[F1] Lotus Renault GP

raymane a écrit:Cool.

Il va rester.

Ah choisir, je préfère mille fois rouler en Nissan GT-R qu'en Maseratti. Y a même très peu de Ferrari qui m'enleverait l'envie d'avoir la Nissan.

C'est une tuerie cette voiture, bon choix Robert

(notez que le record du Nurbungring pour une voiture de sport est tenue par la Nissan, qui a battu le précédant detenue par... Porsche 997 GT2 (ou GT3) )

Renault est convaincue qu’elle arrivera à garder Robert Kubica l’année prochaine, alors que le Polonais pourrait bien remplacer Felipe Massa chez Ferrari en 2011.

Au volant d’une R30 qui n’est pas la voiture la plus compétitive du plateau, Robert Kubica réalise actuellement un très bon début de saison.

Après être monté deux fois sur le podium, avec une deuxième place en Australie et une troisième position à Monaco, sa régularité lui permet de bien figurer au championnat, sixième à 19 points de Mark Webber.

Cependant, Robert Kubica ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait l’année prochaine. D’un côté, la piste Ferrari est une alternative réaliste, mais de l’autre, des sources proches du Polonais ont révélé que sa préférence allait à Renault, si l’équipe était capable de continuer sur sa lancée.

Et avec la bonne forme affichée par l’écurie française ces derniers Grands Prix, son team principal Eric Boullier a indiqué à Autosport qu’il était "assez sûr" que Robert Kubica resterait avec eux l’année prochaine.

"Pour lui, il travaille très bien avec l’équipe et aime l’esprit d’équipe également. Je pense que les nouveaux packages que nous projetons d’apporter et les ambitions que nous avons pour le futur, tout cela semble très positif. Nous l’avons tenu très informé, et je suis sûr que cela est suffisant pour qu’il soit heureux de rester," a déclaré Eric Boullier.

Toujours est-il que Robert Kubica devra selon toute vraisemblance prendre une décision aux alentours du 15 juillet prochain, date à laquelle l’option sur son contrat devra être levée ou non.

Alors que nous vous faisions part, en début de semaine, de négociations entre Lotus F1 Racing et Renault, Rémy Taffin a de nouveau confirmé la possibilité pour le losange d'équiper trois à quatre équipes la saison prochaine.

" Nous ne savons pas quelles sont les équipes que nous allons fournir l'année prochaine ", a déclaré Rémy Taffin sur Autosport.com. " Nous avons certainement la capacité de fournir plus que les deux équipes que nous avons actuellement, ce n'est pas un gros problème pour nous. "

" Evidemment, nous avons à produire quelques moteurs en plus et embaucher du personnel pour réaliser le travail supplémentaire. Ce n'est pas un gros problème à le faire pour trois ou quatre équipes avec cet effort supplémentaire ", ajoute-t-il.

Si Renault ne souhaite pas communiquer le nom des possibles partenaires, Williams F1 Team, Lotus F1 Racing, Epsilon Euskadi et ART Grand Prix sont aujourd'hui régulièrement citées. Les performances globales satisfaisantes du V8 français attirent...

" Je dois dire que c'est toujours très difficile d'évaluer le niveau de puissance globale du moteur ", déclare Rémy Taffin, sur Autosport.com.

" Nous n'avons peut-être pas le meilleur niveau en termes de puissance, mais il faut regarder l'ensemble, comment vous avez configuré le moteur dans la voiture, comment vous pouvez développer le moteur dans la voiture ou développer la voiture autour du moteur ", explique le français.

" Je dois dire que dans l'ensemble, nous ne sommes peut-être pas en aussi mauvais état que certains semblent le croire ! Je suis très heureux avec ce moteur ", conclu Rémy Taffin.

Seulement quatre jours après le Grand Prix de Monaco, les camions Renault F1 Team reprennent la route pour le plus long voyage de l’année. La chemin est long entre Enstone et Istanbul, quasiment 5 jours seront nécessaires pour rallier le détroit du Bosphore. En comparaison, le voyage est aussi long que pour aller en Australie (par voie aérienne bien entendu).

Le Grand Prix de Turquie a fait son apparition en 2005, nous avons donc pu tester différents itinéraires ! Les camions rouleront donc en direction du Nord de l’Italie, à Trieste, pour embarqué sur un ferry direction Istanbul. Le périple maritime prend environ 2 jours et demi et s’effectue sur un ferry dédié uniquement au fret, pas de vacanciers à bord, seulement des camions…

Les premiers camions ont quitté Enstone hier, chargé de pièces de rechange et de divers équipements contrôlés plus tôt dans la semaine. Nous avons décidé de retarder le départ des derniers camions jusqu’à cet après midi, l’objectif était de nous laisser un peu plus de temps pour vérifier le parfait état des monoplaces. Inutile de vous dire que l’usine bouillonne depuis 24 heures pour que les deux R30 soient prêtes pour 17h.

Concernant le fret “Motorhome”, il est quelque part sur un bateau au milieu de la Méditerranée ! Plus sérieusement, l’ensemble des installations à voyagé directement de Monaco à Trieste et devrait arriver à bon port dans la nuit de vendredi. Cela nous permettra de tout mettre en place en début de semaine !

[Communiqué de Renault F1 Team]

Pourquoi ne vont-il pas en avion si ça leur fait tant chier d'y aller sur route et en bateau ?

La réponse est:


























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Le F-duct pourrait être d'un grand secours pour la R30... ou pas.

Si on regarde bien, Renault vise, depuis le début de la saison, a ajouter encore plus d'appuis sur l’arrière de la voiture. Pas sur l'avant. La nature des évolutions apportées le prouve (nouveau diffuseur, nouvelles ailettes a l’arrière, nouveau trous dans le fond plat, nouvel aileron au dessus de l'aile beam) et tout le reste des évolutions vise clairement a améliorer le flux de l'air... en direction de l’arrière (les nombreuses nouvelles dérives verticales des end-plates, le splitter optimisé, les bargeboards et les déflecteurs etc) toutes servent clairement a alimenter l’arrière de la voiture en air et non pas a créer de l’appui directement. C'est donc l’arrière de la R30 qui manque d'appuis sûrement parce que ce sont ses pneus postérieurs qui génèrent le plus gros du grip dans les grandes vitesses...

En conclusion, un F-duct qui marche bien serait très bénéfique et il ne déséquilibrera pas la voiture, au contraire. Il apportera plus d'appuis sans pénaliser la Vmax.

La progression de la R30 :
En rouge; l’écart qui separe Kubica de chaque pilote du top 3 :

Q3 Bahrein

1 5 Sebastian Vettel RBR-Renault 1:54.101 14 -1.7
2 7 Felipe Massa Ferrari 1:54.242 16 -1.6
3 8 Fernando Alonso Ferrari 1:54.608 20
4 2 Lewis Hamilton McLaren-Mercedes 1:55.217 19 -0.7

9 11 Robert Kubica Renault 1:55.885 17


Q3 Australie

1 5 Sebastian Vettel RBR-Renault 1:23.919 19 -1.4
2 6 Mark Webber RBR-Renault 1:24.035 20
3 8 Fernando Alonso Ferrari 1:24.111 22 -1.2
4 1 Jenson Button McLaren-Mercedes 1:24.675 19 -0.7

9 11 Robert Kubica Renault 1:25.372 23


MT Malaisie (pluie en qualif)

1 6 Mark Webber RBR-Renault 53 1:37.054 -1.0
5 7 Felipe Massa Ferrari 48 1:37.784 -0.3

7 11 Robert Kubica Renault 55 1:38.074


Q3 Chine

1 5 Sebastian Vettel RBR-Renault 1:34.558 21 -0.8
2 6 Mark Webber RBR-Renault 1:34.806 17
3 8 Fernando Alonso Ferrari 1:34.913 15 -0.4
4 4 Nico Rosberg Mercedes GP 1:34.923 17 -0.4

8 11 Robert Kubica Renault 1:35.364 21


Q3 Espagne*

1 6 Mark Webber RBR-Renault 1:19.995 18 -1.4
2 5 Sebastian Vettel RBR-Renault 1:20.101 20
3 2 Lewis Hamilton McLaren-Mercedes 1:20.829 17 -0.5
4 8 Fernando Alonso Ferrari 1:20.937 23 -0.4

7 11 Robert Kubica Renault 1:21.353 16

--> progrès a chaque qualif (+ progrès a chaque course d’après l’équipe)
--> RBR semble creuser l’écart sur ses poursuivants directs, a chaque qualif
* grosse évolution aero pour RBR + évolution moins importante pour Mclaren

Ils sont étranges tes écarts, si je prend les MT en Chine par ex, je vois pas pourquoi l'écart en 1'37"7 et 1'38"0 est de 7 dixièmes...

Ah, je n'ai pas fait attention, j'ai pris un 1.38 pour un 1.37. Edité.
Y a d'autres erreurs ?

Venom a écrit:La progression de la R30 :

Même remarque faite que lors de la comparaison de HK et Trulli faite sur le FC Lotus.

Les circuits ont des longueurs différentes, ce qui fait que 5/10e de retard à Bahrein n'aura clairement pas la même valeur que 5/10e de retard à Monaco, même si sur si peu de courses, ça ressemble. Ainsi il est très hasardeux de comparer de manière si brute l'écart avec la pole. Si on compare les RB et les McLaren à la Renault

- Bahrein : +1.54% par rapport à Vettel et +0.58% par rapport à Hamilton
- Australie : +1.7% par rapport à Vettel et +0.82% par rapport à Button
- Chine : +0.85% par rapport à Vettel et +0.40% par rapport à Button
- Espagne : +1.6% par rapport à Webber et +0.37% par rapport à Hamilton)

On a donc une moyenne d'écart de 0.54% et une variation admissible de 0.21 point autour de cette moyenne (soit entre 0.33 à 0.75 points) par rapport à McLaren.

Ainsi, en Turquie par exemple
- Il y aura progression si l'écart entre McLaren et Renault se situe entre +0.285 et +0.375s
- Stagnation si l'écart entre les deux se situe entre +0.375 et +0.558s
- Régression si l'écart est supérieur à +0.558s

(hypothèse d'un tour Q3 en 1'26"5)

Mode opératoire : Significatif lorsque l'écart dépasse le quart inférieur de l'écart type, ou le quart supérieur

FFFF a écrit:
Les circuits ont des longueurs différentes

C'est vrai ?

Je sais, je sais... l'objectif n'est pas de mesurer l’écart exactement mais de voir s'il y a progression. Et ça permet également de voir s'il y a progression ou pas en Turquie.

Ainsi il est très hasardeux de comparer de manière si brute l'écart avec la pole.

Pas tant que ça. c'est superficiel, oui, (la flemme de faire autre chose) mais c'est mieux que rien.

Lorsque tu as le tour à Bahrein de 1'59 et le tour, à Monaco de 1'14. Où se situe l'écart le plus important entre 0.5s à Bahrein et 0.33s à Monaco ?

Ben c'est sur le circuit de Monaco que l'écart est le plus grand. Or une interprétation brute tendrait à dire "qu'il y a une amélioration entre Bahrein et Monaco".

C'est précisément ce qu'on observe pour Bahrein et Espagne avec l'écart Renault-RB. L'évolution de l'écart absolu semble aller à Renault mais en fait, si tu t'affranchis de la distance du circuit, tu te rends compte que l'écart qui a séparé Renault et RB en Espagne est strictement le même qu'à Bahrein.

Je sais... mais je n'ai pas comparé Bahrein et Monaco. (j'aurais du écrire tout en haut qu'il n'y a pas calcul et que la comparaison n'est pas super poussée)

Quant a l’écart semblable entre la RBR et la R30 a Sakhir et a Barcelone, il est logique; la RB6 a fait un bon en avant, ce n'est pas vraiment le résultat de la longueur du circuit...

S'il y avait aussi, Montreal, Valence ou Budapest, je ne les aurais pas pris. J'ai pris des circuits qui sur le papier ne conviennent pas a la R30 pour voir a quoi ressemblerait l’écart avec les Mclaren est les Ferrari. La comparaison montre qu'il est minime et qu'en plus il fait tout sauf empirer, sur des circuits similaires en longueur et en nature.

Par contre pour l'espagne, là aussi faut voir si ce n'est pas un circuit qui plaît bien à RB tout simplement. Car je me souviens de l'an passé où elles y étaient diablement rapide face à la Brawn GP (même si au final elle a gagné)

Williams pourrait être motorisée par Renault l’année prochaine, mécontente de la performance actuelle du V8 Cosworth.

La possibilité avait déjà été évoquée pour cette saison, mais la préférence de Grove s’était finalement portée sur le Cosworth, qui fait cette année son retour en Formule 1 en motorisant également les trois nouvelles équipes.

Cependant, en raison du manque de performance du Cosworth, Williams regretterait son choix à présent et envisagerait de courir avec le moteur de Viry-Châtillon en 2011. Ces derniers jours, Renault n’a d’ailleurs pas caché son intention de motoriser une troisième équipe l’année prochaine, en plus de Red Bull Racing.

Ainsi, selon le magazine italien Autosprint, Williams serait déjà en discussion avec Renault. En revanche, difficile de savoir s’il y a un lien avec la dernière rumeur indiquant que Pat Symonds, ancien directeur exécutif de l’ingénierie chez Renault, pourrait bientôt rejoindre Grove comme consultant pour la conception de la Williams de l’année prochaine.

De son côté, Lotus envisagerait également de quitter Cosworth en 2011 pour courir avec un moteur plus compétitif.

Un ami dont le père travaille chez RF1 à Viry me dit que pour l'instant, le seul client sérieux pour un moteur Renault serait ART.

Les autres ne seraient même pas encore en pourparlers.

Pat SYmonds pourrait devenir consultant pour Williams, et souhaiterais le moteur Renault

Sinon Williams a dit que pour l'instant ils n'etaient en discussion avec personne.

Moi je serais quand meme pas etonné que Williams passe chez Renault

Possible futur consultant du Williams F1 Team, l'ex-Chef de l'ingénierie du Renault F1 Team, Pat Symonds, aurait d'ores et déjà fait connaître son avis sur la motorisation 2011 de l'écurie britannique. Exit le Cosworth, bienvenue au V8 français.

Pat Symonds souhaiterait en effet disposer d'un moteur Renault la saison prochaine, et l'une de ses premières priorités serait de convaincre Franck Williams d'équiper ses monoplaces du bloc au losange.

Pat Symonds connait parfaitement bien le V8 Renault pour avoir travaillé avec lui pendant plusieurs années (de 2006 (RS26) à 2009 (RS27), ndlr). Une connaissance synonyme d'atout pour Williams, qui pourra bénéficier de conseils primordiaux dans l'intégration du bloc propulseur français dans la future FW33.

En outre, les performances globales satisfaisantes du moteur Renault sont autant d'arguments pour convaincre l'écurie britannique de quitter Cosworth pour Renault.

Williams a toutefois tenu à soutenir son motoriste, en précisant que l'écurie était satisfaite de sa collaboration avec le constructeur britannique, et qu'aucune discussion avec un quelconque autre fournisseur n'était en cours.

" Je suis content avec eux et nous ne cherchons personne d’autre ", indique Adam Parr sur ToileF1.com. " Mais ce que je dirais, et je pense qu’ils l’ont dit aussi, c’est que le moteur est bon, nous avons eu de très bons essais de pré-saison mais nous avons rencontré des problèmes durant la saison avec des problèmes d’usure inattendus. "

Affaire à suivre...

Gabriel a écrit:Un ami dont le père travaille chez RF1 à Viry me dit que pour l'instant, le seul client sérieux pour un moteur Renault serait ART.

Les autres ne seraient même pas encore en pourparlers.

Pas étonnant vu les liens qui unissent Genii Capital-Total-Renault et ART.

Eric Boullier, directeur du Renault F1 Team, répond à quelques questions avant le Grand Prix de Turquie.

Eric, revenons sur Monaco. A quel point était-il gratifiant de voir Robert sur le podium ?
"Le Grand Prix de Monaco est toujours un week-end très spécial. Il a donc été très agréable de voir la R30 et Robert si performants. C’est une des courses qui présente le plus de challenges en termes de pilotage. Le circuit requiert une voiture très réactive et une conduite exceptionnelle."

"Dès les premiers essais, jeudi, nous avons pu constater que la voiture était très compétitive. Robert a pu capitaliser sur cette situation et il a décroché un superbe résultat pour l’équipe. Il est certain que, lorsqu’on débute la course en première ligne, on vise la victoire, mais je crois que nous pouvons être fiers de notre performance."

Avez-vous été surpris de constater le niveau de performance de la R30 à Monaco ?
"Cela a été une bonne surprise. Nous savions que le circuit allait convenir à la voiture mais nous ne nous attendions pas à pouvoir nous battre contre les Red Bull. Cela dit, je connais les efforts fournis et le travail accompli afin d’améliorer la voiture depuis le début de la saison et nous avons clairement fait un pas en avant en termes de performance course après course. Le package mécanique de la R30 est certainement un de ses points les plus forts et cela a contribué à notre rythme à Monaco."

Peut-on s’attendre à un niveau de compétitivité similaire en Turquie ce weekend, sur un tracé plus traditionnel ?
"Je n’aime jamais faire de prédictions mais il faut se rappeler que les caractéristiques d’Istanbul Park sont complètement différentes de celles de Monaco. Nous savons que la voiture fonctionne bien sur des circuits sinueux et, comme nous avons pu le constater à Barcelone, il nous faut encore trouver un peu de performance sur des circuits plus classiques. Cependant, nous disposerons encore de nouveautés ce week-end. Notre compétitivité devrait se situer à mi-chemin entre celle de Barcelone et celle de Monaco. Cela nous donnera une bonne opportunité de nous battre pour des points."

Robert s’est intégré à l’équipe de manière tout à fait naturelle et il semble être une réelle source de motivation. Quel impact sa présence a-t-elle sur le Renault F1 Team ?
"Il faut se rappeler que notre relation avec Robert en est encore à ses débuts. Cela dit, il a déjà une bonne connaissance du fonctionnement de l’équipe et il travaille bien avec tout le monde. J’ai déjà parlé de son implication totale et c’est vraiment un réel plaisir de travailler avec un pilote qui a autant soif de réussite que nous. Son enthousiasme et son engagement sont un boost pour toute l’équipe – sur le circuit comme à l’usine. On peut s’attendre à ce que Robert devienne encore plus fort au fur et à mesure que notre relation se développe."

Vitaly a connu quelques déceptions ces dernières courses. Quel est son état d’esprit en ce moment ?
"Ces dernières courses l’ont un peu frustré mais il est important qu’il mette cela derrière lui, qu’il se recadre et se concentre sur son roulage. Il a connu un bon début de week-end à Monaco et il était clair qu’il avait le rythme pour se qualifier dans le top 10 jusqu’à son accident en séance de qualifications."

"S’il avait pu passer la Q3, je suis certain qu’il aurait marqué des points. Nous savons donc qu’il est rapide, il lui faut maintenant connaître un week-end parfait et ça, c’est le challenge principal pour un rookie. Ces dernières courses lui ont beaucoup appris et je suis sur qu’il en sera plus fort ce week-end."

Enfin, quelles sont vos attentes pour la course ?
"J’espère que nous pourrons extraire le maximum de notre package et que les deux voitures entreront dans les points."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Vitaly Petrov répond à quelques questions avant le septième Grand Prix de la saison à Istanbul.

Vitaly, vous avez connu un weekend éprouvant à Monaco. Qu’avez-vous appris ?
"Le week-end de Monaco a vraiment été difficile pour moi. Même en 14e position sur la grille de départ, notre objectif était d’entrer dans les points, mais nous n’avons pas pu tirer profit de la course dimanche et c’est une chose que mes ingénieurs et moi avons analysé. J’avais espéré mieux, mais cela montre une fois de plus à quel point la Formule 1 est difficile : il faut être au top dans tous les domaines, tout le temps, afin d’obtenir de bons résultats."

Istanbul Park est généralement un circuit apprécié des pilotes. Est-ce le cas pour vous également ?
"Oui, c’est un endroit que j’apprécie. On peut dépasser, le circuit est large et j’aime les différents types de virages proposés – pas juste le virage huit mais tout le tour. Pour être honnête, en GP2 le virage huit n’était pas si difficile que cela mais il va falloir que je le réapprenne au volant d’une F1. Comme pour toutes les courses, mon objectif sera de faire mon maximum et je me réjouis de courir sur un circuit que je connais bien."

Un week-end parfait en Turquie sera important…
"Comme je l’ai dit, il faut être au top dans tous les domaines en Formule 1, tout au long du week-end, si on veut obtenir un bon résultat. Cela veut dire se donner à fond. A Monaco, les écarts étaient très proches et j’attaquais à la limite pour trouver quelques dixièmes de seconde lorsque j’ai eu l’accident en qualifications. Pour la Turquie, je vais encore tout donner et faire de mon mieux, mais l’objectif sera de mettre toutes les pièces dans le bon ordre et d’avoir un week-end serein."

Quelles sont vos attentes pour ce week-end de course ?
"C’est difficile à dire. Je pense que nous devons attendre jusqu’aux essais libres de vendredi pour juger la performance de la voiture. Pour la séance de qualifications, l’objectif sera d’au moins d’entrer dans le top 10 et ensuite nous verrons ce qui se passera le dimanche…"

[Communiqué de Renault F1 Team]

Robert Kubica répond à quelques questions avec le Grand Prix de Turquie et revient sur son podium à Monaco.

Robert, après votre podium de Monaco, nous mettons le cap sur Istanbul Park en Turquie, un circuit très différent. Quelles sont vos attentes de ce week-end de course ?
"Monaco a été notre meilleure performance de la saison mais il est important de ne pas être trop optimistes car je pense qu’il sera difficile de tenir le même rythme ce week-end. Néanmoins, je pense tout que nous pouvons être compétitifs en Turquie car c’est un circuit qui présente des caractéristiques similaires à Barcelone, où la performance de la voiture était bonne. J’espère également que les nouveautés que nous auront pour cette course nous aiderons à progresser encore et à nous qualifier un peu mieux qu’à Barcelone."

Après six courses, vous êtes à moins d’une victoire de la tête du championnat. Auriez-vous imaginé que cela puisse être possible ?
"Durant les essais hivernaux, nous avions une idée du potentiel de la voiture. Nous avons compris ses points forts et nous les avons optimisés. Je suis tout de même encore surpris d’avoir marqué autant de points, mais cela démontre à quel point nous faisons du bon travail en tant qu’équipe."

"Nous avons su exploiter les opportunités qui se sont présentées, surtout lors de courses moins conventionnelles comme en Australie, ou pendant la séance de qualifications humide en Malaisie. Nous avons aussi su saisir les opportunités lorsque la voiture était performante comme à Monaco."

"Je pense donc que nous pouvons être très satisfaits de tout ce que nous avons accompli et du travail réalisé à l’usine pour apporter de nouvelles pièces tous les weekends. Nous avons toutefois encore un long chemin à parcourir cette saison et nous devons continuer à faire de notre mieux et à améliorer la voiture."

Que pensez-vous d’Istanbul Park ?
"C’est certainement un des meilleurs circuits modernes qui présente de beaux virages, surtout en première partie. La fin du tour est un peu ‘mickey-mouse’ avec des virages lents ; il est complètement à l’opposé de la première section, ce qui veut dire qu’il faut faire un compromis lors de la mise au point. Ensuite, il y a le virage huit qui présente pas mal de défis, il sera surtout intéressant en début de course avec les charges d’essence importantes."

[Communiqué de Renault F1 Team]

Lorsque je pense à la Turquie, la première chose qui me vient à l’esprit c’est qu’il y fait normalement très chaud pour la course et puis il y a le trafic sur le fameux Pont qui fait le lien entre l’Europe et l’Asie. C’est pour l’éviter que je reste toujours sur la partie ‘Asie’, où se trouve le circuit ; de cette manière, je ne suis pas bloqué sur la route et mes nerfs restent intacts !

Istanbul Park est un des meilleurs circuits modernes avec un superbe premier secteur qui présente bon nombre de longs virages. Le premier virage est assez délicat car le point de corde n’est pas visible : on y entre avant d’être en mesure de voir l’intérieur de la courbe. On avale ensuite une partie en montée et on prend le deuxième virage qui est très long. J’aime bien cette partie lors du premier tour de la course car il y a pas mal d’action entre les voitures, qui sont côte à côte.

On arrive au virage huit en milieu de tour. C’est un virage à quatre points de corde, que l’on prend à environ 260km/h. Le plus grand souci ce n’est pas tant la trajectoire à prendre mais le fait que la voiture talonne car il y a pas mal de bosses. C’est un virage que l’on prend presque à fond, le défi n’est pas si grand même les choses ne seront pas simples en début de course lorsque la pression des pneus sera encore relativement basse et la voiture très lourde. Il faut surtout faire attention au pneumatique avant droit qui sera mis à rude épreuve et peut souffrir de grainage à cet endroit.

On attaque une descente à l’approche des virages neuf et dix, qui forment une chicane qui remonte tout d’un coup. On peut être très rapide à l’entrée de cette section mais il faut faire attention à ne pas perdre le contrôle de la voiture à sa sortie car on peut facilement prendre large – comme cela est arrivé à Vettel au premier tour l’an passé. Il est parfois nécessaire de changer sa trajectoire surtout si on se trouve dans une bataille avec quelqu’un. On peut alors sacrifier un peu de vitesse à l’entrée et accélérer plus tôt à la sortie. C’est un virage assez étrange que je respecte toujours car on ne peut jamais y passer de manière parfaite.

La meilleure opportunité de dépassement se trouve dans la dernière section du tour, au virage 12, qui est situé juste après une longue ligne droite et qui amène à la section que j’appelle ‘mickey-mouse’. On peut être côte à côte avec quelqu’un mais on est toujours limité par la traction et par le niveau de grip à l’avant et, à moins que le pilote qu’on essaie de dépasser ne commette une erreur, il est difficile d’avoir le dessus.

En ce qui concerne la mise au point, Istanbul réclame un compromis entre le premier et le dernier secteur. Si on choisit une mise au point ‘high-speed’, on a une bonne aérodynamique pour le premier secteur mais on sacrifie du grip mécanique, alors on perd de la traction et de la stabilité de freinage, qui sont particulièrement importants dans le dernier secteur.

Robert Kubica

Ce n’était plus arrivé depuis 1997 ! A l’époque, Jacques Villeneuve devançait Jean Alesi et Heinz Harald Frentzen pour un fabuleux triplé des moteurs Renault lors du Grand Prix du Luxembourg.

Les années passent mais la performance et le savoir-faire du motoriste restent. Sur le mythique circuit de Monaco, les RedBull Renault et le Renault F1 Team ont dominé les débats tout le weekend pour placer 3 moteurs Renault sur le podium. Une prestation de haut vol en Principauté qui vient confirmer la très bonne tenue du moteur Renault.

Cette performance vient récompenser le travail de toute l’équipe, à Enstone comme à Viry. Main dans la main, ingénieurs et techniciens avancent avec certitudes pour tutoyer de nouveaux les sommets !

Pour fêter cet événement historique et pour saluer le travail de toute l’équipe, le personnel de Viry s’est rassemblé pour une belle photo de famille !

[Communiqué de Renault F1 Team]