Quel est le plus beau titre d’Hamilton ?

Coucou les loulous

Lewis Hamilton a aujourd’hui autant de titres que le légendaire baron rouge Michael Schumacher.

Quel est, selon vous, son plus beau titre ?

De mon côté :
2008 je trouve que Massa et lui ont tout les deux fait pas mal d’erreurs.

2014 - 2015 je ne sais plus, ça m’ennuyait la F1 avec ces voitures.

2017 j’ai vraiment bien aimé, 2018 il était encore plus fort.

2019 je n’ai pas trop de souvenir des enjeux. Il a enfoncé le clou.

2020 il a encore enfoncé le clou, je le trouve légendaire avec sa voiture noire, ses stats et ses records qui tombent.

Du coup j’hésite entre 2017 et 2018 pour la rivalité avec Ferrari. Ou cette année car c’est une domination totale.

Odji a écrit:Coucou les loulous

Lewis Hamilton a aujourd’hui autant de titres que le légendaire baron rouge Michael Schumacher.

Quel est, selon vous, son plus beau titre ?

De mon côté :
2008 je trouve que Massa et lui ont tout les deux fait pas mal d’erreurs.

2014 - 2015 je ne sais plus, ça m’ennuyait la F1 avec ces voitures.

2017 j’ai vraiment bien aimé, 2018 il était encore plus fort.

2019 je n’ai pas trop de souvenir des enjeux. Il a enfoncé le clou.

2020 il a encore enfoncé le clou, je le trouve légendaire avec sa voiture noire, ses stats et ses records qui tombent.

Du coup j’hésite entre 2017 et 2018 pour la rivalité avec Ferrari. Ou cette année car c’est une domination totale.

C'est 2015 !

Pour moi 2019 et 2020 sont vraiment les titres les plus faciles. Pas de coéquipier ni d'équipe rivales. C'est pas forcément ceux que je mettrais en avant.
Après c'est difficile de départager :

2008 à l'avantage d'être le premier et la lutte avec Massa était sympa.

2014 - 2015 il a battu un coéquipier coriace. C'est jamais anodin.

2017 et 2018 m'ont laissé cette impression rare que ce n'était pas du qu'à la voiture (je me souvient plus bien mais pense que c'est surtout en 2018) :J'ai eu le sentiment que si lui et Vettel avaient échangé leur volants Hamilton aurait eu le titre au volant de la Ferrari.

2008

Un titre pour une 2e saison, avec un matériel pas forcément meilleur que les autres, c'est très très méritoire.

Les autres titres m'apparaissent dus en grande partie à la supériorité de plus en plus grandissante de Mercedes. Certes, Hamilton a battu Rosberg en 2014 et 2015 mais Rosberg n'avait visiblement pas le profil d'un grand champion.

2018. Il n’a pas toujours eu la meilleure voiture...surtout en première partie de saison, mais ça ne l’a pas empêché de sortir des miracles quand il le fallait. Cette saison me rappelle beaucoup celle d’Alonso en 2012.

J’ai voté 2018 aussi du coup.

Car en 2017 Ferrari était quand même moins bien. Et il était « facile » une fois débarrassé de Rosberg.

2018 il avait Bottas en progression, Ferrari en progression. Si même Räikkönen a pu lutter à Monza (et gagner à Austin) c’est bien que la voiture rouge était un peu meilleure à ce moment là.

Et chez RB y avait encore Ricciardo en plus de Verstappen qui ont eu aussi eu leurs courses où la RB était la meilleure.

Je dirais 2018, année où la concurrence a été la plus rude, ou 2014, année de son premier titre, et pour la belle lutte contre Rosberg.

Je ne comprends pas pourquoi on parle d’un titre en 2008. Chacun sait pourtant que cette saison n’a jamais eu lieu.Et c’est bien dommage parce que je suis certain que Felipe aurait pu l’avoir.

Le meilleur scénario, c'est 2008 évidemment, mais sur l'ensemble, ça reste le moins abouti. A l'inverse, 2015, 2019 et 2020, ont semblé trop facile.

Ses meilleures saisons d'un point de vue pilotage, c'est 2017 et 2018, à aller chercher des victoires qu'il n'aurait jamais dû et faire craquer Vettel/Ferrari dans le money time à chaque fois.

Mais je pense que celui que je préfère, ça reste 2014. Il y avait eu une telle attente après le premier, tellement de gens qui doutaient de lui, Rosberg qui frôle le hold-up, les problèmes mécaniques, les accrochages, les duels (Bahreïn, Suzuka, Austin etc), les points doublés à Abu Dhabi qui ont entretenu le suspense artificiellement. C'est LE titre qui m'a le plus fait vibrer. La période 2009-2013 m'avait vraiment fait apprécier le pilote et j'étais super heureux de le voir - enfin - remporter ce second titre.

Sa meilleure saison : 2018
Son plus beau titre : 2014

Ce qui est marrant,  l'année prochaine 4 pilotes (lui inclus) présent en 2008 pour son premier titre de champions du monde  .... seront 4 champions du monde

Michèle M. a écrit:Ce qui est marrant,  l'année prochaine 4 pilotes  présent en 2008 pour son premier titre champions du monde  .... seront 4 champions du monde

C'est plus facile d'avoir une longue carrière quand on a été champion du monde !
Les autres pilotes doivent laisser leur place petit à petit, comme Hulk, et comme Perez ou Albon (?), Grosjean, Magnussen et Kvyat cette année.

louis-ng a écrit:

Michèle M. a écrit:Ce qui est marrant,  l'année prochaine 4 pilotes  présent en 2008 pour son premier titre champions du monde  .... seront 4 champions du monde

C'est plus facile d'avoir une longue carrière quand on a été champion du monde !
Les autres pilotes doivent laisser leur place petit à petit, comme Hulk, et comme Perez ou Albon (?), Grosjean, Magnussen et Kvyat cette année.

oui mais c ' est nouveau. ca n' était pas le cas avec la génération de pilotes précédent .

ça peut peut-être s'expliquer par la sécurité apportée aux autos et aux circuits permettant d'exercer le job beaucoup plus longtemps, et par le fait qu'il y a beaucoup moins d'essais. Les pilotes actuels ne semblent pas très fatigués. Certains même ont beaucoup d'activités annexes...

Je crois aussi que le stress lié au danger est tout de même bien moindre, non seulement lors des GP mais aussi lors des essais. Rien que ça permet d'allonger une carrière.

Et puis les pilotes débutent plus jeunes en général, les meilleurs peuvent donc rester en F1 pendant une vingtaine d'années en s'arrêtant autour de 40 ans, une durée impensable il y a 2 ou 3 décennies.

Odji a écrit:J’ai voté 2018 aussi du coup.

Car en 2017 Ferrari était quand même moins bien. Et il était « facile » une fois débarrassé de Rosberg.

2018 il avait Bottas en progression, Ferrari en progression. Si même Räikkönen a pu lutter à Monza (et gagner à Austin) c’est bien que la voiture rouge était un peu meilleure à ce moment là.

Et chez RB y avait encore Ricciardo en plus de Verstappen qui ont eu aussi eu leurs courses où la RB était la meilleure.

Bottas m'a plus impressionné en 2017 qu'en 2018 personnellement. 2018 je me demande toujours comment il garde son volant pour 2019

Je suis partagé entre 2014, 2018 et 2020 honnêtement.

2008 saison très brouillonne
2014, Rosberg est à son meilleur niveau, comme en 2016, et il va chercher le titre au bout de l'effort
2015 il atomise tout le monde
2017 Vettel fait illusion jusqu'en Azerbaïdjan
2018 Vettel est un sérieux candidat jusqu'à l'Allemagne
2019 Pas vraiment de concurrence, Ferrari à la ramasse
2020 Peu de concurrence et pourtant je trouve sa saison monstrueuse, je lui trouve du panache, et surtout je trouve ses courses bien plus impressionnantes qu'en 2019

louis-ng a écrit:Je crois aussi que le stress lié au danger est tout de même bien moindre, non seulement lors des GP mais aussi lors des essais. Rien que ça permet d'allonger une carrière.

Et puis les pilotes débutent plus jeunes en général, les meilleurs peuvent donc rester en F1 pendant une vingtaine d'années en s'arrêtant autour de 40 ans, une durée impensable il y a 2 ou 3 décennies.

Non tu dis tout le contraire de ce que je veux dire .... en 5 ans il reste 10 pilotes de 2015... avant les pilotes étaient en f1 pour 15 ans.... tu prend des massa des Barrichello, des Patresse, des Coulthard des Trulli , des Alesi , Brundl, Boutsen...et plein d' autres ..sans être champion du monde avec des voitures plus difficile à conduire sont restés des années en F1... maintenant un pilote au bout de 3 ans il est directement jugé. stop ou encore

Michèle M. a écrit:

louis-ng a écrit:Je crois aussi que le stress lié au danger est tout de même bien moindre, non seulement lors des GP mais aussi lors des essais. Rien que ça permet d'allonger une carrière.

Et puis les pilotes débutent plus jeunes en général, les meilleurs peuvent donc rester en F1 pendant une vingtaine d'années en s'arrêtant autour de 40 ans, une durée impensable il y a 2 ou 3 décennies.

Non tu dis tout le contraire de ce que je veux dire .... en 5 ans il reste 10 pilotes de 2015... avant les pilotes étaient en f1 pour 15 ans.... tu prend des massa des Barrichello, des Patresse, des Coulthard des Trulli , des Alesi , Brundl, Boutsen...et plein d' autres ..sans être champion du monde avec des voitures plus difficile à conduire sont restés des années en F1... maintenant un pilote au bout de 3 ans il est directement jugé. stop ou encore

C'est ce que je disais à propos des pilotes non champions qui sont obligés de laisser la place aux plus jeunes dont le niveau moyen est supérieur. Comme Hulk, et comme Perez ou Albon (?), Grosjean, Magnussen et Kvyat cette année.

Et les pilotes ayant été titrés ont plus de facilité à y rester.

Zelkin a écrit:
2017 Vettel fait illusion jusqu'en Azerbaïdjan
2018 Vettel est un sérieux candidat jusqu'à l'Allemagne

Pourquoi uniquement Bakou en 2017 ? Vettel perd la tête du championnat après Monza pour 3pts seulement. Le tournant, c'est l'accrochage au départ à Singapour.

En 2018, on parle souvent de l'Allemagne comme du tournant, car c'était un gros coup dur pour Vettel à domicile. Mais pour moi le vrai virage c'est Monza : Vettel sort d'une victoire à Spa, la Ferrari est bien plus rapide en ligne droite, il n'est qu'à 17pts de Hamilton. S'il avait fait le doublé Spa-Monza, tout était encore jouable.

Quand même amusant de voir que les deux fois, Kimi est "impliqué" - dans le sens où s'il n'avait pas joué sa carte perso, c'était une victoire à l'aise pour Vettel - et que malgré ça, les deux restent très potes.

Hangar18 a écrit:

Zelkin a écrit:
2017 Vettel fait illusion jusqu'en Azerbaïdjan
2018 Vettel est un sérieux candidat jusqu'à l'Allemagne

Pourquoi uniquement Bakou en 2017 ? Vettel perd la tête du championnat après Monza pour 3pts seulement. Le tournant, c'est l'accrochage au départ à Singapour.

En 2018, on parle souvent de l'Allemagne comme du tournant, car c'était un gros coup dur pour Vettel à domicile. Mais pour moi le vrai virage c'est Monza : Vettel sort d'une victoire à Spa, la Ferrari est bien plus rapide en ligne droite, il n'est qu'à 17pts de Hamilton. S'il avait fait le doublé Spa-Monza, tout était encore jouable.

Quand même amusant de voir que les deux fois, Kimi est "impliqué" - dans le sens où s'il n'avait pas joué sa carte perso, c'était une victoire à l'aise pour Vettel - et que malgré ça, les deux restent très potes.

En 2017 le tournant est Singapour, mais il perd du terrain dès Bakou

2017 oui je pense que Monza c'est l'effondrement, mais je ne sais pas s'il avait fait ce tête-à-queue sans la précipitation liée à Hockenheim

Zelkin a écrit:Bottas m'a plus impressionné en 2017 qu'en 2018 personnellement. 2018 je me demande toujours comment il garde son volant pour 2019

Je dois me tromper alors. J’ai essayé de re-contextualiser mais je n’ai pas une bonne mémoire pour ces choses là.
C’était tout début 2019 « Bottas 2.0 » et tout le tralala.

A l'époque quand on me demandait « qui va gagner le titre ? » je disais Hamilton même si Vettel peut toujours être dangereux et on me répondait « Pas Bottas ? (T’es sûr de toi là ?) »

Je n'ai pas une bonne mémoire pour ces trucs là. Tous ses titres se mélangent un peu de ma tête. 2015, 2017, 2018 ... Je me souviens bien plus de 2016... justement parceque cette année là, il s'est fait battre. Et puis 2008 parceque c'est le premier et parceque ça s'est fini de façon complètement dingue.

Du coup j'ai voté 2008. Peut-être pas l'année de son meilleur pilotage mais la naissance du monstre et de quelle façon !

Sans hésitation 2008 : la seule fois où même si le résultat était l'inverse que ce que je désirais, j'étais content de me dire "j'y étais"

En 2019 et 2020, même si la concurrence était absente sur la durée de la saison, il a quand même délivré quelques sacrées leçons de pilotage.

En 2019, on l'oublie car le titre a été facilement acquis, Mercedes était l'écurie dominante sur l'ensemble de la saison, mais pas forcément à chaque grand prix. Il y a des courses où Hamilton a dû s'employer pour battre les Ferrari et/ou les Red Bull qui étaient parfois supérieures.

J'ai mis 2018.

2008 était la campagne la plus sympa à suivre (c'est ma saison préférée depuis que je suis la F1 d'ailleurs), mais sur cette année là, un pilote comme Kubica est plus impressionnant que lui qui fait encore beaucoup d'erreurs.

2015, 2019 et 2020, il y a un manque de concurrence sérieuse, même si comme le mentionne Satoru, il y a quelques courses où il est titanesque (pas plus loin que ce GP de Turquie).

Reste 2014, 2017 et 2018

Je classerais 2017 en-dessous des trois autres, comme je pense que même si Vettel est longtemps resté en lice, sur la majorité de la saison, la Mercedes était meilleure que la Ferrari (au final Bottas finit beaucoup plus proche de Vettel que ce dernier d'Hamilton).

J'hésiterais plus entre 2014 et 2018.

En 2014, Rosberg a surement livré la meilleure saison de sa carrière (battre Hamilton en qualifs c'est un énorme exploit) et avait la même machine qu'Hamilton.
Du coup voir Hamilton remonter la pente après plusieurs coups durs en termes de fiabilité qui auraient pu le secouer moralement (d'autant plus qu'il n'avait pas encore une collection de titres juste derrière lui) face à un adversaire en grande forme, c'est une grosse performance.

De l'autre côté, en 2018, il y avait un va et vient plus intense avec Ferrari en termes de perfo (d'ailleurs Iceman finit devant Bottas au championnat), et les Red Bull pouvaient aussi bien foutre la merde.
La chose qui vient ternir le tableau, c'est que Vettel n'a plus gagné après Spa, ce qui fait que le duel pour le titre a duré moins longtemps qu'en 2014.

Mon vote part sur 2018, en bonne partie comme j'ai trouvé les courses de cette saison là plus attrayantes en moyenne que celles de 2014, mais c'est très serré.

Odji a écrit:

Zelkin a écrit:Bottas m'a plus impressionné en 2017 qu'en 2018 personnellement. 2018 je me demande toujours comment il garde son volant pour 2019

Je dois me tromper alors. J’ai essayé de re-contextualiser mais je n’ai pas une bonne mémoire pour ces choses là.
C’était tout début 2019 « Bottas 2.0 » et tout le tralala.

A l'époque quand on me demandait « qui va gagner le titre ? » je disais Hamilton même si Vettel peut toujours être dangereux  et on me répondait « Pas Bottas ? (T’es sûr de toi là ?) »

Bottas finit cinquième du championnat en 2018, et effectivement revient en mode Bottas 2.0, gagne en Australie, insulte tout le monde, puis se prend tannée sur tannée

Satoru a écrit:En 2019 et 2020, même si la concurrence était absente sur la durée de la saison, il a quand même délivré quelques sacrées leçons de pilotage.

En 2019, on l'oublie car le titre a été facilement acquis, Mercedes était l'écurie dominante sur l'ensemble de la saison, mais pas forcément à chaque grand prix. Il y a des courses où Hamilton a dû s'employer pour battre les Ferrari et/ou les Red Bull qui étaient parfois supérieures.

Pour 2019, si le championnat avait commencé en Autriche, voilà à quoi il aurait ressemblé :

1) Hamilton 226pts
2) Verstappen 178pts
3) Leclerc 177pts
4) Bottas 175pts
5) Vettel 129pts

C'est quand la concurrence se rapproche qu'on voit l'apport d'Hamilton pour Mercedes.

gavroche a écrit:

2015, 2019 et 2020, il y a un manque de concurrence sérieuse, même si comme le mentionne Satoru, il y a quelques courses où il est titanesque (pas plus loin que ce GP de Turquie).

2015 est une année vraiment étrange. En 2014, Rosberg était un client en qualifs surtout, mais en rythme de course, il se faisait manger quasi systématiquement. En 2015, Hamilton signe 11 des 12 premières pôles, mais Rosberg était bien plus proche en rythme de course, avec plusieurs arrivées en formation HAM-ROS (Melbourne, Shanghai, Montréal, Spa).

Rosberg est pas loin d'arriver à la pause estivale en tête du championnat : il perd la course à Silverstone sur un choix stratégique (il fondait sur Hamilton quand ce dernier décide de s'arrêter pile au moment où la pluie s'intensifie, Rosberg doit attendre un tour de plus et se retrouve à 10"). Puis il manque une occasion en or à Budapest, un jour "sans" pour Hamilton, sur un accrochage un peu bête avec Ricciardo (résultat, il repart avec quasiment une victoire de retard alors qu'il allait prendre la tête). Derrière ça, il a une panne moteur à Monza, un problème mécanique à Sotchi alors qu'il est en tête, puis cette erreur incompréhensible à Austin alors qu'il dominait la course de la tête et des épaules. Il termine tout de même la saison avec 6 pôles et 3 victoires consécutives, ce que beaucoup de gens (dont moi) avaient mis sur le compte d'un relâchement pour Hamilton. Pas si sûr finalement...

Bref, 2015 paraît moins serré que 2014, mais en perf pure, je trouve qu'elle l'était bien plus. Et c'est cette saison 2015 un peu injuste pour Rosberg qui "prépare" sa campagne revancharde en 2016.