[F1] Lotus Renault GP

Nous l'attendions, on nous avait dit qu'il allait arriver, puis le Renault F1 Team avait indiqué vouloir stopper son développement. Mais voilà que le F-Duct, la star technique de la saison 2010 (peut-être détrôné par le diffuseur soufflé, il est vrai ...) devrait finalement faire son apparition sur la Renault R30.

Eric Boullier a en effet indiqué que le team espérait pouvoir éprouver pour la première fois son système à Spa, l'un des circuits le plus rapides du plateau. " Nous allons l'introduire en deux étapes " déclare le team manager français, " Tout dépend du calendrier, Budapest demande beaucoup d'appui donc nous n'avons pas besoin de l'avoir pour ce circuit. Nous pourrions alors l'avoir avant (Allemagne), ou plus probablement après (Spa) ".

Le responsable technique de l'équipe, Alan Permane, se défend d'avoir pris beaucoup plus de temps que leurs concurrents pour développer le F-Duct. " Nous nous sommes concentrés sur d'autres points pour améliorer l'appui de la voiture, je pense que c'était la bonne décision stratégique de ne pas faire comme les autres équipes ont fait " explique-t-il, reprit par Autosport.com. L'ingénieur pense d'ailleurs que le F-Duct permettra à Renault de revenir sur Mercedes, ce qui actuellement n'est pas le cas.

" Nous devons nous battre avec Ferrari et Mercedes " poursuit-il, " En réalité nous sommes juste derrière ce groupe pour l'instant. Nous avions réussi à passer Mercedes, mais ils ont fait du très bon boulot, et ils étaient très rapides à Silverstone, ce qui fait qu'il sont à nouveau devant nous aujourd'hui ".

" Nous avons besoin d'un peu plus, et nous devrions l'avoir une fois notre F-Duct en service. Ce ne sera pas pour beaucoup de courses, mais c'est la seule chose qu'il nous manque par rapport aux autres. Je pense que nous avons fait de grandes performances, honnêtement. Nous avons tiré le meilleur de la voiture et exploité chaque opportunité qui se présentait à nous, et j'espère que nous pourrons continuer à le faire jusqu'à la fin de l'année. Même si on ne peut pas gagner, notre objectif est de battre Mercedes et d'être un véloce quatrième "

Confirmé chez USF1 pour la saison 2010 et finalement absent sur les grilles de départ suite au retrait de l'écurie américaine, José-Maria Lopez ne perd pas espoir de revenir en Formule 1 en 2011. Accompagné de son manager, Victor Rosso, l'argentin a rencontré plusieurs représentants d'équipes le week-end dernier, dont le Renault F1 Team, rapporte Nextgen-Auto.com.

José-Maria Lopez pourrait ainsi venir gonfler les rangs du losange, mais en tant que réserviste, comme Ho-Ping Tung et Jérôme d'Ambrosio aujourd'hui. On voit mal en effet l'argentin venir remplacer Vitaly Petrov en 2011, car Renault souhaite un pilote capable de marquer de gros points.

Son statut de débutant, associé aux interrogations sur son véritable niveau en Formule 1, ne le poussent pas tellement à devenir titulaire chez le losange.

Mais les discussions ne sont pour l'heure qu'à un stade primitif, et il est donc encore trop tôt pour faire de véritables hypothèses sur José-Maria Lopez.

Après un début de saison des plus compliqué pour Kimi Räikkönen, l'aventure WRC semble se dérouler de mieux en mieux. Cette constatation le pousserait à reconduire pour 2011 son contrat avec Red Bull qui finance sa saison au sein du Citroën Junior Team. Le finlandais avait il est vrai beaucoup alimenté les rumeurs entourant le baquet de Vitaly Petrov. Pourtant, Kimi le répète souvent: la F1 ne lui manque pas.

" La Formule 1 ne me manque pas et j’apprécie ce que je fais maintenant. Je n’ai toujours pas décidé ce que je ferai l’année prochaine. Je devrai bientôt me décider, peut-être que ça sera juste après le rallye de Finlande "

Etre dans le giron Red Bull met en confiance, et il semblerait que l'ancien champion du monde ait clairement montré son intérêt pour une poursuite en rallye.

" Nous sommes très contents de ce que Kimi a fait cette saison. Il est très bien pour la marque Red Bull et nous cherchons à étendre son contrat pour l’année prochaine. Je pense que c’est probable, " confie une source de la firme autrichienne à Autosport.

Cela dit, ces révélations ne marquent pas la fin des rumeurs non plus, car avec un prolongement de contrat d'un an pour Kimi Raikkonen et Mark Webber, la porte d'un retour en 2012 reste toujours ouverte ...

Kova a l'air attaché à Lotus, Glock beaucoup moins à Virgin..

Finalement il ne reste plus que glock de dispo

Buemi dément avoir signé avec Toro Rosso, précisant même que "le marché des transferts est encore très ouvert" .

Ca doit négocier sec.

Si vous avez toujours rêvé de vous glisser dans le baquet d’une monoplace de F1, voici une bonne nouvelle : le programme Feel It du Renault F1 team est de retour du 12 au 14 octobre prochains. Quelques places seulement sont disponibles, il faudra donc se dépêcher pour profiter de cette opportunité rare.

Le programme Feel It offre la possibilité de vivre la vie d’un pilote de Grand Prix pendant une journée. L’événement se déroulera sur le circuit du Hungaroring, à Budapest, une piste technique sur laquelle, grâce à un apprentissage accéléré, vous passerez de la Formule Renault à la Formule 1 en une journée.

Cette année, plus de 100 invités ont eu la chance de prendre le volant et de ressentir les sensations de la F1. Aujourd’hui, vous avez la possibilité de les imiter en réservant votre place pour octobre. Près de 80% des disponibilités ont déjà été saisies, il est donc urgent de se manifester rapidement afin d’éviter toute déception et de pouvoir entrer dans le club très fermé des pilotes de F1.

Les participants au programme Feel It bénéficient des conseils et des attentions de 30 membres du Renault F1 Team, parmi lesquels des mécaniciens, des ingénieurs et même un physio. Ensuite, vous serez seul dans la voiture et ce sera à vous de jouer. Néanmoins, votre équipe ne sera jamais loin, puisqu’il vous faudra assister au briefing technique avec vos ingénieurs et étudier vos relevés de télémesure.

Après avoir pris le volant de la F1, vous serez sanglé dans la tri-place F1 de l’équipe et aurez la chance de boucler quelques tours en compagnie d’un des pilotes de réserve de l’équipe. Il n’y a pas meilleure manière d’expérimenter l’accélération, la vitesse de passage en courbe et la puissance de décélération d’une telle machine !

Quelques passionnés auront la chance de participer au programme Feel It ce week-end, lorsque Vitaly Petrov prendra le volant de la tri-place lors du Moscow City Racing organisé dans la capitale russe. Ils pourront ainsi accompagner l’unique star russe de F1, qui fera chauffer le revêtement de la Place Rouge.

[Communiqué de Renault F1 Team]

Robert Kubica, qui a été prolongé pour deux ans supplémentaires au sein de l’écurie Renault F1 Team, ne bénéficie pas de clause de départ selon les résultats de l’équipe, contrairement à une information parue dans la presse anglaise.
Le team d’Enstone dément formellement l’existence d’une telle clause dans le contrat liant le Polonais à Renault F1 Team jusqu'à fin 2012.

autohebdo

Journée très spéciale ici à Poznan ! Petite halte en terre polonaise pour l’équipe roadshow du Renault F1 Team et Robert Kubica. L’occasion pour lui de se présenter devant les siens et de leur faire partager une expérience des plus excitante.

La Pologne aime la Formule 1, c’est aujourd’hui une certitude à la vue de l’enthousiasme suscité par Robert. Telle une rockstar, Robert fut acclamé de longues minutes par une foule en délire, nous avons rarement connu telle ambiance ! Certains repartiront d’ailleurs avec plus qu’une signature, Robert a lancé ses gants dans la foule à la fin de sa démo !

Le contexte de ce weekend, un roadshow et non un Grand Prix, a permis à Robert de passer du temps auprès de ses nombreux fans avec de longues séances de dédicaces et de photos. Le tout bien entendu dans la décontraction et la bonne humeur…

Pour illustrer ces propos, ci-dessous une sélection de photos des meilleurs moments de cette journée. En marge des séances photos, interviews et dédicaces, Robert a fait brûler la gomme sur la piste. Dans un premier temps au volant d’une Megane Trophy puis au volant de la R29. Moment phare de la journée, le pilote polonais a fait le show pendant 20 minutes sur le circuit de Poznan, de quoi dévoiler ce qu’une F1 est capable de réaliser !

Comme en 2009, Kamui Kobayashi et Christian Klien seraient sur la liste du Renault F1 Team pour remplacer Vitaly Petrov la saison prochaine, affirme Auto Motor Und Sport. Ces pilotes s'ajoutent à Sebastien Buemi, Adrian Sutil et Timo Glöck, eux aussi cités du côté du losange.

Malgré un début de saison timide fait de nombreux abandons, Kamui Kobayashi a redressé la barre récemment, avec plusieurs belles prestations, rappelant celles obtenues avec Toyota l'année dernière. Déjà pisté par Renault en 2009, le japonais pourrait devenir un sérieux prétendant s'il maintient ce bon niveau de performance.

Mais le losange pourrait aussi se tourner vers Christian Klien, qui a fait son retour lors des week-ends de Grand Prix, en participant à des essais le vendredi pour le compte de HRT. Ses bons temps réalisés à bord de la monoplace espagnole (par rapport à Bruno Senna et Karun Chandhok, ndlr) montrent qu'il n'a pas perdu son coup de volant. L'autrichien ne s'impose cependant pas vraiment comme une piste prioritaire.

Avec ces deux noms qui s'ajoutent, Vitaly Petrov est prévenu. De nombreuses personnes veulent son baquet, le russe devra donc se montrer solide et performant s'il souhaite conserver sa place la saison prochaine.

Dans une position incertaine pour 2011 chez Renault, Vitaly Petrov est conscient d'avoir son destin entre ses mains. Le russe doit se montrer plus solide et plus performant lors des prochaines courses, pour pouvoir espérer piloter une monoplace frappée du losange la saison prochaine.

" J’ai les choses en mains, mais les discussions auront lieux plus tard ", affirme simplement Vitaly Petrov, lors d'un Roadshow à Moscou, relayé par Nextgen-Auto.com.

Vitaly Petrov est confronté à une rude concurrence pour son poste. Renault F1 souhaite disposer d'un tandem fort et compétitif la saison prochaine pour pouvoir se mêler à la lutte pour le titre mondial. L'écurie française n'exclut cependant pas de poursuivre sa collaboration avec le pilote russe, qui a déjà montré de belles choses cette saison.

Un communiqué Renault F1 Team

Unique résultat pour la grande finale de l’édition 2010, qui s’est tenue le 13 juillet dernier, au sein de l’écurie Renault F1 Team à Enstone, puisque pour la première fois, deux jeunes ingénieurs parmi les 10 finalistes en lice remportent chacun un stage unique au sein de l’écurie de Formule 1.

Le niveau de la compétition, à l’instar de l’édition 2009, a été encore une fois très élevé. Ce n’est qu’à l’issue de plusieurs heures de délibération que le jury, présidé par le Dr Robin Tuluie, a eu la fierté d’annoncer que le candidat italien Michele Parmigiani commencera son stage à Enstone, au Royaume-Uni, sous la responsabilité de Robin Tuluie tandis qu’Albert Illera López, le lauréat espagnol sera le premier à s’installer à Viry-Châtillon, en France sous la guidé de Stéphane Rodriguez.

Michele : " Jamais je n’aurai pensé débuter ma carrière d’ingénieur au sein d’une écurie de F1 et parce que le jury de l’AEA a cru en mon idée, mon rêve devient réalité. J’ai été surpris du chiffre annoncé du nombre de candidats cette année, seuls 170 ingénieurs souhaitent travailler en F1 ? Futurs candidats, cette compétition est votre unique et meilleure chance, saisissez-la. "

Albert : " Etre lauréat de l’Altran Engineering Academy est une chose incroyable. Mon rêve de devenir ingénieur en F1 s’est réalisé le 13 juillet du haut de mes 22 ans !! J’ai hâte de débuter le stage. Je souhaitai remercier Altran et Renault F1 Team pour cette opportunité offerte aux jeunes ingénieurs, IES La Romanica, mon école et la Technical University de Catalogne qui m’ont accompagné tout au long de mon cursus. "

" Michele à fait preuve d’une compréhension fondamentale de la dynamique des voitures de course, une qualité rarement observée chez les étudiants de son âge. En s’appuyant sur ces fondamentaux, il a présenté une solution innovante pour améliorer les performances de la voiture ainsi qu’un solide plan d’action. Nous avons hâte de travailler avec Michele, et si l’on se réfère aux expériences vécues avec les précédents lauréats de l’Altran Engineering Academy, cette collaboration devrait être aussi bénéfique qu’agréable pour chacun d’entre nous ", confie le Dr Robin Tuluie.

" Nous avons été très impressionnés par la présentation d’Albert ainsi que par son approche intellectuelle et scientifique. Je suis certain qu’il s’intégrera très vite à notre équipe ici, à Viry. Nous pensons qu’Albert rejoindra notre unité de calcul de dynamique des fluides où il sera à même de tester ses compétences dans les études liées à l’aérodynamique interne des moteurs ", ajoute Stéphane Rodriguez.

Les huit autres candidats venus du Brésil, du Canada, de République tchèque, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas, du Portugal et du Royaume-Uni ont eux aussi fait forte impression sur le jury présidé par le Dr Robin Tuluie, directeur R&D de l’écurie Renault F1 Team et composé de Stéphane Rodriguez, responsable essais et fiabilité au département moteur de Renault F1 Team, d’Alfonso Martinez, directeur général d’Altran Technologies Espagne et directeur international du group solution Ingénierie Mécanique, et de Saeed Kazim, consultant senior Altran Technologies UK pour Renault F1 Team.

Alfonso Martinez a souligné la qualité de leurs prestations : " Comme lors des éditions précédentes, tous les candidats ont fait preuve d’un immense talent et d’une formidable passion pour l’ingénierie. Tous ont réalisé un travail remarquable sur leurs présentations. Nous avons également découvert des idées totalement innovantes et les discussions techniques avec les candidats ont été très intéressantes. Cette initiative est une façon unique de découvrir de jeunes talents et de les aider à progresser sur la voie de l’excellence. "

Saeed Kazim commente l’événement : " L’usine Renault F1 Team pétillait de l’enthousiasme et de la créativité apportés par ces dix jeunes ingénieurs pleins de promesses. Ils nous ont impressionnés par leurs présentations, qui tout en couvrant un vaste éventail de disciplines techniques, avaient toutes en commun cette même originalité dans leur démarche de réflexion, alliée à un raisonnement et à une discipline intellectuelle rigoureux. Ce sont des qualités qu’Altran et Renault F1 Team apprécient, et cherchent à encourager chez les futures générations d’ingénieurs pionniers de la F1. "

Chaque année depuis 6 ans, les finalistes de l’Altran Engineering Academy quittent le Centre technique de la Renault F1 Team d’Enstone avec des étoiles dans les yeux et des cadeaux pleins les bras, particulièrement cette année, avec TW Steel, partenaire officiel du chronométrage de l’écurie, qui leur a offert à tous une montre.

Le partenariat technologique Altran – Renault F1 Team
Comment répondre aux modifications de la réglementation des moteurs ? Comment améliorer la performance aérodynamique des châssis ? Cela requiert une expertise de haut niveau dans de très nombreux domaines. Depuis 2002, Altran assure à l’écurie Renault F1 Team les services de conseil de talentueux ingénieurs spécialisés dans des secteurs des plus variés : calcul, technologies de l’information, électronique, logistique, contrôle de qualité et simulation. Le Groupe contribue par ses compétences à l’activité du site de développement de châssis d’Enstone, (RU), et à celle du site de développement de moteurs de Viry-Châtillon (environs de Paris). Les experts d’Altran sont autant motivés par l’aventure humaine et sportive, que par le défi technologique éprouvé chaque quinzaine sur les pistes à l’occasion des Grands Prix.

A propos d’Altran
Altran est leader européen du conseil en innovation et en hautes technologies. Les 17 149 consultants du groupe présents dans le monde couvrent l’ensemble des métiers de l’ingénierie : électronique, technologies de l’information, qualité, organisation… Ils accompagnent les entreprises tout au long de leur processus d’innovation, allant de la veille technologique, la recherche fondamentale appliquée, le conseil en management, à la préparation de l’industrialisation jusqu’aux systèmes d’information et ce, dans la plupart des secteurs d’activité : automobile, aéronautique, spatial, télécommunications… Fondé en 1982, le groupe Altran est présent dans 26 pays prioritaires. Il a généré un chiffre d’affaires de 1 403,7 millions d’euros en 2009.

http://www.altran-academy.com/

Dans une vidéo ou il répondait en Polonais à des journalistes (ce dimanche en Pologne), Robert dit que le F-duct de Renault fonctionne et qu'il est en phase de fabrication. Il sera en place probablement comme prévu au GP de Belgique.

source un forum dédié à RF1.

Un communiqué Renault F1 Team

Robert, la course de Silverstone a été difficile pour vous puisque vous avez abandonné pour la première fois de la saison. Comment l’avez-vous vécue ?
" Nous avons souffert d’un manque d’adhérence général et, en ce qui concerne la performance, nous étions moins compétitifs que sur la course précédente. Tout se présentait assez mal jusqu’à ce que je parvienne à décrocher la 6ème place en qualifications. Cela était plutôt bien compte tenu de notre niveau jusqu’à ce point du week-end. J’ai été encore plus surpris de me retrouver en 3ème position à la fin du premier tour car notre rythme n’était pas exceptionnel en configuration de course. Avant de connaître mon problème de transmission, la voiture ne se comportait pas comme d’habitude. Je pense que cela était dû aux caractéristiques du circuit car avant cela, Barcelone avait été la piste la plus difficile à maîtriser pour nous. Or, elle aussi comporte beaucoup de virages rapides. "

Pensez-vous que la R30 sera mieux adaptée aux contraintes de Hockenheim ?
" C’est un circuit qui comporte une plus grande palette de virages. Deux d’entre eux se prennent à une vitesse très élevée, les n°1 et 12. Les autres se prennent à une allure moyenne ou faible. La surface de la piste est très lisse, il faut donc extraire le maximum de l’adhérence mécanique de la voiture. Le circuit comporte aussi une longue ligne droite et nous devrons nous assurer que la voiture y dispose d’une bonne vitesse de pointe. Toutes les monoplaces contre lesquelles nous nous battons utilisent le F-duct et cela rend notre vie assez difficile. Nous aurons peut-être à réduire notre niveau d’appui pour rester compétitifs en ligne droite et cela nous pénaliserait en virage. Nous devrons trouver le meilleur compromis vendredi. "

Pour cette course, la différence entre les deux types de pneumatiques à disposition sera plus grande : Bridgestone apportera en effet ses mélanges super-tendre et dur. A quoi faut-il s’attendre ?
" A première vue, le super-tendre pourrait avoir du mal à réaliser ne serait-ce qu’un tour de qualifications, tandis que le pneu dur pourrait faire toute la course ! La météo et les conditions de piste auront une grosse influence sur le rendement des gommes. Par expérience, il sera difficile de faire fonctionner convenablement le super-tendre tandis que le type dur devrait être OK. L’autre donnée importante, c’est que l’équilibre des monoplaces risque d’être assez différent en passant d’un mélange à l’autre. Cela pourra rendre le week-end compliqué et intéressant à la fois. "

Quelles sont vos ambitions pour le week-end ?
" Comme d’habitude, j’essaierai d’extraire le maximum de la voiture. Le plupart des équipes auxquelles nous nous frottons utilisent le F-duct et le diffuseur soufflé. Je pense que le week-end sera donc difficile, et nous devrons faire en sorte que notre performance soit bien meilleure qu’à Silverstone. Mais si cette dernière course doit être qualifiée de difficile alors que nous aurions pu terminer 4èmes ou 5èmes, alors ce n’est pas si terrible ! "

Propos recueillis par le Renault F1 Team.

Un communiqué Renault F1 Team

Vitaly, revenons un instant sur Silverstone. Une nouvelle fois, une course prometteuse a été compromise par une crevaison. Frustrant ?
" J’ai apprécié cette course mais, bien sûr, j’ai été déçu par le résultat. J’étais presque dans les points lorsque j’ai été victime d’une crevaison. La position finale aurait donc pu être bien meilleure. Mais ce qui est arrivé est arrivé, et terminer les 52 tours de course est un élément positif. Cela nous a donné beaucoup d’informations sur la voiture et la piste, ce qui était important car la course de Robert a été écourtée. "

Vous affichez aujourd’hui 10 Grands Prix de F1 au compteur. Quel est votre état d’esprit au moment où vous engagez la deuxième moitié de la saison ?
" J’ai vraiment hâte de me frotter aux courses restantes et d’utiliser l’expérience acquise en début de championnat. Je sais que je dois encore hausser mon niveau de pilotage, mais je fais de mon mieux pour travailler encore plus étroitement avec l’équipe, ainsi qu’avec Robert, pour améliorer nos performances. Je pense que j’ai une bonne relation avec l’équipe, nous nous connaissons tous bien à présent. Nous passons beaucoup de temps ensemble, nous allons dîner, je suis souvent à l’usine… Etre proche me permet de tirer le meilleur de chaque week-end de course. "

Pour un débutant, chaque course est un défi au niveau de l’apprentissage. Pensez-vous que vous pourrez devenir encore meilleur ?
" Je pense que le retour technique que je donne à l’équipe est très important. Lorsque nous évaluons un développement, nous avons besoin d’avoir une bonne compréhension de la manière dont il fonctionne et dont il améliore le comportement de la voiture. Je dois donc donner les bonnes informations à l’équipe. Avec un feedback précis, je peux également améliorer le set-up de la voiture et extraire le maximum. Voilà pourquoi je travaille dur. "

Que pensez-vous du circuit de Hockenheim ?
" Je le connais car j’y ai disputé des courses en GP2. Il est assez difficile et les écarts sont souvent minimes. Il faut donc être assez tactique dans sa manière de piloter. Il est possible de dépasser dans certains virages, comme l’épingle à la fin de la longue ligne droite. Je pense que les caractéristiques de cette piste devraient convenir à notre voiture. "

Quel sera votre objectif ce week-end ?
" Comme toujours, le premier sera d’être proche du rythme de Robert. Ensuite, j’ai besoin de me qualifier dans le top 10, puis de terminer la course. Les qualifications seront ma priorité du week-end car nous savons à quel point leur résultat conditionne la course. "

Propos recueillis par le Renault F1 Team.

J’apprécie Hockenheim et j’ai hâte de m’y rendre pour la première fois depuis 2008. C’est un circuit intéressant, même si je pense que l’ancien tracé avait beaucoup plus de caractère. Malheureusement, je n’y ai jamais couru. C’est un circuit sur lequel vous pouvez être très rapide mais aussi très lent, sans savoir pourquoi. J’ai souvent trouvé difficile de mettre le doigt sur le bon équilibre et la performance optimale, mais c’est une piste sur laquelle vous pouvez trouver un bon rythme.

En ce qui concerne les réglages, il faut un peu de tout. Le circuit comporte une longue ligne droite, la vitesse de pointe est donc très importante. Cela dit, il faut aussi compter sur l’appui aérodynamique dans le dernier secteur. Il y a donc deux manières d’aborder Hockenheim : certaines voitures sont très rapides dans les deux premiers secteurs, puis lentes dans le dernier, là où l’appui compte. Les autres monoplaces font l’inverse, sacrifiant leur vitesse de pointe pour terminer le tour de manière très compétitive, dans le Stadium.

Le circuit actuel comporte deux virages intéressants, le n°1 et le n°12, qui sont rapides tous les deux. En regardant le premier de l’extérieur, on ne peut pas imaginer qu’il soit possible de le passer aussi vite car il est très court, mais il est possible d’y conserver énormément de vitesse. Le n°12, l’entrée dans le Stadium, est également sympathique. Cela dit, il n’est plus possible d’empiéter trop sur la piste au-delà du vibreur car le tarmac a été remplacé par du gazon artificiel.

Les autres virages se négocient à des vitesses moyennes ou faibles. Les 16 et 17, par exemple, constituent un double droit juste avant la ligne d’arrivée et génèrent beaucoup de sous virage. C’est un long virage légèrement incliné, qui comporte deux cordes.

Le n°13 est intéressant. Il est très incliné, ce qui permet de plonger profondément à la corde et de remettre les gaz assez tôt. Bien sûr, il faut faire attention à ne pas “perdre” l’arrière de la voiture en sortie.

La meilleure opportunité de dépassement se situe dans la longue zone de freinage du virage n°6, qui est une épingle à très basse vitesse juste après la ligne droite. Ce virage se prend en première vitesse et nous y avons vu pas mal d’action dans le passé.

Robert KUBICA

[Communiqué de Renault F1 Team]

Grand moment d'émotion pour Robert Kubica devant ses compatriotes à Poznan, qui ont reçu leur pilote favoris en grande pompe. Durant ce roadshow Renault F1, Robert a pu assurer le spectacle, et s'adonner à bains de foule et autres séances d'autographe.

Interviewé par une chaîne de télévision russe, Eric Boullier s'est montré très indulgent vis-à-vis de Vitaly Petrov. Le Team-Manager du Renault F1 Team se dit " très heureux " des prestations du pilote russe, et confiant pour l'avenir. Un discours qui se rapproche plus d'une opération de communication que d'un véritable avis de la part du français...

" Nous sommes très heureux de ce que Vitaly a réalisé jusqu’à présent ", affirme Eric Boullier à la chaine de télévision russe RT, reprit par Nextgen-Auto.com. " Il a vraiment fait du très bon travail en Formule 1. Sa courbe d’apprentissage est encore très raide, mais c’est tout à fait normal pour un débutant. Comme pour chaque nouveau pilote, il faut du temps pour comprendre une voiture et comment en tirer le meilleur, c’est très difficile. Il a besoin d’apprendre encore, il a été très bon jusque maintenant et il faut voir comment il va progresser d’ici la fin de la saison. Je suis sûr que nous discuterons pour l’année prochaine ".

La Russie est un marché important pour Renault, et nous pouvons comprendre qu'Eric Boullier utilise la langue de bois pour ne pas contrarier les partenaires actuels et futurs du losange. Vitaly Petrov est pourtant soumis à une rude pression, du fait d'une concurrence féroce pour 2011, Renault souhaitant un tandem fort pour la saison prochaine.

Alors que les performances du Renault F1 Junior Team n'étaient pas transcendantes depuis le début de l'année en GP2, hormis une victoire de Jérôme d'Ambrosio dans la Course 2 à Monaco, les dirigeants de l'écurie ont désiré de réagir en remplaçant le belge par Romain Grosjean. Le pilote français aura l'opportunité de prouver une nouvelle fois qu'il possède un excellent coup de volant en revenant dans l'antichambre de la Formule 1, quasiment un an après l'avoir quittée.

C'était en effet le 18 aout 2009 qu'il avait été officiellement nommé second pilote Renault F1, en remplacement de Nelsinho Piquet. Non reconduit au terme de la saison, alors qu'il n'avait pas à rougir de ses performances dans une R29 à bout de souffle et face à Fernando Alonso, Romain pilotait cette saison en FIA GT1, puis plus récemment en Auto GP. Arrivé en cours de saison dans cette nouvelle discipline de monoplace, il avait réussi à prendre la première place du championnat à l'issue de deux week-ends, quand bien même il n'avait pas participé aux deux premiers meetings de la saison.

" Alors que les essais privés sont strictement réglementés dans cette catégorie, le choix de Gravity Sport Management est destiné à analyser les raisons pour lesquelles le duo D’Ambrosio / DAMS n’est pas parvenu à déverrouiller pleinement son potentiel cette saison ". C'est ainsi que Gravity justifie ce changement de pilote. Précisons que Jérôme d'Ambrosio sera normalement de retour au volant pour le week-end suivant, en Hongrie.


Romain Grosjean: " Je suis heureux d'être de retour sur la grille du GP2 Series. C'est un championnat très disputées dans lequel je visais le titre quand j'ai été recruté pour la Formule 1. Comme toujours, je suis impatient d'aller à nouveau sur la piste et d'essayer de réaliser le meilleur résultat possible, et aussi pour aider l'équipe à résoudre les problèmes de performance qu'ils ont rencontré cette saison. Je pense que c'est la plus grande motivation pour tous les trois -Jérôme, Ho-Pin, moi-même - et je suis sûr que nous pouvons faire du bon travail. "

Les équipes ont besoin de plusieurs camions pour se rendre sur les courses. L’un d’entre eux est souvent dédié aux ingénieurs. Dans celui de Renault, on retrouve une trentaine de personne et une soixantaine d’écrans pour suivre l’évolution des monoplaces en temps réel et analyser les réglages.

Accusant un poids de 35,5 tonnes sur la balance, le camion des ingénieurs du Renault F1 Team est du genre impressionnant. C’est une maison loin de la maison pour les membres de l’équipe, un bureau roulant pouvant héberger une trentaine de personnes. C’est ici, au sein de ce sanctuaire pour le débrief des pilotes, un endroit silencieux qui permet aux ingénieurs de dépouiller les données, que se prennent les décisions clé du week-end.

"Le camion est un quartier général lorsqu’il s’agit de l’ingénierie de la voiture," explique Mark Slade, ingénieur de course de Vitaly Petrov. "Tout au long du week-end et jusqu’à la course, c’est l’endroit vers lequel convergent toutes les informations et dans lequel nous prenons toutes les décisions importantes, surtout pendant les essais libres. Nous nous concentrons alors sur les réglages de la voiture."

Qui y prend place ? Chaque pilote dispose d’une équipe d’ingénieurs qui surveille ses actions sur la piste. Celle-ci est composée d’un ingénieur performance, d’un ingénieur systèmes, et de deux ingénieurs moteur. L’ingénieur de course, lui, passe les séances d’essais sur le muret des stands et dans le garage. Il revient ensuite dans le camion échanger avec les autres. Afin de faire leur travail convenablement, ils disposent d’une mosaïque d’écrans leur permettant de suivre l’action.

"Chaque ingénieur utilise deux ordinateurs portables, simplement parce que le nombre de logiciels à utiliser pour surveiller la voiture est trop élevé pour une seule machine," explique Jon Marshall, ingénieur performance de Robert Kubica. "Nous disposons donc de quatre moniteurs, deux par machine. Au-dessus, une autre batterie d’écrans comprend la retransmission télé de la séance, la page des chronos et celles des températures. Nous disposons aussi d’une webcam dans le garage afin de surveiller la voiture sans avoir à quitter le camion. Je pense qu’au total, ce dernier comporte environ 60 écrans."

Pendant les séances, les ingénieurs-système ont pour but de s’assurer que tous les systèmes embarqués fonctionnent, tandis que les ingénieurs-performance tentent d’extraire le maximum de ces systèmes. S’ils détectent quoi que ce soit dans les données qui pourrait améliorer la performance ou conduire à une panne, ils en informent directement l’ingénieur de course par radio.

C’est par exemple leur analyse précoce qui a identifié la crevaison lente de Vitaly Petrov à Silverstone. Ils ont immédiatement averti le muret des stands et demandé de rappeler la voiture au garage afin d’éviter une situation potentiellement dangereuse.

A la fin de chaque séance, les pilotes se rendent directement dans le camion et ils débutent leur analyse des roulages. Avant même que les ingénieurs ne commencent à dépouiller les données, ils écoutent ce que les pilotes ont à dire car cela influencera leur travail d’analyse.

"L’un des problèmes, lorsqu’il faut interpréter des chiffres et des graphes, c’est que le pilote compense souvent les problèmes que peut connaître sa voiture," explique Mark Slade. "Du coup, les données toutes seules ne suffisent parfois pas à mettre en avant les problèmes rencontrés. Il faut savoir pourquoi un pilote est passé de telle manière à tel endroit pour identifier les zones à améliorer."

Avec autant de données à analyser sur autant de tours bouclés, le travail se rapproche-t-il de la recherche d’une aiguille dans une botte de foin ? "Cela fait partie des astuces du métier" sourit Jon Marshall. "Notre rôle consiste à se concentrer sur les problèmes qui ont une réelle importance et sur les possibilités d’amélioration. Nous disposons donc d’une liste qui nous permet de balayer tous les systèmes majeurs de la voiture."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Petite Info concernant Renault :

http://motorsport.nextgen-auto.com/Breves-de-Hockenheim-2.html

Kubica ne semble pas tres optimiste pour ce Gp notamment a cause du fdcut dont il ne dispose pas.. sur un circuit à grosse vitesse de pointe

Nan pas optimiste Bob

En meme temps au Canada ou a Valence on etait optimiste, l'auto marchait super, mais les resultats furent moyen

A Silverstone c'etait la cata, et ici les pneus risquent de refaire comme au Canada.

Par contre ils vont essayer de bien faire marcher suspension / fond plat / aileron avant qui sont arrivé et n'ont pas forcement été gardé sur les derniers GP

Mais il nous manque toujours ce F DUCT, et Ferrari et Mclaren que Renault avait quasi egalé sur les derniers GP vont reprendre d'un coup le large je pense, et Mercedes semble aller mieux

Wait and see donc

Heidfeld en visite chez Renault

Nick Heidfeld fait partie de la liste des pilotes possibles pour remplacer Vitaly Petrov chez Renault l’an prochain. Le pilote allemand est cette année troisième pilote chez Mercedes GP, un poste de prestige mais dans lequel il s’ennuie sévèrement, il ne s’en cache pas.

Schumacher poursuivant chez Mercedes GP, il veut revenir à la compétition dans une autre équipe. Renault est évidemment la meilleure opportunité et il a été vu en discussions dans le motorhome de l’équipe française cette après-midi.

Renault n’introduira son F-duct ni à Hockenheim ce week-end, ni à Budapest le week-end prochain, peut affirmer AUTOhebdo.fr. Le team d’Enstone installera le système de l’aileron arrière soufflé pour le Grand Prix de Belgique, à l’occasion de la course qui donnera le coup d’envoi de la dernière partie de saison, à l’issue de la trêve estivale.

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