Dallas ton univers impitoyable

Capeta a écrit:Pourquoi tu crois qu'ils ont décidés d'ouvrir la porte à de nouvelles écuries ?

Seb a écrit:

-Briatore, avant le crashgate, avant comme plan de placer Nelson Piquet Jr au volant de la Toro Rosso laissé vacant par Bourdais. Nelson père, n'étant pas dans la confidence, et ayant peu gouté au licenciement de son rejeton, à tout balancer concernant Singapour. Arf, la boulette. Depuis les deux Nelson seraient brouillés.

Seb a écrit:lu dans le dernier Sport Auto :

-Toyota aurait rusé pour mettre Kobayashi au volant de la voiture laissée par Glock. Ce dernier était bien remis de son accident, mais, les pontes ont décidés de jouer sur l'accident pour l'empêcher de revenir.

moumou a écrit:

Seb a écrit:lu dans le dernier Sport Auto :

-Toyota aurait rusé pour mettre Kobayashi au volant de la voiture laissée par Glock. Ce dernier était bien remis de son accident, mais, les pontes ont décidés de jouer sur l'accident pour l'empêcher de revenir.

On s'en doutait.

BMW a fait la même chose contre Villeneuve en 2006.

Jean Todt : «Je tiendrai mes engagements»
Propos recueillis par Cédric Voisard
22/12/2009 | Mise à jour : 19:44 | Commentaires 2 | Ajouter à ma sélection
«Le sport automobile doit s'adapter à son époque. À partir de là, il symbolisera le progrès». Crédits photo : Le Figaro



Deux mois après avoir été élu à la présidence de la Fédération internationale de l'automobile, le Français s'exprime pour la première fois en exclusivité pour «Le Figaro».

Il n'occupe encore qu'un bureau provisoire au 8, place de la Concorde, mais il a déjà trouvé son rythme, monomaniaque, présent chaque jour de 9 heures à 22 heures au siège de la FIA. Sur un meuble bas, une photo : son fils Nicolas et Michael Schumacher y entourent Michelle Yeoh, sa compagne. Au mur, un immense planning prévisionnel, déjà très chargé. Élu il y a deux mois, jour pour jour, pour un mandat de quatre ans, Jean Todt ne s'était pas encore exprimé. Il nous révèle ses priorités.

LE FIGARO. Copilote, patron de Peugeot Sport, de la Scuderia puis de Ferrari, vous vous êtes toujours inscrit dans l'adversité, pour gagner. Désormais, il vous faut rassembler. Comment vivez-vous ce nouveau défi ?

Jean TODT. C'est un nouveau chapitre de ma vie, c'est différent, mais lorsque vous dirigez une équipe ou une entreprise, il faut savoir fédérer, et c'est cet aspect du management qui m'a toujours le plus passionné. Disons que la présidence de la FIA est beaucoup plus politique que ce que j'ai pu connaître. Mais, quand on aime l'automobile, c'est le poste le plus passionnant à occuper. Je veux rassembler alors que nous vivons une période fascinante mais cruciale pour l'automobile. Je dialogue avec certains grands clubs qui ne m'ont pas été favorables lors des élections, nous devons souffler tous ensemble dans la même direction pour être efficaces. La FIA a un rôle prépondérant à jouer et je tiendrai mes engagements.

Michael Schumacher s'apprête également à changer de vie en annonçant son retour à la compétition avec Mercedes. Une bonne idée ?

(Rire) Il fait partie de ma famille, mais il serait inopportun de profiter de nos liens pour commenter ses choix. Je lui laisse le soin de s'exprimer…

Il risque de doper les audiences, en berne en 2009…

Un an après avoir été moribonde, l'écurie Brawn a gagné. D'un côté c'est rafraîchissant et magique, de l'autre le grand public ne savait pas ce qu'était cette équipe, et ne connaissait pas trop Button, ni Vettel. Ce qui plaît, ce sont les grands champions, des idoles. Cette année, le public a été déphasé…

La Formule 1 a également été frappée par la crise, comment doit-elle évoluer ?

Les écuries de F1 sont parfois aveugles et ne se rendent pas compte de ce qui se passe dans le monde. Or la course automobile vient d'être frappée comme jamais par la crise. La F1 coûte trop cher, mon prédécesseur, Max Mosley, a fait beaucoup d'efforts pour que les coûts diminuent, mais cela n'a pas suffi, d'autant que certaines équipes ont fait de la résistance, à tort. Je suis triste que Honda, BMW et Toyota soient partis, mais lorsque l'on dépense énormément et que les résultats ne sont pas là, c'est inéluctable. D'un autre côté, je trouve formidable que de nouvelles écuries se soient inscrites. Mais les mesures d'économie déjà prises ne sont pas suffisantes. Je suis contre la limitation réglementaire des budgets, mais si nous voulons pérenniser la F1, il faut une vraie prise de conscience et des décisions fondamentales.

N'y a-t-il pas, également, un problème de valeurs, lié aux technologies employées ?

Au-delà de quelques « incidents » regrettables qui ont porté atteinte à l'image de la discipline, je suis convaincu que nous de vons absolument tenir compte de l'en­­vironnement, des nou­velles technologies, nous adapter à notre époque et revoir fondamentalement le sport automobile, voire créer de nouvelles dis­ciplines. Après l'abandon par les écuries de F1 du Kers (système de récupération d'énergie cinétique, NDLR), nous n'apporterons rien de novateur l'an prochain. Je le regrette. J'ai ainsi décidé de la création d'un groupe de travail, qui impliquera nos commissions Environnement et Nouvelles Énergies, lancé des sous-commissions pétroliers et manufacturiers de pneumatiques rattachées à la commission constructeurs. Gilles Simon, ancien patron des moteurs chez Ferrari, va rejoindre la FIA dans ce cadre. C'est un travail d'équipe, et j'attends des propositions, en ce sens comme pour favoriser le spectacle. Sinon la FIA agira.

Il s'agit de rapprocher le sport auto des préoccupations des consommateurs ?

C'est important. Mais pas simple. Les aides électroniques permettent par exem­ple de proposer aux automobilistes des voitures sûres, alors que, dans le sport, elles n'ont pas leur place au bénéfice de l'expression du pilotage. Mais nous trouverons. C'est l'un des aspects passionnants de ma mission. Rendez-vous compte : l'automobile n'a qu'une centaine d'années, mais les progrès ont été sidérants. Le sport automobile doit s'adapter à son époque. À partir de là, il symbolisera le progrès.

Comment faire évoluer le rallye ?

Deux constructeurs seulement dans un championnat du monde FIA, c'est peu, cela me déplaît. Mais, avant d'agir, il faut réfléchir et se parler. J'ai initié un groupe de travail, avec des experts comme Michèle Mouton, Guy Fréquelin ou encore Carlos Sainz, et nous agirons dès que possible.

Vous avez l'habitude de déléguer,le mode de gouvernance de la FIA va donc changer…

J'ai toujours essayé de m'entourer des meilleurs, je ne changerai pas de politique. Surtout, je veux mettre en place des structures avec des gens capables de s'occuper des différentes disciplines. Je superviserai, évidemment, mais je veux prendre de la hauteur. La FIA, c'est le sport, mais aussi et surtout la mobilité, et je vais m'y consacrer avec une politique forte et une priorité sur la sécurité routière. Cette année, la route aura fait 1,2 million de morts et 50 millions de blessés dans le monde. 90 % de ces accidents ont lieu dans les pays les plus défavorisés. C'est un problème d'éducation et d'infrastructures routières.

Que faire ?

J'étais le mois dernier à Moscou à un sommet présidé par le président Medvedev, nous avons lancé la campagne «A decade For Action». Nous voulons faire baisser de 50 % les tristes statistiques que je viens de vous donner. Nous présenterons ce programme 2010-2020 en mars à New York, pour que les Nations unies le soutiennent officiellement. Voilà le rôle de la FIA, qui peut mettre le sport automobile en adéquation et au service de ce type de préoccupations fondamentales. La FIA va intensifier son lobbying pour les technologies de la sécurité qui peuvent sauver des vies, et nous sommes partenaires de l'Irap, qui fait l'inventaire des routes du monde pour les sécuriser. Environnement, nouvelles technologies, sécurité, voilà les priorités de mon mandat. J'aimerais que cela fasse autant de buzz que le décès d'un chanteur ou les écarts de conduite d'un champion de golf…

SchuminatOr57 a écrit:J'ai bien l'impression que Todt va mettre fin à l'Univers impitoyable de Dallas :


J'aimerais que cela fasse autant de buzz que le décès d'un chanteur ou les écarts de conduite d'un champion de golf…

moumou a écrit:Montezemolo :

Le patron de Ferrari a maintes fois brandi la menace d'un retrait de la Formule 1.

"Je veux que la Formule 1 s'améliore d'ici 2012, quand nous signerons de nouveaux Accords Concorde, et si ça ne se fait pas nous aurons la motivation pour aller ailleurs"...

Et ne peut plus être pris au sérieux. Mais il poursuit quand même : "Je suis allé au Mans et j'ai été impressionné." Avant d'attaquer un autre registre. "Nous ne pouvons accepter un gouffre entre les pilotes, la presse et le public. Par le passé, l'allée des stands était remplie de jolies filles. Maintenant c'est comme un camp de concentration."...

Ah bon, le fait d'avoir des femmes objets dans les stands ferait avancer la F1?

De + en + pathétiques le Montezemolo, la perte de Schumi le rend aigri.

Seb a écrit:-Briatore, avant le crashgate, avant comme plan de placer Nelson Piquet Jr au volant de la Toro Rosso laissé vacant par Bourdais. Nelson père, n'étant pas dans la confidence, et ayant peu gouté au licenciement de son rejeton, à tout balancer concernant Singapour. Arf, la boulette. Depuis les deux Nelson seraient brouillés.

moumou a écrit:

Seb a écrit:lu dans le dernier Sport Auto :
-Toyota aurait rusé pour mettre Kobayashi au volant de la voiture laissée par Glock. Ce dernier était bien remis de son accident, mais, les pontes ont décidés de jouer sur l'accident pour l'empêcher de revenir.

On s'en doutait.
BMW a fait la même chose contre Villeneuve en 2006.

JRF1 a écrit:LDM reste sur la ligne dur de la FOTA, il faut dire que la FOTA avait "gagné" contre Mosley cette année mais bon, Mosley a gagné aussi.

Briatore n'est plus la, Dennis n'est plus la, beaucoup de grand constructeurs sont partis, finalement la FOTA a perdu beaucoup de poid.

Fort heuresement, Mosley n'est plus la non plus, ca a fait comme un hara kiri collectif tout ca.

Mais dans le fond de ce que dit LDM, il a raison.