Les études secondaires et le boulot (pas l'arbre !)

Ah mais merde tu pouvais pas être plus près !!!
On allait faire nos courses à la petite supérette juste en bas de chez toi !

@Luigi a écrit:Zelkin j'ai LE JOB qu'il te faut !!!

Ne me remercie pas

Tu sais qu'en plus j'aimerais bien être moniteur ?

Oui ca influe sur la santé, d'autant que moi avec la maladie c'est pas bon que je sois trop stressé ou fatigué, donc je vais pas m'éterniser dans un job qui ne me plait pas

Tu n'es pas obligé de faire payer toutes les leçons comme ça tu sais.

robix29 a écrit:Tu étais dans l'armée Luigi ?

Tu en es ou de ton projet Zelkin de changer de TAF?

Bah j'ai changé en mai, mais tous les CDI que je chope avec mon CV c'est que des gens qui paient le minimum pour des jobs qu'ils rendent ingrats par leur pseudo autorité et leur esprit de dire "vous avez deja la chance qu'on vous offre un CDI, vous plaignez pas"..

Donc j'en suis pas encore au point de mon ancien taf, mais finalement on vient de se faire retirer une prime et du coup, avec le coût des déplacements, je gagne moins d'argent à aller bosser qu'à rester chez moi au chômage

Souti a écrit:Tu n'es pas obligé de faire payer toutes les leçons comme ça tu sais.

Qui a besoin d'argent ?

Souti a écrit:Tu n'es pas obligé de faire payer toutes les leçons comme ça tu sais.

Enorme !

@Luigi a écrit:Ah mais merde tu pouvais pas être plus près !!!
On allait faire nos courses à la petite supérette juste en bas de chez toi !

Pas juste en bas, mais à 150/200m on va dire

Je ne me rappelle plus son nom, mais le proprio de la supérette de l'époque était mon entraîneur dans mon club de cyclisme. 

Statistiquement en l'espace de 3 ans, on s'est probablement déjà croisé par là-bas 

Bon souvenirs ranimés là du coup !
Quitter son cocon familial et prendre le train pour la première fois à 17 ans à peine.
Y terminer ses études en vue d'un Bac (F3 à l'époque) et suivre en même temps une formation militaire.
Puis une formation technique sur les matériels (armement petit et gros calibre, spécialité hydraulique et électroméca pour ma part)
Des bivouacs et des gardes par -22 et des conneries en tous genres comme aller obstruer le tunnel de la gare avec des centaines de pneus, que nous avons dû aller retirer le lendemain bien sûr.
On avait déjà un très bon salaire, surtout la dernière année. C'était l'époque des 205 GTI et Super 5 GT Turbo. Des courses à tombeau ouvert sur la voie rapide vers Clermont, puis sur le circuit de Charade ouvert à la circulation. On était jeunes et cons surtout. Pas mal y ont laissé leur vie.
Puis au bout de 3 ans la promo explose à travers la France. Mais on a toujours fini par se retrouver, et se reconnaitre, même au bout de 30 ans.
Scolarité un peu particulière mais on sort de là presque blindé.

De mémoire je situerais la supérette en jaune mais je suis peut être à coté de la plaque.
La cité militaire des cadres de l'école est en dessous ça c'est certain. J'ai du mal à situer la gendarmerie.
Pour le reste j'ai dormi en D, mangé en R, étudié jusqu'au bac en L, puis en T et on s'entrainait au tir en St.
Nostalgie.

Tu as raison pour la supérette (Economa ?), avec de mémoire à côté la boulangerie, le coiffeur et le tabac-presse !

Je rodais principalement dans la zone de l'image ci-dessous, où j'avais mes potes. C'était effectivement la zone des militaires pro et du personnel de l'école.
La gendarmerie était (est toujours ?) dans le terrain entouré en rouge.

Je ne reconnais plus sur le plan notre zone de jeu "étendue", ça a certainement changé depuis 30 ans !
Je me rappelle d'un bâtiment avec un mur d'escalade, puis un peu plus loin une longue ligne droite (avec un terrain sur la gauche) qui amenait sur un circuit routier d'auto-école (qu'est-ce que j'ai pu tourner dessus en vélo )
Je me souviens aussi d'un char abandonné quelque part, dans lequel on allait jouer



Pour la voie rapide vers Clermont, je la prenais très souvent (pour aller chez mes grands-parents), et je me rappelle qu'il y avait en effet beaucoup d'accidents à l'époque.
La portion avec les virages le long de l'Allier est maintenant limitée à 90 km/h

C'était bien l'économat.

Un truc qui compte beaucoup dans mon métier, c'est de bien commencer sa carrière, c'est à dire de bosser un projet ambitieux, pointu et médiatique. Quand j'ai débuté j'avais plusieurs propositions de poste ( 3 ), j'ai pris celle qui offrait le salaire le plus bas tout en étant la seule sans stock options. J'ai privilégié la boite ( qui était la boite qui me faisait rêver étant ado) et le projet ( le jeu officiel de la F1).
On m'a fait une confiance totale, en me plaçant sur les parties du jeu qui étaient les plus importantes et qui étaient le plus vendeuses au niveau CV plus tard. Avec les références offertes par un tel départ, la suite de carrière a été une promenade de santé, il fallait juste ne pas se planter en évitant les choix idiots.
Tous s'est joué au départ. Si ce poste n'avait pas été disponible à ce moment la, à cet endroit la, je pense que je n'aurais jamais eu la carrière que j'ai eu.

J'ai une ancienne collègue qui a changé complètement de vie. Elle était assistante à Paris, et ne supportait plus la vie parisienne, elle est devenue agent immobilier sur la Côte d'Azur et s'éclate complètement. Je sais qu'elle recrute, et elle à l'air de bien gagner sa vie et surtout d'avoir gagné en qualité de vie du fait qu'elle organise son travail comme elle veut, par rapport à ses deux gamins également, etc... elle à l'air tellement épanouie que je me suis demandée s'il n'y avait pas un lièvre.
Bref, s'il y a des gens intéressés je peux filer son contact, mais faut du sérieux !

comment devient-on agent immobilier, quand on vient d'un domaine totalement différent et qu'on cherche à se reconvertir au milieu de sa vie?

Je l'ai déjà été moi-même pendant quelques mois sauf que ça ne me plaisait pas. Je n'avais strictement aucune formation pour ça en plus... mais ça s'acquiert quand même pour qui veut continuer. Si j'avais voulu, j'aurais pu être formée assez rapidement.

C'est le job de ma belle soeur. Elle a laché son commerce du jour au lendemain et s'est faite former pendant un an.
Elle a ensuite écumé les agences en banlieue parisienne. Aujourd'hui elle a créé sa propre agence. Elle gagne très (très) bien sa vie mais ne compte pas ses heures.

Crouzz a écrit:comment devient-on agent immobilier, quand on vient d'un domaine totalement différent et qu'on cherche à se reconvertir au milieu de sa vie?

S'il y a bien un métier où il n'y a besoin d'aucune formation (ou presque), c'est bien agent immobilier. Ça marche par réseau, il faut être très très sociable et savoir trouver exactement ce que recherche l'acheteur, rapidement. Bien sur être très commercial. Et avec ça, on peut très bien gagner sa vie.

Il faut juste accepter de ne rien gagner pendant 6 mois ou plus et toucher d'un coup beaucoup.

Agent immobilier, c'est un boulot qui me déplairait pas.

Frigo a écrit:

Crouzz a écrit:comment devient-on agent immobilier, quand on vient d'un domaine totalement différent et qu'on cherche à se reconvertir au milieu de sa vie?

S'il y a bien un métier où il n'y a besoin d'aucune formation (ou presque), c'est bien agent immobilier. Ça marche par réseau, il faut être très très sociable et savoir trouver exactement ce que recherche l'acheteur, rapidement. Bien sur être très commercial. Et avec ça, on peut très bien gagner sa vie.

Il faut juste accepter de ne rien gagner pendant 6 mois ou plus et toucher d'un coup beaucoup.

C'est pas aussi simple, quand même. Il faut être au courant de certaines lois, être capable de faire des estimations (et des estimations justes et non farfelues, une réputation profesionnelle est longue à faire mais elle peut être vite défaite), il y a tout un mode de calculs , c'est pas si simple.

je pensais qu'il y avait un diplome, une habilitation à passer, ou un truc comme ça

j'ai une tante qui a tenté ça, après avoir été esthéticienne, puis cuisinière ( elle a eu son restaurant pendant une dizaine d'années). Elle a fait ça quelques années, associée a d'autres agents dans une agence, avant de jeter l'éponge et se mettre a son compte comme cuisinière "a domicile".

Zelkin a écrit:Je suis assez d'accord avec swede sur le coup, jamais un de mes employeurs n'a entendu parler de moi pendant mes repos ou vacances, si on a des équipes, c'est bien pour que plusieurs personnes puissent abattre une certaine quantité de travail donnée

Moi c'est complètement l'inverse. Je ne suis jamais parti en vacances en coupant la connexion avec le boulot. Je lis tous les mails, tous les jours, je réponds toujours aux mails quand je vois que personne de mon équipe (ou autre) ne va pouvoir répondre,...

Et jamais un employeur ne m'a obligé ou je me suis senti obligé de le faire. Personne ne m'aurait jamais reproché de ne pas le faire mais je sais que tout le monde est content de me savoir disponible pendant mes vacances. C'est d'ailleurs pareil les samedis, dimanches et soir hors vacances. Je ne coupe jamais.

Je me rappelle encore de vacances il y a quelques année à l'Ile Maurice, sur mon transat à la plage, avec mon PC portable sur les genoux. Ma copine était très contente du séjour.

Après, je pense que ça dépend du poste et des responsabilités de chacun et c'est un choix très personnel.

Pour mon ancienne collègue, je pense qu'il y a un apport financier de sa part à la base, comme une franchise car elle bénéficie de la communication de la marque, d'une formation initiale et continue, du cadre juridique, etc...

Peut être que si j'estimais toucher le salaire qui va avec, je le ferais, mais depuis quelques temps j'ai décidé de donner à la hauteur de ce qu'on me donne, donc pas grand chose en dehors des 36h pour lesquelles je suis payé. Et j'ai trouvé une activité à côté pour arrondir les fins de mois plutot que de chercher à faire + pour un employeur ingrat

Pas mal de gens en Droit y vont, après la Licence.
Perso c'est vraiment un métier qui ne m'a jamais branché.