F1 2016 Grand Prix d'Allemagne, Hockenheim 29/30/31 Juillet

Edit doublon

2012 Button etait clairement dominé, la McLaren était très forte en fin de saison et Hamilton en tirait le plein potentiel.

2011 je suis super catégorique, Button etait sans arrêt sur le podium avec Alonso et Vettel (11 podiums tous les 3 si je dis pas de conneries) et Hamilton etait vraiment à la ramasse.

2010 c'était Button à son avantage en debut de saison et Hamilton en fin...

Globalement pas de grosse domination de l'un ou l'autre sur le total des 3 ans

Zelkin a écrit:En 2010 Lewis est derrière Button un bon moment, c'est apres Spa ou Button se fait harponner par Vettel et prend un coup au moral que Lewis en profite pour prendre l'avantage.
En 2011, Button l'a archi dominé
En 2012 il est archi dominé

Et au bilan des points sur 3 ans, Jenson est devant

En 2010, Button avait pris une belle avance grâce à quelques choix stratégiques intelligents qui lui valent deux très belles victoires sur les 4 premiers GP. Mais sur le sec, Jenson ne voit pas le jour cette année-là face à Hamilton. Alors après, la stratégie et la science de la course, ça fait aussi partie de la panoplie du pilote. Mais ça ne révèle pas l'écart en perf "pure".

En 2011, Button est nettement meilleur mais ce n'est pas une domination en perf pure. C'est plutôt que Hamilton fait erreur sur erreur. En perf ça se vaut. Mais vu qu'on n'a plus jamais vu "ce" Lewis depuis, on peut quand même s'imaginer qu'il a une saison "sans". Je ne veux pas minimiser la belle saison de Button, mais ce n'est pas ce que j'appelle une domination. D'ailleurs 2 des 3 victoires de Button sont acquises alors qu'Hamilton semblait bien plus rapide (Montréal et Budapest).

Quant au bilan sur 3 ans, il est quand même pas mal biaisé par le fait qu'en 2012, Hamilton peut lui coller 75-100 points facile s'ils avaient eu le même niveau de fiabilité.

Non, mais la stratégie et la malice, ça fait aussi partie de la perf pure, hein.
Car bon, le QI Course, c'est un élément ultra important du pilote. Le retirer pour comparer les uns et les autres, ça n'a aucun sens. Chacun se bat avec ses armes.

Docky a écrit:Non, mais la stratégie et la malice, ça fait aussi partie de la perf pure, hein.
Car bon, le QI Course, c'est un élément ultra important du pilote. Le retirer pour comparer les uns et les autres, ça n'a aucun sens. Chacun se bat avec ses armes.

Tu m'enleves les mots de la bouche ! Button s'est toujours battu en comptant sur sa vision de la course et sa capacité d'adaptation à une stratégie.

C'est avec ca qu'il lutte face à des pilotes comme Alonso et Hamilton

Oui, c'est clair que Button a depuis longtemps cette science de la course et en a remporté plusieurs dans des conditions changeantes qui impliquait les bons choix stratégiques, notamment chez McLaren. Personne ne rivalisait avec lui là dessus.
C'est souvent ça qui lui permettait de se démarquer chez McLaren.

C'est ce que j'ai dit :

Alors après, la stratégie et la science de la course, ça fait aussi partie de la panoplie du pilote. Mais ça ne révèle pas l'écart en perf "pure".

OK, Button a fait quelques bons coups, mais il ne faudrait pas créer un "mythe" autour de ça non plus. Même s'il a effectivement un petit truc en plus, il faut aussi de la réussite. Et en l'occurrence il en a eu beaucoup je trouve.

Melbourne 2010, Hamilton venait de le déposer sur place quand Button tente son coup stratégique.

Shanghaï 2010, Button joue bien le coup certes, mais Hamilton se retrouve dernier, avant de remonter jusqu'à la 2ème place dans les roues de son coéquipier. Entre celui qui a eu un coup de flair et celui qui remonte tout le peloton pour finir collé à son coéquipier, je sais qui je trouve le plus impressionnant.

Montréal 2011, sa plus belle victoire en carrière... Il met quand même Hamilton dans le mur alors que ce dernier est en train de le doubler. Derrière, il fait la course du siècle, mais c'est de la réussite qu'il ait pu aller jusque là.

Interlagos 2012, Hülk envoie Hamilton dans le décor et offre la victoire sur un plateau à Jenson.

Il aura quand même fallu beaucoup de réussite chez Jenson et beaucoup de malchance chez Hamilton pour que la confrontation apparaisse serrée. Sans compter que le Lewis de 2011, on peut s'accorder à dire que ce n'est pas révélateur de ce qu'il est capable de faire...

Le Button de 2012 n'est pas révélateur de son talent non plus.
Si on commence à trier les saisons "pas révélatrices" on a que des génies

Zelkin a écrit:Le Button de 2012 n'est pas révélateur de son talent non plus.
Si on commence à trier les saisons "pas révélatrices" on a que des génies

Par contre ça, c'est vraiment révélateur du caractère d'Hamilton

http://fr.motorsport.com/f1/news/button-promet-un-hamilton/

Bon pour 2011 je vais le formuler autrement :

Si on enlève les courses où Hamilton s'accroche avec d'autres pilotes, il a battu Button 9 fois sur 12. Je pense que c'est révélateur : c'est Hamilton qui se sabote tout seul cette année-là, mais c'est lui qui a les clés de ce duel. Même en 2011.

Et en 2012, la période "sans" de Button, où il galère avec les pneus, dure 3 courses (Monaco, Montréal, Valence). Là oui, il est très loin de ce qu'il aurait du faire pour des raisons techniques évidentes. Le reste du temps, il est juste battu.

Hangar18 a écrit:Bon pour 2011 je vais le formuler autrement :

Si on enlève les courses où Hamilton s'accroche avec d'autres pilotes, il a battu Button 9 fois sur 12. Je pense que c'est révélateur : c'est Hamilton qui se sabote tout seul cette année-là, mais c'est lui qui a les clés de ce duel. Même en 2011.

Tu peux avoir les clés d'une maison, mais si tu les fais tomber dans un égoût à chaque fois qu'on te les donne, ça sert pas à grand chose.

Hamilton a eu de la malchance, surtout en 2012, mais il s'est aussi sacrément vautré à plusieurs reprises en 2011 par exemple, ce qui n'arrivait pas souvent à Button.
On peut préférer le panache à l'intelligence de course, mais ce sont 2 façons d'arriver à ses fins. On peut pas dire que les victoires de Button étaient volées lorsqu'il jouait un coup stratégique. C'est pas comme si, devant lui, 6 pilotes abandonnent.
J'aime pas trop les comparaisons entre pilotes d'époques différentes, mais Prost était pas forcément le roi du panache. Il gagnait souvent grâce à sa science de la course.
Et je pense qu'il y a un zeste de ça chez Jenson, même si ce n'est pas forcément strictement dans les mêmes domaines.

Hangar18 a écrit:En fait c'est Hamilton qui ressort le plus grandi des confrontations directes. Alonso, Button et Rosberg sur son "tableau de chasse", c'est juste énorme.

Et puis il a des titres dans deux équipes différentes, ce que n'ont pas - encore - réussi les deux autres.

Hamilton a eu a chance et le talent bien sur de se retrouver dans la meilleure équipe du moment dans 2 équipes différentes, ça aide pour ce genre de stats aussi.

Hangar18 a écrit:

Vettel, son gros point noir c'est les confrontations directes : dominé par Ricciardo en 2014 et malmené par un Kimi solide mais pas flamboyant non plus cette année.

Vettel est carrément malmené par Kimi cette année ?

BodyLanguage a écrit:

Zelkin a écrit:En 2010 Lewis est derrière Button un bon moment, c'est apres Spa ou Button se fait harponner par Vettel et prend un coup au moral que Lewis en profite pour prendre l'avantage.
En 2011, Button l'a archi dominé
En 2012 il est archi dominé

Et au bilan des points sur 3 ans, Jenson est devant

Franchement, ça me surprend ce que tu dis. Je rappelle précisément avoir gardé l'impression d'un Hamilton parfois brouillon mais globalement devant, et pourtant j'étais plutôt pour Button.
En 2012, tu parles de Hamilton ou de Button quand tu dis "archi dominé" ? En tout cas, il a perdu pas mal de victoires sur problèmes techniques cette année-là.
Bref, je reste très dubitatif sur une domination de Button. Je suis même quasi certain de ce que j'avance. Pour 2011, je serais moins catégorique car je me rappelle qu'il faisait vraiment n'importe quoi et était parfois étrangement très lent. C'était pendant l'épisode ridicule de la nana de je ne sais plus quel groupe à la con.

Nicole Scherzinger des Pussycat Dolls, ignorant 

Docky a écrit:

Hangar18 a écrit:Bon pour 2011 je vais le formuler autrement :

Si on enlève les courses où Hamilton s'accroche avec d'autres pilotes, il a battu Button 9 fois sur 12. Je pense que c'est révélateur : c'est Hamilton qui se sabote tout seul cette année-là, mais c'est lui qui a les clés de ce duel. Même en 2011.

Tu peux avoir les clés d'une maison, mais si tu les fais tomber dans un égoût à chaque fois qu'on te les donne, ça sert pas à grand chose.

Je cherche pas à démontrer que Hamilton est meilleur en 2011. Mais que ce sont ses erreurs qui permettent à Button d'inverser la tendance. Et si Hamilton était coutumier de ce genre de saison, on pourrait en faire une généralité, mais 2011 fait figure d'exception dans sa carrière. Donc si on ajoute à ça les nombreux problèmes mécaniques rencontrés par Lewis en 2012 et le fait que ce sont les "coups stratégique" qui permettent à Button de se distinguer en 2010, ben finalement on se rend compte que le duel est beaucoup moins serré qu'il en a l'air. En gros, un Lewis au top vs un Jenson au top, sur le sec, sans éléments extérieurs et à voiture égale, c'est Hamilton qui l'emporte 4 fois sur 5.

Frigo a écrit:

Hangar18 a écrit:

Vettel, son gros point noir c'est les confrontations directes : dominé par Ricciardo en 2014 et malmené par un Kimi solide mais pas flamboyant non plus cette année.

Vettel est carrément malmené par Kimi cette année ?  

2 points derrière après 12 courses, avec 3 abandons à 2, j'appelle ça être malmené. Vettel reste un cran au dessus dans l'ensemble mais Kimi le malmène cette année, ne t'en déplaise.

albertascari a écrit:Nicole Scherzinger des Pussycat Dolls, ignorant 

Le pire c'est que je savais mais j'ai eu un trou. Enfin 2 : un pour elle et un pour son groupe. Et c'est sans mauvais jeu de mot !!

Kimi nous rappelle juste quel pilote il est. Au demeurant, 2 points de retard avec un abandon en plus, je dirais pas qu'il le malmène, je dirais qu'il le challenge.

Le regret pour Ferrari, c'est de se dire que s'ils savaient encore faire des voitures, ils seraient à la place de Mercedes aujourd'hui avec deux pilotes qui écrasent la concurrence

Zelkin a écrit:Kimi nous rappelle juste quel pilote il est. Au demeurant, 2 points de retard avec un abandon en plus, je dirais pas qu'il le malmène, je dirais qu'il le challenge.

Le regret pour Ferrari, c'est de se dire que s'ils savaient encore faire des voitures, ils seraient à la place de Mercedes aujourd'hui avec deux pilotes qui écrasent la concurrence

D'ailleurs, Je ne pense que l'abandon de Monaco pour Kimi doive être pris en ligne de compte.

En remettant les choses dans leur contexte, on est à 3-1 pour Vettel en termes d'abandons qui ne sont pas du fait du pilote, et 2 points d'écart.

Difficile de mettre Raikkonen devant donc, par compte l'écart est infiniment plus faible que l'an passé c'est sûr.