[2014] Grand Prix de Russie === > La course
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[2014] Grand Prix de Russie === > La course
par FFFF Dim Oct 12, 2014 12:54 pm
gavroche a écrit:
Добро пожаловать в Россию
Bien entendu, je souhaite débuter ce sujet par une grosse pensée pour Jules Bianchi qui bataille actuellement fort pour sa vie après le terrible accident qui a conclu de très triste manière le Grand Prix du Japon.
Je pense parler au nom de l'ensemble du forum en disant que toutes nos pensées sont avec lui et que nous espérons tous le meilleur pour Jules Bianchi. Pour envoyer des ondes positives, j'ai souhaité inclure une petite vidéo montrant son duel magnifique face à Christian Vietoris en GP2 en 2011.
Ça peut passer pour quelque chose d'un peu hors de propos, mais je souhaite tirer un grand coup de chapeau aux fans de très longue date comme papy swede. La journée d'hier a été absolument atroce pour le jeune passionné que je suis, peut-être même une des pires que j'ai vécu si on exclut bien sûr les malheurs familiaux qui ne peuvent être qualifiés alors je n'ose imaginer les sentiments encore pires et bien plus fréquents qu'ont du affronter ces passionnés qui malgré tout mettent encore tout leur cœur à cette passion et je tenais à leur faire savoir mon admiration avant de passer à la présentation du Grand Prix de Russie.
Je précise que ce qui suit a été écrit avant le Grand Prix du Japon à l'exception du calcul pour le titre constructeurs et de la conclusion. J'ai bien sûr hésité à poster cette partie du message telle quelle par décence, mais malheureusement ça ne changera rien, donc allons y, il y a un Grand Prix en vue et beaucoup parmi nous, malgré le dégoût légitime suscité par la course d'hier, finiront par céder à la tentation de le voir.
Comme vous pouvez vous en douter, avec une course qui est la première dans un pays, je suis très fortement ennuyé pour ma présentation, vu mon habitude à me baser sur l'historique de la Formule 1 dans ce pays pour donner un peu de substance à ma présentation.
En plus, niveau héros locaux, nous sommes un peu limités, le seul pilote russe ayant disputé un Grand Prix avant Daniil Kvyat cette saison c'est Vitaly Petrov qui n'a pas franchement marqué la discipline, même s'il a quand même deux faits majeurs à son actif, le premier c'est d'avoir été un soir de 2010 à Abu Dhabi, l'homme qui a contenu les ardeurs de Fernando Alonso pendant 40 tours, ruinant les chances de l'espagnol de ceindre une troisième couronne.
Le second est son podium en Australie en 2011, parfaitement servi par la stratégie à deux arrêts de Renault, la première d'une longue série de podiums gagnés par l'équipe d'Enstone à l'économie de pneumatiques.
J'aurais bien sûr pu parler de la culture russe, mais bien que je ne doute pas de son étendue exceptionnelle, je dois avouer ne pas être un grand expert en la matière, par exemple comme pas mal de monde, le seul groupe de musique russe que je connais c'est t.A.T.u.
(j'ai quand même fait l'effort de mettre la version russe)
Finalement, comme je ne suis pas sûr de continuer les présentations très longtemps et que nous sommes en plein sprint final pour le titre, je me suis dit qu'une rétrospective de la saison 2014 de Melbourne à Singapour ce serait pas mal pour compenser.
2014 :
- Rétrospective 2014:
La course sera une douche froide pour les espoirs de beaucoup de fans, les problèmes de fiabilité agitent la course avec les abandons du tenant du titre Sebastian Vettel et du poleman Lewis Hamilton mais n'apportent pas le chaos annoncé, la course se déroule à l'économie sans grande action empêchant tout bouleversement lié à la consommation en fin de course et la Mercedes de Nico Rosberg écrase la concurrence. Pour couronner le tout, la belle performance du local Daniel Ricciardo pour sa première chez Red Bull est gâchée par une sombre histoire de débit d'essence.
Sur un plan plus positif, promu à la 2e place suite à cette disqualification, Kevin Magnussen impressionne pour sa première et beaucoup l'imaginent alors en future superstar de la F1. Valtteri Bottas impressionne également avec une belle remontée de la 16e à la 5e place suite à une crevaison.
Note : 8.516/20 (et beaucoup d'entre vous ont indiqué avoir surnoté cette course comme c'était la première)
Deux semaines plus tard en Malaisie, le constat n'est guère plus flatteur, si en qualifications, la pluie a permis à Sebastian Vettel de pousser Lewis Hamilton dans ses ultimes retranchements pour saisir la pole, la course sur le sec sera une démonstration du pilote britannique et de Mercedes en général (Rosberg facile 2e mais distancé par son équipier). La 3e marche du podium ne fait l'objet d'aucune contestation, Sebastian Vettel étant débarrassé de son coéquipier Daniel Ricciardo par un changement de pneus manqués sur la Red Bull de l'australien, qui après sa disqualification de la manche initiale semble alors avoir récupéré le chat noir de son compatriote Mark Webber.
Après ces deux courses bien ternes beaucoup imaginent déjà la saison 2014 toute entière comme une purge immonde et on peine alors à leur donner tort.
Note : 7.605/20 (la pire de la saison pour le moment)
Alors qu'on croyait la saison condamnée à l'ennui le plus profond, la F1 nous surprend puisque la lumière vient de Bahreïn qui fait fort pour sa première course nocturne.
En qualifications, si le doublé Mercedes ne surprend personne (bien que l'ordre Rosberg-Hamilton semble alors inhabituel), c'est un peu plus agité derrière avec l'élimination de Sebastian Vettel dès la Q2, qui ne partira devant son coéquipier qu'à la faveur d'une pénalité de 10 places suite à l'incident aux stands en Malaisie. La 2e ligne partagée par Valtteri Bottas et Sergio Perez surprend et la 5e place de Kimi Räikkönen fait espérer un réveil à ses fans.
Au départ, Lewis Hamilton surprend son coéquipier et ami (si si à l'époque c'était vrai
Le premier petit bouleversement vient de l'usure des pneus des Williams qui semblaient pourtant en forme, Valtteri Bottas doit rentrer très tôt alors que Felipe Massa en difficulté doit céder sa place sur le podium provisoire à Sergio Perez. Mais l'action ne devient palpitante qu'au 18e tour avec la première attaque de Nico Rosberg sur Lewis Hamilton, la défense du britannique pendant deux tours est impériale et Mercedes préfère placer les deux hommes sur une stratégie décalée pour éviter une bataille trop longue et intense.
Derrière, les différentes options tactiques ne manquent pas d'apporter une certaine agitation. Williams y perd beaucoup, Bottas bloquant son coéquipier Felipe Massa à la place grande joie des pilotes Force India qui reviennent à vitesse grand V. Sergio Perez se distingue encore en profitant de la défense rugueuse du brésilien pour reprendre le dessus sur son équipier.
Mais c'est Pastor Maldonado qui nous offre le meilleur dans cette course, outre son attentat sur Esteban Gutierrez qui ne manquera pas de meubler les résumés des diverses chaines de télévision, l'intervention de la voiture sécurité permet à Rosberg en pneus tendres de faire la jonction sur Hamilton en pneus medium. Il faudra encore une énorme défense du britannique pour chercher une deuxième victoire méritée. Derrière, Daniel Ricciardo se distingue en remportant le duel face à son équipier Sebastian Vettel puis en avalant la Force India de Nico Hulkenberg, une prestation insuffisante pour le podium puisque Sergio Perez résistera jusqu'au bout.
Note : 16.634/20
Après ce duel magnifique, on attend beaucoup du Grand Prix de Chine. Mais ce coup-ci il n'y aura pas de match, la pluie des qualifications met Nico Rosberg en position de faiblesse, écrasé par son coéquipier et dominé par les Red Bull de Ricciardo et Vettel, pire, au départ Alonso et Massa lui grillent la politesse. Le pilote allemand récupérera facilement sa 2e place, mais il sera beaucoup trop tard pour empêcher un troisième succès de rang pour Lewis Hamilton au terme d'une course si terne que le drapeau à damiers sera abaissé deux tours trop tôt.
Note : 8.728/20
A Barcelone, on semble partis pour une nouvelle purge, les Mercedes mettent une seconde à tout le monde en qualifications et les pilotes Mercedes sont une stratégie décalée n'offrant aucun spectacle pendant plus des deux tiers de la course, la seule surprise est la 5e place provisoire de la Lotus de Romain Grosjean, très en forme en qualifications.
Mais ce coup-ci les 15 derniers tours sauveront un peu l'honneur d'une course terne entre la tension suscitée par la remontée certes trop tardive de Nico Rosberg sur Lewis Hamilton, la belle remontée de Sebastian Vettel au 4e rang alors qu'il partait 15e suite à un problème de boite de vitesses et la petite explication entre les Ferrari pour une maigre 6e place.
Note : 9.373/20
Le Grand Prix de Monaco sera marqué avant tout par la polémique en qualifications, après que le premier tour de Q3 ait tourné en la faveur de Nico Rosberg, l'équipe Mercedes le renvoie en piste avant Hamilton. Dans le second tour lancé des Mercedes, Nico Rosberg part à la faute, empêchant son coéquipier d'améliorer et empochant la pole. Certains y voient une simple erreur de pilotage d'autres une manoeuvre digne de celle de Michael Schumacher en 2006.
En course, l'allemand conservera le bénéfice de sa pole du début à la fin, mais l'action sera tout de même au rendez-vous avec une course par élimination si rude qu'elle offrira ses premiers points à Marussia et Jules Bianchi. Maldonado, Vettel, Kvyat, Vergne et Bottas trahis par leurs mécaniques. Perez, Gutierrez et Sutil accidentés, Räikkönen, Magnussen et Grosjean ralentis par des incidents de course. Ne restait plus qu'à écarter Kamui Kobayashi de manière convaincante pour ouvrir le compteur du français malgré une pénalité de 5 secondes due à un mauvais positionnement sur la grille.
Note : 10.900/20
A Montréal, la F1 retrouve un circuit habituellement fort prisé du public vu le nombre de courses extrêmement spectaculaires qui l'ont animé, et on peut dire que 2014 n'aura pas fait exception à la règle.
La course commence fort avec les deux Mercedes qui passent tout près du contact dès le premier virage et une très grosse maladresse de Max Chilton qui envoie son coéquipier Jules Bianchi dans le mur, occasionnant une neutralisation de la course pour sept tours. Les premiers changements de pneus arrivent très vite, les Force India tentent alors de jouer un coup de poker, faisant un arrêt de moins et comptant sur la vitesse de pointe offerte par le moteur Mercedes pour bloquer les Red Bull.
Le bouchon Force India offre un matelas énorme aux pilotes Mercedes qui en profitent pour s'adonner à la revanche de Bahreïn et Barcelone avec ce coup-ci Lewis Hamilton dans le rôle du chasseur. Sous pression, Nico Rosberg coupe la dernière chicane sortant Hamilton de la zone DRS, après investigation, la FIA décide de manière controversée de ne donner aucune pénalité au pilote allemand qui par la suite tiendra bon malgré le harcèlement permanent de son coéquipier.
Peu après l'arrêt de Perez, double coup de tonnerre, Lewis Hamilton commence à être particulièrement lent à la fin du 36e tour et se plaint d'une perte de puissance moteur, Nico Rosberg est atteint du même mal une trentaine de secondes plus tard, les Mercedes perdent deux secondes par tour sur Nico Hulkenberg pourtant équipé de pneus très usés. Les flèches d'argent qui ne s'attaquent plus, semblent être devenues des proies faciles.
Alors que la perte de temps semble désormais un peu plus faible, les deux Mercedes rentrent aux stands, une fois n'est pas coutume c'est l'arrêt de Nico Rosberg qui pose problème et Lewis Hamilton ressort sous le nez de son coéquipier, une joie de courte durée puisque les freins du britannique lâchent dans le même tour le contraignant à l'abandon.
Pour Rosberg, la vie n'est cependant pas devenue un long fleuve tranquille, il doit surveiller Perez dans son sillage, mais ce dernier est sur une stratégie à un seul arrêt et a des problèmes de freins. Le vrai danger se nomme Daniel Ricciardo, qui a bien profité des déboires de son équipier derrière les Force India pour reprendre le leadership chez Red Bull. Les problèmes de freins de Perez sont de plus en plus handicapants, et au 66e tour Ricciardo le déborde, il ne faudra que deux tours à l'australien pour déposer Rosberg et s'envoler vers une première victoire amplement méritée.
Mais une fois la lutte pour la victoire soldée, il reste à attribuer de gros points, Perez est en difficulté et doit céder sa place sur le podium à deux tours du but à Sebastian Vettel qui remporte là une bien maigre consolation. On entre alors dans le dernier tour, Felipe Massa est à l'assaut du mexicain qui en cherchant à lui fermer la porte le percute. Sebastian Vettel évite de justesse la voiture du brésilien en perdition alors que la course se termine sous régime de voiture de sécurité.
Note : 16.958/20 (meilleure course de la saison)
Après un tel chef d'oeuvre, le retour sur terre est dur en Autriche, qui fait son retour au calendrier de la F1. Ce week-end aura donné un arrière-goût de saison 2009 avec une séance de qualifications très intéressante puisque les Mercedes sont enfin vaincues par les Williams, Felipe Massa devançant Valtteri Bottas et s'offrant par la même occasion une première pole depuis Interlagos 2008 alors que Lewis Hamilton part à la faute et se retrouve 9e sur la grille.
Malheureusement, la course sera nettement moins excitante, Lewis Hamilton parviendra vite à revenir sur le trio de tête au prix d'un départ magnifique et tout se jouera dans les stands, au plus grand profit de Nico Rosberg qui profite de la stratégie médiocre de Williams pour remporter sa troisième victoire de la saison devant Lewis Hamilton et Valtteri Bottas qui grimpe sur son premier podium.
Note : 8.660/20
Le week-end de Silverstone, course à domicile pour nombre d'équipes, apportera un spectacle plus réjouissant. En qualifications, Lewis Hamilton commet une erreur de jugement sous la pluie, en pole virtuelle après la première tentative en Q3, il abandonne sa seconde tentative après deux premiers secteurs plutôt lents, mais la piste est beaucoup plus sèche et rapide dans le dernier secteur et son coéquipier Nico Rosberg ne manque pas l'occasion, de même que Vettel, Button, Hulkenberg et Magnussen. Son erreur sera tout de même moindre que celle des éminences grises de Ferrari et Williams dont le mauvais choix de pneus vaudront une élimination dès la Q1 à leurs quatre pilotes. Les pilotes Marussia, Bianchi et Chilton, en profitent pour se montrer particulièrement à leur avantage (12e et 13e).
Hamilton réalise un bel envol et se débarrasse vite d'Hulkenberg et Vettel ne laissant que les deux McLaren entre Rosberg et lui, mais les regards sont tournés vers le milieu de grille, Räikkönen revient trop vite sur la piste après une excursion dans un échappatoire et perd le contrôle de sa Ferrari, Massa part en tête à queue en souhaitant l'éviter et le rail est endommagé, occasionnant la sortie logique du drapeau rouge pour plus d'une heure.
Après que les McLaren aient été déposées par Hamilton, les Mercedes s'envolent et on attend avec hâte le nouveau round du duel Rosberg/Hamilton. Derrière, Esteban Gutierrez et Pastor Maldonado entament un nouveau passage de leur amitié lorsque la tentative de dépassement de la Sauber du mexicain fait un peu décoller la Lotus du venezuelien alors que Valtteri Bottas réalise une remontée exceptionnelle de la 14e à la 3e place en seulement 16 tours.
Finalement, le duel tant attendu entre les Mercedes n'aura pas lieu, Nico Rosberg est lâché par sa boite offrant au plus grand plaisir des britanniques un triomphe facile à Lewis Hamilton. Ce sont Fernando Alonso, parti de trop loin et Sebastian Vettel, mal servi par la stratégie de Red Bull qui animent un peu la fin de course avec un duel fort viril pour une 5e place qui ne fait figure que de très maigre consolation.
Note : 13.590/20
Deux semaines plus tard, le F1 circus se rend en Allemagne et Nico Rosberg n'aura aucun mal à cueillir les lauriers à la maison, Lewis Hamilton étant relégué en fond de grille suite à une défaillance de freins dès la Q1. Mais derrière le pilote allemand ça s'agite, tout d'abord avec un spectaculaire contact au départ entre Kevin Magnussen et Felipe Massa qui retourne la Williams du brésilien, fort logiquement, la voiture de sécurité est de sortie.
Sitôt les fauves relâchés, Lewis Hamilton entame sa remontée, il sera déjà remonté dans le top 10 avant la première vague de changements de pneus. Daniil Kvyat se fait bien moins subtil dans sa tentative de dépassement sur Sergio Perez qui l'envoie en tête à queue et qui le force à rentrer aux stands de manière très anticipée.
Alors que les changements de pneus commencent pour les plus gourmands avec leurs gommes, Lewis Hamilton ne se met pas dans une position d'attente, le britannique réussissant un double dépassement autoritaire sur Räikkönen et Ricciardo qui vient ponctuer une belle bagarre à trois.
Le britannique est dans une logique de pilotage agressif, après son premier arrêt, il se retrouve derrière son ex-équipier Jenson Button, en pneus plus frais Hamilton tente une attaque maladroite à l'épingle et touche légèrement son compatriote. Le dépassement se fera au tour suivant, non sans un geste d'excuses du pilote Mercedes. Il ne sera d'ailleurs pas le seul à s'adonner à la touchette en ce milieu de course, Perez et Gutierrez en feront de même quelques tours plus tard pour une modeste 12e place.
Hamilton parachève sa remontée par deux relais très intenses en super-tendres et retrouve le podium virtuel, il a même l'occasion d'espérer mieux à 17 tours de la fin lorsque Adrian Sutil part en tête à queue dans la ligne droite des stands, il se jete dans les stands espérant la sortie de la voiture de sécurité, qui ne viendra pas, occasionnant une polémique sur un possible avantage accordé à Nico Rosberg devant son public. En effet, Hamilton armé de pneus super-tendres frais aurait pu gravement menacer son équipier avec des écarts resserrés.
Le final sera marqué par un nouveau duel entre Fernando Alonso et une Red Bull pour la 5e place, cette fois celle de Ricciardo, et cette fois en faveur de l'espagnol même si la défense de l'australien fut remarquable. Dans le même temps, Valtteri Bottas contient les assauts de Lewis Hamilton qui peut ruminer la non-sortie de la voiture de sécurité qui lui aurait donné un avantage plus franc sur le finlandais et une vraie occasion de déborder Nico Rosberg.
Note : 14.540/20
Après deux courses de qualité, la F1 s'offre encore mieux sur le Hungaroring, circuit qui n'a rien pour lui vu à quel point les dépassements y sont difficiles, mais qui produit souvent des courses surprenantes.
Pour la première fois depuis Sepang 2013, la pluie tombe le dimanche et la piste est encore très humide sur plusieurs portions pour les premiers tours, une vraie chance de remontée pour Lewis Hamilton, une nouvelle fois maudit en qualifications, sa Mercedes prenant feu dès la Q1. En 8 tours, et malgré une petite faute dans les premiers virages, le britannique est déjà au 13e rang.
Le sort tourne en fin de 8e tour, le Caterham d'Ericsson percute violemment les pneus, le suédois est indemne, mais la voiture de sécurité fait son apparition sous le nez de Nico Rosberg. Les quatre premiers Robserg, Bottas, Vettel et Alonso sont piégés par la voiture de sécurité alors que presque tous les autres pilotes plongent immédiatement dans les stands, au plus grand bénéfice de Jenson Button et Daniel Ricciardo qui étaient 5e et 6e. McLaren tente le pari de pneus intermédiaires neufs, croyant en une averse prochaine, alors que Red Bull mène la tendance majoritaire d'un passage en pneus pour piste sèche.
Pris au piège, Nico Rosberg limite les dégâts en sortant 4e, au contraire de Valtteri Bottas rejeté au 11e rang. La voiture de sécurité s'éternise quelque peu suite à la grosse maladresse de Romain Grosjean qui part à la faute en tentant de chauffer ses pneus, un grand moment de solitude qu'il partage toutefois avec Michael Schumacher (qui a commis le même type de faute à Shanghai en 2005).
Une fois que la course a repris ses droits, Jenson Button prend la tête de façon éphémère avant l'effondrement de ses pneus intermédiaires puisque l'averse tant attendue par McLaren ne vient pas. C'est donc Daniel Ricciardo qui prend les commandes et qui voit sa position renforcée par la fébrilité de Nico Rosberg au moment d'avaler la McLaren de Kevin Magnussen, il laisse filer la Ferrari de Fernando Alonso et la Toro Rosso d'un surprenant Jean-Eric Vergne et se retrouve 5e, seulement deux places devant son coéquipier Lewis Hamilton, revenu des enfers.
La course n'a pas le temps de se stabiliser, au 23e tour, Sergio Perez part à la faute sur une bordure détrempée dans la ligne droite des stands offrant un peu de temps de piste à Bernd Mayländer. C'est alors que survient un nouveau tournant de la course, les stratégies se divisent, Daniel Ricciardo fait son 2e arrêt, il n'est pas suivi par la plupart des pilotes du haut de classement et Fernando Alonso se retrouve en tête du Grand Prix de Hongrie devant Jean-Eric Vergne et Nico Rosberg.
Une fois la course relancée, Fernando Alonso a piste dégagée, contrairement à Nico Rosberg, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton et Daniel Ricciardo qui butent sur la Toro Rosso de Jean-Eric Vergne. Les deux allemands se résignent alors à faire un 2e arrêt synonyme de stratégie à 3 arrêts. Une option peu payante, puisque Lewis Hamilton parviendra à faire sauter le bouchon Vergne deux tours après avoir récupéré la 3e place.
Alonso et Hamilton se décident à faire leur 2e arrêt à environ 30 tours de la fin et font des choix différents, Alonso privilégie les tendres alors qu'Hamilton opte pour les medium, les deux hommes font toutefois une belle opération puisqu'ils repartent devant Nico Rosberg qui sera contraint à un arrêt supplémentaire mais laissent provisoirement la tête de la course à Daniel Ricciardo.
Chez Mercedes l'animosité ne manquera pas d'augmenter d'un cran après que Lewis Hamilton ait refusé de laisser passer Nico Rosberg qui est une stratégie différente, à la décharge du britannique on peut souligner que la différence de rythme entre les deux hommes n'était pas flagrante.
A seize tours de la fin, Daniel Ricciardo effectue son ultime arrêt, l'australien repart à moins de dix secondes de Fernando Alonso avec des pneus frais. Il y a alors trois prétendants sérieux à la victoire, Fernando Alonso pour un petit miracle sur Ferrari, Lewis Hamilton pour un exploit fou depuis la dernière place et Daniel Ricciardo pour une nouvelle victoire dans le final. Le contact est vite établi entre les trois hommes et la moindre faute peut être fatale. Derrière, un autre candidat au podium se manifeste en la personne de Nico Rosberg incroyablement rapide après son 3e arrêt.
Fernando Alonso parvient à contrer les attaques de Lewis Hamilton, lui aussi en pneus usés et pas forcément adepte du risque maximal vu sa situation au championnat, mais à quatre tours de la fin son adversaire change de visage, Hamilton ayant commis une légère erreur au premier virage, Ricciardo passe par l'extérieur et menace Fernando Alonso. L'espagnol ne résistera pas plus d'un tour à l'australien qui vole vers sa deuxième victoire. Le dernier tour sera marqué par un duel Hamilton/Rosberg pour la dernière marche du podium qui tournera encore une fois à l'avantage du britannique, peut-être la fois de trop pour l'allemand.
Note : 16.704/20
La F1 fait sa rentrée en Belgique et on ne perd pas les mauvaises habitudes de 2013/2014, la pluie n'est là que le samedi. Sur le toboggan des Ardennes, les Mercedes réduisent la concurrence en bouillie, Sebastian Vettel, 3e sur la grille, est à plus de deux secondes de Nico Rosberg, poleman du jour.
Le départ n'est pas à la hauteur des attentes du pilote allemand, débordé par Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, heureusement pour lui il n'aura pas trop de mal à déborder son compatriote qui a raté une offensive sur Hamilton. Le duel entre les Mercedes peut donc commencer dès les premiers tours, mais ce coup-ci lassé par sa patience habituelle face au pilotage autoritaire du britannique, il tente de passer en force abîmant son aileron avant et provoquant une crevaison sur la voiture du britannique. Inutile de préciser que la manœuvre suscite la division des fans entre ceux qui jugent l'attaque irresponsable étant donné que Rosberg aurait bénéficié du DRS lors du tour suivant et ceux qui y voient un incident de course. La confusion sera d'ailleurs totale puisque Mercedes sanctionnera financièrement son pilote, qui fut en revanche blanchi par la FIA.
Daniel Ricciardo sent le doux parfum d'une possible victoire et ne perd pas de temps à déborder autoritairement Fernando Alonso puis son propre équipier Sebastian Vettel pour prendre la tête lorsque Nico Rosberg rentre aux stands pour changer d'aileron. Le pilote Mercedes reçoit un retour de karma fort ironique au 10e tour puisqu'il est gêné par un morceau de gomme (probablement issu de la crevaison de Lewis Hamilton) dans son cockpit.
Dès lors, plus rien ne semble menacer la Red Bull du pilote australien, en revanche la lutte pour la troisième place derrière Ricciardo et Rosberg est plus serrée, Kimi Räikkönen bien plus inspiré sur son circuit fétiche tient longtemps la corde à la faveur d'un undercut en début de course, mais il est finalement surpris par Valtteri Bottas qui a été plus patient pour changer de pneus. Mais la vraie bagarre est celle entre Kevin Magnussen, Fernando Alonso, Jenson Button et Sebastian Vettel (par ordre décroissant d'usure des pneus), le danois se montrera très rude dans sa défense, ce qui lui vaudra d'ailleurs 20 secondes de pénalité, au grand profit de Sebastian Vettel qui conclut une course très décevante sur une bonne note.
Note : 12.938/20
A Monza, l'affrontement Hamilton/Rosberg est particulièrement attendu vu les commentaires sévères du britannique à l'encontre de son coéquipier suite à la houleuse course belge, mais un problème électronique obstrue l'envol du champion du monde 2008 et retarde le duel entre les deux principaux prétendants au sacre 2014. Il faudra dix tours au britannique pour se débarrasser du duo Magnussen/Massa et autant pour revenir à proximité de Rosberg.
Mercedes s'offre un peu de répit en allongeant le premier relais de Lewis Hamilton, mais le britannique est dans une forme éblouissante à la sortie des stands et revient comme une fusée sur Nico Rosberg qui part à la faute dans la première chicane et doit céder le leadership à son rival qui ne sera plus inquiété. Cette sortie opportune ne manquera pas d'alimenter les théories du complot qui voient là la véritable punition du leader du championnat pour sa maladresse belge.
Dans le final, le spectacle sera assuré par Daniel Ricciardo qui après un départ désastreux a décidé de retarder au maximum son changement de pneus pour assommer la concurrence dans le final, au rang des victimes son quadruple champion du monde de coéquipier, pour une très belle 5e place.
Sur le podium, Rosberg sera une nouvelle fois copieusement sifflé alors que sur une note plus positive, les tifosi réservent de chaleureux applaudissements à Felipe Massa, longtemps pensionnaire de la maison Ferrari, qui signe son premier podium depuis son départ de l'équipe italienne.
Note : 11.364/20
A Singapour, pour la course la plus physiquement exigeante de la saison, un KO au championnat pouvait être logiquement pressenti, mais personne ne s'attendait à ce qu'il survienne de cette manière. Nico Rosberg ne peut se tirer de sa 2e place sur la grille, victime d'un problème électronique qui le fera partir des stands puis abandonner après avoir traîné sa peine derrière la Caterham de Marcus Ericsson.
Sur un circuit urbain où les dépassements sont difficiles, la première moitié de course est très loin d'être palpitante jusqu'à ce qu'Adrian Sutil ait la bonne idée de tasser Sergio Perez, détruisant l'aileron avant du mexicain ce qui vaut une intervention logique de la voiture de sécurité. Intervention qui sera particulièrement longue vu l'éparpillement du peloton et la procédure adoptée en 2012 permettant aux retardataires de rattraper leur tour de retard.
La voiture de sécurité fait émerger des stratégies diverses, certains comme les pilotes Red Bull et Williams tentent de profiter de son intervention pour faire tenir leurs pneus jusqu'au bout, d'autres comme Fernando Alonso et Jenson Button se précipitent dans les stands pour un dernier arrêt et d'autres comme Lewis Hamilton, Jean-Eric Vergne et Sergio Perez réservent leur dernier arrêt à plus tard dans la course.
A l'avant, Lewis Hamilton cravache pour ressortir dans les échappements de Sebastian Vettel et cueillir la victoire à sept tours du but. Mais à l'arrière l'action est un peu plus corsée, Valtteri Bottas à l'agonie bloque Räikkönen et Hulkenberg, permettant à Vergne en furie après une litigieuse pénalité de 5 secondes pour avoir passé Pastor Maldonado hors des limites de la piste et à Perez encore échaudé par son contact avec Sutil d'effectuer une remontée fantastique aux 6e et 7e places.
Note : 9.085/20
Le circuit :
Nombre de tours : 53
Longueur d'un tour : 5.853 km
Distance totale de la course : A définir
Les horaires :
Tous les horaires sont donnés en heure d'été d'Europe centrale (Belgique, France, Suisse...), pour l'heure locale faire + 2
Formule 1 :
Essais Libres 1 : Vendredi de 8 h 00 à 9 h 30
Essais Libres 2 : Vendredi de 12 h 00 à 13 h 30
Essais Libres 3 : Samedi de 10 h 00 à 11 h 00
Qualifications : Samedi à 13 h 00
Course : Dimanche à 13 h 00
GP2 :
Essais Libres : Vendredi à 10 h 00
Qualifications : Vendredi à 14 h 00
Course longue : Samedi à 14 h 40
Course courte : Dimanche à 10 h 05
GP3 :
Essais Libres : Vendredi à 15 h 00
Qualifications : Samedi à 7 h 30
Course 1 : Samedi à 11 h 40
Course 2 : Dimanche à 9 h 00
La météo :
http://in.weather.com/weather/10day/Sochi+Olympic+Park+Circuit+KR+Russia+29483:25:RS
Normalement sec et frais tout le week-end
Le choix de Pirelli :
Pneus prime : Medium - marquage blanc
Pneus option : Soft - marquage jaune
Programme TV :
F1 - Essais Libres 1 : Vendredi à 7 h 50 - C+ Sport
F1 - Essais Libres 2 : Vendredi à 11 h 50 - C+ Sport
F1 - Essais Libres 3 : Samedi à 9 h 50 - C+ Sport
WTCC - Qualifications : Samedi à 11 h 00 - Eurosport (différé) - Rediffusion à 17 h 30 sur Eurosport 2
GP3 - Course 1 : Samedi à 11 h 30 - Eurosport - Rediffusion à 23 h 15 sur Eurosport
F1 - Qualifications : Samedi à 12 h 45 - C+ Sport - Rediffusion dimanche à 4 h 10 sur Canal + et à 10 h 30 sur C+ Sport
GP2 - Course longue : Samedi à 14 h 45 - Sport + (différé)
F3 - Imola, Course 1 : Samedi à 20 h 15 - Motors TV (différé)
NASCAR - Nationwide à Charlotte : Samedi à 21 h 00 - Motors TV (différé)
V8 Supercars - Bathurst 1000 : Dimanche à 0 h 30 - Motors TV
WEC - 6 heures de Fuji : Dimanche à 8 h 30 - Motors TV
WTCC - Race of Shanghai : Dimanche à 8 h 45 - Eurosport (deux courses à la suite) - Rediffusion de la 2e course à 21 h 00 sur Eurosport 2
Sports mécaniques - Dimanche Meca : Dimanche à 10 h 30 sur Eurosport - Rediffusion à 22 h 45 sur Eurosport
GP2 - Course courte : Dimanche à 10 h 45 - Sport + (différé) - Rediffusion à 13 h 55 sur Sport +
GP3 - Course 2 : Dimanche à 11 h 00 - Eurosport 2 (différé) - Rediffusion à 12 h 30 sur Eurosport
F1 - La Grille : Dimanche à 12 h 05 - Canal +
F1 - Grand Prix de Russie : Dimanche à 12 h 50 - Canal + - Rediffusion à 22 h 55 et lundi à 12 h 55 sur C+ Sport
F3 - Imola, Course 2 : Dimanche à 17 h 10 - Motors TV (différé)
F3 - Imola, Course 3 : Dimanche à 17 h 55 - Motors TV (différé)
F1 - Formula One : Dimanche à 18 h 10 - Canal + - Rediffusion lundi à 0 h 40 et 14 h 40 sur C+ Sport
NASCAR - Bank of America 500 (Charlotte) : Dimanche à 19 h 00 - AB Moteurs (différé)
Comme toujours avec cette rubrique, n'hésitez pas à signaler un événement manquant.
La stat à la con :
2. Les deux derniers pays à avoir inauguré un Grand Prix national (Corée du Sud et Inde) ne figurent plus au calendrier de la F1, souhaitons plus de chance à la Russie.
Informations complémentaires :
Pastor Maldonado sera pénalisé de 5 places sur la grille de départ (6e moteur utilisé à Suzuka)
Mercedes remportera le titre constructeurs si Red Bull ne lui reprend pas au moins 19 points. (En gros, un 3-5 suffit à Mercedes si Red Bull fait le doublé)
Notes personnelles :
Sur un autre topic, j'ai indiqué avoir eu un mauvais pressentiment sur la course de Suzuka en préparant ce message de présentation. Ça peut paraître bête et/ou égoïste, mais je pense que si j'ai un autre mauvais pressentiment en préparant un topic, je passerai les courses en question à flipper vu que je suis très superstitieux. C'est pour ça que je laisse la main au moins jusqu'à la fin de la saison 2014.
Si celui ou celle qui me remplace veut un coup de main sur un aspect ou un autre de la présentation des 3 courses restantes, qu'il ou elle n'hésite surtout pas à me contacter, je suis déjà un peu gêné de plaquer ça en cours de saison.
Dernière précision, si j'ai décidé de poster à minuit, c'est pour symboliser dans mon esprit très vite le passage à un autre jour tant le précédent a été pénible pour tout le monde ici. C'est une superstition à la con, mais c'est un peu le principe d'une superstition non ?
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par oxythan Dim Oct 12, 2014 12:57 pm
Williams aime bien décaler ses stratégies et faire, quand c'est possible, un arret de moins que les autres.
Vu que le circuit est neuf et l'asphalte peu abrasif, il est possible (probable) qu'ils soient tous sur un arrêt.
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par SinseRemi Dim Oct 12, 2014 12:59 pm
Bonne course malgré tout...
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par SchuminatOr57 Dim Oct 12, 2014 1:00 pm
Bonne course à vous, qu'on essaye d'oublier tout ça quelques minutes
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Obrigado Felipe !
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par I have a dream Dim Oct 12, 2014 1:02 pm
Bon gp a tous
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par venum Dim Oct 12, 2014 1:03 pm
Bon GP a tous!
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par Nanaki_enter Dim Oct 12, 2014 1:03 pm
Bonne course !
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par Supermario Dim Oct 12, 2014 1:03 pm
Quelqu'un a une chapka à me prêter ?
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par SchuminatOr57 Dim Oct 12, 2014 1:03 pm
Massa qui part en dure, ça va promettre pour la fin de course
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Obrigado Felipe !
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par SinseRemi Dim Oct 12, 2014 1:05 pm
C'est du n'importe quoi avec les dégagements au départ 
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par Le Négociateur Dim Oct 12, 2014 1:05 pm
Rosberg a des vibrassions dues à son blocage de roues, c'est pas un peu extrême???
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par masahiro Dim Oct 12, 2014 1:05 pm
Y a eu contact entre les 2 Red Bull
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par I have a dream Dim Oct 12, 2014 1:06 pm
Quel bordel ce depart
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par Le Négociateur Dim Oct 12, 2014 1:06 pm
SinseRemi a écrit:C'est du n'importe quoi avec les dégagements au départ
et t'as pas vu les courses de GP2
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par SinseRemi Dim Oct 12, 2014 1:06 pm
Rosberg aux stands... Hamilton peut dormir tranquille
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par J-L Dim Oct 12, 2014 1:06 pm
Gros départ de JEV, 5è au premier tour !
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par Le Négociateur Dim Oct 12, 2014 1:06 pm
Vettel il prend des départs d'extraterrestres !!
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par MclarenProject Dim Oct 12, 2014 1:06 pm
Super les zones de "dégagement"...
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par TheClash Dim Oct 12, 2014 1:07 pm
Rosberg se fusille tout seul en cette fin de championnat.
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par Seb Dim Oct 12, 2014 1:07 pm
bon ben la lutte est déjà morte...
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par JTG Dim Oct 12, 2014 1:07 pm
Drôle de stratégie pour Massa
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par SinseRemi Dim Oct 12, 2014 1:07 pm
Le Négociateur a écrit:SinseRemi a écrit:C'est du n'importe quoi avec les dégagements au départ
et t'as pas vu les courses de GP2
Non
j'ai hâte de voir les replays. Raikkonen était au niveau d'Alonso, il a ensuite perdu 5 places
Rosberg sur 1 seul arrêt avec 1 arrêt après un tour
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par I have a dream Dim Oct 12, 2014 1:07 pm
Ben Roberge il peut dire adios au titre
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par moumou Dim Oct 12, 2014 1:08 pm
SinseRemi a écrit:Rosberg aux stands... Hamilton peut dormir tranquille
C'est stratégique les pneus durs peuvent faire 300 tours.
Donc Nico ne s'arrêtera plus.
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Re: [2014] Grand Prix de Russie === > La course
par JPeg Dim Oct 12, 2014 1:08 pm
Quelle erreur de Rosberg quand même...
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