L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
Tokyo: krach à la hausse suite aux annonces de la BoJ.
(CercleFinance.com) - Tokyo explose de +2,2% à 12.635Pts ce jeudi (record annuel du 21 mars égalé) à l'issue d'une séance d'anthologie puisque le Nikkei perdait initialement -2% (à 12.075Pts).
L'indice s'est envolé de +4% au cours de la dernière heure (soit +5,2% en 48H... un véritable 'krach à la hausse') lorsque Haruhiko Kuroda (gouverneur de la BoJ) a annoncé que la banque centrale augmenterait massivement ses achats d'actifs financiers et que cela ne se limiterait pas aux emprunts d'Etat mais concernerait également les 'ETF' (exchange-traded funds) et autres fonds d'investissement dédiés à l'immobilier.
Cela revient à dire que la notion de 'marché' est totalement abolie au Japon, la banque centrale devenant l'investisseur unique qui fixe délibérément les prix qu'elle même aura déterminé: elle va au-delà de ce qu'aucune banque centrale d'un pays développé a jamais entrepris pour soutenir de façon totalement artificielle une économie de type 'libéral'.
Nul ne sait ce qui se passerait si sa stratégie échouait car son bilan étant désormais lesté de produits très volatils, une soudaine variation à la baisse de ce genre d'actifs pourrait anéantir ses fonds propres en quelques heures: ce qui s'est passé ce matin à Tokyo est vertigineux à tout point de vue !
Et rien ne permet d'exclure que Tokyo s'envole vers les 13.080, ex-zénith du 18 août 2008, voir 13.500 (zénith du 11/08/2008).
Si ils veulent être sur d'avoir de l'inflation, il faudrait aussi arroser les ménages.
Les Japonais peuvent envoyer le rendement de leurs obligation d'état au tapis, ça ne leur posera pas de problème car c'est leur population qui les possèdent.. ils ne vont pas les revendre pour aller acheter d'autres actifs ailleurs.
Les américains peuvent faire la même chose car c'est la Fed et les banques centrales qui détiennent des réserves de change en $ qui achètent les bons du trésors.
L'europe ne peut pas le faire car la dette est majoritairement détenue dans les non européens et l'euro n'a pas constitué de réserves de change massives à l'étranger.
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Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
Et forcement le Yen s'effondre dans la foulée (-2.47% par rapport a l'euro en quelques minutes).
Ce genre d'instabilités est un vrai poison au niveau économique.
On peux dire que la guerre des changes est relancée.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
voila qui est très parlant
France, Suisse, Grande Bretagne : la croissance est soutenue par la consommation
Allemagne : la croissance est soutenue par la production
Pologne : la croissance est soutenue par la production et la consommation
Portugal, Grèce, Espagne : ya tout qui se gamelle en même temps, production (malgré les grosses baisses de salaire) et consommation.
France, Suisse, Grande Bretagne : la croissance est soutenue par la consommation
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/04/la-chine-premier-marche-mondial-de-la-distribution-en-2016_3152624_3234.html
ces chiffres donnent le vertige.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
intéressant
plusieurs remarques:
l'augmentation du chômage à démarré il y a bientôt 40 ans, avec quelques "courtes" pauses, comme par exemple de 1997 a 2008 ou on était revenu au taux de chômage de... 1982, mais ça n'a pas duré. Il y a une tendance historique et a long terme d'augmentation du chômage, et rien n'indique que ça va changer.
il y a une évolution très différentiée entre les hommes et les femmes.
jusqu'en 1998 les femmes étaient bien plus souvent au chômage que les hommes (12% de taux de chômage pour les femmes et 9% pour les hommes), mais depuis 2 ou 3 ans les taux de chômage sont devenus parfaitement identiques.
Comment expliquer ceci ?
je pense que le fait que les hommes étaient très présents dans l'industrie ou l'emplois est en déclin permanent et le fait que les femmes étaient plus présentes dans les services ou l'emplois résiste mieux joue pas mal. Je pense aussi que le congé parental qui écarte majoritairement des femmes des postes de travail, libérant la place pour d'autres, doit jouer positivement sur le taux de chômage des femmes.
Pour vérifier ça il faudrait avoir le taux d'emplois salarié par sexe, je ne l'ai pas trouvé.
plusieurs remarques:
l'augmentation du chômage à démarré il y a bientôt 40 ans, avec quelques "courtes" pauses, comme par exemple de 1997 a 2008 ou on était revenu au taux de chômage de... 1982, mais ça n'a pas duré. Il y a une tendance historique et a long terme d'augmentation du chômage, et rien n'indique que ça va changer.
il y a une évolution très différentiée entre les hommes et les femmes.
jusqu'en 1998 les femmes étaient bien plus souvent au chômage que les hommes (12% de taux de chômage pour les femmes et 9% pour les hommes), mais depuis 2 ou 3 ans les taux de chômage sont devenus parfaitement identiques.
Comment expliquer ceci ?
je pense que le fait que les hommes étaient très présents dans l'industrie ou l'emplois est en déclin permanent et le fait que les femmes étaient plus présentes dans les services ou l'emplois résiste mieux joue pas mal. Je pense aussi que le congé parental qui écarte majoritairement des femmes des postes de travail, libérant la place pour d'autres, doit jouer positivement sur le taux de chômage des femmes.
Pour vérifier ça il faudrait avoir le taux d'emplois salarié par sexe, je ne l'ai pas trouvé.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
oxythan a écrit:La planche a billet bonne ou pas pour l'emplois ?
On lis souvent, chez certaines personnes qu'il suffirait de créer de la monnaie pour créer de l'emplois.
ça m'a pas mal travaillé l'esprit, et voila ou j'en suis arrivé.
-> La planche a billets permet de désendetter, il suffit par exemple que l'on fabrique de l'argent pour racheter des créances pourries aux banques. La Fed et la BCE font ça très bien.
-> La planche a billet permet d'encourager l'investissement, tout simplement car l'argent ne coûte pas grand chose, il est disponible en grande quantité. On peu procéder par baisse des taux et si ça ne suffit pas, prendre des mesures non conventionnelles d'émission monétaire.
Mais tout ceci n'a aucun effet sur l'emplois.
Pourquoi ?
Car même si vous donnez les meilleures conditions de prêt a des entreprises, elles n'investirons que si elles ont un marché, un moyen de rentabiliser cet argent. Il leur faut
des clients.De plus, même si les entreprises décident de provoquer plus d'investissement, cet effet est anticipatif, c'est a dire qu'il est fait plus tôt en raison de l'opportunité de l'argent pas cher et ça se paie immanquablement par un creux d'investissement plus tard (et donc une crise).
ça a été très bien expliqué par le directeur de la BOE il y a quelques semaines.
Même si vous désendettez des banques en rachettant leurs créances vous allez juste éviter leur faillite, vous allez donc éviter une explosion Economique globale.. mais vous n'allez pas aider l'emploi pour autant.
La création monétaire ne peut donc pas avoir d'effet durable et puissant sur l'emplois ?
Il y aurait cependant une solution, proposée par un économiste anglais il y a quelques semaines... elle consiste a ne pas soutenir les banques ou les entreprises avec de la création monétaire mais... les ménages.
L'idée est de fabriquer de l'argent pour le donner aux ménages pour qu'ils consomment (en espérant que ça ne fabrique pas directement de l'épargne).
Voila en gros ce que ça donnerais:
- forcement de l'inflation, et donc un allègement de la dette.
- de la croissance économique (et donc plus de rentrées fiscales pour l'état).
- une dépréciation de la monnaie, énergie plus chère, exportations plus faciles, certainement un gain de croissance.
l'idée semble saugrenue, mais elle aurait immanquablement un effet a court terme. Mais comme les autres mesures non conventionnelles... son arrêt amènerait une crise.
j'ai retrouvé de qui venait l'idée, c'est de Lord Adair Turner.
...Tout en s’entourant de formules interrogatives et balancées et en avançant de manière circonspecte, il préconise de rompre franchement le tabou de la monétisation de la dette (qui l’est de toute façon par la bande, pourrait-on remarquer) et d’appliquer une politique qu’il dénomme pour cela Overt Monetary Financing (financement monétaire ostensible), appelée aussi QEP, pour Quantitative Easing for the People (assouplissement quantitatif pour le peuple).
Le président du FSA, le régulateur britannique – candidat malheureux à la direction de la Banque d’Angleterre – propose aux banques centrales d’adopter une politique de création monétaire novatrice ayant comme singularité de sauter par dessus les banques : l’argent serait distribué directement aux particuliers (ou aux entreprises et aux États). A titre d’exemple, les 85 milliards de dollars injectés mensuellement par la Fed dans le système financier représenteraient ainsi 300 millions de chèques mensuels d’un montant de 283 dollars chacun, telle une allocation versée à chaque Américain, femme, homme et enfant pour favoriser la relance. Et, contrairement au quantitative easing classique pratiqué par celle-ci, il ne serait pas ensuite question, ni même possible, d’« assécher » ces liquidités qui viendraient accroître la masse monétaire. La proposition est troublante, elle a le mérite d’être parlante..
Source : http://www.pauljorion.com/blog/?p=50217
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
je viens de commander ce bouquin
aprés avoir lu ce billet de François Leclerc dessus : http://www.pauljorion.com/blog/?p=52331
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
La Chine a annoncé mercredi un déficit de son commerce extérieur pour le mois de mars, une situation inhabituelle pour le premier exportateur mondial qui sème un doute sur la solidité du rebond de la croissance dans la deuxième économie mondiale, selon les analystes.
Ce déficit reste modéré, à seulement 880 millions de dollars, avec des importations en augmentation de 14,1% sur un an à 183,07 milliards de dollars et des exportations en progression de 10% à 182,19 milliards de USD, ont rapporté les douanes chinoises.
Ce déficit constitue une "surprise" pour l'agence financière Dow Jones, qui avait interrogé un panel d'analystes prédisant en moyenne un excédent commercial de 14,7 milliards de dollars pour mars.
Sur l'ensemble du premier trimestre 2013, le commerce extérieur chinois reste toutefois excédentaire de 43,07 milliards de dollars, avec des exportations en hausse de 18,4% sur un an et des importations en progression de seulement de 8,4%.
Durant le premier trimestre, "le commerce avec l'UE et le Japon a décliné tandis que celui avec les Etats-Unis et l'ASEAN (Asie du Sud-Est) a fortement augmenté", a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole des douanes chinoises, Zheng Yuesheng.
En 2012, le volume du commerce extérieur chinois avait progressé bien plus lentement que les années précédentes, les exportations augmentant de 7,9% pour atteindre environ 2.050 milliards de dollars tandis que les importations progressaient de 4,3% à environ 1.820 milliards de USD.
"J'ai pleinement confiance que nous atteindrons l'objectif de 8% (de croissance) du commerce extérieur cette année", a déclaré M. Zheng. Cet objectif, fixé autour de 10% l'an dernier, n'avait pas été atteint pour 2012 alors que la deuxième économie mondiale enregistrait sa plus faible croissance économique en 13 ans, à 7,8%.
A vu des résultats du commerce extérieur pour le premier trimestre, "la croissance au premier trimestre va très probablement s'établir en-dessous de 8%", estime dans une note d'analyse Lu Ting, un économiste de Merril Lynch - Bank of America.
Ces chiffres jettent le doute sur la "solidité de la reprise" de la croissance économique en Chine, qui a connu un rebond au quatrième trimestre de l'année dernière, à 7,9% en rythme annuel, après sept trimestres consécutifs de ralentissement, juge pour sa part Alistair Thornton, économiste chez IHS Global Insight à Pékin.
Lu Ting relève aussi que la consommation d'électricité n'a augmenté que d'environ 1% en mars et estime que la production industrielle devrait avoir augmenté légèrement moins le mois dernier qu'en janvier et février, lorsqu'elle avait progressé de 9,9%.
Le gouvernement doit publier lundi les chiffres de la production industrielle et de la croissance pour le premier trimestre.
Cet analyste s'attend néanmoins à une accélération de la croissance au deuxième trimestre, soulignant que la hausse des importations est un signe d'augmentation de la demande intérieure.
Je pense que les chiffres officiels de la croissance Chinoise sont a prendre avec d'énormes pincettes. Surtout quand on regarde la gamelle de fin décembre du BDI : http://investmenttools.com/futures/bdi_baltic_dry_index.htm
L'économie Chinoise vient certainement de se prendre dans les dents la chute des commandes du mois de décembre.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
A voir :
issu de :
http://www.revolution-fiscale.fr/le-systeme-actuel/des-impots-progressifs-/11-un-systeme-fiscal-faiblement-progressifou-franchement-regressif-
issu de :
http://www.revolution-fiscale.fr/le-systeme-actuel/des-impots-progressifs-/11-un-systeme-fiscal-faiblement-progressifou-franchement-regressif-
PoincarréCicéron- Messages : 5048
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
Y'a un biais dans ce tableau, puisqu'il est dit que les classes dites "moyennes" sont en fait des revenus compris entre 50 et 90% de la moyenne... Un vrai revenu moyen, ce serait plutôt entre 25 et 75%...
Ludovroum- Messages : 34153
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
joli dessin
Une brochette d'économiste (considéré de gauche) met en avant ce phénomène ( qui a commencé au tout début du virage néo-libéral Reagan - Tatcher), comme explication principale de la crise actuelle.
La part de valeur ajoutée revenant vers le salarié ayant été réduite (au profit de l'actionnariat) on aurais creusé les inégalités et donc altéré la demande.
on peut aussi voir le graphique autrement en remarquant que le salaire horaire n'ayant pas suivi la productivité, c'est la non réduction du temps de travail (avec maintient du salaire) qui est responsable de ce décrochage.
Pour ma part je la considère comme une des composantes de la crise, pas forcement la principale. Les autres étant l'automatisation (intégrée dans la productivité), le dumping social, et dans une moindre mesure (mais ça coûtera plus a l'avenir) l'augmentation du coût de l'énergie.
Une brochette d'économiste (considéré de gauche) met en avant ce phénomène ( qui a commencé au tout début du virage néo-libéral Reagan - Tatcher), comme explication principale de la crise actuelle.
La part de valeur ajoutée revenant vers le salarié ayant été réduite (au profit de l'actionnariat) on aurais creusé les inégalités et donc altéré la demande.
on peut aussi voir le graphique autrement en remarquant que le salaire horaire n'ayant pas suivi la productivité, c'est la non réduction du temps de travail (avec maintient du salaire) qui est responsable de ce décrochage.
Pour ma part je la considère comme une des composantes de la crise, pas forcement la principale. Les autres étant l'automatisation (intégrée dans la productivité), le dumping social, et dans une moindre mesure (mais ça coûtera plus a l'avenir) l'augmentation du coût de l'énergie.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
D'où c'est tiré? Merci.
PoincarréCicéron- Messages : 5048
Points : 9495
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
PoincarréCicéron a écrit:D'où c'est tiré? Merci.
je l'ai trouvé ici : https://www.facebook.com/Roosevelt2012.community
mais d'aprés eux c'est la traduction d'un graphique américain publié par le new york times.
je n'ai pas trouvé le graphique d'origine.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
un peu plus prés de l'original..
reste a trouver l'article de Robert Reich sur le NYT
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
Trouvé !
http://www.nytimes.com/2011/09/04/opinion/sunday/jobs-will-follow-a-strengthening-of-the-middle-class.html
http://www.nytimes.com/2011/09/04/opinion/sunday/jobs-will-follow-a-strengthening-of-the-middle-class.html
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oxythan- Messages : 45190
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PoincarréCicéron- Messages : 5048
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
d'ailleurs le gars qui a écrit cet article n'est pas n'importe qui : https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Reich
ce qui est interessant est de voir a quel point les ménages américains ont du consommer a crédit a partir de 2001 car leurs revenus ne leur permettaient pas de vivre.
En France c'est différent. C'est l'état qui s'est endetté pour maintenir le pouvoir d'achat et non les ménages. On a donc fabriqué de la dette publique pendant qu'aux US on fabriquait surtout de la dette privée.
Aprés 2007, on a continué a fabriquer de la dette publique et les US s'y sont mis aussi.
ce qui est interessant est de voir a quel point les ménages américains ont du consommer a crédit a partir de 2001 car leurs revenus ne leur permettaient pas de vivre.
En France c'est différent. C'est l'état qui s'est endetté pour maintenir le pouvoir d'achat et non les ménages. On a donc fabriqué de la dette publique pendant qu'aux US on fabriquait surtout de la dette privée.
Aprés 2007, on a continué a fabriquer de la dette publique et les US s'y sont mis aussi.
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oxythan- Messages : 45190
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
La magistrale leçon d'économie de George Soros à Angela Merkel
"L'Allemagne a le choix entre les euro-bonds et quitter la zone euro", c'est par ces mots que le milliardaire George Soros s'est invité dans la campagne électorale allemande lors d'une sévère leçon d'économie à l'adresse de l'Allemagne d'Angela Merkel, la favorite de l'opinion publique. Revue du discours prononcé à Francfort devant un parterre d'acteurs économiques et financiers allemands.
C'est un pavé dans la marre qu'est venu jeter mardi soir le milliardaire George Soros lors d'un discours fleuve au Centre d'études financières de Francfort en Allemagne. Selon lui, le problème de la zone euro vient du manque de leadership de l'Allemagne qui doit choisir, selon lui, entre accepter les euro-bonds et quitter la zone euro. Un point de vue détonnant pour des oreilles allemandes peu habituées à recevoir des leçons d'économie sur leurs terres, qui plus est par un Américain. Le moment n'est pas anodin, alors que les élections fédérales auront lieu en septembre et que l'opposant social démocrate à Angela Merkel, Peer Steinbrück, s'était dit favorable en août à la mise en place des euro-bonds. George Soros espère de la sorte peser sur les débats électoraux allemands. Le financier reconverti dans la philanthropie se défend de vouloir "faire le procès de l'Allemagne". Selon lui, elle seule "est en capacité de régler la situation".
L'union monétaire incomplète à l'origine de tous les maux
Pour George Soros, les origines de la crise sont à rechercher dans l'Histoire et dans l'incomplétude du Traité de Maastricht. "Les architectes de l'euro reconnaissaient qu'il y avait là une construction incomplète : une union monétaire sans union politique", explique-t-il. S'ajoute à cela la création d'une banque centrale indépendante qui a fait s'endetter les États dans une monnaie qu'ils ne contrôlaient pas, les exposant ainsi au risque de défaut. Car, rappelle George Soros, la maîtrise de la création monétaire par un État est ce qui rend son défaut impossible.
Jusqu'en 2007, les marchés financiers n'en avaient pas conscience et les obligations étatiques étaient considérées comme égales et sans risque. Les différentiels de taux entre les États avaient pratiquement disparu, dopant les achats d'obligations des États les plus "faibles" par les banques commerciales.
Il a fallu attendre 2009 et la révélation de l'ampleur du déficit grec pour que les marchés financiers se rendent compte des malfaçons de l'euro. "Les marchés ont ainsi, par vengeance, rehaussé les primes de risque à l'égard des États les plus fragiles. Ceci a rendu potentiellement insolvables les banques commerciales dont les bilans étaient remplis de telles obligations (ndlr, celles des États dits périphériques) et engendra à la fois une crise de la dette souveraine et une crise bancaire," explique George Soros. Le risque de défaut qui s'est mis à planer sur les pays emprunteurs périphériques les a relégués au même rang que les pays du Tiers Monde sur les marchés financiers.
L'échec de la méthode allemande reposant sur la "Schuld"
Selon lui, la principale erreur de l'Allemagne réside dans sa manière d'appréhender cette crise. Comme le Fonds monétaire international (FMI) lors de la crise bancaire internationale de 1982, l'Allemagne identifie des États non vertueux "responsables". "Les États périphériques se voient reprocher leur manque de discipline budgétaire et d'éthique du travail, mais cela ne suffit pas. Il est certes nécessaire que les États de la périphérie procèdent à des réformes structurelles, comme le fit l'Allemagne après sa réunification. Pour autant, ignorer que l'euro lui-même présente des problèmes structurels qui doivent être corrigés revient à ignorer la cause profonde de la crise de l'euro", explique le milliardaire.
Ainsi ne faut-il pas y voir un discours contre les réformes structurelles demandées à un pays comme la Grèce. Ce qu'il dénonce est le fait de ne voir la résolution de la crise de la zone euro que par le seul prisme de l'austérité budgétaire. Pour George Soros, le fait que le terme allemand Schuld signifie à la fois dette, responsabilité et culpabilité, n'est pas anodin. "Son utilisation a rendu naturel pour l'opinion publique allemande le fait d'accuser les États lourdement endettés de leur propre infortune. Le fait que la Grèce ait manifestement violé les règles a contribué à cet état d'esprit. Or, (...) il fut un temps où l'Espagne était présentée comme un modèle de vertu", rappelle l'ancien financier.
Considérant les États en difficulté comme coupables et ne voulant pas, de manière "compréhensible" selon George Soros, être la tirelire de l'Europe, l'Allemagne se contente de rustines juste suffisantes pour éviter un éclatement de la zone euro. Le reste des efforts reposant sur les épaules des pays du sud par des politiques d'austérité. Ce qui, du fait des multiplicateurs keynesiens, ne fonctionne pas. En clair, cette théorie des multiplicateurs affirme que les effets de l'austérité sont dévastateurs pour les finances publiques, comme l'avait reconnu en octobre le FMI, car en réduisant l'activité économique, elle réduit par la même les rentrées fiscales. Et ainsi de suite...
Construire une union fédérale...
Pour l'heure, l'Allemagne est encore à l'abri de la dépression qui touche la zone euro car elle reste compétitive à l'international. "Je pense cependant que d'ici les élections, (elle) sera elle aussi entrée en récession, et cela dans la mesure où la politique monétaire menée par la zone euro est en total décalage avec celles des principales autres monnaies. Les acteurs extérieurs procèdent à un assouplissement quantitatif. (...) L'existence d'un yen plus faible, associé à la fébrilité de l'Europe, est vouée à affecter les exportations de l'Allemagne", prédit George Soros. Si ces prédictions se réalisent, la zone euro pedra son principal moteur économique. En février 2013, les exportations allemandes ont reculé en un mois de 2,8 %.
Ainsi l'Allemagne doit-elle prendre ses responsabilités, qu'elle s'est refusée à prendre jusque là, pour sortir l'Union monétaire du marasme. George Soros voit dans les euro-bonds la meilleure des solutions à une sortie de crise. "S'il était possible aux États qui se conforment au Pacte budgétaire de convertir l'intégralité de leur stock existant de dette étatique en euro-bonds (...). Le risque de défaut disparaîtrait (...). Les bilans des banques bénéficieraient d'un coup de fouet immédiat, de même que les budgets des États lourdement endettés, dans la mesure où le coût de l'amortissement de leurs stocks de dette étatique existants s'en trouverait réduit", prévoit l'ancien financier.
Quant à l'argument selon lequel une fois les euro-bonds introduits, il n'existerait aucune garantie qu'un État n'enfreigne les règles, il est balayé d'un revers de la main. "Dans ce cas, il serait pénalisé en voyant réduite la quantité d'euro-bonds qu'il lui serait permis d'émettre", le solde devant alors être emprunté par l'État en son nom propre à un coût élevé. "Aucun gouvernement ne pourrait résister à une telle pression", explique l'ancien financier. Ce qui reviendrait de fait pour un État à concéder un peu plus de souveraineté à une autorité de contrôle des budgets stricte. Ce que défend en fait l'américain, qui donne d'ailleurs comme exemple la construction des États-Unis d'Amérique, c'est tout simplement l'idée d'une Europe fédérale reposant sur une union monétaire, une union bancaire et une union politique.
... ou sortir de la zone euro, l'Allemagne doit choisir
L'alternative au choix d'une Europe fédérale a quant à elle de quoi surprendre les Allemands. Selon George Soros, si elle ne veut pas des euro-bonds, l'Allemagne doit tout bonnement sortir de la zone euro. Ce point de vue, défendu par un certain nombre d'économistes, repose sur l'idée selon laquelle sans l'Allemagne, l'euro se déprécierait de lui même, faisant regagner les économies en difficulté en compétitivité, sans pour autant que leur dette libellée en euros ne devienne insoutenable, comme ce serait le cas si l'Italie ou l'Espagne quittaient l'Union monétaire. "En cas de départ de l'Italie, la charge de la dette du pays libellée en euro deviendrait écrasante, et il serait nécessaire de procéder à une restructuration. Ceci plongerait le reste de l'Europe, ainsi que le reste du monde, dans un effondrement financier, qui pourrait bien dépasser la capacité des autorités monétaires à le contenir", argumente George Soros.
Faute de choix, le risque est que la situation négative ne perdure dans le sud de l'Europe et que la croissance allemande ne s'essouffle effectivement. Ce qui ferait s'élever la facture à des montants de plus en plus élevés pour tout le monde, dont l'Allemagne, qui serait alors de moins en moins en mesure de jouer à la fois les moteurs économiques et les garants de l'union monétaire.
"L'Allemagne a le choix entre les euro-bonds et quitter la zone euro", c'est par ces mots que le milliardaire George Soros s'est invité dans la campagne électorale allemande lors d'une sévère leçon d'économie à l'adresse de l'Allemagne d'Angela Merkel, la favorite de l'opinion publique. Revue du discours prononcé à Francfort devant un parterre d'acteurs économiques et financiers allemands.
C'est un pavé dans la marre qu'est venu jeter mardi soir le milliardaire George Soros lors d'un discours fleuve au Centre d'études financières de Francfort en Allemagne. Selon lui, le problème de la zone euro vient du manque de leadership de l'Allemagne qui doit choisir, selon lui, entre accepter les euro-bonds et quitter la zone euro. Un point de vue détonnant pour des oreilles allemandes peu habituées à recevoir des leçons d'économie sur leurs terres, qui plus est par un Américain. Le moment n'est pas anodin, alors que les élections fédérales auront lieu en septembre et que l'opposant social démocrate à Angela Merkel, Peer Steinbrück, s'était dit favorable en août à la mise en place des euro-bonds. George Soros espère de la sorte peser sur les débats électoraux allemands. Le financier reconverti dans la philanthropie se défend de vouloir "faire le procès de l'Allemagne". Selon lui, elle seule "est en capacité de régler la situation".
L'union monétaire incomplète à l'origine de tous les maux
Pour George Soros, les origines de la crise sont à rechercher dans l'Histoire et dans l'incomplétude du Traité de Maastricht. "Les architectes de l'euro reconnaissaient qu'il y avait là une construction incomplète : une union monétaire sans union politique", explique-t-il. S'ajoute à cela la création d'une banque centrale indépendante qui a fait s'endetter les États dans une monnaie qu'ils ne contrôlaient pas, les exposant ainsi au risque de défaut. Car, rappelle George Soros, la maîtrise de la création monétaire par un État est ce qui rend son défaut impossible.
Jusqu'en 2007, les marchés financiers n'en avaient pas conscience et les obligations étatiques étaient considérées comme égales et sans risque. Les différentiels de taux entre les États avaient pratiquement disparu, dopant les achats d'obligations des États les plus "faibles" par les banques commerciales.
Il a fallu attendre 2009 et la révélation de l'ampleur du déficit grec pour que les marchés financiers se rendent compte des malfaçons de l'euro. "Les marchés ont ainsi, par vengeance, rehaussé les primes de risque à l'égard des États les plus fragiles. Ceci a rendu potentiellement insolvables les banques commerciales dont les bilans étaient remplis de telles obligations (ndlr, celles des États dits périphériques) et engendra à la fois une crise de la dette souveraine et une crise bancaire," explique George Soros. Le risque de défaut qui s'est mis à planer sur les pays emprunteurs périphériques les a relégués au même rang que les pays du Tiers Monde sur les marchés financiers.
L'échec de la méthode allemande reposant sur la "Schuld"
Selon lui, la principale erreur de l'Allemagne réside dans sa manière d'appréhender cette crise. Comme le Fonds monétaire international (FMI) lors de la crise bancaire internationale de 1982, l'Allemagne identifie des États non vertueux "responsables". "Les États périphériques se voient reprocher leur manque de discipline budgétaire et d'éthique du travail, mais cela ne suffit pas. Il est certes nécessaire que les États de la périphérie procèdent à des réformes structurelles, comme le fit l'Allemagne après sa réunification. Pour autant, ignorer que l'euro lui-même présente des problèmes structurels qui doivent être corrigés revient à ignorer la cause profonde de la crise de l'euro", explique le milliardaire.
Ainsi ne faut-il pas y voir un discours contre les réformes structurelles demandées à un pays comme la Grèce. Ce qu'il dénonce est le fait de ne voir la résolution de la crise de la zone euro que par le seul prisme de l'austérité budgétaire. Pour George Soros, le fait que le terme allemand Schuld signifie à la fois dette, responsabilité et culpabilité, n'est pas anodin. "Son utilisation a rendu naturel pour l'opinion publique allemande le fait d'accuser les États lourdement endettés de leur propre infortune. Le fait que la Grèce ait manifestement violé les règles a contribué à cet état d'esprit. Or, (...) il fut un temps où l'Espagne était présentée comme un modèle de vertu", rappelle l'ancien financier.
Considérant les États en difficulté comme coupables et ne voulant pas, de manière "compréhensible" selon George Soros, être la tirelire de l'Europe, l'Allemagne se contente de rustines juste suffisantes pour éviter un éclatement de la zone euro. Le reste des efforts reposant sur les épaules des pays du sud par des politiques d'austérité. Ce qui, du fait des multiplicateurs keynesiens, ne fonctionne pas. En clair, cette théorie des multiplicateurs affirme que les effets de l'austérité sont dévastateurs pour les finances publiques, comme l'avait reconnu en octobre le FMI, car en réduisant l'activité économique, elle réduit par la même les rentrées fiscales. Et ainsi de suite...
Construire une union fédérale...
Pour l'heure, l'Allemagne est encore à l'abri de la dépression qui touche la zone euro car elle reste compétitive à l'international. "Je pense cependant que d'ici les élections, (elle) sera elle aussi entrée en récession, et cela dans la mesure où la politique monétaire menée par la zone euro est en total décalage avec celles des principales autres monnaies. Les acteurs extérieurs procèdent à un assouplissement quantitatif. (...) L'existence d'un yen plus faible, associé à la fébrilité de l'Europe, est vouée à affecter les exportations de l'Allemagne", prédit George Soros. Si ces prédictions se réalisent, la zone euro pedra son principal moteur économique. En février 2013, les exportations allemandes ont reculé en un mois de 2,8 %.
Ainsi l'Allemagne doit-elle prendre ses responsabilités, qu'elle s'est refusée à prendre jusque là, pour sortir l'Union monétaire du marasme. George Soros voit dans les euro-bonds la meilleure des solutions à une sortie de crise. "S'il était possible aux États qui se conforment au Pacte budgétaire de convertir l'intégralité de leur stock existant de dette étatique en euro-bonds (...). Le risque de défaut disparaîtrait (...). Les bilans des banques bénéficieraient d'un coup de fouet immédiat, de même que les budgets des États lourdement endettés, dans la mesure où le coût de l'amortissement de leurs stocks de dette étatique existants s'en trouverait réduit", prévoit l'ancien financier.
Quant à l'argument selon lequel une fois les euro-bonds introduits, il n'existerait aucune garantie qu'un État n'enfreigne les règles, il est balayé d'un revers de la main. "Dans ce cas, il serait pénalisé en voyant réduite la quantité d'euro-bonds qu'il lui serait permis d'émettre", le solde devant alors être emprunté par l'État en son nom propre à un coût élevé. "Aucun gouvernement ne pourrait résister à une telle pression", explique l'ancien financier. Ce qui reviendrait de fait pour un État à concéder un peu plus de souveraineté à une autorité de contrôle des budgets stricte. Ce que défend en fait l'américain, qui donne d'ailleurs comme exemple la construction des États-Unis d'Amérique, c'est tout simplement l'idée d'une Europe fédérale reposant sur une union monétaire, une union bancaire et une union politique.
... ou sortir de la zone euro, l'Allemagne doit choisir
L'alternative au choix d'une Europe fédérale a quant à elle de quoi surprendre les Allemands. Selon George Soros, si elle ne veut pas des euro-bonds, l'Allemagne doit tout bonnement sortir de la zone euro. Ce point de vue, défendu par un certain nombre d'économistes, repose sur l'idée selon laquelle sans l'Allemagne, l'euro se déprécierait de lui même, faisant regagner les économies en difficulté en compétitivité, sans pour autant que leur dette libellée en euros ne devienne insoutenable, comme ce serait le cas si l'Italie ou l'Espagne quittaient l'Union monétaire. "En cas de départ de l'Italie, la charge de la dette du pays libellée en euro deviendrait écrasante, et il serait nécessaire de procéder à une restructuration. Ceci plongerait le reste de l'Europe, ainsi que le reste du monde, dans un effondrement financier, qui pourrait bien dépasser la capacité des autorités monétaires à le contenir", argumente George Soros.
Faute de choix, le risque est que la situation négative ne perdure dans le sud de l'Europe et que la croissance allemande ne s'essouffle effectivement. Ce qui ferait s'élever la facture à des montants de plus en plus élevés pour tout le monde, dont l'Allemagne, qui serait alors de moins en moins en mesure de jouer à la fois les moteurs économiques et les garants de l'union monétaire.
Invité- Invité
Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
A choisir je préférerais la sortie de l'Allemagne de la zone euro, même si la France y perdrait beaucoup en payant bien plus cher sa dette au niveau des taux (l'euro perdrait de sa valeur, l'inflation repartirait, et donc les taux remonteraient).
D'un autre coté ça ne ferait que retarder le problème, dans le sens ou un autre pays finirait par prendre la place qu'avait l'Allemagne et donc créer a nouveau un déséquilibre.
ça ne permettrait que de souffler quelques années, peut être un peu plus qu'une décennie.
D'un autre coté ça ne ferait que retarder le problème, dans le sens ou un autre pays finirait par prendre la place qu'avait l'Allemagne et donc créer a nouveau un déséquilibre.
ça ne permettrait que de souffler quelques années, peut être un peu plus qu'une décennie.
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Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
je vous en avait parlé a plusieurs reprises, mais c'est aussi passé a la télé
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
http://openeuropeblog.blogspot.ae/2013/04/you-know-its-bad-when-even-former-eu.html
Bolkestein qui nous explique que finalement l'euro est une erreur qui empêche les ajustements de compétitivité, et qu'il faudrait l'admettre et arrêter les dégâts.
Il propose de refaire un euro limité aux pays AAA.
Bolkestein qui nous explique que finalement l'euro est une erreur qui empêche les ajustements de compétitivité, et qu'il faudrait l'admettre et arrêter les dégâts.
Il propose de refaire un euro limité aux pays AAA.
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
oxythan a écrit:voila la relation d'Okun pour la France, établie a partir des données de 1990 a 2007
Donc pour que le chômage n'augmente pas en France il faut au moins 2% de croissance.
Je quotte quelques mois après.
vu les prévisions "révisée" du PIB 2013 pour la France (vu légèrement négatif) , on devrait avoir en fin d'année 2013 un peu plus de 300 000 chômeurs de plus qu'en fin d'année 2012.
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
http://www.20minutes.fr/ledirect/1139045/20130416-president-bce-invite-ue-a-suivre-modele-allemand-croissance
ça c'est une annerie mais il le sait très bien et ça ne le gène pas de le dire.
..Le président de la BCE a également souligné que la réduction des dépenses courantes provoquait «une moindre contraction de l'économie qu'une augmentation de la fiscalité»...
ça c'est une annerie mais il le sait très bien et ça ne le gène pas de le dire.
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Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
A ce niveau c'est plus de l'aveuglement mais de la stupidité !
Invité- Invité
Re: L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)
mindavid a écrit:A ce niveau c'est plus de l'aveuglement mais de la stupidité !
Je dirais plutôt que c'est de la politique.
il a surement oublié qu'il ne bosse plus pour Goldman Sach.
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