Le coronavirus COVID-19 - Infos, évolution et conséquences

Satoru a écrit:

Docky a écrit:C'est génial les meetings pour décider qu'il faut faire un meeting afin d'organiser une réunion.

Nous, au boulot, on a des réunions pour préparer les réunions, puis des réunions pour faire le bilan de la réunion.

Nous on a des réunions d'alignement avant la réunion "comité" où il faut prendre la décision..en gros tout le monde est déjà d'accord au début du comité.

Plus de 38000 nouveaux cas aujourd'hui, ça sent le reconfinement.

Personnellement, le couvre feu est plus contraignant pour moi car tout ferme à 18H, donc j'ai du mal à aller faire mes courses, vu que je finis rarement le boulot avant.

J'espère qu'on verra bientôt les effets du vaccin !

Bon d'après les chiffres preliminaires, une dose de vaccin (il faut que je regarde lequel) ne réduirait la transmission que de 30%. C'est vraiment pas bcp....

Satoru a écrit:

Docky a écrit:C'est génial les meetings pour décider qu'il faut faire un meeting afin d'organiser une réunion.

Nous, au boulot, on a des réunions pour préparer les réunions, puis des réunions pour faire le bilan de la réunion.

Ça c'est vraiment une perte de temps incroyable quand même

oxythan a écrit:

Satoru a écrit:..

C'est en train de complètement exploser.

Merci.
Je commence a me demander si un des éléments communs entre la flambée de Mars dernier et celle ce de mois de Mars, qui de plus semble arriver dans les mêmes territoires, ne serait pas le .. pollen.
On a beaucoup parlé il y a un an de la transmission via un transport sur des particules, sauf que (dans une démarche que j'avais personnellement estimée comme politiquement motivée)  on évoquait les pesticides des agriculteurs et la pollution des usines.
Sur les deux dernières semaines on a eu énormément de pollen, un peu comme l'an dernier à la même époque.

Il y a un an, cette publication sur le sujet était mise en ligne : https://www.pnas.org/content/118/12/e2019034118

Et depuis on en a pas trop entendu parler.

Par contre, il y ça :



En gros, plus le temps est sec, plus l'épidémie progresse.

La bonne nouvelle, c'est que la courbe verte (humidité inversée) baisse depuis quelques jours, ce qui devrait se traduire par une baisse des contaminations.

Apparemment Macron n'est plus très chaud pour confinement l'Ile de France le weekend. On parle parcontre de remettre le télétravail obligatoire.
Mesurette contre mesurette. Empêcher les rassemblements au boulot vs empêcher le rassemblement autour de la tartiflette du dimanche midi.

Satoru a écrit:Par contre, il y ça :



En gros, plus le temps est sec, plus l'épidémie progresse.

La bonne nouvelle, c'est que la courbe verte (humidité inversée) baisse depuis quelques jours, ce qui devrait se traduire par une baisse des contaminations.

C'est pas le contraire ? Plus il fait humide, plus le virus reste en suspension et est transmissible ?

Effectivement des études prouvent que l'humidité de l'air réduit les contaminations...

J'ai quand même l'impression qu'il faut prendre cela avec des pincettes car le début de la courbe, avant le confinement de Novembre, montre un croisement de courbes, beaucoup de contaminations (et même un pic) et air très humide, le plus humide de la courbe. Il y a vraisemblablement d'autres paramètres qui jouent tout autant. A moins que le concept d'humidité relative soit à préciser ?

FFFF a écrit:A noter que dans les modèles prédictifs de l'an dernier, et dans les simulation d'un virus étant sensible aux conditions climatique, un pic se dessinait autour de mars/avril 2021 mais ce dernier serait probablement le dernier avant un long moment de repos estival.
Ça prédisait également la survenue d'un ultime pic autour de l'automne /hiver 2021. C'est assez relevant surtout parce qu'ils miment une immunité collective, chose que les vaccins donnent, et comme on vaccine grosso modo au rythme d'infection si aucune mesure n'était appliquée (0,2 million par jour) alors le modèle reste relevant.

tu as toujours le lien vers ces modèles ? :-)

[quote="Docky] On parle parcontre de remettre le télétravail obligatoire.
[/quote]

Pourquoi ? Ça ne l'est plus ?

Satoru a écrit:

\"Docky a écrit: On parle parcontre de remettre le télétravail obligatoire.

Pourquoi ? Ça ne l'est plus ?

Il y'a une grosse tolérance dirons nous.

La moitié des personnes en soins intensif dans un grand hopital belge a moins de 48 ans.
Alors la question:
Est-ce le variant britannique, plus virulent chez les gens en bonne santé ?
Ou bien est-ce la vaccination (très incomplète cela dit) qui n'envoi pas les tres vieux aux soins intensifs, et qui baisse, mécaniquement, l'age median des occupants des soins intensif ?

En gros, l'âge médian de la population soins intensif a fortement baissé . De mémoire, il était autour de 60-65 ans par le passé (vague précédente).

louis-ng a écrit:

Satoru a écrit:Par contre, il y ça :



En gros, plus le temps est sec, plus l'épidémie progresse.

La bonne nouvelle, c'est que la courbe verte (humidité inversée) baisse depuis quelques jours, ce qui devrait se traduire par une baisse des contaminations.

C'est pas le contraire ? Plus il fait humide, plus le virus reste en suspension et est transmissible ?

Effectivement des études prouvent que l'humidité de l'air réduit les contaminations...

J'ai quand même l'impression qu'il faut prendre cela avec des pincettes car le début de la courbe, avant le confinement de Novembre, montre un croisement de courbes, beaucoup de contaminations (et même un pic) et air très humide, le plus humide de la courbe. Il y a vraisemblablement d'autres paramètres qui jouent tout autant. A moins que le concept d'humidité relative soit à préciser ?

C'est comme la grippe, plus l'air et sec et meilleure serait la transmission. Lorsque l'air est saturé en eau, les gouttelettes ont tendance à tomber rapidement (c'est le mécanisme de la pluie) alors que lorsque l'air est sec, les gouttelettes restent en suspension et donc plus "accessible".
Cependant, pour moi la question est plutôt : Comment réconcilier ces modèles avec le fait que la majorité des contaminations se font en intérieur ?

Pépé a écrit:

FFFF a écrit:A noter que dans les modèles prédictifs de l'an dernier, et dans les simulation d'un virus étant sensible aux conditions climatique, un pic se dessinait autour de mars/avril 2021 mais ce dernier serait probablement le dernier avant un long moment de repos estival.
Ça prédisait également la survenue d'un ultime pic autour de l'automne /hiver 2021. C'est assez relevant surtout parce qu'ils miment une immunité collective, chose que les vaccins donnent, et comme on vaccine grosso modo au rythme d'infection si aucune mesure n'était appliquée (0,2 million par jour) alors le modèle reste relevant.

tu as toujours le lien vers ces modèles ? :-)

https://science.sciencemag.org/content/368/6493/860


Bleu = Les périodes de confinement prévues
Rouge = Cas critiques
Noir = Incidence

FFFF a écrit:

Pépé a écrit:

FFFF a écrit:A noter que dans les modèles prédictifs de l'an dernier, et dans les simulation d'un virus étant sensible aux conditions climatique, un pic se dessinait autour de mars/avril 2021 mais ce dernier serait probablement le dernier avant un long moment de repos estival.
Ça prédisait également la survenue d'un ultime pic autour de l'automne /hiver 2021. C'est assez relevant surtout parce qu'ils miment une immunité collective, chose que les vaccins donnent, et comme on vaccine grosso modo au rythme d'infection si aucune mesure n'était appliquée (0,2 million par jour) alors le modèle reste relevant.

tu as toujours le lien vers ces modèles ? :-)

https://science.sciencemag.org/content/368/6493/860


Bleu = Les périodes de confinement prévues
Rouge = Cas critiques
Noir = Incidence

Sachant qu'ils n'ont pas intégré la vaccination dans leur étude (car ne sachant pas quand elle serait disponible). Peut-on penser que cette vague-ci sera la dernière ?

FFFF a écrit:C'est comme la grippe, plus l'air et sec et meilleure serait la transmission. Lorsque l'air est saturé en eau, les gouttelettes ont tendance à tomber rapidement (c'est le mécanisme de la pluie) alors que lorsque l'air est sec, les gouttelettes restent en suspension et donc plus "accessible".
Cependant, pour moi la question est plutôt : Comment réconcilier ces modèles avec le fait que la majorité des contaminations se font en intérieur ?

Il y a sans doute la température qui joue pas mal. ça peut peut-être expliquer en partie pourquoi les courbes se croisent fin Octobre.

Et ces 2 composantes, humidité et températures, peuvent aussi jouer en espace fermé. L'humidité, ou la moindre humidité, ne reste pas à priori derrière la porte d'entrée.

De plus un espace fermé favorise naturellement les transmissions, moins d'aération, croisements rapprochés avec les autres personnes, port du masque plus limité ou nul.

De ce que j'ai lu, l'humidité serait un paramètre plus intéressant que la température.

Les baisses de température ne nous impactent que partiellement car en intérieur, là où se font les contaminations, on régule par le chauffage et finalement, la température est toujours plus ou moins la même.

Alors que l'humidité peut varier fortement, y compris en intérieur.

Par contre, comment expliquer que les courbes humidité/hospitalisations se croisent complètement fin Octobre ? Nouveaux variants ? Température extérieure ? ...

On peut imaginer que le virus est globalement plus ou moins présent dans l'air en fonction de la température extérieure. Etant plus ou moins présent globalement signifie qu'il est aussi plus ou moins présent à l'intérieur.

louis-ng a écrit:Par contre, comment expliquer que les courbes humidité/hospitalisations se croisent complètement fin Octobre ? Nouveaux variants ? Température extérieure ? ...

C'est le confinement. Dont l'effet est supérieur à la baisse de l'humidité.

Le confinement a commencé début Novembre je crois.

Il y a de belles différences entre l'Alsace, la Bretagne, et la Côte d'Azur.
L'étude sur l'humidité et la température devrait être découpée en région, à minima nord-sud. Couper la France en 4 serait certainement le mieux.

Quand je parle de croisement de courbes, je devrais plutôt dire que les hospitalisations ne suivent pas totalement l'humidité inversée (ou la sécheresse) car les courbes n'ont rien à voir, et on pourrait décaler l'une ou l'autre vers le haut ou le bas. Ce que je veux dire, c'est que les cas et les hospitalisations étaient au plus haut en Octobre alors que l'humidité était la plus forte. Mais c'est vrai que les courbes se ressemblent beaucoup. Il y a "juste" un gros décalage fin Octobre alors que le confinement n'était pas encore présent.

Je suis d'ailleurs surpris que les courbes des cas et hospitalisations descendent autant dans la 2e quinzaine d'Octobre et que le confinement ait été décidé fin Octobre. N'y aurait-il pas une petite erreur dans le graphique, ces courbes de cas et hospitalisations devant être décalées d'au moins 2 semaines vers la droite ?

PoincarréCicéron a écrit:Il y a de belles différences entre l'Alsace, la Bretagne, et la Côte d'Azur.
L'étude sur l'humidité et la température devrait être découpée en région, à minima nord-sud. Couper la France en 4 serait certainement le mieux.

Attention, c'est pas le seul facteur. Je vois l'humidité davantage comme un catalyseur. Dès que le virus s'est propagé suffisamment dans une population, ca peut exploser à tout moment.

schumi0203 a écrit:

FFFF a écrit:

Pépé a écrit:

FFFF a écrit:A noter que dans les modèles prédictifs de l'an dernier, et dans les simulation d'un virus étant sensible aux conditions climatique, un pic se dessinait autour de mars/avril 2021 mais ce dernier serait probablement le dernier avant un long moment de repos estival.
Ça prédisait également la survenue d'un ultime pic autour de l'automne /hiver 2021. C'est assez relevant surtout parce qu'ils miment une immunité collective, chose que les vaccins donnent, et comme on vaccine grosso modo au rythme d'infection si aucune mesure n'était appliquée (0,2 million par jour) alors le modèle reste relevant.

tu as toujours le lien vers ces modèles ? :-)

https://science.sciencemag.org/content/368/6493/860


Bleu = Les périodes de confinement prévues
Rouge = Cas critiques
Noir = Incidence

Sachant qu'ils n'ont pas intégré la vaccination dans leur étude (car ne sachant pas quand elle serait disponible). Peut-on penser que cette vague-ci sera la dernière ?

En soit, le rythme de notre vaccination est tel que ça correspond un peu à où serait l'immunité de groupe sans réelle mesure de contrôle du virus. Grosso modo on vaccine en première dose entre 150'000 et 200'000 par jour ce qui serait le taux de contamination avec des mesures minimale.

D'ailleurs c'est un point important à préciser. Actuellement nos mesures nous garantissent entre 50 et 60% de diminution des transmissions or malgré cela, on est dans la situation actuelle. Donc ce qui risque de se passer si, durant la campagne de vaccination, on décide de lever progressivement les restrictions, alors on ne va pas franchement gagner en terme de réduction des transmissions. Et ceci lorsqu'on suppose que le virus bloque 100% des transmissions. Or, les données préliminaires suggèrent que la vaccination (du moins la première dose) ne diminue les transmissions que de 30%. Ainsi dire, si ce chiffre ce confirme, je ne pense pas qu'il faille s'attendre à ce que la vaccination change énormément de chose question circulation du virus


Et en aparté, ceci a toujours été un de mes problèmes avec la stratégie a-la-britannique : S'il la réduction des transmissions est là mais faible, il faudrait alors contrôler toute survenue de variant résistant comme le Sud Af ! Car il y a la possibilité qu'il prenne le dessus.

Confinement en France pendant 4 semaines à partir de vendredi soir