Actualités et ébats poétiques ( Les européennes ça sera le 25 mai 2014)

Honnetement, j'aurais vraiment voulu faire une économie "de l'offre", j'aurais plutôt affaibli le CDI. ça ne coute rien en argent public et ça répartie mieux le travail (et donc le chômage) en augmentant le turn over ( dans les quelques millions de chômeurs qu'on a, tu en trouvera beaucoup qui mériteraient plus un travail que certaines personnes en place).
Au pire, sacrifier le CDD au passage en faisant un seul contrat de travail.


Car financer les entreprises avec de la dette, ça me plait pas des masses.

Ce dont tu parles est valable pour les emplois peu qualifiés, employés de commerce ou d'administration privée (publique pas possible de les virer).

Ce n'est pas le cas de la majorité des salariés en France qui ont un diplôme post bac (+2 minimum).

Les entreprises qui veulent "fidéliser", j'aime pas employer ce terme lorsqu'il s'agit de salariés mais le mot est je pense bien choisit, valorisent ceux-ci par un salaire en adéquation avec leur productivité ou leurs compétences. Si tu rajoute de la précarité ces salariés deviendront, encore plus, des chasseurs de primes, provoquant de fait un déséquilibre du marché du travail ou seules les grandes entreprises pourront offrir des conditions salariales préférentielles,les petites ou moyennes entreprises se contentant "des restes"...

Donc oui, il faut flexibiliser le marché de l'emploi, mais pas en au point de provoquer des conséquence néfastes pour l'économie.

Les risques selon moi :

- une défiance de la part :
1) des salariés vis à vis de leur entreprise, craintes de licenciements provoquant des grèves à répétition dès que les résultats financiers ne conviendront pas aux actionnaires par ex.
Aux us chez Intel, les dirigeants se sont magistralement plantés dans la stratégie commerciale et industrielle en misant sur les Pc portables et de bureau alors que le marché est tourné vers les mobiles et tablettes, résultats : ils sont en surproduction et en retard technologique par rapport à leurs concurrents; conséquences pour les salariés licenciement de 5% du personnel. Les dirigeants eux sont toujours aux manettes de l'entreprise
2) des sociétés de crédit (banques et filiales de crédit à la consommation) pouvant provoquer une montée des taux d'intérêt / de l'assurance risque à contracter lors du prêt, conséquences : un ralentissement de l'accession à la propriété lié au durcissement des conditions d'acceptabilité d'un dossier de crédit (voiture, logement, etc.) car un salarié qui peut être licencié plus facilement représenté un risque plus important pour un organisme de crédit bancaire
3) générale qui débouche sur un ralentissement général de l'économie ou les gens préfèreront économiser par peur du chômage qui provoque de facto une montée réelle du nombre de chômeurs

Tu ne pourras pas faire différents types de contrats de travail, un pour les profils très qualifiés qui n'accepteront pas de signer un contrat dans lequel ils peuvent être virés comme des merdes et un autre pour les salariés lambdas, ce sera anti constitutionnel, donc cela engendrera :
- un départ massif de salariés qualifiés vers une herbe plus verte (dans un pays qui offre des garanties contractuelles plus fortes), pas forcément que des cadres, mais aussi des ouvriers spécialisés par ex., typologie salariés que les entreprises peinent à recruter.

Genre dans la recherche, il ne faut pas s'étonner du nombre de personnes qui partent à l'étranger tant le fait d'avoir un CDI est difficile (quasi inaccessible) et le CDD relativement mal payé : 2000€ net à Bac +8 et limité en nombre de CDD cumulable.

Et donc je pense que si on s'attaque aux gens qui ont de la mobilité, il faut s'attendre à avoir une certaine "fuite" par rapport aux objectifs théoriques (que ce soit les entreprises ou les personnes).

Raffarin n'exclut pas de voter la confiance au gouvernement!

Pourquoi voyez-vous d'un bon œil le pacte de responsabilité de François Hollande ?

Le président fait enfin le bon diagnostic. La situation de l'économie française continue de se détériorer et la politique menée depuis dix-huit mois est en échec. Il faut donc en urgence tracer une nouvelle ligne. La direction choisie par François Hollande correspond à nos convictions : alléger les charges, baisser les impôts et financer le tout par des économies. Ce virage, quasiment un tête-à-queue, ne doit pas être pris à la légère. C'est un fait majeur. Dans la gravité de la crise, cette orientation nouvelle est de première importance. Pour la première fois, un socialiste au pouvoir s'affirme social-démocrate. Certes, il n'est que dans le discours mais c'est déjà important.

Si le gouvernement passe aux actes en engageant 50 milliards d'économies et 30 milliards de baisse de charges pour les entreprises, voterez-vous la confiance au gouvernement ?

Je ne l'exclus pas. Il faudra beaucoup de courage et de détermination pour réaliser 50 milliards d'économies. Je suis sceptique sur la capacité de la majorité à assumer cette nouvelle ligne politique mais ce n'est pas à l'opposition de faire obstruction. Nous mesurons bien que le président est plus à l'aise dans la promesse que dans la décision, mais le pacte de responsabilité est la dernière chance de François Hollande.

Au sein de l'UMP, vous n'êtes pas majoritaire sur cette ligne d'ouverture…

Pas dans le parti mais dans l'opinion, je le suis. Le parti ne croit pas, dans sa majorité, à la capacité de changement du président mais chacun doit faire preuve de responsabilité et bien prendre conscience que ce pacte de responsabilité est notre dernière chance avant l'extrême crise.

http://fr.news.yahoo.com/raffarin-n-39-exclus-voter-confiance-au-gouvernement-100022871.html

En parlant de Raffarin ...
Chaque fois que je le vois je repense a cette débilité profonde du jour de "solidarité" avec les vieux suite à la canicule.
C'est un exemple parfait de la lâcheté des politiques.
Plutôt que de prendre le courage de faire sauter un jour férié, ils ont fait un bricolage incroyable avec un jour au choix, qui reste férié pour le public mais pas partout, ou ton employeur peut te demander de bosser alors que tes enfants n'ont pas école... ou école et pas cantine, ou alors que tu n'a pas ton train car tu est en horaire jour ferrié.
Il n'y a que les politiques pour fabriquer des usines à gaz par manque de courage.
l'autre exemple en est le CICE, c'est du même acabit.

un exemple pour ce jour
La SNCF travaille 1 minute de plus par jour voir 2 voila ce que dit une agent   
Par exemple, on est amené à faire du 6h–14h. Au lieu de finir à 14 heures, on finit à 14h02 ou à 22h02 ou à 6h02 du matin quand on fait la nuit

c'est d'ailleurs incroyable que ce jour soit resté férié a la SNCF alors que pas mal de monde prend le train pour aller bosser.

je le rappelle la DRH qui nous dirait : aujourd'hui c'est jour de récupération donc vous devez travailler 7h24 et non 8h.

Bon, et bien avec les horaires de train qui étaient en mode jour férié j'ai du finalement rester une heure de plus au boulot…ne pouvant pas rentrer chez moi.

Donc, voila, c'est ça l'héritage de Raffarin.

oxythan a écrit:
je le rappelle la DRH qui nous dirait : aujourd'hui c'est jour de récupération donc vous devez travailler 7h24 et non 8h.

Bon, et bien avec les horaires de train qui étaient en mode jour férié j'ai du finalement rester une heure de plus au boulot…ne pouvant pas rentrer chez moi.

Toi avec le boulot que t'avais, tu comptais les minutes ?

Gus a écrit:

oxythan a écrit:
je le rappelle la DRH qui nous dirait : aujourd'hui c'est jour de récupération donc vous devez travailler 7h24 et non 8h.

Bon, et bien avec les horaires de train qui étaient en mode jour férié j'ai du finalement rester une heure de plus au boulot…ne pouvant pas rentrer chez moi.

Toi avec le boulot que t'avais, tu comptais les minutes ?

j'avais 2h de trajet pour rentrer chez moi.
a quelques minutes prés je ne voyais pas mes gosses avant qu'ils s'endorment.

Je comprends la problématique.

Mais pour moi, les horaires affichés sont juste là pour faire jolis.
Le jour où il y a du taf, je peux rester jusqu'à 22h (après ils lâchent les chiens), le jour où j'ai un rendez-vous chez le médecin, je peux partir à 17h, voire avant. Tout le monde s'en fout. Tant que le taf est fait.
Dans ma convention, y a écrit que dans le cadre de la récupération du temps de travail, le vendredi, on peut partir à 17h12 (précises   ) au lieu de 18h.
Dans la pratique, ces règles ne servent à rien.
C'était le sens de ma remarque.

Surtout que les horaires ne sont pas censés prendre en compte les obligations de chacun, sinon on ne s'en sort pas !

c'est embrouilles sur embrouilles cette affaire, ça semble bien partir en couilles : http://www.20minutes.fr/societe/1279522-20140123-affaire-hollande-gayet-valerie-trierweiler-veut-sortie-haut

Je suis impatient de voir comment Hollande va se tirer de cette situation, car la il peut ranger  son "esprit de synthèse" au placard. Vu comment les politiques se foutent de notre gueule, on peut nous aussi, de temps en temps, se foutre de leur gueule.

Gus a écrit:Je comprends la problématique.

t'as de la chance.

Qu'est ce que j'ai dit encore ?   

Gus, tu as parfaitement raison, l'essentiel pour un patron se sont résultats.
L'essentiel aussi c'est de ne pas partir tlj après tes horaires de travail, sinon tu passes pour quelqu'un de lent, voir limite d'incompétent pour le poste que tu occupes.
Après il faut aussi savoir doser son équilibre travail/vie privée...

Gus a écrit:Qu'est ce que j'ai dit encore ?   

tu as dit que tu comprenais la "problématique", ce à quoi j'ai répondu que tu étais chanceux, car moi, je ne l'ai pas comprise. cétou.

superswede a écrit:

Gus a écrit:Qu'est ce que j'ai dit encore ?   

tu as dit que tu comprenais la "problématique", ce à quoi j'ai répondu que tu étais chanceux, car moi, je ne l'ai pas comprise. cétou.

Vouloir concilier vie privée et vie professionnelle, c'est une problématique compréhensible, nan ?

Gus a écrit:

superswede a écrit:

Gus a écrit:Qu'est ce que j'ai dit encore ?   

tu as dit que tu comprenais la "problématique", ce à quoi j'ai répondu que tu étais chanceux, car moi, je ne l'ai pas comprise. cétou.

Vouloir concilier vie privée et vie professionnelle, c'est une problématique compréhensible, nan ?

non, dans la mesure où c'est impossible, dans la durée. soit l'un, soit l'autre, pas les deux. la difficulté étant de se contraindre à sacrifier une des deux pendant une période définie, et que cette période coïncide avec les obligations contradictoires en question. et çà, c'est très compliqué.
sinon, la solution simple consiste à avoir une vie privée moyenne et une vie professionnelle moyenne.

Ah mais on est bien d'accord. Et je m'en rend encore plus compte depuis que ma femme est enceinte et que mon job me demande de plus en plus de déplacements. Mais comprendre une problématique ça ne veut pas dire avoir la solution !  

superswede a écrit:..
non, dans la mesure où c'est impossible, dans la durée. soit l'un, soit l'autre, pas les deux. la difficulté étant de se contraindre à sacrifier une des deux pendant une période définie, et que cette période coïncide avec les obligations contradictoires en question. et çà, c'est très compliqué.
sinon, la solution simple consiste à avoir une vie privée moyenne et une vie professionnelle moyenne.

J'ai pour ma part sacrifié ma vie professionnelle pour conserver une vie familiale la plus agréable possible.

ça veut dire quoi ?
ça veut dire refuser beaucoup d'opportunités de "facilité" , à l'étranger mais aussi en France, pour essayer de gagner ma vie dans un endroit ou mes gosses et ma femme ont leur amis et se sentent bien. Forcement c'est moins facile que coller sa signature au bas d'un contrat de travail, mais c'est un choix.

Notre assemblée pendant l'examen du projet de loi de l'égalité Homme/Femme.

Là, c'est la pause bédeaux, ça compte pas.   

oxythan a écrit:

superswede a écrit:..
non, dans la mesure où c'est impossible, dans la durée. soit l'un, soit l'autre, pas les deux. la difficulté étant de se contraindre à sacrifier une des deux pendant une période définie, et que cette période coïncide avec les obligations contradictoires en question. et çà, c'est très compliqué.
sinon, la solution simple consiste à avoir une vie privée moyenne et une vie professionnelle moyenne.

J'ai pour ma part sacrifié ma vie professionnelle pour conserver une vie familiale la plus agréable possible.

ça veut dire quoi ?
ça veut dire refuser beaucoup d'opportunités de "facilité" , à l'étranger mais aussi en France,  pour essayer de gagner ma vie dans un endroit ou mes gosses et ma femme ont leur amis et se sentent bien. Forcement c'est moins facile que coller sa signature au bas d'un contrat de travail, mais c'est un choix.

en fait, tu es donc tout à fait d'accord avec moi.

Organisation.

Depuis que j'ai commencé mon métier il y a 38 ans, j'ai toujours fait en sorte d'avoir mon bureau au plus à 15 mns à pieds de mon domicile. Actuellement c'est à 10 mns, 4 mns en vélib.

Je ne me suis pas encombré de dizaines de collaborateurs , ce qui te rend plus exigeant avec ton propre temps de travail.

J'ai conservé une taille artisanale qui dégage plus de marge que de chiffre et me permet en définitive de mieux vivre avec moins de stress et de peur de ne pas pouvoir faire les charges de l'année, surtout avec les prélèvements que nous savons.

Du coup, j'ai eu une belle vie de famille et pris de bonnes vacances assez souvent.

Morale:

la solution simple consiste à avoir une vie privée moyenne et une vie professionnelle moyenne.

ou autrement dit une vie professionnelle et une vie privée équilibrées , complémentaires et bien organisées.

Un grand classique

Selon une enquête BVA publiée ce vendredi 24 janvier pour RTL et Les Echos, la majorité des Français serait disposée à payer moins d'impôts, quitte à bénéficier de moins de services publics. Deux tiers (63%) des Français sondés pour RTL et Les Echos s'alarment en effet du niveau des prélèvements et seraient maintenant prêts à sacrifier un peu des services publics pour payer moins d'impôts. Si ce score est une première - jusqu'ici, les Français étaient partagés sur la question, plutôt à hauteur de 50/50 - les sondés ont néanmoins bien ciblé les secteurs qui devaient, ou ne devaient pas, faire les frais de cette «cure de rigueur».

Pas question du toucher à la santé publique, service préféré des français interrogés. Viennent ensuite l'emploi (42% d'usagers satisfaits) et l'éducation (67% de satisfaits). Police, gendarmerie et fisc sont également appréciés par la plupart d'entre eux.

En revanche, le sondage indique que les personnes questionnées seraient généralement prêtes à aller chercher des économies en taillant dans les budgets de la culture, de la décentralisation, de la défense nationale, de l'environnement ou encore des transports publics (qui n'est une priorité que pour 10% des sondés seulement). «On assiste à une prise de conscience qu'il a été beaucoup demandé aux classes moyennes et aux salariés du privé et qu'il est nécessaire de baisser le déficit et la dette», explique ainsi Gaël Sliman, directeur de BVA Opinion.

Globalement, la population française reste fondamentalement attachée au service de l'État (71% des usagers en sont d'ailleurs satisfaits). Et 31% demeurent absolument contre toute réduction des services publics.

ils sont d'accord pour que des sacrifices soient fait.... mais dans ce qui ne les concerne pas directement. Prenez la quantité d'utilisateurs actuel ou potentiels de ces services publics classez ces services d'aprés ce critère, et vous aurez le même résultat que ce sondage.