[F1] Sahara Force India F1 Team

Elle était en administration, pas en liquidation, donc ça incluait quand même les dettes, puisque Stroll & Co ont décidé de payer les dettes en direct plutôt que de passer par une médiation juridique

Zelkin a écrit:Elle était en administration, pas en liquidation, donc ça incluait quand même les dettes, puisque Stroll & Co ont décidé de payer les dettes en direct plutôt que de passer par une médiation juridique

A la base, l'équipe était en administration. Mais à partir du moment où tous les actifs de "Force India Formula One Team Limited" (qui aujourd'hui n'existe plus ou est sur le point de plus exister, mais qui en tous cas n'est plus qu'une coquille vide) ont été bazardés, ça s'appelle une liquidation. C'est peut-être pas le terme utilisé en droit britannique, mais vendre tous les actifs d'une société pour tenter d'apurer le passif et de désintéresser les créanciers, c'est exactement le principe d'une liquidation.

D'un strict point de vue juridique, Stroll & Co. n'étaient absolument pas tenus de payer les dettes. Quand il n'y a pas rachat de la société, mais simplement rachat des actifs, c'est le rôle de l'administrateur de payer les dettes (avec l'argent issu de la vente des actifs) pas de celui de l'acquéreur ou des acquéreurs des différents actifs.

Sauf qu'ici, on est dans un cas de figure particulier puisque l'idée de Stroll & Co. était de racheter tous les actifs afin de monter une nouvelle société ayant exactement la même activité que la précédente, et de le faire de façon à ce qu'il n'y ait aucune interruption de l'activité. Ca pouvait difficilement passer autrement que par le paiement des dettes des principaux fournisseurs. Et en premier lieu le motoriste, Mercedes. Mais aussi tous les divers sous-traitants.

Pas une obligation légale, mais une obligation "pratique". On imagine mal Stroll se pointer devant Mercedes et dire "bon, le précédent proprio a laissé une grosse ardoise, on a réussi à récupérer l'écurie sans avoir à la racheter, donc vos créances, c'est pas notre problème, voyez avec le liquidateur si vous pouvez récupérer quelque chose, merci de nous fournir vos moteurs". On se doute bien qu'il aurait été fraichement reçu.

Par contre, toutes les dettes auprès de créanciers extérieurs à la vie de l'écurie, il s'est pas emmerdé à les payer. C'est bien pour ça que les banques indiennes tirent la gueule et menacent de recours en justice. Car elles, via la liquidation, elles ne vont pas tout récupérer.