Rubrique nécrologique (Seul Chuck Norris ne viendra jamais ici !)

Miki a écrit:Décès de Ryan Dunn, membre de Jackass, émission ultra-populaire aux USA

Il avait 34 ans (accident de voiture)

L'acteur américain, célèbre pour avoir incarné l'inspecteur Columbo, est mort ce vendredi. L'hommage de Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, a celui, qui fut aussi un grand comédien.

Il y a, du côté de Los Angeles, une vieille Peugeot 403 décapotable grise d'occasion à vendre. Son conducteur, l'inspecteur Columbo, n'est plus. C'est dans l'imperméable mastic froissé de ce policier hors norme que Peter Falk restera au cœur des mémoires, avec ses enquêtes tenaces où d'infimes détails lui permettaient de ruiner les alibis les plus savants et d'expliciter les meurtres les plus sophistiqués. Et il ne faut pas se désoler de voir ce grand comédien passer d'abord à la postérité pour une série télévisée, car c'est d'art et d'intelligence qu'il s'agit ici.

Certes, la carrière de Falk au cinéma mérite aussi l'honneur des dictionnaires: soldat désabusé dans The Big red one, de Samuel Fuller, il fut aussi le sublime confident des anges dans Les ailes du désir, de Wim Wenders, où il jouait son propre personnage sur le terrain vague d'Anhalter Bahnhof, à Berlin, auprès d'une camionnette vendant des Kurriwurst locales -un Berlin d'avant la réunification qui n'existe plus, une lumière de noir et blanc qu'on voit de moins en moins, une façon de jouer sans bouger ni ciller qui est inimitable.

Véloce et volubile, violent s'il le fallait, Peter Falk sut l'être devant la caméra de John Cassavetes. Dans Une femme sous influence, de longs plans séquences prouvent à quel point cet acteur forgé au théâtre maîtrisait tous les codes du jeu.

Columbo, c'est l'intelligence contre l'intelligence

Mais c'est Columbo qui dominera les souvenirs, parce que la télévision a dominé la fin du XXè siècle, parce que l'universalité du feuilleton policier domine la subjectivité du film psychologique et parce que le Falk de Columbo domine par une fusion parfaite avec son personnage le Falk de la scène et du grand écran.

Columbo, c'est l'intelligence. Avec ses cellules grises et sans tirer un seul coup de feu, il débrouille les énigmes les plus ardues, dont le téléspectateur connaît les entrelacs, puisque le début de chaque épisode est l'exécution du meurtre, toujours prémédité, toujours savant.

Columbo, c'est l'intelligence contre l'intelligence, puisque tous les meurtriers sont de redoutables cerveaux. De l'écart entre leur génie du mal et la balourdise apparente de l'inspecteur, naît le rapport improbable entre le policier et le suspect, le chasseur et sa proie. Politesse méprisante du second pour le premier, puis agacement, habilement cultivé par Columbo pour pousser le coupable à la faute, enfin admiration soulagée du meurtrier confondu pour le talent de l'enquêteur, qui exprime en retour une vraie compassion.

Columbo, c'est de l'art

Peu de menottes, pas de tentative de fuite: la démonstration de Columbo vaut tous les filets, il prouve quand il accuse, on ne voit jamais un procès parce que c'est une formalité de juger avec de telles évidences et des aveux aussi résignés.

C'est cela que des centaines de millions de gens ont aimé dans Columbo, ce concours d'intelligences, ces meurtres parfaits élucidés par une intelligence plus que parfaite. C'est cela aussi qui a poussé de nombreux grands acteurs, tels Robert Conrad ou Patrick McGoohan, et d'importants réalisateurs, comme Steven Spielberg, à participer à la saga. Columbo, c'est de l'art.

Kakashi a écrit:En résumé Colombo c'était la série mère des experts et autres trucs du genre

superswede a écrit:

Kakashi a écrit:En résumé Colombo c'était la série mère des experts et autres trucs du genre

non, bien que je ne connaisse pas les séries des "experts", je crois qu'il n'y a pas de rapport.
columbo, c'était la façon d'enquêter d'un inspecteur malin et pugnace sur un crime presque "parfait" dont tout les téléspectateurs connaissaient le coupable.
pas ou peu de moyens techniques, pas d'arme, pas de violence, juste une perspicacité et une ténacité hors du commun de la part d'un flic chiant comme la pluie, pour le suspect principal.

Kakashi a écrit:

superswede a écrit:

Kakashi a écrit:En résumé Colombo c'était la série mère des experts et autres trucs du genre

non, bien que je ne connaisse pas les séries des "experts", je crois qu'il n'y a pas de rapport.
columbo, c'était la façon d'enquêter d'un inspecteur malin et pugnace sur un crime presque "parfait" dont tout les téléspectateurs connaissaient le coupable.
pas ou peu de moyens techniques, pas d'arme, pas de violence, juste une perspicacité et une ténacité hors du commun de la part d'un flic chiant comme la pluie, pour le suspect principal.

Bah beaucoup de séries type "intellectuelles" n'utilisent plus beaucoup d'armes.
C'est souvent le cerveau qui cherche le criminel et non plus le flingue

Kakashi a écrit:Hum, le mentaliste, lie to me... on peut y voir des gènes de colombo

Docky a écrit:

Ivic, est mort là où il est né, à Split, d'un arrêt cardiaque.

superswede a écrit:

Docky a écrit:

Ivic, est mort là où il est né, à Split, d'un arrêt cardiaque.

il aurait aussi pu mourir en avalant de travers une banane, à split

Kakashi a écrit:En résumé Colombo c'était la série mère des experts et autres trucs du genre

Docky a écrit:Complètement autre chose, décès de Tomislav Ivic, 77 ans.

Modeste joueur des années 1960 en Croatie, il se fit surtout connaître en tant qu'Entraîneur de nombreuses équipes européennes entre 1969 et 2001. (en Croatie, Belgique, France, Portugal, Espagne, Italie, Grece, Turquie, Pays Bas, Emirats, Iran)
Il fut un des entraîneurs de l'OM lors de l'ère Tapie, et était revenu dans le club pour 6 mois en 2001. Il avait aussi entraîné le PSG, Standard de Liège, Atletico Madrid, Galatasaray, Hadjuk Split, Benfica, Fenerbahçe, Anderlecht, Porto, Ajax selectionneur de la Croatie en 1994, de l'Iran en 1998... C'était un peu un genre de "pompier" européen dans les années 1980 et 1990. Il était réputé pour un jeu défensif.
ll a entraîné 19 équipes en 32 ans de carrière (de 1969 à 2001). Il a été champion de Belgique, de France, de Yougoslavie, des Pays Bas, et a remporté la Supercoupe d'Europe et la Coupe Intercontinentale avec Porto en 1988.

Ivic, est mort là où il est né, à Split, d'un arrêt cardiaque.

Kakashi a écrit:

superswede a écrit:

Kakashi a écrit:En résumé Colombo c'était la série mère des experts et autres trucs du genre

non, bien que je ne connaisse pas les séries des "experts", je crois qu'il n'y a pas de rapport.
columbo, c'était la façon d'enquêter d'un inspecteur malin et pugnace sur un crime presque "parfait" dont tout les téléspectateurs connaissaient le coupable.
pas ou peu de moyens techniques, pas d'arme, pas de violence, juste une perspicacité et une ténacité hors du commun de la part d'un flic chiant comme la pluie, pour le suspect principal.

Bah beaucoup de séries type "intellectuelles" n'utilisent plus beaucoup d'armes.
C'est souvent le cerveau qui cherche le criminel et non plus le flingue