Re: Débats et réactions sur l'actualité du jour

par **Judas Prost** Lun Oct 31, 2011 2:38 pm

Au fait Eiffage est impliqué dans la construction du Grand Stade de Lille...

par Invité Lun Oct 31, 2011 2:46 pm

ils sont plus qu'impliqués c'est LE constructeur

le chantier est vraiment bien avancé là

par **superswede** Lun Oct 31, 2011 3:00 pm

mindavid a écrit:ils sont plus qu'impliqués c'est LE constructeur

le chantier est vraiment bien avancé là

c'est un contrat PPP (partenariat public privé)
eiffage est donc "propriétaire" du grand stade de lille, comme du viaduc de millau.
bail emphytéotique, comme certaines prisons et certains très gros hôpitaux (sud-francilien, annemasse, saint-nazaire, rennes)

par **Judas Prost** Lun Oct 31, 2011 3:03 pm

mindavid a écrit:ils sont plus qu'impliqués c'est LE constructeur

le chantier est vraiment bien avancé là

Oui mais je parlais d'Eiffage en raison de ça:

"David Roquet, directeur d'une filiale du groupe de BTP Eiffage, mis en examen pour proxénétisme aggravé dans l'affaire du Carlton de Lille, a accusé aujourd'hui Eiffage d'être au courant des "parties fines" et d'en avoir financé certaines, selon son avocat Me Eric Dupond-Moretti. La direction du groupe a dénoncé des "accusations sans fondement"."

On sait déjà que les assos qui ce sont opposées au Grand Stade avait pointé du doigt des irrégularités, je crois que là on voit bien le mélange des genres: police, justice, hommes politiques, contrats de BTP, etc...

par **superswede** Lun Oct 31, 2011 4:33 pm

Judas Prost a écrit:

On sait déjà que les assos qui ce sont opposées au Grand Stade avait pointé du doigt des irrégularités, je crois que là on voit bien le mélange des genres: police, justice, hommes politiques, contrats de BTP, etc...

je pense qu'il n'y a aucun rapport.
la filliale eiffage dont le directeur est impliqué dans cette affaire (MEN, pour matériaux enrobés du nord) est une entreprise uniquement TP (fabrication d'enrobés bitumineux pour autoroutes et voies rapides) alors que le grand stade de lille est construit par eiffage construction, ce qui n'a strictement rien à voir.
tu me diras que tout en haut de la pyramide, c'est le même boss, jean-françois roverato, président du groupe. mais encore une fois, ce n'est pas le genre de la maison.
çà relève plus, selon moi, d'une organisation de baronnies locales malfaisantes et protégées.

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 1:01 am

Bon...

http://www.20minutes.fr/insolite/815528-militantes-seins-nus-manifestent-devant-domicile-dsk

Elles n'ont pas trop l'air de s’inquiéter qu'il sorte quand même..

par Guest Mar Nov 01, 2011 1:08 am

Ca sert à quoi ?
Et il fait quoi le drapeau français par terre ??

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 1:18 am

Harobas a écrit:Ca sert à quoi ?
Et il fait quoi le drapeau français par terre ??

Il faut croire que son domicile est devenu un lieu de pèlerinage pour tous les groupuscules en quette d'exposition médiatique.

par Guest Mar Nov 01, 2011 1:19 am

Exposition de conneries surtout...

par **FFFF** Mar Nov 01, 2011 8:30 am

La Grèce soumet l'accord de la semaine dernière à référendum dans son pays.
Je crains le pire car on pourrait avoir un vote protestataire des gens même si la question là est tout autre

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 8:57 am

FFFF a écrit:La Grèce soumet l'accord de la semaine dernière à référendum dans son pays.
Je crains le pire car on pourrait avoir un vote protestataire des gens même si la question là est tout autre

Au début j'étais incrédule en lisant les titres la dessus, tellement je trouvais bizare que l'accord des dirigeants grecs n'ait pas été négocié en amont (ce qui veut tout simplement dire que des choses ont été signées avec les créanciers de la grèce, mais sans impliquer la grèce Shocked

)..
Ensuite je me suis dit que c'était surement un référendum "communication" pour faire accepter la rigueur aux Grecs en leur signifiant qu'ils l'avaient eu même accepté.
Et puis je fini par me demander si ce n'est pas un moyen des dirigeants Grecs pour reprendre un peu la main face a leurs créanciers sur les conditions de l'accord, peut être le dernier moyen de pression qu'il leur reste.

je pense que la question posée par le référendum nous éclairera.

Ensuite, je ne considérerai pas que si le non l'emporte ce serait forcement un vote contestataire. Les conditions imposées par les créanciers (mise sous tutele du pays) sont quand même radicales, et je comprendrai que les Grecs vivent très mal ceci.
Imagine toi dans leur situation, ou une autorité étrangère que tu n'a pas élu et qui ne puise sa légitimité que dans les fraudes des politiques du gouvernement précédent, viendrait prendre en main la politique économique et fiscale de ton pays.

Dans une république on a quand même le sentiment (même si parfois c'est moins clair que cela) de choisir les gens qui nous dirigent.

par **FFFF** Mar Nov 01, 2011 9:37 am

Oui enfin... les Grecs ont depuis longtemps dépassé cette question de la souveraineté de leur pays tant la situation est bien plus catastrophique que cette seule question.

par **alexinho** Mar Nov 01, 2011 9:41 am

Sauf qu'ils ont élu un président et un gouvernement qui ont de multiples accords avec ces "autorités étrangères" qui maintenant font beaucoup d'efforts pour leur prêter de l'argent pour les sauver, aussi bien qu'eux même, car justement leur gouvernement a fait n'importe quoi et n'a jamais eu le courage de faire la chasse aux sorcières car une nouvelle fois il y avait certainement des buts électoralistes derrière.

En faisant ce référendum, j'ai le sentiment que les dirigeants grecs veulent encore une fois se donner le beau rôle : vis à vis de l'Europe "nous on veut bien mais le peuple ne veut pas (ce serait plus qu'étonnant de voir un oui)" et vis à vis de son peuple "vous voyez ce qu'ils veulent faire, on ne le fera pas sauf si vous le voulez".

Je crois qu'au bout d'un moment, il faut assumer et accepter les conséquences.

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 9:51 am

FFFF a écrit:Oui enfin... les Grecs ont depuis longtemps dépassé cette question de la souveraineté de leur pays tant la situation est bien plus catastrophique que cette seule question.

le problème n'est pas si simple.
on vient d'effacer par un coup de baguette magique 50% de leur dette (dépréciation d'actifs, ce qui correspond a une écriture comptable), j'imagine donc qu'ils commencent a se poser des questions sur le fait qu'on leur promet (au moins) 8 ans de rigueur pour les 50% restants.
L'appréciation du coté catastrophique de leur situation est particulièrement subjectif.

De plus, ils ne sont pas complétement crétins et savent bien que si on les aide c'est surtout pour protéger non investisseurs qui sont engagés sur la dette mais aussi sur les CDS.

Ce plan d'aide sonne comme un abandon de la souveraineté pour plusieurs années. Je pense que pas mal de Grecs se posent la question de savoir si ça vaut forcément le coup.

De notre coté nous avons une vue forcément subjective, car nous avons la vue des créanciers et donc pas forcement les mêmes intérêts que l'endetté.

Je me demande quelle va être la communication des créanciers (c'est le silence radio depuis hiers soir) suite a l'annonce de ce référendum.

par **FFFF** Mar Nov 01, 2011 9:55 am

On leur promet "8 ans" de rigueurs pour les 50% restants..... et en cas de vote négatif ?

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 9:58 am

FFFF a écrit:On leur promet "8 ans" de rigueurs pour les 50% restants..... et en cas de vote négatif ?

ils ont un objectif budgétaire au niveau de la dette a tenir pour 2020, avec un comité directeur issus des créancier pour prendre en main les arbitrages économiques sur place.

en cas de vote négatif, ils ne savent pas ce qu'ils pourraient avoir, soit mieux, soit pire.

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 10:08 am

bon...

Le gouvernement Papandréou va demander aux Grecs s'ils sont d'accord avec les décisions prises lors du sommet européen du 26 octobre.

La décision n'a surpris que par sa forme. Sous la pression de son peuple et des partis politiques, Georges Papandréou, le premier ministre grec, a annoncé lundi soir l'organisation d'un référendum national. Officiellement, il s'agit d'approuver l'accord conclu la semaine dernière par les Européens pour effacer une partie de la dette publique du pays. Mais dans les faits, la marge de manœuvre de Georges Papandréou était trop restreinte pour que le gouvernement puisse continuer d'appliquer les réformes. «Le pays est paralysé depuis plus d'un mois. D'un côté l'ensemble de la classe politique demande d'élections, de l'autre il y a la rue. Entre les grèves du zèle et ceux qui ralentissent l'activité, plus personne ne travaille», explique Giorgos Delastik, analyste politique. «Il faut y ajouter ceux qui n'ont plus les moyens de payer leurs factures, et la violence dans le comportement des gens qui n'ont plus rien à perdre». En effet, pour la première fois depuis le retour de la démocratie en Grèce en 1974, le défilé de la fête nationale a été annulé dans quinze villes du pays. À Thessalonique, dans le nord du pays, des dizaines de Grecs ont jeté des œufs et des projectiles sur les officiels incitant Carolos Papoulias, le président de la République à quitter les lieux. Dans une lettre au premier ministre, Mikis Theodorakis, figure emblématique de la résistance à la junte des colonels a aussi appelé Georges Papandréou à prendre ses responsabilités.

C'est désormais chose faite. Devant le groupe parlementaire socialiste, le premier ministre grec n'a pas mâché ses mots: «La volonté du peuple grec s'imposera à nous», a déclaré M. Papandréou. Il va aussi demander un vote de confiance au Parlement sur l'accord sur la dette. La question sera alors «Les Grecs veulent-ils l'adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils? Si les Grecs n'en veulent pas, il ne sera pas adopté», a-t-il précisé. Si le «non» l'emporte, la constitution grecque impose la tenue d'élections législatives anticipées. Une probabilité élevée, si l'on en croit un sondage réalisé dimanche dernier selon lequel 58,9% des Grecs seraient défavorables à l'accord conclu par les Européens le 26 octobre dernier
Catharsis

Cette perspective agace la majorité. Et pour cause, l'opposition conservatrice, largement en tête dans les sondages veut une renégociation des termes des plans d'aide à la Grèce. Non seulement du dernier mais également de celui adopté en mai 2010.

«Malheureusement, les Grecs risquent d'y voir un plébiscite et d'aller voter non», s'alarme un député de gauche sous couvert d'anonymat «cela plongera le pays dans un marasme économique et politique sans précédent», conclut-il.

Ce coup de poker surprise du gouvernement grec pourrait plonger l'Europe dans le chaos. Sauf s'il parvient à convaincre le peuple de voter oui, au final, ce qui redonnera une légitimité nouvelle à Georges Papandréou pour poursuivre sa cure d'austérité. Pour bien dramatiser l'enjeu, le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos dans une interview télévisée a indiqué que ce referendum serait l'occasion pour le peuple grec «de faire la catharsis du drame qu'il vit»… Une forme de tragédie!

En gros le pays est devenu ingouvernable, potentiellement proche d'une insurrection.
Du coup on comprend d'ou vient ce référendum.

Ce qui serait absurde c'est que le non ramènerai la droite aux commandes... alors que c'est la droite qui les a mis dans la merde dans laquelle ils sont.

par **FFFF** Mar Nov 01, 2011 10:53 am

D'ailleurs juste une chose, la gauche, il me semble, n'est pas arrivé au gouvernement qu'au bénéfice de ce scandale, il me semble qu'ils sont arrivés au gouvernement et ils ont mis au jour ensuite seulement l'étendu de l'accord avec Goldman sach.

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 11:00 am

FFFF a écrit:D'ailleurs juste une chose, la gauche, il me semble, n'est pas arrivé au gouvernement qu'au bénéfice de ce scandale, il me semble qu'ils sont arrivés au gouvernement et ils ont mis au jour ensuite seulement l'étendu de l'accord avec Goldman sach.

Oui, c'est dans cet ordre que ça c'est fait.

par Invité Mar Nov 01, 2011 11:16 am

ce pays est mal barré : on demande à la majorité de la population d'énormes sacrifices quand les armateurs et l'Eglise qui sont 2 pans très importants de la société grecque vivent quasiment dans un paradis fiscal

on est en train de saigner un malade mourant pour lui redonner la santé comme au XVIè...je doute que la population supporte ce régime longtemps sans broncher

par **FFFF** Mar Nov 01, 2011 11:19 am

Ce qui m'étonne... On ne demande pas l'avis des gens sur l'austérité qui les concerne directement, mais on demande l'avis des grecs sur un plan qui ne semble pas les concerner directement, mais plutôt leurs créanciers.

par **Crouzz** Mar Nov 01, 2011 11:20 am

mindavid a écrit:ce pays est mal barré : on demande à la majorité de la population d'énormes sacrifices quand les armateurs et l'Eglise qui sont 2 pans très importants de la société grecque vivent quasiment dans un paradis fiscal

on est en train de saigner un malade mourant pour lui redonner la santé comme au XVIè...je doute que la population supporte ce régime longtemps sans broncher

j'ai un peu l'impression qu'on se saigne un peu pour eux, nous aussi. Embarassed

par **Hit_man** Mar Nov 01, 2011 11:21 am

mindavid a écrit:ce pays est mal barré : on demande à la majorité de la population d'énormes sacrifices quand les armateurs et l'Eglise qui sont 2 pans très importants de la société grecque vivent quasiment dans un paradis fiscal

on est en train de saigner un malade mourant pour lui redonner la santé comme au XVIè...je doute que la population supporte ce régime longtemps sans broncher

bouais ils ont pourtant facilement supporté pendant des années de ne payer que très peu d'impots....il est peut être un peu normal qu'il y ait maintenant un retour de bâton.

par **oxythan** Mar Nov 01, 2011 11:24 am

FFFF a écrit:Ce qui m'étonne... On ne demande pas l'avis des gens sur l'austérité qui les concerne directement, mais on demande l'avis des grecs sur un plan qui ne semble pas les concerner directement, mais plutôt leurs créanciers.

Ce que je ne comprend pas, c'est qu'on ait eu droit aux satisfécits de Sarkozy et Merkel la semaine dernière alors que visiblement ils n'avaient pas l'accord des autorités Grecques.
En gros, ils ont signé entre eux (les créanciers) sans impliquer leur débiteur.
ça me semble juste hallucinant...

par **JPeg** Mar Nov 01, 2011 11:30 am

J'hallucine perso ... pourquoi demander l'avis aux grecques qui détestent passablement l'UE ? Qu'ils votent non, que les banques françaises demandent leur part et que l'Europe ne leur verse pas un centime de plus ... on verra si le pays se porte mieux !!!!

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