteurs à leur plein potentiel. "

Cette saison, le calendrier s’est étendu à 19 courses alors que l’allocation de 8 moteurs par pilote est restée inchangée. Comment avez-vous géré ce changement ?
" L’arithmétique montre qu’en moyenne, chaque moteur doit boucler un kilométrage supérieur d’environ 12% par rapport à 2009 (19 Grands Prix contre 17). Elle montre aussi qu’au moins trois moteurs doivent effecteur trois courses, au lieu d’au moins un l’année dernière. D’autres changements sont intervenus, comme l’interdiction de ravitailler et la performance accrue des voitures 2010. Cela nous a conduits à revoir nos procédures de validation. Nos essais au banc, ainsi que l’utilisation des moteurs en piste pendant les essais privés en début de saison et le vendredi en week-end de course, ont été conçus pour valider notre moteur selon la durée de vie accrue et les conditions plus sévères de cette année. "

Renault fournit des moteurs à Red Bull depuis 2007 et la rumeur parlent d’autres clients possibles pour 2011. Où en êtes-vous sur ce point ?
" Notre relation avec Red Bull est excellente et nous espérons pouvoir compter sur elle dans le futur. Nous avons la capacité de fournir d’autres équipes à court terme et nous aurions à cœur de le faire si c’était positif pour Renault, ainsi que pour le sport dans son ensemble. Nous serions également fiers de conserver notre politique d’équité totale pour toutes les voitures motorisées par Renault. Il y a eu des rumeurs dans la presse et certaines équipes ont été mentionnées, mais il n’y a pas d’annonce imminente. "

Un changement majeur attend les motoristes à l’horizon 2013. Que pouvez-vous nous dire de la possible motorisation F1 pour cette date ?
" Renault est en faveur d’une F1 qui prenne en compte la responsabilité environnementale, le spectacle, la passerelle technique avec la série et le contrôle des coûts. Nous sommes heureux de participer aux discussions initiées par la FIA afin de faire des recommandations sur nouvelle motorisation possible de la F1. Au sein de Renault, nous avons échangé avec nos collègues de la série et pensons qu’un bloc de moindre capacité, à injection directe, turbocompressé, muni de systèmes de récupération d’énergie avancés et de propulsion électrique, nous permettrait de remplir ces objectifs. D’après les discussions que nous avons eues jusqu’à présent, une telle configuration pourrait convenir à tous les acteurs du sport. "

Vitaly, vous avez marqué votre premier point sur le sec le week-end dernier. Êtes-vous satisfait de votre performance ?
" Oui, bien sûr, je suis content d’avoir marqué de nouveau et d’avoir connu une course solide. Celle-ci a été plutôt intéressante pour moi. J’ai pu me battre avec les monoplaces autour de moi et la voiture était plaisante à conduire. J’ai attaqué aux bons moments et cela m’a permis de gagner deux positions lors de l’arrêt au stand. Ensuite, j’étais derrière les Mercedes mais il était impossible de les dépasser. "

La prochaine course se déroule sur le Hungaroring : un tracé que vous appréciez ?
" C’est un circuit que je connais bien et que j’ai fréquenté en GP2 series. Cela dit, je l’aborderai pour la première fois au volant d’une F1 et il y a donc beaucoup de choses à apprendre. J’aime le tracé. La piste est souvent sale et il faut y trouver un bon rythme. Il faut également connaître le secret pour s’y montrer compétitif. "

Quel serait un objectif réaliste pour le week-end ?
" Je dois améliorer ma prestation en qualifications afin d’être certain de pouvoir prendre le départ de la course depuis une bonne position. Si j’y parviens, je pense que nous pourrons être compétitifs en course parce qu’en Allemagne, le rythme de la voiture était bon. Robert a montré ce dont la voiture est capable en qualifications, je sais donc où je dois faire mieux. Je vais travailler dur pour mettre ensemble toutes les pièces du puzzle au long du week-end. Mon objectif est de terminer dans le top 10 samedi, puis de marquer des points dimanche. "

Un communiqué Renault F1 Team

Avant de devenir un pilote de F1, j’avais l’impression que le Hungaroring était un endroit que personne n’aimait vraiment, mais la première fois que j’y ai piloté en F1, je me suis vraiment amusé. Il y a toujours beaucoup de fans polonais à Budapest car le pays n’est pas loin, c’est donc une sorte de Grand Prix à domicile pour moi.

C’est un circuit assez délicat pour la mise au point des voitures, car il nécessite de l’adhérence à l’avant pour les longs virages, mais d’un autre côté, vous avez aussi besoin de stabilité à l’arrière. Il est également difficile de régler les monoplaces parce qu’il y a beaucoup de bosses, et parce que le tracé présente un grand nombre de virages différents. Il faut donc se concentrer sur toutes les zones des réglages et de l’équilibre.

Les longs virages et la température généralement élevée rendent la piste exigeante envers les pneumatiques. S’il fait vraiment chaud, leur performance peut vraiment se dégrader rapidement. Parce qu’il y a tellement de virages, les gommes sont exploitées à la limite. Vous pouvez régler la voiture de manière à sousvirer un peu et soulager l’arrière, mais si cette tendance est trop prononcée dans les virages 8, 9, 13 et 14, vous perdez tellement de temps que c’est contre-productif.

Pendant la plupart du tour, vous enchaînez les virages. Vous touchez les freins du virage 4 au virage 11, mais sans jamais y mettre énormément de pression. Le Hungaroring est exigeant physiquement en mentalement parce qu’il y a énormément de virages et qu’il ne comporte qu’une ligne droite, assez courte, qui ne permet pas de refaire le plein d’énergie. Il faut être concentré en permanence. C’est la raison pour laquelle c’est un circuit difficile à aborder parfaitement pour les pilotes comme pour les ingénieurs.

Il est difficile de dépasser à Budapest. Le virages sont assez complexes du n°4 au n°11 et il n’y a pas une ligne droite de plus de 100 ou 200 mètres dans ce secteur. La seule chance de dépasser, c’est le premier virage, mais cela reste difficile même à cet endroit. Le problème, c’est que le virage 14 est très long et que, si vous suivez quelqu’un de près, vous perdez beaucoup d’appui à l’avant et vous êtes lent à la corde. Il est donc difficile de suivre une voiture de près et de l’attaquer au premier virage.

Le virage 14 est le plus important parce que vous pouvez y gagner ou y perdre beaucoup de temps. C’est un long virage que vous pouvez aborder de plusieurs manières différentes en ce qui concerne la vitesse à la corde et les trajectoires. Il faut y emmener autant de vitesse que possible, mais il faut se souvenir qu’il faut remettre les gaz très tôt parce qu’il débouche sur la ligne droite principale et sur le premier virage. Les trajectoires en entrée sont multiples et le point de corde évolue en fonction de l’équilibre de la voiture. Cela peut aussi varier en course selon la dégradation des pneumatiques.

Robert KUBICA

La Formule 1 est aujourd'hui soumise à un nouveau scandale, celui des consignes d'équipes. La victoire de Fernando Alonso au Grand-Prix d'Allemagne, obtenue après une demande de laissez-passer sur Felipe Massa, introduit une interrogation : faut-il autoriser ou non les consignes d'équipes ? Pour Eric Boullier, un tel comportement n'est pas " dommageable ", car cela fait parti du jeu.

" Je ne trouve pas ça dommageable ", explique le français à Autohebdo.fr. " C'est dommage pour Felipe. C'est frustrant quand on est un ''racer'', on a envie de gagner. Mais il fait aussi partie d’une équipe, il ne faut pas l’oublier. Il y a deux voitures. Certes, en privilégier une, ce n’est pas bien. Mais c’est une équipe et il fallait que Ferrari gagne cette course. Ca reste une victoire d’équipe, c’est ce qu’il faut voir. "

Ceci étant, Eric Boullier ne compte pas utiliser de consignes chez Renault. Selon le français, il n'existe pas de pilote numéro un dans l'écurie. Le losange n'aurait donc pas agit comme Ferrari.

" Nous, chez Renault, on n’est pas partisans des consignes d’équipe. On n’est pas partisans d’avoir un pilote n°1 ", précise-t-il. " C’est important d’avoir une certaine équité entre les voitures. Mais ce ne sont pas des situations faciles à gérer car il y a deux pilotes et, donc, deux équipes au sein de la même équipe. Il peut y avoir des intérêts différents. Après, chaque cas est différent. Chez Renault, tout ceci n’existe pas car on n’a pas cette philosophie. "

Les consignes d'équipes sont aujourd'hui interdites par le règlement. Ferrari a déjà reçu une amende de 100 000$, et a été convoqué au Tribunal Sportif de la FIA. La sanction pourrait donc être bien plus conséquente.

Une semaine seulement sépare le Grand-Prix d'Allemagne de l'épreuve hongroise, ce qui n'empêche pas le Renault F1 Team d'apporter de nouvelles évolutions techniques à sa R30. Ainsi, l'écurie française annonce, sur son site communautaire, l'arrivée d'un nouvel aileron arrière. Comme attendu, le F-Duct ne sera pas de la parti. Il devrait faire son apparition, au mieux, lors du Grand-Prix de Belgique, prévu fin août.

" Pour nous aider à franchir ce cap, plusieurs updates seront apportés à la monoplace en Hongrie. Dans les cartons un nouvel aileron arrière, toujours pas de f-duct par contre ", affirme RF1PP. " Nous avançons sur ce dernier, il devrait être opérationnel pour Spa, la performance générale devrait s’en ressentir fortement ! A noter que la plupart des équipes en sont déjà équipé, notamment Mercedes… "

Le double diffuseur pourrait aussi évoluer ce week-end, selon les dernières indiscrétions. D'autres nouveautés sont aussi attendues.

L'équipe française va de plus se concentrer sur le fond plat soufflé, afin d'en extraire tout le potentiel.

" L’autre sujet qui focalise notre attention est le fonds plat soufflé (Blown floor en anglais), " ajoute-t-il. " Nous l’avons introduit à Valence et nous cherchons sans cesse à valider qu’il a son rendement maximal. "

" C’est un ensemble très complexe qui impacte grandement le comportement de la monoplace (pour rappel, le soubassement compte pour 40% des appuis aérodynamiques de la F1), il faut donc toujours trouver le bon compromis, ce n’est pas évident. Ce sera une de nos priorités vendredi matin dès le début des essais libres ", précise RF1PP.

L'avenir de Vitaly Petrov chez Renault F1 n'est pas encore défini, mais le russe pourra compter sur le soutien du losange pour 2011 et ce, quoiqu'il arrive. L'écurie française ne souhaite pas abandonner son pilote, même si celui-ci n'est pas conservé pour la saison prochaine. Le constructeur au losange cherche ainsi à maintenir Vitaly Petrov sous son aile.

" Pour nous, il est important que Vitaly reste en F1 car la Russie est un marché encore en construction où beaucoup de choses restent encore à faire ", affirme Gérard Lopez à AutoHebdo.

Dans le cas d'une non-reconduction de son contrat avec Renault, Vitaly Petrov disposera de l'aide du losange pour trouver un autre baquet. Les possibles nouvelles écuries clientes du losange pourraient d'ailleurs être concernées.

Autohebdo parle par exemple d'un échange Heikki Kovalainen/Vitaly Petrov pour 2011, dans le cadre d'un accord Lotus - Renault. On peut aussi penser à Epsilon Euskadi, dont le nom revient assez régulièrement, et qui semble bien parti pour faire son entrer en Formule 1. Mais le pilote russe pourrait aussi piloter une monoplace non motorisée par un moteur Renault.

À l'heure actuelle cependant, l'écurie française n'écarte pas la possibilité de maintenir Vitaly Petrov à son poste, d'autant plus après sa belle prestation réalisée à Hockenheim. " Si (Vitaly) continue comme ça, il n'y a pas de raison qu'il ne reste pas avec nous l'an prochain ", précise notamment Eric Boullier à Autohebdo.fr.

Le russe doit donc poursuivre dans cette voie, et améliorer son niveau de jeu en qualifications.

Vitaly Petrov n’a pas encore eu l’occasion de nous montrer tout son potentiel ! C’est en tout cas ce que pense le jeune pilote russe qui n’a de cesse été devancé par son équipier Robert Kubica depuis le début de la saison.

Renault a déjà averti à plusieurs reprises son pilote débutant qu’il lui faudrait marquer plus régulièrement des points s’il voulait assurer son avenir en Formule 1 à Enstone. En effet, il n’a inscrit que sept petits points, ce qui représente un maigre butin comparé aux 89 unités rapportées par Robert Kubica.

Arrivé au Hungaroring, lorsqu’un journaliste lui a demandé s’il ressentait la pression de son équipe, Vitaly Petrov a répondu : "Non. Je sais de quoi je suis capable. Je leur demande simplement de bien vouloir me donner du temps. C’est important pour moi car quand je roulais en GP2 j’ai eu besoin de trois années pour être rapide car je n’avais pas l’habitude de piloter ce genre de voiture."

"J’ai dû apprendre à travailler avec l’équipe, les ingénieurs et la configuration de la voiture. Je dirais que ça a été mon école. La Formule 1 l’est aussi, mais à un niveau plus élevé, donc j’ai simplement besoin d’un peu plus de temps."

"Je n’accorde pas d’importance à ce que les gens disent. J’essaye toujours de faire de mon mieux, d’aller aussi vite que possible. Bien entendu il est plus positif d’entendre des bonnes choses de la part de l’équipe plutôt que l’inverse. Mais quoi qu’il en soit j’essaye de pousser le plus possible."

"Vous pouvez constater qu’à la mi-course, Robert et moi sommes toujours dans les mêmes temps au tour. C’est parce que j’apprends du vendredi au dimanche et qu’arrivé à la mi-course, mes temps au tour sont identiques grâce à mon apprentissage. "

Vitaly Petrov est également revenu sur ses performances en qualifications qu’il estime être en dessous de ses capacités. Depuis qu’il court en Formule 1, il n’a toujours pas devancé son équipier sur la grille de départ.

"Je n’ai aucun problème en course. Je ne peux pas en dire autant durant les qualifications. Nous devons nous y améliorer car par exemple, en Allemagne, j’ai réalisé un temps identique à celui de Kubica jusqu’au virage numéro 16."

"J’ai perdu trois dixièmes dans ce virage car je ne savais pas comment le négocier. Je n’ai pas eu assez de temps pour apprendre à le négocier rapidement. Ca n’a l’air de rien, mais ça m’a couté trois dixièmes et j’ai terminé en dixième position."

Alan Permane revient sur cette première journée sur le circuit de Budapest où les monoplaces de l’équipe Renault ont affiché un beau potentiel.

Résumé de la journée :
"Nous avons connu une journée bien remplie avec les deux voitures, peut-être plus que d’habitude car nous devions évaluer beaucoup de nouveautés. Les pilotes, les ingénieurs et les mécaniciens ont fait du bon travail pour abattre ce programme. Les deux pilotes sont compétitifs, bien qu’ils aient mené des programmes assez différents."

Conditions de piste :
"La piste peut souvent être sale au Hungaroring, mais son état était meilleur que d’habitude aujourd’hui. Les conditions étaient bonnes dès les premiers tours de roues, et elles se sont améliorées tout au long de la journée."

Développements :
"Nous avons effectué une comparaison d’ailerons arrière avec Vitaly, et avons évalué notre nouveau fond plat avec les deux pilotes. Nous avons aussi apporté un nouvel aileron avant ici ce week-end. Les deux pilotes utiliseront toutes ces nouveautés demain."

Rendement des pneumatiques :
"Nous n’avons pas effectué de réelle comparaison, mais nous avons beaucoup travaillé avec le mélange extra-tendre, avec différents niveaux de carburant, afin d’évaluer sa performance en course comme en qualifications. D’un point de vue général, il n’y a pas eu de surprise et la situation se présente bien."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Depuis le début de la saison, Renault exerce un programme agressif de développement sur sa R30 qui ne cesse de se rapprocher des monoplaces les plus rapides que sont la RB6 de Red Bull Racing et la F10 de Ferrari.

En Hongrie, c’est notamment un nouvel aileron arrière qui est apparu sur les monoplaces du Losange ainsi qu’un aileron avant. Pour le Grand Prix de Belgique qui aura lieu dans quatre semaines, Renault F1 apportera enfin son F-Duct ainsi que plusieurs modifications sur l’aileron avant.

Après une journée d’essais sur le circuit de Budapest, Robert Kubica a révélé que Renault travaillait déjà pour la saison 2011 et ce depuis le Grand Prix d’Allemagne.

"Cet après-midi, comme en Allemagne, nous nous sommes concentrés sur le travail et la compréhension de certaines choses pour l’année prochaine. Nous nous préparons moins pour demain mais nous effectuons un travail sur le long terme," a déclaré Robert Kubica au site Pit Stop.