[F1] Fernando Alonso - World Champion 2005 - 2006

La voiture de 2001 était magnifique en effet ! Une impression de vitesse visuelle !

2003 : Plus jeune poleman, plus jeune vainqueur de grand prix. Alonso écrit l'histoire, donne raison à Briatore et s'affirme comme la future star de la F1, celle de l'après-Schumacher.

2004 : Crise de croissance ? Entre sa victoire à Budapest l'année précédente, et le GP de Monaco 2004, Alonso est globalement dominé par son coéquipier Trulli. En interne, des indiscrétions commencent également à faire état d'un pilote au caractère "difficile". Le conflit Trulli/Briatore permettra opportunément à Alonso de reprendre la main au cours de la saison.

2005 : La consécration.

2006 : Le doublé. Et, chose très importante aux yeux d'Alonso, face à Schumacher cette fois.

2007 : Transfert chez McLaren anticipé dès la fin 2005. Mais la lune de miel tourne court. Cohabitation impossible avec Hamilton, rapports orageux avec Dennis, spygate, chantage, dénonciation à la FIA, etc...On en oublierait presque qu'il passe très proche d'un 3e titre mondial consécutif.

2008 : Retour au bercail Renault. Un repli stratégique un peu contraint et forcé suite au fiasco McLaren, sachant que Renault a perdu de sa superbe depuis les années 2005/2006. Deux victoires viennent sauver la saison. Mais les circonstances de celle de Singapour, révélées un an plus tard, ternissent un peu plus l'image de l'Espagnol.

2009 : Une saison à oublier. Voiture ratée (et moche), performances en berne, l'éclatement du Crashgate...La fin d'une ère pour Renault, qui amorce son désengagement en fin de saison.

2010 : Transfert chez Ferrari et retour immédiat au plus haut niveau. Mais titre raté de peu suite à une erreur stratégique devenue cas d'école lors de l'ultime manche de la saison.

2011 : Une victoire symbolique à Silverstone, 60 ans après celle de Gonzalez. Mais à part ça...

Satoru a écrit:

2010 : Transfert chez Ferrari et retour immédiat au plus haut niveau. Mais titre raté de peu suite à une erreur stratégique devenue cas d'école lors de l'ultime manche de la saison.

Sans vouloir être méchant 2010, c'est un peu pour sa pomme aussi.

Le départ volé à Shanghai, le crash à Massenet en FP3 à Monaco qui le prive d'un top 4 en qualif, le dépassement sur Kubica à Silverstone, le crash à Spa....

On peut dire qu'il le perd à Abu Dhabi ou Valence avec le vol du SC, mais si t'enlèves deux de ces erreurs il est champion en 2010.

2012 : Longtemps, le 3e titre donnera le sentiment de lui tendre les bras. Jusqu'à ce que la machine Vettel se mette en marche à partir de la tournée asiatique, et que l'Allemand rafle la mise lors de la dernière manche. Comme en 2010.

Mouais. En 2010, chacun des 5 prétendants ont foiré des courses cela dit.
Donc bon, si t'es dans ta logique, tu retires les deux principales erreurs de tout le monde.

2013 : Encore vice-champion du monde, encore derrière Vettel. Mais cette fois, Alonso n'aura fait illusion que pendant le premier tiers de la saison avec, personne ne peut alors l'imaginer, les deux dernières victoires de sa carrière. La lassitude s'installe et les premières tensions publiques apparaissent entre l'Espagnol et son team qui, par la voix de Di Montezemolo, le recadre sèchement après des déclarations jugées déplacées.

2014 : Ferrari rate complètement le virage de la nouvelle réglementation et tous les fusibles sautent les uns après les autres. Entre Alonso et ses responsables, les fissures apparues en 2013 sont devenues de vraies crevasses. Séparation plus ou moins amiable un an avant le terme de son contrat.

2015 : L'impensable s'est produit, Alonso est revenu chez McLaren, et cela malgré le retour aux affaires de Ron Dennis. La présence de Honda dans l'histoire n'est pas pour rien dans ce re-mariage de raison plus que d'amour. Mais c'est justement Honda qui gâche les retrouvailles et transforme la saison en un retentissant fiasco.

2016 : Vague amélioration des performances, mais toujours très loin du compte.

2017 : McLaren passe au orange, mais les progrès de Honda se font attendre, et Alonso reste scotché en fond de grille. Pour tenter d'acheter sa patience, McLaren et Honda payent à leur pilote vedette un voyage à Indianapolis. La manœuvre a surtout pour effet non désiré de lui montrer qu'il existe une vie en dehors de la F1.

2018 : Alonso a eu la peau de Honda, mais le passage au moteur Renault ne change pas grand chose à l'affaire.

A noter qu'en 2015, il manque la première course à cause d'un accident bizarre en essais privés.
En 2016 il manque la deuxième course après un gros accident à Melbourne
En 2017, il manque Monaco pour l'indy 500.

Merci Satoru pour ton reportage photos. C'est très sympa de passer en vu les monoplaces qu'il a piloté pendant sa carrière.
Merci aussi d'avoir rajouter de petites légendes sous les photos mais sans être cassant et sans trop juger. (ce qui m'a pousser à m'éloigner de plus en plus du forum depuis quelques mois).
Ben voilà on y est...la dernière! Alonso parle d'un peut-être retour en 2020, mais j'espère qu'il ne fera pas cet ultime erreur.
Son prochain défi en dehors des courses aux quelles il va participer, va être de lutter contre l'ennui et l'éloignement de ce qui a constitué sa vie depuis 2001.

Je pense qu'il va pas s'ennuyer avec ce qu'il a à préparer, et les autres courses encore à annoncer !

Big one a écrit:

Satoru a écrit:

2010 : Transfert chez Ferrari et retour immédiat au plus haut niveau. Mais titre raté de peu suite à une erreur stratégique devenue cas d'école lors de l'ultime manche de la saison.

Sans vouloir être méchant 2010,  c'est un peu pour sa pomme aussi.

Le départ volé à Shanghai, le crash à Massenet en FP3 à Monaco qui le prive d'un top 4 en qualif, le dépassement sur Kubica à Silverstone, le crash à Spa....

On peut dire qu'il le perd à Abu Dhabi ou Valence avec le vol du SC, mais si t'enlèves deux de ces erreurs il est champion en 2010.

ça n'est pas faux. Mais j'ai toujours pensé, qu'il s'était mis une pression hors norme en arrivant chez Ferrari. Il lui a fallu la moitié de la saison pour que cette pression disparaisse et qu'il retrouve tout ce qui fait de lui un pilote imperturbable en course. Sa saison la plus remarquable restera 2012. Si il avait fait la même en 2010, le titre était à lui bien avant la dernière manche.

Zelkin a écrit:Je pense qu'il va pas s'ennuyer avec ce qu'il a à préparer, et les autres courses encore à annoncer !

C'est de la comm Alonso pur jus tout ça. En 2019, mise a part les 3 courses en WEC, Indy500 et a priori Daytona, je crois qu'il n'y aura pas grand chose à se mettre sous la dent. A moins qu'il ne fasse une ou deux pige en Nascar ou Indy car. Je crois surtout que Alonso s'est sur chargé cette saison et qu'il a besoin de bien plus de repos qu'il n'y parait.

I have a dream a écrit:

Zelkin a écrit:Je pense qu'il va pas s'ennuyer avec ce qu'il a à préparer, et les autres courses encore à annoncer !

C'est de la comm Alonso pur jus tout ça. En 2019, mise a part les 3 courses en WEC, Indy500 et a priori Daytona, je crois qu'il n'y aura pas grand chose à se mettre sous la dent. A moins qu'il ne fasse une ou deux pige en Nascar ou Indy car. Je crois surtout que Alonso s'est sur chargé cette saison et qu'il a besoin de bien plus de repos qu'il n'y parait.

Je suis pas sûr, quand on a un planning comme le sien, c'est dur de passer de tout à rien ou presque... Je serais pas étonné qu'il dispute aussi le Grand Prix d'Indianapolis en IndyCar, et qu'il fasse donc pas mal de tests jusqu'à mai déjà, et après il sera full jusqu'au Mans. Et hop, la moitié de l'année sera passée ^^