Débats et réactions sur l'actualité du jour

Jaco a écrit:Ca commence sérieusement à partir en couille. Paradoxalement, la couverture médiatique est de plus en plus faible.

Je ne sais pas comment cela va se finir mais j'espère que le bon sens l'emportera.

De toute façon, si le pouvoir ukrainien reste le même, c'est à dire un gouvernement putschiste, rien n'empêchera l'escalade.

Les élections du 25 mai seront une mascarade vu qu'il n'y aura pas un candidat pro-russe, donc les électeurs de l'Est ne se sentent pas concernés, d'où leur envie de prendre leur indépendance.

Oxythan avait raison, la seule issue semble être une partition du pays.

Seule une Ukraine fédérale garantira la paix
La magnifique manifestation populaire de Maïdan à Kiev, analogue en ferveur et en puissance à celle de la place Tahir au Caire, a suscité, comme cette dernière, un jeu d'interactions et rétroactions qui ont détourné puis inversé le sens des événements pour conduire à l'actuelle situation à la fois régressive et dangereuse.
A la différence de l'Egypte, où la ligne de clivage se fit entre Frères musulmans et une armée ralliant à elle une partie des esprits laïcisés, le clivage se fit entre russophones (russophiles) et ukrainophones (russophobes) et selon une ligne de partage grossièrement est-ouest. Bien entendu, il y a à l'ouest des nationalistes démocrates et des nationalistes antidémocrates (désignés comme fascistes par la Russie) et à l'est des non-partisans d'un rattachement à la Russie actuelle. Le plus grave est que le conflit intranational soit devenu un conflit international. Certes, avant le Maïdan, la Russie utilisait tous ses moyens de pression économico-politiques pour empêcher l'Ukraine de passer dans le giron de l'Union européenne. De son côté, ladite Union offrait ses perspectives économico-politiques alléchantes à l'Ukraine.
La transformation révolutionnaire provoquée par la fuite du président Viktor Ianoukovitch, le ralliement du Parlement et du nouveau président à l'Union européenne ont provoqué une intervention militaire plus ou moins mal camouflée en Crimée où la population russophone - en fait russe - a voté le rattachement à Moscou, à l'exception des Tatars de Crimée.
A cette intervention, l'Ouest, incapable militairement et moralement de la moindre intervention, a réagi dans un premier temps par des rodomontades, assurant qu'il fera reculer la Russie par l'aggravation des sanctions économiques. Dans le même temps, sa presse présentait le président Poutine non seulement comme un autocrate héritier du tsarisme et du stalinisme, ce qu'il est en grande partie, mais comme un fou furieux, ce qui est furieusement fou. Or les événements de Syrie, où il a habilement désamorcé les possibilités d'intervention américaine, ont montré qu'il était au contraire rusé et habile, et son grignotage actuel de l'Ukraine, par des milices locales bien armées, montre qu'il avance prudemment mais fermement pas à pas pour un objectif encore flou à nos yeux et peut-être à ses yeux, en fonction de la résistance (aujourd'hui faiblissime) de l'Etat ukrainien et du comportement (aujourd'hui déphasé) des Etats occidentaux. Paradoxalement, l'Etat le plus puissant, les Etats-Unis, est désormais en repli et craint d'être acculé à intervenir. Les fermes propos d'Obama cachent mal une molle apathie.
Comme on doit le savoir, après l'expérience de la guerre d'Algérie, celles du conflit israélo-palestinien et, depuis deux ans, de la guerre de Syrie, vient un moment où l'aggravation d'un conflit favorise le pire dans chacun des camps et dans l'ensemble du processus. Lorsque la confrontation est déjà internationalisée, le pire va se développer, non seulement dans les composantes nationales du conflit, mais aussi dans cette internationalisation.
Ici il est à craindre que l'impuissance militaire totale de l'Ouest, jointe à l'incertitude sur l'efficacité des sanctions économiques, entraîne la Russie poutinienne, bénéficiant d'une forte popularité intérieure dans cette action, dans une aventure annexionniste. Le seul remède serait d'accepter, idée déjà proposée par le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, une Ukraine fédérale avant qu'il ne soit trop tard et que cette Ukraine, au lieu d'être partagée entre Ouest et Est, devienne un pont entre Union européenne et Russie.
Il est vrai que cette dernière, depuis l'affaire géorgienne de 2008, est animée par un expansionnisme visant à retrouver les frontières de l'empire tsariste puis soviétique. Mais il semble non moins vrai qu'elle ne puisse se hasarder à reprendre la Pologne, ni les pays baltes (encore qu'elle puisse contraindre ceux-ci à donner un statut à leurs minorités russophones). Il ne s'agit donc pas du même expansionnisme que celui de l'Allemagne hitlérienne, qui visait à créer ses colonies en Europe et en Union soviétique. Les analogies avec Munich ne sont que partiellement pertinentes. Rappelons qu'à Munich il s'agissait de satisfaire le droit du peuple germanique des Sudètes, ce qui était légitime, mais en démantelant totalement le bouclier tchèque, ce qui fut catastrophique. L'Allemagne voulait conquérir. La Russie veut récupérer.
Alors que la France et l'Europe sont tout sourire face à la dictature communiste chinoise, oublient Tibet, Mongolie et régions musulmanes, il est incohérent qu'elles soient si sourcilleuses avec une autocratie posttotalitaire à résidus démocratiques et puissent la menacer tout en étant incapables de la contraindre.
Puisque Vladimir Poutine est jusqu'à présent non un fou furieux, mais un habile et rusé stratège, il comprendrait aisément le profit qu'il tirerait du compromis ukrainien : une reprise de la coopération internationale avec l'Europe et les Etats-Unis. Celle-ci est vitale tant pour lui que pour nous tous. Si le conflit s'aggrave, le président Poutine risque de perdre sa prudence, et nous risquons de perdre par imprudence. C'est pourquoi la prudence des deux côtés doit suggérer une Ukraine une et fédérale, trait d'union entre l'Est et l'Ouest.
Une telle entente pourrait alors se poursuivre dans le Moyen-Orient, il y a d'autant plus urgence que les ravages continuent en Syrie, que la question israélo-palestinienne redevient aiguë, que l'hostilité chiites-sunnites s'est ranimée. Une telle entente pourrait encourager les résultats positifs obtenus en Iran et permettre le retour de l'Iran dans le concert des nations, ce qui favoriserait les compromis politiques en Syrie et plus largement dans le Moyen-Orient.
Tout cela doit désormais passer par le règlement équitable de la question ukrainienne. Malheureusement, l'impuissance de l'Ouest n'est pas seulement, en ce qui concerne l'Europe, de caractère militaire, elle n'est pas seulement de volonté. Elle est de pensée politique, elle est de pensée tout court. Il serait souhaitable que Hollande, Fabius et Manuel Valls prennent conscience de l'impitoyable montée des périls et proposent le seul plan de paix cohérent, celui de l'Ukraine fédérale, trait d'union entre Ouest et Est. Nous ne sommes plus au temps où il faut chercher le mieux, nous sommes au temps où il faut éviter le pire.
Edgar Morin
Sociologue et philosophe
Né en 1921, directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin a publié de nombreuses réflexions sur la question européenne,
telles que Penser l'Europe (1987, Folio, 1990) et Culture et barbarie européennes (Bayard, 2005).
Il a récemment publié Mes Berlin, 1945-2013 (Le Cherche Midi Editeur, 2013), Notre Europe (avec Mauro Ceruti, Fayard, 126 p., 12 euros)

Voici une interview très intéressante sur la situation en Ukraine.

C'est celle de Pierre Maillard, ancien conseiller diplomatique du général de Gaulle :

Un tout petit extrait :

Auriez-vous conseillé au général de Gaulle d’agir ainsi ?

Sûrement pas ! Étant donnée la proximité que j’ai eue avec le Général, je peux vous garantir qu’il n’aurait JAMAIS agi ainsi !

S’il pensait qu’il était bon d’une manière générale que la Russie se rapproche de l’Europe – c’était sa vision à long terme -, je ne pense pas du tout qu’il aurait salué cette sorte d’accord et de rapprochement spécifique de l’ensemble de l’Ukraine avec l’Union européenne. Il aurait été là-dessus plus que réservé…  

http://www.les-crises.fr/interview-pierre-maillard/


Le problème qu'il y a dans l'affaire ukrainienne, c'est que peu de personnes réagissent au fond du problème, nos chancelleries occidentales réagissent en terme de camp du bien et camp du mal.

On retrouve le principal argument de Bush Jr : Si vous n'êtes pas avec nous, vous êtes contre nous!

Quand j'entends les propos de notre ministre des affaires étrangères, j'ai honte, on croirait entendre les pires néo-conservateurs américains tels que Condoleeza Rice ou Donald Rumsfeld.

Et voici un article très documenté sur des faits que nos médias passent sous silence :

http://blogs.rue89.nouvelobs.com/yeti-voyageur/2014/05/06/ukraine-lotan-conduit-sciemment-le-monde-la-guerre-232849

Ouais mais en attendant moi elle me fait assez rire la posture de la Russie sur le fait que l'Ukraine commet "un crime en mobilisant son armée contre le peuple" lorsqu'on voit le blocage de la même Russie sur la question Syrienne.

J'aurai aimé que la Russie se montre plus cohérente et adopte les mêmes actions en Syrie par rapport à la posture sur l'Ukraine.

En même temps, le général ne voulait même pas du Royaume-Uni dans l'UE, alors l'Ukraine...

J'ai failli arrêter l'interview à l'évocation de la russophobie, désapprouver le Gouvernement russe et plus particulièrement son président, ce n'est en aucun cas développer un quelconque sentiment négatif envers le peuple russe. C'est avec un raisonnement pareil que la critique du Gouvernement israélien passe pour de l'antisémitisme chez certaines personnes (d'autant plus ironique quand on sait que ceux qui parlent de russophobie sont souvent les plus prompts à s'indigner sur la confusion entre antisionisme et antisémitisme).

Le conseiller me semble un brin à côté de la plaque sur certains sujets, le pouvoir russe théorise pas mal sur le concept d'Eurasie ces derniers temps (en tant que zone tampon entre l'Europe occidentale et l'Asie), je peine à voir leur volonté profonde de politique européenne contrariée par les méchants USA.

L'article de Rue89 donne quand même un peu beaucoup l'impression d'un auteur en pâmoison devant son Poutine chéri qui ne voit en les personnes favorables au Gouvernement ukrainien (gouvernement "putschiste" qui possède la majorité dans une Assemblée démocratiquement élue, c'est quand même un putsch "light") que fascisme rampant et en les pro-russes que des sympathiques manifestants martyrisés. Et bien entendu, les arrangements des médias occidentaux sont une propagande odieuse alors que Russia Today ne nous dit rien que la vérité. D'ailleurs en parlant de ça, je me demande si les russes ont un équivalent de Rue89 pour démonter les mensonges des médias pro-Poutine.

On vit une situation d'affrontement de blocs, il y aura des saloperies des deux côtés, ce que je trouve regrettable c'est que même dans la façon dont chacun traite l'affrontement il y ait clivage. Je n'ai que rarement vu des personnes critiquer de façon juste les deux blocs, que ce soit pour passer sous silence les errements d'un bloc (comme l'auteur du blog de Rue 89) ou parce que la personne en question estime que les médias font suffisamment les critiques du bloc d'en face (comme ce que tu dis être).

Entièrement d'accord avec gavroche.

entraîneurs de penis tennis :
après régis de camaret :
http://www.francetvinfo.fr/sports/foot/un-entraineur-de-tennis-soupconne-de-pedophilie_594107.html#xtor=EPR-51-[alerteinfo]-20140507-[bouton]-[]

@ Gavroche

J'entends tes propos.

Je ne pense pas que le gars joue les bisounours face à Russia Today et la propagande des médias russes.

Je regarde surtout ce genre là d'article sur le plan de nos propres contradictions.

Car franchement, regarde le traitement du sujet ukrainien sur BFM-tv, I-Télé, TF1, France 2 et 3, France 24, RTL, Rmc, France-Info, etc... et dis-moi si on n'a pas le même genre de propagande à l'envers!

Le comble c'est qu'il faut aller dans certains médias allemands ou anglais pour voir un traitement moins parti pris.

Après il ne faut pas être étonné que notre pays soit aux alentours de la 40ème place pour la liberté de la presse, cette place est méritée car notre presse est clairement dans la pensée unique, je n'ai vu personne des grands médias se lever et dire à Fabius ses 4 vérités en lui disant que la réalité est très loin des clichés qu'il véhicule à chacune de ses interventions.

J'ai un peu regardé les autres articles de l'auteur du blog en question, et je doute franchement qu'il soit simplement soucieux de rétablir l'équilibre, 80 % (je dis le chiffre au pif, je n'ai pas compté) de ses articles sont des incantations anti-Union Européenne et tous ses articles sur la situation en Ukraine ne contiennent aucune critique sérieuse du rôle de la Russie.

De plus, le titre est franchement à charge, attribuant la préparation d'une guerre au seul bloc occidental, dur de croire qu'il ne pense pas que le bloc occidental soit plus sale que le bloc pro-russe dans cette affaire en utilisant ce procédé de manière aussi visible.

Je ne nie pas que certaines personnes ont juste la volonté rétablir l'équilibre, d'une manière qui me parait certes souvent maladroite, mais je peine sincèrement à croire que l'auteur de l'article de rue 89 ne soit pas viscéralement opposé au bloc occidental au point d'ignorer les errements du bloc pro-russe.

Le problème avec ta manière de rétablir l'équilibre c'est que d'un côté tu disqualifies le traitement de l'info par les médias "mainstream" (rassure-toi, je ne leur fais pas vraiment confiance non plus que ce soit pour l'Ukraine ou pour le reste) pour mettre en avant le côté obscur du bloc occidental et de l'autre tu dis que les médias "mainstream" en font suffisamment.

Bref, tu nous renvoies vers un support que tu as déjà disqualifié, ce qui fait que tu nous ne laisses aucune critique qui te paraisse juste des actions de la Russie et de ses soutiens, ce qui fait que des personnes comme moi pensent que tu fais le jeu des pro-russes.

Sinon, je n'aime pas le terme de pensée unique, il se disqualifie de lui-même puisqu'il suppose que celui la critiquant dispose lui même d'une pensée différente (d'ailleurs tu tombes sur un article pro-russe en allant sur Rue 89, partenaire du Nouvel Obs, ce n'est quand même pas ce qu'il y a de plus underground). Parler de qualité déplorable des médias "mainstream" français serait plus fidèle à la réalité, qui est que nos médias "mainstream" vendent à longueur de journée du clivage et de la confrontation comme on l'a d'ailleurs vu avec les affaires Leonarda et Dieudonné.

Je ne dis pas que BFM ne se met pas parfois à la hauteur de Russia Today. Je dis que les russes n'ont pas la chance d'avoir Rue 89 et compagnie facilement à disposition pour voir l'autre version des faits.

moumou a écrit:@ Gavroche

J'entends tes propos.

Je ne pense pas que le gars joue les bisounours face à Russia Today et la propagande des médias russes.

Je regarde surtout ce genre là d'article sur le plan de nos propres contradictions.

Car franchement, regarde le traitement du sujet ukrainien sur BFM-tv, I-Télé, TF1, France 2 et 3, France 24, RTL, Rmc, France-Info, etc...  et dis-moi si on n'a pas le même genre de propagande à l'envers!

Le comble c'est qu'il faut aller dans certains médias allemands ou anglais pour voir un traitement moins parti pris.

Après il ne faut pas être étonné que notre pays soit aux alentours de la 40ème place pour la liberté de la presse, cette place est méritée car notre presse est clairement dans la pensée unique, je n'ai vu personne des grands médias se lever et dire à Fabius ses 4 vérités en lui disant que la réalité est très loin des clichés qu'il véhicule à chacune de ses interventions.

C'est un très mauvais argument, on ne combat pas la médiocrité par encore plus de médiocrité.

Ah et la France a beau être 40ieme (37 en fait) dans le classement de RSF, la Russie y est 146ieme...

MacEugene a écrit:Ah et la France a beau être 40ieme (37 en fait) dans le classement de RSF, la Russie y est 146ieme...

39ème exactement au classement 2014.

Pour un pays qui se dit être un des fleurons de la démocratie, cela la fout mal. On a plusieurs pays africains devant nous!

Au fait, c'est mieux pour la Belgique, 23ème.

Le problème des médias en France, c'est qu'à part une ou deux exceptions, tu lis la même chose et le même point de vue dans 90% d'entre eux, c'est ce que sanctionne RSF.

Voici les critères de Reports sans frontières :

Ce classement s'articule autour de sept indicateurs : niveau des exactions, étendue du pluralisme, indépendance des médias, environnement et autocensure, cadre légal, transparence et infrastructures.

moumou a écrit:

MacEugene a écrit:Ah et la France a beau être 40ieme (37 en fait) dans le classement de RSF, la Russie y est 146ieme...

39ème exactement au classement 2014.

Pour un pays qui se dit être un des fleurons de la démocratie, cela la fout mal. On a plusieurs pays africains devant nous!

Au fait, c'est mieux pour la Belgique, 23ème.

Le problème des médias en France, c'est qu'à part une ou deux exceptions, tu lis la même chose et le même point de vue dans 90% d'entre eux, c'est ce que sanctionne RSF.

Voici les critères de Reports sans frontières :

Ce classement s'articule autour de sept indicateurs : niveau des exactions, étendue du pluralisme, indépendance des médias, environnement et autocensure, cadre légal, transparence et infrastructures.

Ils pourraient au moins justifier la note pour les pays. Sachant que c'est sur base d'un questionnaire...

MacEugene a écrit:

moumou a écrit:

MacEugene a écrit:Ah et la France a beau être 40ieme (37 en fait) dans le classement de RSF, la Russie y est 146ieme...

39ème exactement au classement 2014.

Pour un pays qui se dit être un des fleurons de la démocratie, cela la fout mal. On a plusieurs pays africains devant nous!

Au fait, c'est mieux pour la Belgique, 23ème.

Le problème des médias en France, c'est qu'à part une ou deux exceptions, tu lis la même chose et le même point de vue dans 90% d'entre eux, c'est ce que sanctionne RSF.

Voici les critères de Reports sans frontières :

Ce classement s'articule autour de sept indicateurs : niveau des exactions, étendue du pluralisme, indépendance des médias, environnement et autocensure, cadre légal, transparence et infrastructures.

Ils pourraient au moins justifier la note pour les pays. Sachant que c'est sur base d'un questionnaire...

Je suis d'accord avec toi.

Ils devraient justifier le classement de chaque pays, on sait que le classement assez moyen de la France n'est pas du à des exactions contre les journalistes, ils devraient nous dire pourquoi cette 39ème place au vu des 6 critères restants.

Tous les Français font confiance aux pompiers

   Home ACTUALITE Société
       Par lefigaro.fr
       Publié le 09/05/2014 à 10:19

Si les pompiers sont appréciés partout dans le monde, ils sont plébiscités en France où leur taux de confiance est de 99%.

99%. Le taux de confiance qu'inspirent les pompiers aux Français ferait rêver tout homme politique. Dans le classement mondial des métiers qui inspirent le plus confiance, publié ce vendredi par Le Parisien/Aujourd'hui en France , ils devancent dans l'Hexagone les infirmiers (95%), les urgentistes (95%), les pharmaciens (93%) et les pilotes de ligne (90%).

«Ce n'est pas vraiment une surprise. On travaille tous à partir de la même base: l'engagement pour les autres», explique au journal, Patrice Bernard, président du syndicat de pompiers (SNSPP-PATS). «Il y a deux raisons à cela. La première c'est que nous sommes disponibles tout le temps! La seconde, c'est que nous sommes un service gratuit, payé par les impôts. Les gens apprécient», explique le pompier.

Mais les pompiers français sont les plus appréciés, si on en croit l'étude. En moyenne, dans les 25 pays sur les cinq continents où l'étude a eu lieu, les soldats du feu ont un taux de confiance de 90%. À l'autre bout du classement, les personnalités politiques sont jugées les moins dignes de confiance, avec 31%. Un faible score qui pourrait néanmoins faire rêver les politiques français qui n'obtiennent, eux, que 13% de confiance.

Mérité. Autant pour les pompiers français que pour les politiques français. Dommage que ce soient ceux à 13% de confiance qui vivent mieux que ceux à 99%...
Dans les plus détestés on retrouve aussi les publicitaires et les journalistes. J'adore ce classement.

Paris condamne le référendum en Ukraine
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Home ACTUALITE Flash Actu
Par Le Figaro.fr avec AFP
Mis à jour le 09/05/2014 à 10:50
Publié le 09/05/2014 à 10:48

La France a condamné aujourd'hui le maintien de "référendums illégaux" par les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, et appelé toutes les parties à la "retenue" et au "dialogue". "La France condamne la décision des séparatistes en Ukraine orientale de tenir des référendums illégaux, en dépit des appels convergents à s'en abstenir", a déclaré le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui s'est entretenu par téléphone avec le premier ministre ukrainien, Arseni Iatsenouk.

"Dans ce moment crucial, il importe que toutes les parties fasssent preuve de retenue et de sens du dialogue", a-t-il dit.
Les insurgés prorusses d'Ukraine ont décidé de maintenir dimanche leur référendum d'indépendance, ignorant un appel du président russe Vladimir Poutine à le reporter. La consultation annoncée pour dimanche dans l'Est sur une "déclaration d'indépendance" de la république autoproclamée de Donetsk aura bien lieu "le 11 mai", ont annoncé jeudi des responsables à Donetsk et Slaviansk.

Les autorités de Kiev ont, quant à elles, déjà fait savoir qu'elles ne reconnaissaient pas la légitimité de ce projet de "référendum terroriste".

c'est vrai que depuis 2005 la France n'est plus très fan des référendums...

Berlusconi au service des malades d'Alzheimer
Nouveau

Home ACTUALITE International
Par lefigaro.fr
Publié le 09/05/2014 à 10:43

L'ancien président du Conseil italien a débuté ses travaux d'intérêt général auxquels il a été condamné dans le cadre de l'affaire Mediaset.

«Je pense que je serai saint très bientôt.» Quelques jours avant d'entamer sa peine pour fraude fiscale, Silvio Berlusconi n'en avait pas perdu le sens de la répartie, ni de la modestie. Le Cavaliere, condamné en août 2013 à un an de prison dans l'affaire Mediaset, peine convertie en travaux d'intérêt général, a débuté vendredi matin, près de Milan, son action d'assistance des malades d'Alzheimer. Une peine humiliante et symbolique du déclin politique de l'ancien flambloyant chef de gouvernement.

En arrivant tiré à quatre épingles en complet bleu, vendredi, peu avant 10 heures, Silvio Berlusconi n'a pas dit un mot à la centaine de journalistes internationaux présents. Il n'est resté visible que quelques instants, le temps de parcourir la distance entre sa voiture et la porte de l'institut Sacra Famiglia. L'établissement, fondé à la fin du XIXe siècle, s'occupe de 2000 patients atteints de troubles mentaux. Parmi eux, les patients atteints d'Alzheimer, âgé en moyenne de 85 ans, que le Cavaliere va devoir assister.

Les tâches auxquelles il a été affecté n'ont pas été officiellement détaillées. Un responsable de l'établissement s'est laissé aller à quelques confidences dans le journal italien La Repubblica : «C'est un endroit caractérisé par le calme, il ne peut pas y avoir d'interventions intempestives, nous l'avons expliqué à Berlusconi qui a compris.» Selon lui, il pourrait aider les patients au moment de leur repas. «Il ne restera pas seul et sera toujours accompagné par un professionnel».

on pourrait les plaindre de devoir se farcir ce guignol en plus de leur maladie, mais l'avantage sur d'autres malades c'est qu'ils l'auront vite oublié.

Hit_man a écrit:

on pourrait les plaindre de devoir se farcir ce guignol en plus de leur maladie, mais l'avantage sur d'autres malades c'est qu'ils l'auront vite oublié.

on est rarement d'accord, hein ?
mais là, assurément  

moumou a écrit:

MacEugene a écrit:

moumou a écrit:

MacEugene a écrit:Ah et la France a beau être 40ieme (37 en fait) dans le classement de RSF, la Russie y est 146ieme...

39ème exactement au classement 2014.

Pour un pays qui se dit être un des fleurons de la démocratie, cela la fout mal. On a plusieurs pays africains devant nous!

Au fait, c'est mieux pour la Belgique, 23ème.

Le problème des médias en France, c'est qu'à part une ou deux exceptions, tu lis la même chose et le même point de vue dans 90% d'entre eux, c'est ce que sanctionne RSF.

Voici les critères de Reports sans frontières :

Ce classement s'articule autour de sept indicateurs : niveau des exactions, étendue du pluralisme, indépendance des médias, environnement et autocensure, cadre légal, transparence et infrastructures.

Ils pourraient au moins justifier la note pour les pays. Sachant que c'est sur base d'un questionnaire...

Je suis d'accord avec toi.

Ils devraient justifier le classement de chaque pays, on sait que le classement assez moyen de la France n'est pas du à des exactions contre les journalistes, ils devraient nous dire pourquoi cette 39ème place au vu des 6 critères restants.

Il y a (heureusement) plus de 40 pays démocratiques dans le monde. Pour avoir une 39e place il suffit d'avoir une performance couçi-couça sur certains critères, ce qui il me semble est le cas en France a cause notamment de la forte concentration du paysage médiatique qui grève son indépendance. De ce point de vue d'ailleurs l'Italie et les USA font bien pire.

En conclusion, la performance de la France est dans l'absolu très correcte mais effectivement en deçà de la moyenne des pays démocrates libéraux. Pour autant l'évolution de la France est moins inquiétante que celle observée depuis quelques années dans autres pays, en particulier aux USA dont le classement est énormément dégradé

http://www.lefigaro.fr/culture/2014/05/13/03004-20140513ARTFIG00186-la-santa-maria-de-christophe-colomb-aura-ete-retrouvee.php

d'aprés le figaro Christophe Colomb à découvert l’Amérique en 1942.

Selon The Independant, des archélogoques auraient retrouvé ce qui pourrait être le bateau amiral perdu du grand explorateur, à bord duquel il a découvert en 1942, l'Amérique.

Après 37 jours de voyage, Colomb a atteint, en 1942, les Bahamas, mais, environ dix semaines plus tard, son navire amiral, la Santa Maria, dérive dans la nuit sur un récif au large de la côte nord d'Haïti avec le navigateur italien à son bord et finit par être abandonné

Le figaro toujours à la pointe de l'information.

Aujourd'hui, la Russie a pris des décisions spatiales contre les Etats-Unis.

Les américains voulaient un prolongement de 4 ans de l'ISS au delà de 2020, les russes qui étaient pour changent d'avis.

Seconde décision, les russes qui fournissaient des moteurs de fusée russe aux lancements de fusées américaines de type militaire n'en fourniront plus.

Perso, je ne savais pas que les américains se fournissaient en moteurs de fusée russes!

http://www.boursier.com/actualites/reuters/moscou-replique-aux-sanctions-americaines-quittera-l-iss-en-2020-156463.html

Ça s'appelle de la négociation.

Myllou a écrit:Ça s'appelle de la négociation.

Les russes et les américains sont à peu près aussi dépendants les uns que les autres quant aux technologies spaciales.

http://www.20minutes.fr/monde/1374329-explosion-d-une-mine-en-turquie-au-moins-150-morts-et-200-personnes-bloquees

C'est dramatique   

Le jour ou on saura se passer du charbon ces catastrophes appartiendrons au passé.