L'argent (Impôts,Fiscalité, Finance et économie)

schumi0203 a écrit:

oxythan a écrit:

FFFF a écrit:N'est ce pas ce que j'ai dit pour la Grèce concernant l'objectif de réduire le niveau de vie des grecs eux même...
par contre, pour la France ou l'Allemagne, faut voir, l'austérité n'est (pour l'instant) pas vraiment violente

Mais la question qu'il faut se poser est de savoir si c'est une cure bénéfique a long terme... ou pas.
En gros, passer par de l'austérité te met il dans une situation ou ça marchera mieux plus tard pour ta population ou... dans une situation ou ça marchera plus mal plus tard.

C'est un risque, mais que pourrait-on faire d'autre ? Relancer l'économie avec de grands travaux ? Ca risque d'augmenter la dette.

Qui a lancé l'idée de "la crise de la dette" ?

Je suis tenté de dire : les Etats-Unis lors des tensions concernant le relèvement du plafond de la dette par le Sénat américain

La corruption en Grèce n'est pas la raison majeure de sa dette, les causes sont dans la mise en place de l'euro !

Ben entrée issue de magouilles

Ce n'est pas vraiment une "idée" mais un enchainement.

-la crise des subprimes a fragilisé le système bancaire.

-Le soutient au système bancaire et le soutient a l'activité économique ... ou même juste les dépenses liées aux dégats de la crise, on aggravé le déficit des états (+500 milliards de dette pour la France).

- Le déficit des états n'est pas un problème dans une situation d'inflation et de croissance économique, mais la fragilisation des structures d'investissement (principalement les banques) on creusé la crise économique... ce qui a privé les états des rentrées fiscales nécessaires a l'amortissement des dépenses liées à leur soutient de l'économie de ces 3 dernières années.

A partir de la, un risque est apparu sur la solvabilité des états, risque modélisé par les notes des agences de notations... qui ont amené une hausse des taux d’intérêts sur le refinancement de la dette.. et donc ont encore fragilisé les états.
Toujours dans la quette de ces "notes", on a fait de plus en plus dans l'austérité, l'austérité a de plus en plus dégradé la situation, et on continue tours de vis après tours de vis.

Voila comment en partant d'une crise de la dette privée aux US (subprimes) on en arrive a tailler dans les dépenses sociales et le niveau de vie des européens.
Et la on va vers une dépression économique généralisée, car ni le système bancaire (problème monétaire) , ni les banques centrales (problème politique), ni les états (problème de la dette), ne peuvent redonner de l'air a l'activité économique.

On a transformé une crise d'endettement privé, en crise de l'investissement, puis en crise de l'endettement, puis en crise de l'opportunisme, le tout pour certainement finir avec une dépression économique généralisée.

je vous conseille cet article (un peu long) : http://www.les-crises.fr/documents/2012/l-ecroulement-d-un-monde-lordon.pdf

Tu dis que le déficit d'un état n'est pas un problème en période de croissance... plutôt qu'il est "masqué" en période de croissance.
Car pour moi un état profondément en déficit et durablement, c'est comme la fièvre, ce n'est pas un symptôme mais une résultante d'autres problèmes.

FFFF a écrit:Tu dis que le déficit d'un état n'est pas un problème en période de croissance... plutôt qu'il est "masqué" en période de croissance.
Car pour moi un état profondément en déficit et durablement, c'est comme la fièvre, ce n'est pas un symptôme mais une résultante d'autres problèmes.

Le but d'un état est d'assurer a ses citoyens les meilleurs conditions de vie possibles.
la véritable question est de savoir si sur le long terme (donc sur plusieurs décennies) , un état déficitaire rempli mieux ou moins bien ce rôle qu'un état à l'équilibre.
C'est une question a laquelle il est très difficile de répondre, c'est très complexe et ça dépend d'énormément de facteurs.

FFFF a écrit:Tu dis que le déficit d'un état n'est pas un problème en période de croissance... plutôt qu'il est "masqué" en période de croissance.
Car pour moi un état profondément en déficit et durablement, c'est comme la fièvre, ce n'est pas un symptôme mais une résultante d'autres problèmes.

C'est comme un couple qui achète à crédit une maison... et qui ensuite ne peut plus rembourser ses mensualités parce qu'ils sont au chomage.
Insouciance ou victime du système?

un autre élément sur lequel il est intéressant de réfléchir, c'est la notion de coût du travail et de "compétitivité".

Quand une entreprise fait travailler quelqu'un en France, elle lui achète du travail en payant:
- son salaire
- les charges sociales.

Les charges sociales servant a financer, la santé, la famille, l'éducation, la formation professionnelle, indemniser le chômage, la retraite... etc

l'état, via la réglementation, oblige donc une entreprise a financer des éléments de "niveau de vie", et donc a assurer un certain niveau de vie dans le pays via la redistribution de la valeur ajoutée par le travail.

C'est cette cotisation forcée que les économistes de l'offre ont en horreur, c'est ce qu'ils estiment qu'une entreprise ne devrait pas payer.

Le modèle qu'ils idéalisent est donc celui d'une main d’œuvre disponible, corvéable a souhait, bien formée, en bonne santé... sans devoirs pour autant financer le coût de sa genèse.

Un exemple parfait en est la politique d'UBI Soft, qui emploie des Français jeunes et en bonne santé, bien formés.. sans en payer le coût car il les font travailler au Quebec.

Notre système social implique une égalité devant l'imposition, c'est a dire que quelqu'un de faiblement qualifié sera imposé au même taux que quelqu'un de hautement qualifié.

Cette unification nous met en concurrence avec des pays au faible niveau de vie dans lesquels des travailleurs faiblement qualifiés seront très faiblement payés.

Pour compenser ceci, la France a considérablement réduit les charges sur les bas salaires... et a financé le déficit public généré par la dette.

Donc, nous empruntons sur les marchés une partie de la protection sociale des salaires des moins qualifiés, car les entreprises n'étant pas disposées a régler la note.

Accéder aux requette de baisse du coût du travail demandé par les lobbyistes de l'offre, c'est accepter une demande de régression de niveau de vie, ou d'augmentation de l'endettement.

Le véritable enjeu est la. c'est bien une baisse de niveau de vie qui est demandée. Mais c'est bien entendu joliment enrobé dans un ensemble de mots très mobilisateurs (qui s’opposerait a une amélioration de la compétitivité ?).

Enfin, selon l'agence de notation financière Standard & Poor's, les banques espagnoles devront admettre d'ici 2013 des pertes de 80 à 112 milliards d'euros, liées aux crédits accordés.

Nous y voilà, certains commencent à l'admettre que les pertes seront plus que 40 milliards. Tout s'enchaîne "comme prévu"

l'Espagne file un mauvais coton en ne voulant pas d'aide...

mindavid a écrit:l'Espagne file un mauvais coton en ne voulant pas d'aide...

Et je comprend qu'ils ne le fassent pas, je pense qu'en voyant ce qu'il est arrivé a la Grèce, on évite autant que possible l'aide de l'UE.
Même si les banques sont mal en point (elles sont a peu prés toutes virtuellement en faillite) l'état est encore assez peu endetté. Sa dette progresse très vite, mais elle reste assez peu importante.
Via un peu d'austérité supplémentaire, ils pourraient arriver a l'équilibre primaire sur les comptes d'état. Idéalement, pour eux, il faudrait que leurs banques soient aidées... mais pas l'état, ce qui leur assurerai de garder leur souveraineté. C'est la voie proposée par la France.
Évidemment les Allemands ne le voient pas de la sorte, ils espèrent a terme pouvoir placer l'Espagne sous tutelle.

Comme je n'aime pas payer avec des petites pièces, j'ai accumulé beaucoup de monnaie ces dernière années...
Saurez vous estimer l'argent que ca représente?

40 euros.

Pas mal!!
T'es vraiment pas loin là. C'est plus.

42.37 €

Moi c'est le contraire, n'aimant pas avoir de monnaies, je fais tout pour m'en débarrasser.... j'en ai donc jamais énormément et toute ma monnaie se trouve dans mon portefeuille. Là, j'en ai pas du tout

Dans les supermarchés, où il y a des self caisses, je vide mon portefeuille avant de finir par carte.

c'est plus.

Le Juste Prix présenté par Hit_man

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Mais t'es super riche en fait

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