Vettel le mal aimé ?
+14
Stig
Gambas
Zelkin
JPeg
Satoru
Hangar18
masahiro
f1_Alonso
Gus
louis-ng
Odji
Rollo Tomasi
Nanaki_enter
cyd61
18 participants
Page 3 sur 4
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Vettel le mal aimé ?
Si on se fie aux propos de Christian Horner, il semble que seule Red Bull était sûre de faire 2 arrêts parmi les top-teams, Ferrari et Mercedes se laissant une marge de manœuvre en fonction des circonstances. Quand Verstappen a fait son 1er arrêt, ça a obligé Ferrari à se caler sur cette stratégie, et par ricochet, Mercedes en a fait autant. D'ailleurs chez Mercedes, c'est Bottas qui a fait le 1er arrêt alors qu'il était derrière Lewis, ce qui a fait se questionner Hamilton ensuite, vu que Bottas était ensuite revenu à moins de 2 secondes. On voit bien que personne n'était vraiment sûr de la bonne stratégie à adopter en Chine.
Pour en revenir au sujet du fil, je pense que Vettel a souffert d'avoir gagné trop "tôt". Donnant l'impression d'être facile. Ca, ça n'a jamais aidé personne à être populaire. En plus, comme il est allemand, ça faisait un Schumacher bis, et être comparé à une telle icône, c'est un combat perdu d'avance en ce qui concerne la popularité. C'est peut-être pour ça par exemple que le GP d'Allemagne ne fait plus recette, alors que dans le passé, il y avait Hockenheim et le Nurburgring dans la même saison. On venait voir gagner l'idole.
Il y a aussi le fait que dans ses 1ères années, Vettel avait la réputation d'être un pleurnichard, se plaignant souvent du comportement de ses adversaires. Ce n'était pas un bon communiquant, et des Alonso ou Mark Webber en ont bien profité. Alonso pour expliquer ses propres contre-performances n'a jamais hésité à descendre Vettel, tandis que Webber se l'est joué Calimero chez Red Bull. Cela a contribué à nuire à l'image de Vettel.
Il n'empêche qu'à ce jour il est le seul pilote à avoir fait gagner une Toro Rosso, et en 2009, c'était le seul adversaire des Brawn de Button et Barichello au championnat. Niveau compétitivité, il n'y a pas à se poser de questions sur son niveau.
Vettel ne donne pas l'image d'un conquérant non plus (à la manière de Schumacher par exemple), et son côté fébrile lui nuit beaucoup. En F3, il a commencé à se faire battre par son équipier Paul di Resta à partir du moment où il a su qu'il allait devenir pilote BMW. En 2014, après 4 titres consécutifs, je pense qu'on peut lui accorder qu'il n'avait plus le même niveau de motivation lorsqu'il a compris que sa Red Bull ne valait pas un 5ème titre. Ca n'enlève rien au mérite de Riccardo. Vettel a sans doute pensé que l'aventure Ferrari lui redonnerait de la sérénité. Mais Ferrari aujourd'hui, c'est beaucoup de lutte en interne, ce n'est pas évident pour s'y épanouir. En 2018, il a fait beaucoup d'erreurs incompréhensibles, mais quand tout est assemblé dans sa tête, il est redoutable. Et c'est sans doute ce que Binotto essaye de faire aujourd'hui. Rassurer Vettel.
Vettel a déjà montré qu'il était capable de faire de grandes choses, mais fait parfois des erreurs bizarres. Il n'y a pas si longtemps, Hamilton en faisait aussi, on mettait ça sur son mode de vie, alors qu'aujourd'hui il parait que c'est ce mode de vie qui fait sa force... Mercedes n'a couvé Hamilton que quand Rosberg a pris sa retraite, alors qu'avant Lewis prenait cher dans l'équipe, et en parallèle faisait aussi quelques petites erreurs stupides. Comme quoi, montrer que l'on fait confiance à son pilote peut aider celui-ci à se transcender, alors qu'à l'inverse...
Et puis il n'y a rien à dire sur Vettel en ce qui concerne sa vie privée. Hamilton fait beaucoup parler de lui hors F1, Leclerc a un capital sympathie énorme (l'histoire avec Bianchi, son père décédé l'année de son titre en GP2, sa modestie apparente, etc). Vettel en fait on ne le connait pas.
Tous ces facteurs combinés expliquent en partie le manque de reconnaissance qu'on a envers Vettel, mais dans le futur je pense qu'on se souviendra quand même de lui comme un très grand pilote.
Pour en revenir au sujet du fil, je pense que Vettel a souffert d'avoir gagné trop "tôt". Donnant l'impression d'être facile. Ca, ça n'a jamais aidé personne à être populaire. En plus, comme il est allemand, ça faisait un Schumacher bis, et être comparé à une telle icône, c'est un combat perdu d'avance en ce qui concerne la popularité. C'est peut-être pour ça par exemple que le GP d'Allemagne ne fait plus recette, alors que dans le passé, il y avait Hockenheim et le Nurburgring dans la même saison. On venait voir gagner l'idole.
Il y a aussi le fait que dans ses 1ères années, Vettel avait la réputation d'être un pleurnichard, se plaignant souvent du comportement de ses adversaires. Ce n'était pas un bon communiquant, et des Alonso ou Mark Webber en ont bien profité. Alonso pour expliquer ses propres contre-performances n'a jamais hésité à descendre Vettel, tandis que Webber se l'est joué Calimero chez Red Bull. Cela a contribué à nuire à l'image de Vettel.
Il n'empêche qu'à ce jour il est le seul pilote à avoir fait gagner une Toro Rosso, et en 2009, c'était le seul adversaire des Brawn de Button et Barichello au championnat. Niveau compétitivité, il n'y a pas à se poser de questions sur son niveau.
Vettel ne donne pas l'image d'un conquérant non plus (à la manière de Schumacher par exemple), et son côté fébrile lui nuit beaucoup. En F3, il a commencé à se faire battre par son équipier Paul di Resta à partir du moment où il a su qu'il allait devenir pilote BMW. En 2014, après 4 titres consécutifs, je pense qu'on peut lui accorder qu'il n'avait plus le même niveau de motivation lorsqu'il a compris que sa Red Bull ne valait pas un 5ème titre. Ca n'enlève rien au mérite de Riccardo. Vettel a sans doute pensé que l'aventure Ferrari lui redonnerait de la sérénité. Mais Ferrari aujourd'hui, c'est beaucoup de lutte en interne, ce n'est pas évident pour s'y épanouir. En 2018, il a fait beaucoup d'erreurs incompréhensibles, mais quand tout est assemblé dans sa tête, il est redoutable. Et c'est sans doute ce que Binotto essaye de faire aujourd'hui. Rassurer Vettel.
Vettel a déjà montré qu'il était capable de faire de grandes choses, mais fait parfois des erreurs bizarres. Il n'y a pas si longtemps, Hamilton en faisait aussi, on mettait ça sur son mode de vie, alors qu'aujourd'hui il parait que c'est ce mode de vie qui fait sa force... Mercedes n'a couvé Hamilton que quand Rosberg a pris sa retraite, alors qu'avant Lewis prenait cher dans l'équipe, et en parallèle faisait aussi quelques petites erreurs stupides. Comme quoi, montrer que l'on fait confiance à son pilote peut aider celui-ci à se transcender, alors qu'à l'inverse...
Et puis il n'y a rien à dire sur Vettel en ce qui concerne sa vie privée. Hamilton fait beaucoup parler de lui hors F1, Leclerc a un capital sympathie énorme (l'histoire avec Bianchi, son père décédé l'année de son titre en GP2, sa modestie apparente, etc). Vettel en fait on ne le connait pas.
Tous ces facteurs combinés expliquent en partie le manque de reconnaissance qu'on a envers Vettel, mais dans le futur je pense qu'on se souviendra quand même de lui comme un très grand pilote.
Stig- Messages : 126
Points : 495
Date d'inscription : 23/10/2016
Re: Vettel le mal aimé ?
Nanaki_enter a écrit: Faut pas oublier non plus que sur ses années de collaboration avec Kimi Raikkonen (pilote ô combien adulé), il l'a toujours nettement battu, et ça aussi on s'en souviendra dans 15 ou 20 ans quand on aura du recul.
Justement c'est beaucoup plus discutable.
Vettel a "nettement battu" Kimi en 2015 (128pt d'écart) et 2017 (112pt d'écart) sans discussion possible mais c'est beaucoup moins le cas en 2016 (Raikkonen le bat en qualif et termine la saison avec moins de 30 points sur lui) et 2018 (Raikkonen abandonne par 4 fois sur de la malchance pure et simple, ça relativise grandement l'écart de 68 points sur Vettel qui est certes peu plus rapide mais bien plus brouillon) surtout que son coéquipier s'approche des 40 ans et qu'il n'a plus rien avoir avec le pilote des années Mclaren, après il y a toujours débat sur les raisons, Vettel est juste moyen en 2016 et 2018 qui flatte le Finlandais ou bien l'inverse Raikkonen très médiocre en 2015 et 2017 qui flatte Vettel ? Comment le savoir ? C'est comme Bottas qui rivalise avec Hamilton aujourd'hui après une fin de saison 2018 horrible, ça change très vite pour des petits détails (appréciation de la voiture, motivation, traitement dans l'équipe etc).
Personnellement j'estime Vettel dès 2008, le gars signe quand même des performances incroyables sous la pluie notamment sur des circuits comme Monaco, Belgique et Monza pas les plus faciles, en 2009 malgré des erreurs de jeunesses, de la malchance, c'est bien le seul qui offre un peu de suspense pour le titre de Button en terminant la saison pas si loin (pour 11pt avec l'ancien barème), en 2010 beaucoup zappe que Vettel prend la tête du championnat uniquement dans la dernière course de la saison donc "domination" bon
En 2011, c'est le début du dénigrement car Vettel écrase trop la saison, que c'est le petit chouchou de Marko et Horner par rapport à Webber, bref exactement comme avec Schumacher.
En 2012 Alonso joue le titre sans avoir la voiture la plus rapide c'est clairement le chouchou des médias et de la plupart des fans, puis Vettel va faire un come back spectaculaire dans la course au titre (Webber est devant lui au classement vers la mi-saison, beaucoup le zappe ça aussi !), la rage va reprendre de plus belle, je me souviens encore des réactions lorsqu'il gagne le titre, il y a pas vraiment d'enthousiasme, comme un gagnant sans mérite, alors qu'il n'a pas eu une saison facile.
La deuxième partie de saison 2013 n'arrange rien car c'est rare d'avoir eu un pilote aussi imbattable, c'est justement ici que je respecte le plus Vettel, sérieux sa course de Singapour en roulant parfois littéralement 2,5s au tour plus vite que les autres, c'est juste époustouflant la maîtrise de Vettel dans cette voiture, Webber termine la saison avec quasi 200 points quand même, c'est pas rien, je suis pas sûr que Alonso fait mieux que lui.
2014 va remettre en cause son talent mais en 2015-2017 il va avoir une côte d'amour comme il n'a jamais eu dans sa carrière, car c'est bien le seul adversaire sérieux des pilotes Mercedes, hormis sur 2-3 courses brouillonnes, c'est difficile de remettre en cause son niveau sur la piste.
Mais il y a quelque chose qui cloche depuis mi-2018, même chez les fans de Ferrari, une sorte d'agacement, Vettel est toujours rapide mais il n'a clairement pas le mental pour battre Hamilton, pour moi Vettel a perdu de sa superbe ici, sa grande force chez RB c'est pas sa rapidité mais son mental, le gars lâche rien, même quand la pression est au maximum, un battant incroyable, sa course du Brésil 2012 sérieusement, de la pure bravoure, il s'excite pas, garde son calme, attaque tour après tour, sans aucune erreur de pilotage malgré les conditions difficiles, maintenant il craque facilement sous la pression, je comprends pas pourquoi. J'y crois plus au Vettel champion du monde Ferrari surtout que Leclerc est clairement le futur de l'écurie maintenant, Vettel évoque déjà une probable retraite, moi j'espère qu'il va finir sa carrière sur un nouveau défi.
Nico Karev- Messages : 3615
Points : 13259
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Vettel le mal aimé ?
Ce qui fait apprécier les qualités d'un pilote, c'est lorsqu'elles sont poussées à l'extrême par un adversaire, lui même poussé dans ses retranchements. Un Vettel tout seul chez Red Bull car chouchouté, ou face à un Raikkonen plus à l'aise dans un rôle d'outsider que de leader dans une équipe favorite, ça n'est pas idéal pour être mis en valeur. Par contre, face à un Hamilton, leurs duels en piste les a mis en lumière, et dans quelques années, on s'en souviendra sans doute (je suis cela dit dubitatif qu'au plus haut sommet de leurs bagarres, la F1 et les médias ne l'ont pas mis vraiment en valeur, alors que la différence de caractère, la représentation d'équipe prestigieuse et leurs actions auraient pu mobiliser du public au delà de la F1).
Le souci de cette opposition à Hamilton, c'est que l'anglais a pris un dessus que l'on peut situer à Bakou 2017. Le jour ou Hamilton a tendu un piège fourbe à l'allemand... et que sur les réseaux sociaux, la condamnation fut plus forte pour l'autojustice de Vettel que sur la manœuvre d'Hamilton, considérée comme tout à fait normale. Or, Vettel parait être quelqu'un de très à cheval sur les principes de droitures (sauf chez Red Bull face à Webber, mais il était plus jeune...) et je ne serais pas surpris que cette "condamnation sociale" l'ait marqué. De même que sa sortie à Hockenheim en 2018, ou étrangement, on a vu aux caméras du réalisateur une foule presque contente de cet incident, chez lui dans son pays. Vettel voit sans doute que le "branché" Hamilton rallie les supporters à sa cause, tandis que lui et ses valeurs plus traditionnelles (absence des réseaux sociaux, famille protégée, refus de la formule électrique) font bien moins recette. C'est d'ailleurs étrange: il est reproché à Vettel un coté trop "lisse", or de nos jours, avoir ce type de posture traditionnelle, et ne pas avoir peur de le dire, paradoxalement, c'est être rebelle... en ce sens, je suis plus proche d'un Vettel que d'un Hamilton... Et Liberty Média n'a pas forcément intérêt à voir un pilote peu rassembleur gagner, la FIA non plus à voir triompher un pilote pourfendeur de sa "chère" formule e...
Avec ce que c'est devenu, le duel Vettel/Hamilton me rappelle Armstrong/Ullrich en cyclisme. Hamilton, comme Armstrong, se met à dominer, et on espère qu'une gloire qui a éclot très tôt (Ullrich comme Vettel), puisse le challenger à un moment donné. Puis lorsque c'est le cas, on fini par voir que l'un est plus fort que l'autre.
Le coup du Canada, et l'attitude de Vettel après la course est un autre coup symbolique sans doute aussi pour lui. Et après cet épisode, on voit qu'il a du mal face à Leclerc. Le challenger d'Hamilton devient plus Verstappen que Vettel, les choses changent. Le feu sacré semble quelque peu éteint, et demande d'être ranimé. Peut-être est-il temps pour Vettel de retrouver une catégorie plus proche de ses valeurs personnelles. Pourquoi pas l'Indycar, même si la loterie du système des pace-car n'est pas le point le plus attractif.
Le souci, c'est que comme Nelson Piquet, ceci risque de laisser l'image d'un pilote au palmarès respectable, mais avec quelque chose de manquant par rapport aux principaux autres champions.
Le souci de cette opposition à Hamilton, c'est que l'anglais a pris un dessus que l'on peut situer à Bakou 2017. Le jour ou Hamilton a tendu un piège fourbe à l'allemand... et que sur les réseaux sociaux, la condamnation fut plus forte pour l'autojustice de Vettel que sur la manœuvre d'Hamilton, considérée comme tout à fait normale. Or, Vettel parait être quelqu'un de très à cheval sur les principes de droitures (sauf chez Red Bull face à Webber, mais il était plus jeune...) et je ne serais pas surpris que cette "condamnation sociale" l'ait marqué. De même que sa sortie à Hockenheim en 2018, ou étrangement, on a vu aux caméras du réalisateur une foule presque contente de cet incident, chez lui dans son pays. Vettel voit sans doute que le "branché" Hamilton rallie les supporters à sa cause, tandis que lui et ses valeurs plus traditionnelles (absence des réseaux sociaux, famille protégée, refus de la formule électrique) font bien moins recette. C'est d'ailleurs étrange: il est reproché à Vettel un coté trop "lisse", or de nos jours, avoir ce type de posture traditionnelle, et ne pas avoir peur de le dire, paradoxalement, c'est être rebelle... en ce sens, je suis plus proche d'un Vettel que d'un Hamilton... Et Liberty Média n'a pas forcément intérêt à voir un pilote peu rassembleur gagner, la FIA non plus à voir triompher un pilote pourfendeur de sa "chère" formule e...
Avec ce que c'est devenu, le duel Vettel/Hamilton me rappelle Armstrong/Ullrich en cyclisme. Hamilton, comme Armstrong, se met à dominer, et on espère qu'une gloire qui a éclot très tôt (Ullrich comme Vettel), puisse le challenger à un moment donné. Puis lorsque c'est le cas, on fini par voir que l'un est plus fort que l'autre.
Le coup du Canada, et l'attitude de Vettel après la course est un autre coup symbolique sans doute aussi pour lui. Et après cet épisode, on voit qu'il a du mal face à Leclerc. Le challenger d'Hamilton devient plus Verstappen que Vettel, les choses changent. Le feu sacré semble quelque peu éteint, et demande d'être ranimé. Peut-être est-il temps pour Vettel de retrouver une catégorie plus proche de ses valeurs personnelles. Pourquoi pas l'Indycar, même si la loterie du système des pace-car n'est pas le point le plus attractif.
Le souci, c'est que comme Nelson Piquet, ceci risque de laisser l'image d'un pilote au palmarès respectable, mais avec quelque chose de manquant par rapport aux principaux autres champions.
_________________
http://jmo-com.skyrock.com/
Re: Vettel le mal aimé ?
JM 30 a écrit:
Le souci de cette opposition à Hamilton, c'est que l'anglais a pris un dessus que l'on peut situer à Bakou 2017. Le jour ou Hamilton a tendu un piège fourbe à l'allemand... et que sur les réseaux sociaux, la condamnation fut plus forte pour l'autojustice de Vettel que sur la manœuvre d'Hamilton, considérée comme tout à fait normale. Or, Vettel parait être quelqu'un de très à cheval sur les principes de droitures (sauf chez Red Bull face à Webber, mais il était plus jeune...) et je ne serais pas surpris que cette "condamnation sociale" l'ait marqué.
C'est plutôt l'inverse qui s'est produit je trouve. Hamilton n'a rien fait de mal ce jour-là, la télémétrie a démontré qu'il avait géré le deuxième restart exactement comme le premier et qu'il n'y a eu aucun "brake test", contrairement à ce que Vettel a prétendu pendant et après la course. Et malgré les "preuves" qui dédouanent Hamilton, c'est de loin celui qui s'est pris le plus gros déferlement de bashing sur les réseaux sociaux de tous ceux qui continuaient de penser qu'il avait fait un brake test. La preuve, tu parles de "piège fourbe" pour un restart tout ce qu'il y a de plus normal.
D'ailleurs, quand Vettel avait vu les données télémétriques, il avait appelé Hamilton pour s'excuser et ce dernier lui avait demandé de dire publiquement qu'il n'y avait pas eu de "brake test" pour calmer le bashing dont il était victime sur les réseaux sociaux.
Hamilton a plus de supporters que Vettel, mais aussi beaucoup plus de haters. Faut pas enlever une donnée essentielle dans l'équation : les performances sportives. Je serais curieux de voir le déferlement de haine dont Hamilton serait victime s'il faisait des saisons comme les saisons 2014, 2016 ou 2018 de Vettel...
Quelqu'un se souvient de l'affiche de Hamilton que des supporters de Ferrari avaient fait à Hockenheim 2018 ? Le montage où on le voit en gamin qui pleure ? Tout ça parce qu'il avait critiqué l'accrochage avec Kimi à Silverstone. Il avait très bien réagi : il avait récupéré l'image sur son Instagram en disant que ça ressemblait à son frère quand il était petit. Le lendemain il gagne la course en partant 14ème. C'est la meilleure réponse à apporter aux critiques.
Après la pénalité de Montréal 2019, Vettel a été soutenu par quasiment toute la communauté F1, Hamilton s'est fait huer sur le podium, tout le monde a dit que la FIA était à la botte de Mercedes etc. Là encore, Hamilton qui est irréprochable sportivement se prend plus de bashing que Vettel.
J'ai pas du tout la même lecture que toi, je trouve au contraire que Vettel est humainement beaucoup plus apprécié par la communauté F1.
Hangar18- Messages : 4179
Points : 14226
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: Vettel le mal aimé ?
Je parlais de "fourberie" de la part d'Hamilton à Bakou justement par le fait qu'il n'avait en effet pas fait de break test, ce qui se serait vu à la télémétrie, mais j'ai toujours été choqué par cette Mercedes qui n'accélère pas là ou elle aurait du le faire. Façon Jason Plato en BTCC lorsqu'il est plus subtil.
Le même Hamilton qui signale la faute et le "tassage" de Vettel au Canada à sa radio... avant de préférer aller dans le sens d'un public choqué sur le podium. Le bashing n'est pas illogique.
Oui Hamilton est un personnage plus clivant que Vettel, même si les emportements de ce dernier créent le buzz par moment aussi. En effet, comme Schumacher, si un jour l'anglais devait être en difficulté, sans doute payera t-il après-coup quelques excentricités, mais sans doute pas des coups fourrés en piste, dont contrairement à l'allemand, il est bien moins coutumier (mais Hamilton se retirera sans nul doute avant de faire de la figuration). Du coup, en cas de litige entre les 2, les chauds supporters de l'anglais peuvent êtres plus visibles que les sympathisants de l'allemand. Et les contradicteurs aussi...
Le même Hamilton qui signale la faute et le "tassage" de Vettel au Canada à sa radio... avant de préférer aller dans le sens d'un public choqué sur le podium. Le bashing n'est pas illogique.
Oui Hamilton est un personnage plus clivant que Vettel, même si les emportements de ce dernier créent le buzz par moment aussi. En effet, comme Schumacher, si un jour l'anglais devait être en difficulté, sans doute payera t-il après-coup quelques excentricités, mais sans doute pas des coups fourrés en piste, dont contrairement à l'allemand, il est bien moins coutumier (mais Hamilton se retirera sans nul doute avant de faire de la figuration). Du coup, en cas de litige entre les 2, les chauds supporters de l'anglais peuvent êtres plus visibles que les sympathisants de l'allemand. Et les contradicteurs aussi...
_________________
http://jmo-com.skyrock.com/
Re: Vettel le mal aimé ?
La saison 2010 avait été splendide, avec plusieurs candidats au titre, Alonso et Vettel se détachant pour le dernier GP (mais d'autres avaient leurs chances, dont Webber). Beaucoup avaient été ravis qu'Alonso ne gagne pas: il était encore marqué par l'affaire du "spingate", dans lequel beaucoup de supporters de la F1 soupçonnent qu'il n'était pas si innocent. Du coup, personne n'avait relevé que le titre de Vettel motorisé par Renault avait été aidé par Petrov pilote Renault, sans cela dit qu'il n'y ait le moindre soupçon de collusion. Certes jamais Alonso ne fut en mesure de le menacer, mais c'est aussi l'une des rares fois en F1 ou lors d'une finale, il n'y a pas application d'une règle non écrite selon laquelle les pilotes qui ne jouent rien n'interfèrent pas dans une bataille pour le titre (souvenons-nous de la remontée "facile" de Schumacher au Japon 98... jusqu'à ce qu'il tombe sur son "ami" Hill). On dirait donc que c'est plus un soulagement de ne pas voir Alonso titré que de voir Vettel triompher.Nico Karev a écrit: en 2010 beaucoup zappe que Vettel prend la tête du championnat uniquement dans la dernière course de la saison donc "domination" bon
Vettel qui en 2010 avait réalisé une saison inégale, avec pas mal d'erreurs (Spa notamment, course après laquelle plusieurs observateurs recommandaient à Red Bull de se centrer sur Webber). On les pensaient de jeunesse, mais finalement, lorsqu'il est dans le peloton, il en fait encore du même genre.
_________________
http://jmo-com.skyrock.com/
Re: Vettel le mal aimé ?
Evidemment que c'était un soulagement. Vettel(l'association avec RBR) était clairement le plus fort de la saison (cf les qualifs..), mais il avait bien merdé aussi (erreurs de jeunesse, qui s'avèrent aujourd'hui ne pas forcément être lié à son âge finalement). Et je suis d'accord qu'avec l'affaire Singapour, personnellement je tiens (et tenais) Alonso pour co-responsable (c'est aussi beaucoup plus clair, après son passage très "politique" chez Mclaren) et ça m'a fait un bien fou de le voir perdre et de le voir assis, bien dégouté, et se demandant encore comment ce titre a pu lui filer entre les mains/doigts après la course.
Quant a Alonso-Petrov, le problème d'Alonso c'est qu'il n'a même pas tenté de dépasser Petrov. S'il n'essaie pas, Petrov ne peut pas appliquer la "règle non écrite".
Quant a Alonso-Petrov, le problème d'Alonso c'est qu'il n'a même pas tenté de dépasser Petrov. S'il n'essaie pas, Petrov ne peut pas appliquer la "règle non écrite".
_________________
schumi0203- Messages : 9081
Points : 25268
Date d'inscription : 24/11/2009
Age : 33
Localisation : Bruxelles
Re: Vettel le mal aimé ?
Il faut dire qu'en 2010, Alonso n'est pas - encore - le "champion sans titre" qu'il est devenu les années suivantes. A l'époque, on savait déjà qu'il était un "destructeur de coéquipier" (Trulli, Fisichella, Piquet Jr en avaient déjà fait les frais et Massa était en train de s'en rendre compte), mais il n'était pas encore le pilote quasi infaillible qu'il deviendra en 2011-2013. Déjà, sa "fuite" fin 2007 en disant qu'il préférait se sentir bien chez Renault que gagner chez McLaren, avait mis un coup à sa réputation. Et surtout, même s'il était déjà capable de courses extraordinaires, il faisait beaucoup plus d'erreurs. En 2007, il manque le titre avec son erreur à Fuji ou encore sa course catastrophique à Montréal, en 2008 il perd une occase de podium (voire de victoire) à Montréal en partant en tête-à-queue, des trucs inenvisageables pour le Alonso de 2011-2013.
Quant à 2010, Vettel avait fait des erreurs, mais Alonso aussi : départ volé à Shanghai, erreur en EL3 à Monaco, dépassement hors piste sur Kubica à Silverstone, tête-à-queue sous la pluie à Spa... Webber n'était pas beaucoup mieux d'ailleurs, avec ses deux accrochages avec Hamilton (Melbourne, Singapour) et son crash en Corée. C'est un peu ce qui a permis à Hamilton et Button de rester longtemps dans la lutte pour le titre (Hamilton jusqu'à la dernière course) malgré le fait que la McLaren était globalement moins rapide que la Ferrari et la RB.
Mais c'est intéressant de repenser à cette période, car justement, la "défaite" d'Alonso n'avait pas suscité spécialement d'émotions (à part pour ses fans). Alors que sa défaite de 2012 lui a valu beaucoup plus de sympathie, y compris des non fans, car tout le monde savait qu'il avait essoré le moindre centième de sa voiture du premier au dernier tour du championnat.
Quant à 2010, Vettel avait fait des erreurs, mais Alonso aussi : départ volé à Shanghai, erreur en EL3 à Monaco, dépassement hors piste sur Kubica à Silverstone, tête-à-queue sous la pluie à Spa... Webber n'était pas beaucoup mieux d'ailleurs, avec ses deux accrochages avec Hamilton (Melbourne, Singapour) et son crash en Corée. C'est un peu ce qui a permis à Hamilton et Button de rester longtemps dans la lutte pour le titre (Hamilton jusqu'à la dernière course) malgré le fait que la McLaren était globalement moins rapide que la Ferrari et la RB.
Mais c'est intéressant de repenser à cette période, car justement, la "défaite" d'Alonso n'avait pas suscité spécialement d'émotions (à part pour ses fans). Alors que sa défaite de 2012 lui a valu beaucoup plus de sympathie, y compris des non fans, car tout le monde savait qu'il avait essoré le moindre centième de sa voiture du premier au dernier tour du championnat.
Hangar18- Messages : 4179
Points : 14226
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: Vettel le mal aimé ?
JM 30 a écrit: Du coup, personne n'avait relevé que le titre de Vettel motorisé par Renault avait été aidé par Petrov pilote Renault, sans cela dit qu'il n'y ait le moindre soupçon de collusion. Certes jamais Alonso ne fut en mesure de le menacer, mais c'est aussi l'une des rares fois en F1 ou lors d'une finale, il n'y a pas application d'une règle non écrite selon laquelle les pilotes qui ne jouent rien n'interfèrent pas dans une bataille pour le titre (souvenons-nous de la remontée "facile" de Schumacher au Japon 98... jusqu'à ce qu'il tombe sur son "ami" Hill).
En quoi ne pas se laisser doubler, c'est plus interférer dans la lutte pour le titre que le fait de se laisser doubler ?
Satoru- Messages : 10300
Points : 28768
Date d'inscription : 26/07/2015
Age : 44
Re: Vettel le mal aimé ?
Je pense qu'il s'agit d'une habitude ou d'un gentlemen agreement entre pilotes et écuries depuis belle lurette. On peut voir cela de manière criante en Nascar lors de la finale à Miami chaque année depuis que ce championnat fonctionne avec une finale. Mais c'est à peu près pareil partout. Les écuries et les pilotes préfèrent que les pilotes qui sont en concurrence pour le titre se mesurent entre eux le plus directement possible. Et les pilotes font en sorte de ne pas les gêner ou les gêner le moins possible. En gros les pilotes préfèrent laisser passer les prétendants au titre plutôt que de risquer de les éliminer.Satoru a écrit:En quoi ne pas se laisser doubler, c'est plus interférer dans la lutte pour le titre que le fait de se laisser doubler ?
_________________
louis-ng- Messages : 8671
Points : 31363
Date d'inscription : 31/05/2016
Re: Vettel le mal aimé ?
J'avais bien compris. Ça n'en est pas moins complètement idiot comme concept.
Le championnat est basé sur l'addition des points attribués aux 10 premiers pilotes de chaque course, pas juste sur le résultat d'un duel singulier entre deux pilotes pré-définis.
En 2010, tout au long de l'année, Vettel et Alonso ont perdu des points parce que des pilotes ont terminé des courses devant eux ou les ont ralentis. Pourquoi est-ce que la dernière course de la saison devrait se courir selon des règles différentes ?
Quand Petrov bouchonne Alonso, oui, il interfère dans la lutte pour le titre.
Mais s'il l'avait laisse passer, il aurait également interféré puisque ça aurait privé Vettel du titre.
Alors c'est quoi le mieux ? Interférer lors de la dernière course en se comportant de façon normale comme on le fait lors de toutes les autres courses de l'année. Ou interférer en se comportant d'une façon inhabituelle, et qui ne correspond pas à ce qui est arrivé tout le reste de l'année ?
Le championnat est basé sur l'addition des points attribués aux 10 premiers pilotes de chaque course, pas juste sur le résultat d'un duel singulier entre deux pilotes pré-définis.
En 2010, tout au long de l'année, Vettel et Alonso ont perdu des points parce que des pilotes ont terminé des courses devant eux ou les ont ralentis. Pourquoi est-ce que la dernière course de la saison devrait se courir selon des règles différentes ?
Quand Petrov bouchonne Alonso, oui, il interfère dans la lutte pour le titre.
Mais s'il l'avait laisse passer, il aurait également interféré puisque ça aurait privé Vettel du titre.
Alors c'est quoi le mieux ? Interférer lors de la dernière course en se comportant de façon normale comme on le fait lors de toutes les autres courses de l'année. Ou interférer en se comportant d'une façon inhabituelle, et qui ne correspond pas à ce qui est arrivé tout le reste de l'année ?
Satoru- Messages : 10300
Points : 28768
Date d'inscription : 26/07/2015
Age : 44
Re: Vettel le mal aimé ?
Puis bon cet fameuse règle non officielle c’est pas vraiment de se garer pour laisser passer les prétendants au titre, c’est surtout de pas jouer au con en les accrochant bêtement dans une attaque suicide
cyd61- Messages : 9030
Points : 23199
Date d'inscription : 12/02/2017
Age : 43
Re: Vettel le mal aimé ?
Exactement.
Et pour le coup, les exemples où on a vu des pilotes se garer, c'était assez choquant en terme d'équité de la compétition.
Et pour le coup, les exemples où on a vu des pilotes se garer, c'était assez choquant en terme d'équité de la compétition.
Satoru- Messages : 10300
Points : 28768
Date d'inscription : 26/07/2015
Age : 44
Re: Vettel le mal aimé ?
Alonso, le titre, il le perd avec sa catastrophique course de Spa.
Nico Karev- Messages : 3615
Points : 13259
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Vettel le mal aimé ?
C'est sûr que cela peut choquer certains fans mais le pilote qui bloque un des "finalistes", qui fait le bouchon, a toutes les chances de se faire très mal voir non seulement par les finalistes mais aussi par l'ensemble des écuries. Pas sûr que cela ne lui nuise pas pour pas mal de temps...Satoru a écrit:Exactement.
Et pour le coup, les exemples où on a vu des pilotes se garer, c'était assez choquant en terme d'équité de la compétition.
Verstappen lui-même avait dit qu'il ne changerait rien à sa conduite s'il se trouvait dans cette situation, mais, avec un minimum de maturité, avec un minimum de connaissances des usages, je suis persuadé qu'il adopterait aujourd'hui dans ces conditions une conduite beaucoup moins agressive qu'en temps normal.
Le pilote qui sort de ce cadre devient un peu un paria. C'est un peu comme dans une entreprise, il y a des règles de bienséance, de politesse, ... Le type qui ne les respecte pas a toutes les chances de s'exclure de lui-même.
_________________
louis-ng- Messages : 8671
Points : 31363
Date d'inscription : 31/05/2016
Re: Vettel le mal aimé ?
A part par certains fans d'Alonso, j'ai pas souvenir que la défense de Petrov lui ait valu la moindre critique.
On doit vraiment débattre d'une polémique qui n'a jamais existé ?
On doit vraiment débattre d'une polémique qui n'a jamais existé ?
Satoru- Messages : 10300
Points : 28768
Date d'inscription : 26/07/2015
Age : 44
Re: Vettel le mal aimé ?
louis-ng a écrit:C'est sûr que cela peut choquer certains fans mais le pilote qui bloque un des "finalistes", qui fait le bouchon, a toutes les chances de se faire très mal voir non seulement par les finalistes mais aussi par l'ensemble des écuries. Pas sûr que cela ne lui nuise pas pour pas mal de temps...Satoru a écrit:Exactement.
Et pour le coup, les exemples où on a vu des pilotes se garer, c'était assez choquant en terme d'équité de la compétition.
Verstappen lui-même avait dit qu'il ne changerait rien à sa conduite s'il se trouvait dans cette situation, mais, avec un minimum de maturité, avec un minimum de connaissances des usages, je suis persuadé qu'il adopterait aujourd'hui dans ces conditions une conduite beaucoup moins agressive qu'en temps normal.
Le pilote qui sort de ce cadre devient un peu un paria. C'est un peu comme dans une entreprise, il y a des règles de bienséance, de politesse, ... Le type qui ne les respecte pas a toutes les chances de s'exclure de lui-même.
En 2008 vettel c’est amusé avec les prétendants aux titres à plusieurs occasions dont le dernier gp de la saison et a bien failli faire perdre son titre à Hamilton. La résistance de petrov en 2010 est au contraire un des points positifs de son passage en F1 . Point commun entre les deux? Cela c’est fait proprement et dans la logique de la course. Ils étaient aussi voir plus rapide que le fameux prétendant.
Il ne faut pas fantasmer sur ce qui se dit lors des causeries d’avant course. On leur demande seulement d’etre prudent dans leur attaque et leurs défenses, pas de se ranger sur le bas côté.
Dernière édition par cyd61 le Sam Aoû 24, 2019 7:53 pm, édité 1 fois
cyd61- Messages : 9030
Points : 23199
Date d'inscription : 12/02/2017
Age : 43
Re: Vettel le mal aimé ?
Il a perdu ses deux titres à plusieurs occasions. Vettel aurait tout aussi bien pu se dire la même chose. Aucune raison de pointer une course plutôt qu’une autre. Faut un gagnant et un perdant, c’est comme çaNico Karev a écrit:Alonso, le titre, il le perd avec sa catastrophique course de Spa.
cyd61- Messages : 9030
Points : 23199
Date d'inscription : 12/02/2017
Age : 43
Re: Vettel le mal aimé ?
cyd61 a écrit:Il a perdu ses deux titres à plusieurs occasions. Vettel aurait tout aussi bien pu se dire la même chose. Aucune raison de pointer une course plutôt qu’une autre. Faut un gagnant et un perdant, c’est comme çaNico Karev a écrit:Alonso, le titre, il le perd avec sa catastrophique course de Spa.
Bien sûr mais quand ta Andrew Benson qui balance que Alonso perd 3 titres par la faute de Mclaren, la faute des Lotus ou des stratèges avec Petrov, c'est malhonnête car avant il y a eu plusieurs courses "mouais" qui explique les petits points qui font la différence pour le titre.
Nico Karev- Messages : 3615
Points : 13259
Date d'inscription : 30/04/2016
Re: Vettel le mal aimé ?
EditSatoru a écrit:A part par certains fans d'Alonso, j'ai pas souvenir que la défense de Petrov lui ait valu la moindre critique.
On doit vraiment débattre d'une polémique qui n'a jamais existé ?
_________________
louis-ng- Messages : 8671
Points : 31363
Date d'inscription : 31/05/2016
Re: Vettel le mal aimé ?
Elle a peut-être existé pour Alonso, qui après l'arrivé avait donné un coup de roue à Petrov, qui a moins marqué que celui de Vettel sur Hamilton à Bakou. C'était après l'arrivée, donc pas d'éventuelle conséquence.Satoru a écrit:A part par certains fans d'Alonso, j'ai pas souvenir que la défense de Petrov lui ait valu la moindre critique.
On doit vraiment débattre d'une polémique qui n'a jamais existé ?
Oui voila. évidemment, il n'est pas illogique que chaque pilote joue sa carte ou défende les intérêts de son équipe, mais il est évident que des remontées comme Schumacher en 98 ou Senna en 88 Monza auraient été plus compliquées s'ils étaient tombé sur un Petrov, ce qui est arrivé à Schumacher avec Hill d'ailleurs (avant de l'avoir par les stands). Ou Button à Interlagos 2009, ou il a été coincé un moment par le débutant Kobayashi, qui s'est montré. Forcément, le jour ou ça ne se passe pas comme d'habitude, ça peut surprendre. Ce qui m'avait surpris dans le cas Petrov, c'est la motorisation commune avec Vettel.louis-ng a écrit:Je pense qu'il s'agit d'une habitude ou d'un gentlemen agreement entre pilotes et écuries depuis belle lurette.Satoru a écrit:En quoi ne pas se laisser doubler, c'est plus interférer dans la lutte pour le titre que le fait de se laisser doubler ?
De toute façon ce week end là, Ferrari a perdu le titre de par le fait que l'auto était bien moins rapide que la Red Bull. Avec une auto capable de suivre Vettel, ça aurait facilité les choses. Alonso a raté son départ, puis l'équipe s'est focalisé sur la stratégie de Webber, ce qui a achevé les choses. Mais même en s'arrêtant plus tard, il serait reparti sans doute derrière l'un des pilotes qui avait stoppé au premier tour après le crash Luizzi/Schumacher. Et la Ferrari peu rapide aurait eu sans doute eu autant de mal à dépasser, et on ne saura jamais si les autres pilotes auraient appliqué le "gentleman agreement".
_________________
http://jmo-com.skyrock.com/
Re: Vettel le mal aimé ?
C'est aussi un peu ça le souci: Vettel a pris à Hamilton le record du plus jeune champion du monde, lequel l'avait pris à Alonso (qui avait battu le vieux record de Fittipaldi). Mais le fait de devenir champion si jeune est-il bon par rapport à un public d'ages diversifiés? En dépit d'une certaine maturité pour Vettel à ce moment là, un tout jeune homme champion, ça n'a pas la même étoffe généralement que lorsqu'il s'agit d'un personnage avec un peu plus de bouteille, qui a du vécu et dont les avis sont plus respectés à ce titre. J'ai commencé à connaitre la F1 au moment ou des Senna, Prost, Piquet, Mansell ou Berger étaient dans leur 2e partie de carrière, et des combats de "vieux baroudeurs" est quelque chose qui a une autre connotation que des batailles de gamins, plus enclins à écouter ce qu'on leur dit. Ceci donne lieu parfois à des exceptions (des "vieux" ne prennent parfois pas d'épaisseur malgré les années tandis que quelques jeunes peuvent débarquer avec des gros caractères, ce qui tend à se raréfier quand même au profit de jeunes très formatés), mais malgré tout, le fait que Vettel gagne si jeune et donc si formaté ne lui a pas forcément donné une image aussi forte que d'autres pilotes. Le climat Red Bull n'a pas aidé. Difficile de se créer une identité lorsque le sponsor impose des couleurs de casque différentes à chaque course. Ce qui a heureusement globalement changé pour Vettel chez Ferrari, avec son casque à bande allemande décalés.cyd61 a écrit: Et ce jeune malotru est arrivé avec sa voiture roulant à la taurine et a niqué ce game avec ses air de gendre idéal vicieux en empochant 4 titres au nez et à la barbe des deux pilotes promis au duel du siècle.
_________________
http://jmo-com.skyrock.com/
Re: Vettel le mal aimé ?
Pour le casque c’est la fia qui a calmé les choses, et c’est vettel qui aimait changer de casque à chaque course, pas red bull qui lui imposait les choses.
Et je vois pas en quoi ça vient amoindrir la qualité de ses titres par rapport à un vieux briscard au casque poussiéreux.
Et je vois pas en quoi ça vient amoindrir la qualité de ses titres par rapport à un vieux briscard au casque poussiéreux.
cyd61- Messages : 9030
Points : 23199
Date d'inscription : 12/02/2017
Age : 43
Re: Vettel le mal aimé ?
Oui il aimait le changer parce qu'il avait la superstition qu'il ne gagnerait pas avec un casque qui avait déjà gagné, ce n'était absolument pas Red Bull qui lui imposait
_________________
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Vettel le mal aimé?
» NEXTGEN-AUTO : J'aime, J'aime pas, J'aimerais que...
» Le cas Vettel
» Vettel en est-il capable ?
» Vettel va-t-il devenir un bad boy?
» NEXTGEN-AUTO : J'aime, J'aime pas, J'aimerais que...
» Le cas Vettel
» Vettel en est-il capable ?
» Vettel va-t-il devenir un bad boy?
Page 3 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum