Nécrologie - sports mécaniques (Wilson Fittipaldi)

Mario de Araujo Cabral, 86 ans.



Le premier pilote portugais de F1 de l'histoire.

Il compte 4 départs en GP (pour 5 participations) entre 1959 et 1964. Il a ensuite été vu en Endurance jusqu'au milieu des années 1970.

Fritz d'Orey, 82 ans.



3 départs en F1 en 1959, sur une Maserati privée.

Jim Pace, 59 ans.



Une figure de l'endurance américaine. Il avait remporté les 24h de Daytona et les 12h de Sebring la même année, en 1996. C'est également l'année de son unique participation aux 24h du Mans.

Sa dernière apparition à Daytona remonte à 2016 seulement.

Il est mort du Covid-19.

Oh mince, comme quoi, personne n'est à l'abri de cette saloperie

Romolo Tavoni, 94 ans.



Directeur de la Scuderia Ferrari entre 1957 et 1961.

Sous sa direction, le titre mondial de Mike Hawthorn en 1958, celui de Phil Hill en 1961 et le premier titre des constructeurs de Ferrari en 1961.

Fin 1961, il avait quitté avec fracas la Scuderia Ferrari, accompagné de plusieurs autres cadres de l'écurie (notamment Carlo Chiti, le directeur technique), pour fonder ATS.

La raison de cette scission était l'ingérence croissante de Laura Ferrari, femme d'Enzo, dans le fonctionnement de l'écurie.

Tavoni et les autres avaient écrit une lettre à Enzo Ferrari en lui disant que ce serait bien qu'il rappelle sa femme à la maison pour leur permettre de bosser plus sereinement, et que sinon, ils s'en iraient. Réponse d'Enzo : "messieurs, je ne vous retiens pas, par ici la sortie".

Après l'expérience ATS (aussi brève que calamiteuse), il avait pris des fonctions officielles au sein de la fédération italienne, puis du circuit de Monza.

Claude Brasseur, 84 ans.



6 participations au Paris-Dakar entre 1981 et 1986, en équipage avec Jacky Ickx : vainqueur de l'édition 1983.

Il a aussi fait parti du star racing team sur simca

John Paul Jr, 60 ans.



Prodige du sport auto US du début des années 80.

En 1982, à 21 ans, il remporte les 24h de Daytona en équipage avec son père John Paul Sr. et Rolf Stommelen. Quelques semaines plus tard, il enchaine en remportant les 12h de Sebring (toujours avec son père). Il est sacré champion IMSA en fin de saison.

En 1983, il effectue ses débuts à temps plein en IndyCar/CART au sein d'une petite équipe qui aligne un châssis de l'année précédente : 1ère course : podium. 3e course : victoire lors du Michigan 500, avec un dépassement sur le champion en titre Rick Mears dans le dernier tour. Il termine 8e du championnat malgré deux courses ratées (dont l'Indy 500, non qualifié).

En 1984, il termine 2e des 24h du Mans en équipage avec Jean Rondeau sur une Porsche 956B.

Tout va pour le mieux ? En fait non. Le ver est déjà dans le fruit. Son père est poursuivi depuis plusieurs années pour trafic de drogue (et même tentative d'assassinat d'un témoin) et il est lui aussi dans le viseur de la justice.

En 1986, alors que sa carrière, tant en IndyCar qu'en IMSA, commence à patiner, il est condamné à 2 ans et demi de prison.

A sa sortie de prison, en 1989, il reprend sa carrière, en CART et en IMSA, avec des fortunes diverses. Ce n'est que vers la fin des années 1990 que le succès est à nouveau au rendez-vous, avec une nouvelle victoire aux 24h de Daytona en 1997, et une victoire en Indy Racing League en 1998.

Mais peu de temps après, il commence à ressentir les premiers effets de la maladie de Huntington, maladie neurodégénérative, ce qui l'oblige à mettre un terme à sa carrière en 2001. C'est de cette maladie qu'il est mort hier.

A noter que son père John Paul Sr, également incarcéré mais libéré en 1999, a disparu en 2000 dans des circonstances mystérieuses.

Je ne savais pas qu'il avait arrêté sa carrière à cause de la maladie.. Je me rappelle l'avoir vu rouler en IRL à l'époque

Aldo Andretti, 80 ans.



Frère jumeau de Mario Andretti.

Ils avaient débuté leur carrière en parallèle, mais celle d'Aldo n'a jamais décollé et a même été ponctuée de plusieurs accidents graves, ce qui l'a amené à renoncer à la compétition à la fin des années 1960.

Aldo Andretti était le père de John, ex-pilote IndyCar et NASCAR, décédé en début d'année.

John Hogan (directeur du marketing chez Marlboro de 1976 à 2002)


Il aura façonné la F1 telle qu'on la connaît aujourd'hui au travers du sponsoring.
https://the-race.com/formula-1/obituary-john-hogan-the-marlboro-man-who-helped-change-f1/

Pat Patrick, 91 ans.



Son écurie, le Pat Patrick Racing, a été une des structures phares de la monoplace US pendant près de 35 ans. Du début des années 1970 jusqu'au milieu des années 2000.

Les grandes années de l'écurie sont les années 70 et 80, avec les succès à Indianapolis de Gordon Johncock (1973 et 1982) et Emerson Fittipaldi (1989), et les titres de champion de Johncock (1976) et Fittipaldi (1989).

Il a aussi été un des co-fondateurs du CART en 1979, initiant la scission avec l'USAC.

Hubert Auriol, 68 ans.



Triple vainqueur du Dakar. Deux fois en moto et une fois en auto.

Il en sera ensuite l'organisateur (de 1995 à 2004), pour le compte d'ASO.

Tristesse...

Covid-19 ? Je sais qu'il était mal en point en novembre déjà

Zelkin a écrit:Tristesse...

Covid-19 ? Je sais qu'il était mal en point en novembre déjà

Apparemment, ce serait une conjonction de plusieurs choses. Dont les conséquences du Covid-19 oui.

Oui c'est triste.

Joel Robert, 77 ans



La légende belge du moto-cross. Considéré comme un des plus grands pilotes de l'histoire de la discipline, avec 6 titres mondiaux en 250 cc : en 1964, puis de 1968 à 1972.

Connu également des amateurs de BD et de Michel Vaillant puisqu'il est le principal protagoniste de l'épisode "Rodéo sur 2 roues" sorti en 1971.

Il est mort des suites de la Covid-19.

Carlo Franchi aka Gimax, 83 ans.



Une apparition en F1, au GP d'Italie 1978, sur Surtees. Il ne s'était pas qualifié.
Il a surtout fait carrière en Endurance.

Jean Graton, 97 ans.

Le créateur de Michel Vaillant, of course.



Ici à Zandvoort avec Patrick Tambay. En 1983 je suppose.

Et dire que tu évoquais Jean Robert plus haut, héros de l'une de ses BD. L'un des nombreux véritable pilote à avoir été sur le devant de la scène par Jean Graton. On pense notamment à Jacky Ickx ou François Cevert !

J'ai tellement bouffé les Michel Vaillant plus jeune, ça a nourri mon amour pour ce sport.

Idem… Je faisais des sets gp2 / gp3edit plus tard incluant Vaillantes et Leaders (ou Fabri, Whyte, Newton...) en alternatives aux saisons réelles parfois ; mais bon pour respecter la ligne scénaristique, Michel Vaillant se retrouvait toujours à 16300+ de grip.

Docky a écrit:

J'ai tellement bouffé les Michel Vaillant plus jeune, ça a nourri mon amour pour ce sport.

Pareil.

C'est une série qui a plein de défauts, mais sa vision très réaliste du sport auto ("trop" diront certains, car certains épisodes lorgnent parfois du côté du documentaire, au détriment d'une vraie histoire capable de séduire au-delà des aficionados) font que jamais je ne la renierai.

Je les ai lus et relus une nombre incalculable de fois quand j'étais mome/ado, puisque mon père avait l'intégrale et a continué à les acheter régulièrement jusqu'à "Paddock".

Souvent, je pense à me racheter toute la collection. Faut juste que je trouve avant où les stocker.

Pareil pour moi, ce sont les premières BD que j'ai lues. Je crois que j'en lisais avant même de regarder les Grands Prix.
J'ai eu la chance de dénicher "L'aventure automobile" il y a peu, l'historique de l'œuvre de Jean Graton

Satoru a écrit:

Docky a écrit:

J'ai tellement bouffé les Michel Vaillant plus jeune, ça a nourri mon amour pour ce sport.

Pareil.

C'est une série qui a plein de défauts, mais sa vision très réaliste du sport auto ("trop" diront certains, car certains épisodes lorgnent parfois du côté du documentaire, au détriment d'une vraie histoire capable de séduire au-delà des aficionados) font que jamais je ne la renierai.

Je les ai lus et relus une nombre incalculable de fois quand j'étais mome/ado, puisque mon père avait l'intégrale et a continué à les acheter régulièrement jusqu'à "Paddock".

Souvent, je pense à me racheter toute la collection. Faut juste que je trouve avant où les stocker.

Je crois que je dois en avoir 50 sur 70.
Oui la série à des défauts, parfois de cohérence mais l'ambiance est sympa, la retranscription des courses vraiment chouette et dynamique. Michel Vaillant, ça m'a appris des trucs, et puis ça te fait voyager !

Steve Warson, malgré son côté tourne casaque éternel, j'ai toujours été fan de son personnage .
Et puis Jean Graton avait le chic pour filer des blazes stylées : Chuck Danver, Bob Cramer, Nikolaï Olensky, Dino Falconetti, Bill Rix

Satoru a écrit:Jean Graton, 97 ans.

Le créateur de Michel Vaillant, of course.



Ici à Zandvoort avec Patrick Tambay. En 1983 je suppose.

Une nouvelle qui passe assez inaperçu dans les médias TV.