Grand Prix de Monaco 2024

Le circuit:



Présentation:

La saison 2024 de F1 atteint déjà son tiers avec la huitième manche de l’année, une des plus importantes puisqu’il s’agit du Grand Prix du Monaco, qui se disputera ce week-end en Principauté.

Comme souvent à Monaco, c’est le samedi que tout se jouera, avec des qualifications qui établiront une grille de départ très importante. Comme à Imola, les dépassements seront très difficiles, y compris en cas de perte de performance liée aux pneus.

Pirelli y apporte les gommes les plus tendres, avec les trois composés C5, C4 et C3. C’est un choix coutumier dans la Principauté, puisque le rythme y est lent et que l’asphalte y est peu abrasif.

Le tracé

« C’est comme essayer de faire du vélo dans votre salon ». Cette citation attribuée à Nelson Piquet représente l’immense défi qu’est Monaco. La piste récompense la confiance et la précision, mais n’hésite pas à pénaliser la moindre erreur ou perte de concentration.

Avec 3337 mètres, le tracé le plus court du calendrier, Monaco propose 19 virages dotés de bosses, cambrures et plaques d’égout typiques des rues reconverties en circuit.

Virage 1 - Très serré et avec peu de dégagement, le premier virage de Sainte Dévote a été le théâtre de nombreux incidents au fil des années. Les pilotes doivent se surveiller tout en évitant le redoutable mur à l’extérieur. Les bosses et le freinage augmentent le risque de bloquer l’avant.

Virage 4 - Entre Casino (T4) et Mirabeau (T5), la piste bosselée requiert un changement de trajectoire et un crochet sur la droite pour éviter de talonner sur la descente vers Mirabeau.

Virage 9 - Négocié à pleine charge, le tunnel est la partie la plus rapide du circuit. Le contraste entre la lumière naturelle et la lumière artificielle nécessite une fraction de seconde d’adaptation avant de se reproduite à l’envers. Une bonne ligne est capitale avant de freiner à la chicane.

Virage 10 - La sortie du tunnel vers la chicane est l’occasion de nombreux dépassements « aux freins ». C’est une véritable opportunité à saisir pour mettre son adversaire sous pression, mais aussi pour commettre une erreur.

Virage 14 - L’entrée de cette section très rapide forme un pif paf où les vibreurs sont grandement utiles pour gagner quelques millièmes de seconde.

Virage 17 - La Rascasse, du restaurant éponyme, constitue le deuxième tronçon le plus lent du circuit. Les voitures approchent le rail au plus près à l’intérieur. Le freinage et la précision sont essentiels pour conserver la motricité jusqu’à Antony Noghès et la fin du tour.

Virage 19 - La ligne droite des stands. Avec si peu d’occasion de dépassement, une bonne sortie du dernier virage (Antony Noghès) est importante avant de couper la ligne. Pour y parvenir, la traction et la gestion du couple moteur doivent être au point.

Forces en présence

Après deux courses très disputées, il est difficile de dire que Max Verstappen est le favori évident pour cette course de Monaco. L’an dernier, il avait signé la pole mais devançait trois pilotes de moins d’un dixième de seconde.

En course, il avait gagné avec quelques frayeurs à la clé, dans des conditions dantesques. Mais à l’heure où McLaren et Ferrari roulent dans le même dixième en qualifications et en course, la pole sera plus cruciale que jamais pour aller chercher un nouvelle victoire.

Derrière ce trio d’équipes, Mercedes devrait être la quatrième force, même si Aston Martin a préparé Monaco avec des essais grandeur nature en course à Imola. Le peloton sera, comme à chaque fois, très serré, sur un tour de circuit très court qui provoquera des écarts minimes.

Les horaires du Grand Prix de Monaco

La particularité du Grand Prix de Monaco cette justement que depuis deux ans, le GP n’a plus de particularité. En effet, les essais traditionnellement disputés le jeudi sont repassés au vendredi, et l’on retrouve des horaires européens classiques.

- Vendredi 24 mai

13h30-14h30 : Essais Libres 1
17h00-18h00 : Essais Libres 2

- Samedi 25 mai

12h30-13h30 : Essais Libres 3
16h00-17h00 : Qualifications

- Dimanche 26 mai

15h00-17h00 : Course


Source:

https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/presentation-et-horaires-du-grand-prix-de-monaco-2024-de-f1,191104.html

Merci robix...

Pour ma part, je suis loin d'apprécier ce GP, même s'il présente un caractère de légende , propice par ailleurs aux peoples et aux sponsors de se mettre en avant.

Ce dernier se déroule généralement à la queue leu leu suivant le premier qui vire en tête !

Par le passé, il a apporté une certaine satisfaction au clan français avec neuf succès à la clef (Trintignant 2, Beltoise 1, Depailler 1, Prost 4, Panis 1).

Comme on célèbre la disparition d'Ayrton Senna, comment ne pas le relier à ce circuit qui semblait tailler pour lui avec pas moins de six victoires, dont cinq consécutives.

On arrive au pire circuit de l'année, de mon point de vue, pour les téléspectateurs...
Pour les pilotes ca doit être génial les seances de qualif... pour la course, c'est pas se planter, espérer une bonne stratégie... et une erreur des autres... à part ca...

Newtom a écrit:On arrive au pire circuit de l'année, de mon point de vue, pour les téléspectateurs...

hard disagree . De mon point de vue, c'est les meilleures qualifs de la saison , et de loin . Les images sont sensass . Quand à la course ma foi, avec des paquebots de presque 6(!)m de long, c'est sur que pour dépasser hein....ya eu des dépassements d'anthologie à monaco, et je préfère un dépassement de fou furieux à monac', que 45 en mode "je déboite au drs comme sur l'autoroute" . Ptain qu'est ce que je déteste ces monoplaces obèses.

Newtom a écrit:On arrive au pire circuit de l'année, de mon point de vue, pour les téléspectateurs...
Pour les pilotes ca doit être génial les seances de qualif... pour la course, c'est pas se planter, espérer une bonne stratégie... et une erreur des autres... à part ca...

Le dernier GP 2023 était quand même plus passionnant que les 3/4 de la saison.

La pluie aidant, c'est sûr, mais on a quand même eu une lutte pour la victoire entre Verstappen et Alonso, sans oublier Ocon sur le podium.

Dans mes souvenirs sous la pluie, le plus fantastique fut celui de 1984 qui allait permettre à la légende Senna de commencer !

A bord d'une modeste Toleman-Hart, le Brésilien s'élançait 13e. A partir de là, il allait remonter tous les concurrents les uns après les autres et au bout d'une heure de course sur une piste détrempée, il dépassait Lauda et revint sur la puissante McLaren d'Alain Prost à coups de secondes. Il fallut l'arrêt prématuré de l'épreuve (par Jacky Icks) pour éviter l'humiliation au Français !

Je demeure amoureux de ce GP, mais je rejoins fast' : comment doubler avec d'aussi grosses monoplaces ? Et puis des pneus en bois ? Et des voitures hyper fiables ? Et une boîte séquentielle à palettes ?

Bon, j'adore Monaco, mais c'est certain que le challenge n'est plus le même que dans les années 1980...

LaChaudière a écrit:Dans mes souvenirs sous la pluie, le plus fantastique fut celui de 1984 qui allait permettre à la légende Senna de commencer !

A bord d'une modeste Toleman-Hart, le Brésilien s'élançait 13e. A partir de là, il allait remonter tous les concurrents les uns après les autres et au bout d'une heure de course sur une piste détrempée, il dépassait Lauda et revint sur la puissante McLaren d'Alain Prost à coups de secondes. Il fallut l'arrêt prématuré de l'épreuve (par Jacky Icks) pour éviter l'humiliation au Français !

A priori c'était surtout pour des raisons de sécurité... Prost est très clair à ce sujet : dans ces conditions là, la seconde place derrière Senna lui aurait parfaitement convenue !

tout se joue en qualif

La livrée Senna de McLaren me rappelle beaucoup la Benetton de 92 & 93, surtout vue de 3/4 arrière

Ludovroum a écrit:
c'était surtout pour des raisons de sécurité... Prost est très clair à ce sujet : dans ces conditions là, la seconde place derrière Senna lui aurait parfaitement convenue !

Je veux bien, mais ce n'était pas ma perception qui l'ai vécu en direct, ni des commentateurs de l'époque qui trouvait cela douteux ! Bon, on ne va pas revenir sur la victoire de Prost qui a été officiellement entérinée.
Pour ma part, cette édition figure parmi les plus grandes de l'histoire du circuit monégasque.

L'article de statsf1 sur Monaco 84 me semble particulièrement instructif : https://www.statsf1.com/fr/1984/monaco.aspx

(Je n'arrive plus à poster directement les liens, et j'ai beau essayer de changer des paramètres dans mon profil, ça ne change jamais rien... Si quelqu'un peut m'aider, ça sera avec plaisir ! )

Ludovroum a écrit:L'article de statsf1 sur Monaco 84 me semble particulièrement instructif : https://www.statsf1.com/fr/1984/monaco.aspx

C'est un article à postériori !

Je revois Senna dans sa modeste Toleman revenir à grand pas sur Prost (qui n'a jamais été un grand pilote sous la pluie) et prêt à le dépasser au tour suivant.
A cet instant Jackie Ickx ne sait pas quoi faire, hésite et soudain prend le drapeau à damier pour l'agiter au passage de Prost au grand dam du commentateur TV.

Mais c'est du passé, et ce GP reste pour moi l'un des plus existants sous la pluie.

LaChaudière a écrit:Dans mes souvenirs sous la pluie, le plus fantastique fut celui de 1984 qui allait permettre à la légende Senna de commencer !

A bord d'une modeste Toleman-Hart, le Brésilien s'élançait 13e. A partir de là, il allait remonter tous les concurrents les uns après les autres et au bout d'une heure de course sur une piste détrempée, il dépassait Lauda et revint sur la puissante McLaren d'Alain Prost à coups de secondes. Il fallut l'arrêt prématuré de l'épreuve (par Jacky Icks) pour éviter l'humiliation au Français !

Qui aurais permis à Prost d'être CDM en 84, au lieu de 2eme à 0.5pts derrière Lauda

Je suis toujours mitigé sur Monaco.
Le cadre est magnifique, le circuit est atypique et offre donc quelque chose d'unique dans le championnat, mais sans aléas de course (accidents, météo, panne) la place d'arrivée est a peu prés celle de départ, ce qui peut être frustrant à regarder, surtout si votre poulain s'est mal qualifié et a passé 78 tours à klaxonner.

La dernière bonne édition sur le sec était en 2011...

Sinon oui, il faut attendre la pluie, et encore, c'est pas une garantie d'avoir du spectacle si une ligne sèche rapidement comme en 2022.

Tout va se déterminer samedi à 15 h

Oui, plus que jamais : sur le papier, difficile de faire un pronostic entre les différents pilotes Red Bull, McLaren et Ferrari, et on peut même se demander si une autre équipe ne pourrait pas surprendre !

Mais sauf météo humide ou Safety Car au moment opportun, difficile d'imaginer une surprise, une fois les qualifs terminées...

Visiblement les soft font gagner une seconde par rapport aux medium. Il faut s'attendre à retrouver Verstappen dans le top 3 quand il chaussera des softs plus tard dans le week end.

Le chrono de Leclerc en medium est vraiment bon.

quelle est le différentiel entre les tendres et medium en moyenne sur ce circuit?

fastdriven a écrit:quelle est le différentiel entre les tendres et medium en moyenne sur ce circuit?

En moyenne j'en sais rien.
Mais le meilleur temps de Norris en medium était une seconde plus lent que le meilleur temps de Piastri en soft. Donc ça doit être dans la seconde.

Il semblerait que ce soit plutôt de l'ordre de la demi-seconde

En tout cas ça va très vite, déjà plus que la pole de 2023. Leclerc est stratosphérique, Red Bull c'est pas ça par contre. Et cette fois, pas de Buemi ou de Dennis pour passer la nuit dans le simulateur