Actualité et débats poétiques

Je pense que après une bonne nuit de sommeil et un week end de détente, ce monsieur va changer de discours.
c'est une réaction épidermique.

effectivement va falloir attendre le week end de détente car la bonne nuit de sommeil n'a pas suffit:

Florange : "on nous a menti" (CFDT)
Avec AFP Mis à jour le 01/12/2012 à 10:37 | publié le 01/12/2012 à 10:35

Edouard Martin, responsable CFDT d'ArcelorMittal à Florange, a accusé aujourd'hui le gouvernement d'avoir "menti tout au long" des discussions sur l'avenir du site, ajoutant qu'aux salariés il avait "fait croire que la nationalisation était acquise".

"Jusqu'à la dernière minute quasiment, on nous a fait croire que la nationalisation temporaire était acquise. On n'a pas compris du tout ce pataquès de dernière minute où Jean-Marc Ayrault a annoncé une piste qui n'avait jamais été évoquée", a-t-il dit sur RTL.

Tout de même, Montebourg leur avait promis monts et merveilles avec ses histoires de repreneurs capable d'investir 500M, de nationalisation etc...

Bon, j'ai lu quelques articles sur la question et en gros c'est effectivement la non-nationalisation qui les rend mécontents.
On leur a vendu un truc qu'ils ont espéré... pour au final avoir quelque chose de totalement différent.
On peu facilement imaginer qu'ils préféraient une nationalisation avec la sécurité sur l’emploi que ça amène plutôt que continuer dans le même groupe.
On peu aussi facilement imaginer qu'ils préféraient une solution ou leur quotidien ne serait pas bouleversé, ou ils garderaient leur poste, leur hiérarchie, leur méthodes de travail, leur spécialité... bref qu'ils restent en terrain connus au niveau de leur avenir. ça aurait été probablement le cas si ils avaient été racheté "en bloc".

La ils vont conserver leur salaire, leur ancienneté, leur lieu de travail (les deux sites étant voisins), mais pour le reste (spécialité, organisation, position hiérarchique...) ça va forcement totalement changer vu qu'ils ne vont plus faire du tout la même chose.

Donc ils sont mécontent car même si ils gardent leur boulot, les choses vont changer et ils ne savent pas ce qui les attend, et aussi car on les a passablement mené en bateau (je parle des gesticulations de Montebourg).

On a donné à Montebourg un ministère avec une dénomination quasiment soviétique qui l'encourage à se lancer régulièrement dans des trucs que la "realpolitik" ne relaie jamais, et ceci finit par le priver malgré lui de toute crédibilité.

Les professionnels du redressement ( tribunaux de commerce, mandataires et administrateurs judiciaires, avocats spécialisés...) sont d'ailleurs tous unanimes pour dénoncer l'immixtion permanente de ce ministère dans les dossiers compliqués au mépris du principe de séparation des pouvoirs, estimant qu'elle pollue leur traitement plus qu'elle ne le facilite. Ce n'est pas le PS qu'ils ont en ligne de mire, au demeurant, ils tenaient le même discours l'an passé contre l'ancienne équipe, particulièrement au sujet du dossier Petroplus qui a causé une loi de circonstance.

Ceci posé, personnellement, je trouvais l'idée d'une nationalisation provisoire de Florance pour plutôt bonne à condition de vite en sortir pour ne pas renouveler les douloureuses expériences des soutiens excessifs qui ont caractérisé les années 80.

Cet article de François Leclerc : http://www.pauljorion.com/blog/?p=44294
Retrace très bien le sentiment que j'éprouve vu à vis de la politique suivie au niveau économique par le gouvernement.
On se rend compte sans qu'aucun doute persiste que l’exécutif actuel a été totalement apprivoisé par la finance... à même supposer qu'il ait été sauvage un jour.
On est a des années lumières du premiers discours de Hollande ou il avait désigné son premier ennemi comme étant la finance.
Maintenant, il leur mange dans la main.
Inutile de se voiler la face, il faut voir les choses comme elles sont.
Pour le changement il faudra certainement attendre une autre élection.

Le problème c'est quoi, qu'il "leur mange dans la main" ou qu'il s'est "déclaré comme l'ennemi de la finance" ?

FFFF a écrit:Le problème c'est quoi, qu'il "leur mange dans la main" ou qu'il s'est "déclaré comme l'ennemi de la finance" ?

Le fait qu'il ait commencé par l'un pour finir par l'autre est particulièrement pénible.
Mais ce qui est dommageable c'est les conséquences, bien évidemment, c'est à dire le fait que les banques gardent et garderons l'intégralité de leur emprise sur les instances politiques.

http://www.20minutes.fr/article/1054132/ump-luc-chatel-favorable-nouveau-vote

Soit ils se son rendu compte que la position de Copé était intenable, soit ils ont trouvé "un truc" pour en sortir vainqueur, soit les deux.

RV1 a écrit:On a donné à Montebourg un ministère avec une dénomination quasiment soviétique qui l'encourage à se lancer régulièrement dans des trucs que la "realpolitik" ne relaie jamais, et ceci finit par le priver malgré lui de toute crédibilité.

Les professionnels du redressement ( tribunaux de commerce, mandataires et administrateurs judiciaires, avocats spécialisés...) sont d'ailleurs tous unanimes pour dénoncer l'immixtion permanente de ce ministère dans les dossiers compliqués au mépris du principe de séparation des pouvoirs, estimant qu'elle pollue leur traitement plus qu'elle ne le facilite. Ce n'est pas le PS qu'ils ont en ligne de mire, au demeurant, ils tenaient le même discours l'an passé contre l'ancienne équipe, particulièrement au sujet du dossier Petroplus qui a causé une loi de circonstance.

Ceci posé, personnellement, je trouvais l'idée d'une nationalisation provisoire de Florance pour plutôt bonne à condition de vite en sortir pour ne pas renouveler les douloureuses expériences des soutiens excessifs qui ont caractérisé les années 80.

Montebourg est avant tout un agitateur qui manie le populisme autant que nécessaire.
Mais même si j'ai le sentiment qu'ils est totalement à la rue dans son modèle de pensée (c'est ses prises de positions contradictoires "sur le fond" même si elles ne le semblent pas sur la forme) et qu'il se cherche encore une ligne directrice qu'il ne trouvera certainement pas, ce personnage m'amuse.
Ses prises de position a l'emporte pièce, ses tirades ou la demi-mesure est absente, son coté rentre-dedans, tout ceci est divertissant car atypique.
C'est un ministre spectacle qui joue son plan com en permanence, c'est un peu le Rama Yade du gouvernement Ayrault, mais avec tout de même un peu plus de densité.
Honnêtement, si ils le viraient, je le regretterai.
La création même de son ministère était une blague, et il la fait durer à merveille.

Si même Nadine Morano appelle à un nouveau vote...

... mais "avant" l'été 2013 dit-elle. C'est loin tout de même. Est-il nécessaire de refaire une campagne ?

oxythan a écrit:

FFFF a écrit:Le problème c'est quoi, qu'il "leur mange dans la main" ou qu'il s'est "déclaré comme l'ennemi de la finance" ?

Le fait qu'il ait commencé par l'un pour finir par l'autre est particulièrement pénible.
Mais ce qui est dommageable c'est les conséquences, bien évidemment, c'est à dire le fait que les banques gardent et garderons l'intégralité de leur emprise sur les instances politiques.

Je n'avais que peu d'espoir sur le fait de "mettre au pas" le lobby bancaire ! La seule chance était de le faire dès l'élection...Plus les mois passent plus le lobby s'active à détricoter la loi envisagée...

Le fait qu'il ait commencé par l'un pour finir par l'autre est particulièrement pénible.

Ce n'est que l'énième illustration de ce que valent à terme les discours de campagne, d'où qu'ils viennent d'ailleurs.

Le changement c'est demain, c'était un peu gros quand même dans le monde dans lequel nous vivons ! Il y en a cependant eu pour y croire et le chanter.

Personnellement, au risque de me friter un peu avec des amis, je ne m'étais fait aucune illusion, surtout venant de Hollande, qui est un professionnel de la politique et n'a jamais rien fait d'autre, et je n'avais donc pas mis de bulletin dans l'urne. Non plus pour Sarkozy compte tenu de ses propres égarements.

Grand bien m'en a fait: je ne suis pas déçu, juste amusé de la tournure que prennent les choses.

Frédéric Lefebvre sera je pense le candidat UMP à la présidentielle de 2017, je le sens venir gros comme une maison. (il apparait sur les plateaux comme l'un des plus censés depuis le début de la guerre interne et à l'air d'avancer ses pions sans y paraitre...)

Si à l'heure d'aujourd'hui je devais donner une grosse côte à l'UMP pour l'investiture, ce serait celle-là.

Sinon je n'ai pas réagi à l'affaire UMP que je trouve dramatique pour toute la classe politique. On a besoin d'une opposition au Gouvernement (qui ne démérite pas malgré quelques couacs), et bien que je n'aime pas l'UMP, ils sont les seuls à pouvoir tenir ce rôle d'opposition dans notre pays (l'UDI n'a pas assez de poids encore, quand au FN, no comment )

Nan mais Lefebvre quoi...

Oui c'est assez étonnant Et pourtant, c'est le seul qui n'a jamais cessé d'appeler au calme et à essayer de trouver des solutions.

Avant ça, il y a tous les quadras qui sont restés discrets, comme Le Maire, ou NKM.

Pitié mettez le prénom devant.
A chaque fois j'ai l'impression qu'on parle de moi .

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/morin-reelu-president-du-nouveau-centre_1194188.html

il y a des journalistes pour en parler.
donc, il existe

Jean-François Copé a proposé d'organiser un référendum en janvier sur les statuts du parti et de réduire son mandat à deux ans pour un renouvellement selon les nouvelles règles.

Fillon rejette la proposition Copé, le blocage se poursuit à l'UMP

D'un autre côté la phrase telle que citée exclu donc tout référendum sur la tenue d'un nouveau vote.
Toute la journée les soutiens de JFC ont proclamé qu'il était pour un "référendum" conduisant à un nouveau vote pour 2014.

En fait c'est simplement qu'il va proposer, en qualité de Président de l'UMP, une modification du statut du Président rétroactif à lui même avec un mandat à 2 ans (donc de fin 2012 à fin 2014).

Logique que Fillon refuse.

FFFF a écrit:en qualité de Président de l'UMP

T'es sur ?

Je me place du point de vue de Copé là... sa proposition entérine le fait qu'il se considère de facto président de l'UMP de 2012 à ... ce que le référendum décidera (2014 ou 2016)

Le jeu que joue copé est très simple.
il sait que a la régulière il ne peut pas gagner l'élection tout de suite. Donc il cherche a gagner le temps de s'installer dans le poste, et se placer ensuite comme candidat de la stabilité et de la continuité.
Et entre temps, en faisant joujou avec les investitures pour les municipales, il pourra torpiller les candidats qu'il pense fidèle a Fillon.

Épisode du jour : ils discutent depuis 11h30 dans le bureau de Fillon au Palais Bourbon. Selon Le Point, Sarkozy serait là en négociateur.

But de la négociation : l'échéance d'une nouvelle élection, vu qu'apparemment maintenant c'est là-dessus qu'on se dirige (après les municipales selon Copé, très rapidement selon Fillon)