Les études (secondaires ou supérieures)

Comme dans les autres disciplines, une recherche poussée sur un thème précis  

Il n'y a pas tout le côté expérimental qui peut exister en sciences, mais c'est tout autant créateur, je trouve.

Pochelon a écrit:Je comprends ton stress pour les M2, j'ai vécu ça 2 ans. Superbe système en droit, où on te fait la sélection la plus drastique, une fois que tu as déjà fait 4 ans d'études...

Comme tu dis, il y a beaucoup de concurrence, donc il faut vraiment être motivé avant de postuler quelque part. Le directeur le verra bien dans ton dossier, et a fortiori s'il y a un entretien. Quant à la distinction M2 Recherche et Professionnel, elle n'a plus vraiment d'importance. Certes c'est toujours mieux un M2 Pro pour l'insertion sur le marché professionnel, mais il y a aussi de très bons M2 Recherche. Il doit y avoir à peine 5% des étudiants en recherche qui continuent ensuite sur une thèse.

Pour le DU, je ne comprends pas trop, tu voudrais en faire un après ton M1 ? Je ne le conseille pas, ça te ferait une année de "perdue" et ton dossier serait moins valorisé que celui des personnes sortant directement de M1. Un DU, en tout cas à ma fac, c'était tout au plus 2 à 3h par semaine, et il n'y en avait aucun qui apportait de vraie plus-value sur un dossier, du genre criminologie, ça ne sert à rien pour la plupart des M2. Mon seul conseil c'est blinde à mort ton M1, c'est le plus déterminant.

Oui, le DU, c'est une idée comme ça. Je sais pas trop ce que ça vaut, en vrai.  Mais comme ça a lieu l'été.... Tu peut le faire entre "deux années", à ma fac. A vrai dire, c'est en voyant une connaissance le faire que je me suis questionné. Je me suis pas hyper renseigné là dessus.

Le système droit est en effet bizarre. Enfin, cela dit, je sais pas comment ça se passe à Paris, mais à Aix-Marseille, y'a quand même une bonne selection jusqu'en Licence. (en gros, sur 5 élèves, il  n'en reste qu'un. ) Puis bon, ça me gêne pas trop, je le savais. Mais en tout cas, chez nous, ils ont durci la Licence depuis l'an passé. Rien qu'en L3. Avant il y'avait 85% de réussite en L3, l'an passé 65%.

Le souci du Master, plus que la concurrence, c'est le nombre de matières. Du jour au lendemain, on nous balance une trentaine de matières dans la figure, faut en choisir 10, et on ne connait pas les 3/4 d'entre elle. Dur de faire un choix.

Là, je me suis spécialisé en Social, car j'ai pas mal réussi en L3, et j'aime bien. Mais surtout car des matières comme Fiscal, Concurrence, ou autres, j'ai pas forcément des garanties, vu que je n'ai effleuré que des introductions à ces matières.

Après, j'ai le sentiment que tout le monde est dans le même cas que moi. Perso, j'ai choisi l'idée de prendre les matières les plus "généralistes" (Contrats d'Affaires, Protection Sociale, Concurrence, Fiscalité, Entreprises en Difficultés), qui sont dans les pré requis d'à peu près tout les M2 qui m’intéressent + des matières un peu plus spécifiques (Propriété Littéraire, Consommation, Politique Sociale...).

Dire que le bac me faisait stresser à l'époque. Quand on met en perspective, c'est marrant !

Sinon, toi, ça s'est bien passé ?
T'es prêt pour ton M2 ?   Va fallor que t'adopte la chemise + veste. Les M2 dans ma fac, tu le vois direct : c'est tout les étudiants qui ont le même look que les enseignants.

Look de prof de vac : vest en tweed avec coudière, pull à col roulé, pantalon en velours?   

MacEugene a écrit:

oxythan a écrit:

raymane a écrit:

oxythan a écrit:J’étais le seul à avoir répondu : Aller a l'université, en sciences.

Why ?

Parce que je pensais que la fac pouvais être une voie choisie et donc qu'on pouvais y aller volontairement.
Mais on m'a assez vite fait comprendre que c'était une voie d'échec pour ceux qui ne pouvaient pas aller autre part.

m'en fou, j'y suis allé quand même. J'ai refusé de faire des dossiers de candidature ailleurs malgré l'insistance de mes profs  

C'est quand même unique au monde une si petite réputation des universités en France, par rapport aux écoles supérieures.

Clairement  

En fait je pense que ce sont plus les licences qui ont une petite réputation en France (Car mine de rien, n'ayant pas de sélection à l'entrée, cette dernière se fait via découragement tout au long des 3 ans de la licence). Mais les Masters sont assez bien vu il me semble et assez internationaux dans certains domaines

Pour le barreau, je ne suis pas mécontent de ce que j'ai fait, on verra bien.

Et je pars Lundi en terre inconnue  

Pour le barreau, je ne suis pas mécontent de ce que j'ai fait, mais ce n'est pas pour autant suffisant, on verra bien.

Et je pars Lundi en terre inconnue

Les Masters sont assez bien vus, dans la mesure toutefois où ils ne rentrent pas en concurrence avec les Grandes Ecoles. Malheur aux masters de fac qui sont sur le même créneau que les écoles d'ingé et de commerce.

Oui moi je n'ai que le point de vue de Master "recherche" dans les sciences et il me semble pas que ce soit équivalant aux écoles d'ingé du même domaine qui doivent certainement plus donner une formation professionnalisation.

Effectivement, la recherche est plutôt l'apanage de la fac. Peu de Grandes Ecoles proposent des programmes doctoraux (à titre d'exemple, je crois me souvenir que parmi les écoles de commerce HEC est la seule habilitée à délivrer des doctorats, ce qu'elle fait avec parcimonie).

Mais voilà un des problèmes Gautier comme le critiquait Pochelon avec la sélection tardive... ça, on le sait qu'une fois lancé ! Comme l'a énoncé Oxy, au niveau du bac on a le dogme, en France, des grandes écoles pour les meilleurs, de la fac pour les médiocre et les BTS pour les moins bons au lieu de présenter les choix en fonction de son objectif après ses études. Moi je me souviens toujours qu'au moment où j'avais postulé pour mon stage de M2 mon chef, lors de l'entretient, m'avait clairement dit qu'il avait eu une candidature d'une personne issue directement d'une école de médecine et que ce n'est pas rien !
Du coup il m'a demandé qu'est ce que j'ai en plus d'elle dans ma formation, je lui ai répondu que j'ai fait mes études dans le but d'aller en recherche et non pas d'être medecin. Du coup après le master j'ai pour volonté de rester dans laboratoire en thèse alors que cette personne veut sans doute juste une ligne dans son CV pour son dossier de médecine (j'ai été méchant  ).
Inversement pas mal de personnes ont fait un M2 Pro à ma fac. Je ne sais pas quels sont leurs chances face à celles et ceux qui sortent d'une école d'ingénieur

Le parcours en France est en fait relativement fléché... or on ne nous indique pas vraiment où mènent ces flèches au commencement

Je sors de ma soutenance sur ma première période en entreprise. Très très bien passé !

Et courrier de mon IUT de Lyon. C'est bibi qui a majoré les 4 semestres avec une moyenne sur 2 ans de 15,62 !

Ce fut une bonne journée !

demain j'ai un entretien pr un stage ... ça me tombe comme ça dessus, j'ai envoyé la lettre hier, elle est déjà arrivée. Je suis pas spécialement près (à noter que je ne l'aurais pas plus été dans une semaine  ) dans le sens où je n'ai jamais eu à passer ce genre d'entretiens ...
à quoi dois je m'attendre ?
quelqu'un aurait il des conseils à me donner ?

j'avoue stresser un peu  

vino_93 a écrit:demain j'ai un entretien pr un stage ... ça me tombe comme ça dessus, j'ai envoyé la lettre hier, elle est déjà arrivée. Je suis pas spécialement près (à noter que je ne l'aurais pas plus été dans une semaine  ) dans le sens où je n'ai jamais eu à passer ce genre d'entretiens ...
à quoi dois je m'attendre ?
quelqu'un aurait il des conseils à me donner ?

j'avoue stresser un peu  

il y a deux possibilités.

Soit cette entreprise a besoin d'embaucher a terme et elle utilisera le stage comme période d'essais bon marché, donc ils serons très sélectifs afin de choisir le bon stagiaire.
Soit cette entreprise a besoin de faire réaliser certains travaux "a moindre cout" et elle cherche un stagiaire pour le faire, dans ce cas la ils se limiterons a déterminer si tu est capable de faire le boulot.

C'est quel type de poste ? quelle spécialité ? tu est disponible aprés le stage pour bosser ou alors tu a encore des études a faire ? a tu répondu a une annonce ou a tu postulé spontanément ?

C'est en comptabilité (contrôle de gestion). Et non, j'ai encore 2 ans et demi à faire avant de travailler. Et j'ai postulé spontanément  

Oyé oyé jeunes cuissots.

Je veut passer le TOEIC, histoire de commencer à avoir un petit bagage niveau Anglais. (c'est pas énorme, mais en attendant mieux c'est toujours ça en plus des études). Puis surtout parait il que c'est toujours bien vu (même si c'est pas determinant, mais vaut mieux l'avoir que pas du tout), dans les dossiers M2....

On m'a dit que c'est pas sensationnellement difficile. J'ai jamais été un ponte en Anglais, mais jamais mauvais non plus. En gros toujours eu entre 12 et 15 entre le lycée et les cours de la fac (ces derniers où je n'ai jamais rien branlé, je dois le reconnaître).

J'ai une session de possible à la fin du mois (je viens de l'apprendre), vous pensez que c'est faisable de se préparer correctement, sans non plus se couper de toutes vies (car bon, priorité au Master quoi qu'il arrive, si la prépa du truc me prends 3h par jour....C'est trop), histoire de l'avoir, ou non ?

Le TOEIC donne une note mais dans l'absolu il n'y a pas de seuil de réussite autre que celui fixé par ton institution. Tu dois viser combien?

Le test ne casse trois pattes a un canard. Il se décompose d'une partie compréhension orale et d'une partie compréhension écrite. Il n'y a pas de test d'écriture. Il peut être intéressant de se familiariser aux tests en allant faire les exemples présents sur le net. 3h de préparation par jour me semblent exagérés.

Étant loin d'être bilingue, j'avais en tout cas obtenu un score de 910 la première fois que je l'ai passé, sans aucune préparation. 980 3 ans plus ard sans davantage de préparation mais après avoir régulièrement lu en anglais.

Je partage l'avis de Gautier, j'ai passé le TOEIC avec 1 TOEIC blanc 2/3 mois avant, c'était juste avant d'aller en Allemagne , l'Anglais était ma LV2 et je crois que j'ai eu 800 en 2006. Je crois que j'avais payé 35 € auprès de la CCI.

Gautier a écrit:Le TOEIC donne une note mais dans l'absolu il n'y a pas de seuil de réussite autre que celui fixé par ton institution. Tu dois viser combien?

Le test ne casse trois pattes a un canard. Il se décompose d'une partie compréhension orale et d'une partie compréhension écrite. Il n'y a pas de test d'écriture. Il peut être intéressant de se familiariser aux tests en allant faire les exemples présents sur le net. 3h de préparation par jour me semblent exagérés.

Étant loin d'être bilingue, j'avais en tout cas obtenu un score de 910 la première fois que je l'ai passé, sans aucune préparation. 980 3 ans plus ard sans davantage de préparation mais après avoir régulièrement lu en anglais.

J'ai pas vraiment de note à viser, en fait. A la limite, dans les 700-800, ouais.

C'est même pas obligatoire pour intégrer un M2. C'est juste que bon, pour une matinée, c'est toujours un petit plus sur un dossier pour attester d'un niveau correct en anglais, plus qu'un simple "lu, écrit, pratiqué" sur le CV. Et vu que je fais "Droit des Affaires", forcèment, la pratique de l'Anglais est assez conseillé.

Je vise juste une note correcte histoire que le truc ait un minimum de valeur.

Bon, je vais m'y inscrire alors.

Merci.

3h par jour, je me doutais bien que c'était pas ça.
Mais bon, c'est plus pour l'exemple. Le TOEIC c'est un objectif loin d'être prioritaire  cette année, mais vu que je peut le passer, autant le faire....

700, avec un anglais que tu juges toi même comme correct, ne devrait pas représenter une grande difficulté

Ce qu'il faut faire attention au TOEIC, c'est la concentration. La cadence à l'oral est élevée, et il faut bien gérer son temps pour la compréhension écrite. Si tu juge ton niveau correct, il ne devrait pas y avoir trop de soucis  

En tans qu'ingénieur DPE, je reçoit l'annuaire regroupant les coordonnées de mes "confrères".

Le titre d'ingénieur DPE est accordé a ceux qui ont valorisé leur expérience professionnelle d'ingénieur via une VAE.
ça existe depuis 1936.

Donc, depuis 1936, dans les promus ont a:
3859 Ingénieurs... dont... seulement une centaine de femmes   (donc en gros une par an)

ça donne du 50 ingénieurs par an, toutes spécialités confondu et pour l'ensemble du pays, donc une goute d'eau dans la quantité d'ingénieurs qui sortent des écoles (plusieurs dizaines de milliers) tous les ans.

dans les premières décénies, il n'y avait pas plus d'une vingtaine de reçus, du millieu des années 60 jusqu'au millieu des années 90 on  a souvent dépassé la centaine.
Depuis quelques années, on est entre 30 et 50..


Ma promotion (2009) comptait 51 diplômés.
Il y a eu en tout 709 ingénieurs en informatique

j'ai la possibilité de demander ce titre : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ing%C3%A9nieur_Europ%C3%A9en

c'est un titre d'ingénieur européen (je ne pensais pas que le diplôme français n'était pas automatiquement un diplôme a reconnaissance européenne).

ça vaut le coup ? j'ai un peu de mal a voir l'interêt...

Selon un sondage OpinionWay révélé par RTL 62% des professeurs de collège associent l'entreprise à de l'exploitation. Quand on mentionne l'entreprise, 90% des professeurs de collège l'associent au stress. Par aielleurs les termes "épanouissement" et "convivialité" sont au bas du classement (respectivement 40% et 38%).

Un autre aspect négatif révèle que 66% des professeurs de collège pensent que la discrimination est répendue dans l'entreprise.

Pour 56% des enseignants, l'école n'a pas à préparer les élèves au marché du travail. "La majorité des enseignants craint de voir l'Éducation Nationale perdre son âme et d'instituer une éducation 'utilitariste" et élitiste' avec l'inclusion de l'entreprise", rapporte RTL.

Cependant, 71% des professeurs de collège souhaitent une plus grande présence de l'entreprise à l'école "pour qu'elle accomplisse des missions qui ne sont pas les leurs". De même 81% des enseignants se montrent favorables à l'intervention régulière de professionnels pour illustrer les enseignements.

En prenant un raccourci on pourrais dire qu'une majorité d'entre eux ont été motivé dans leur choix de carrière pour échapper à l'entreprise.
Mais c'est pas très gentil et pas forcement vrai.
Au fond on s'en fout, tans qu'ils font bien leur boulot, c'est ça qui compte, bien avant leurs peurs et motivations.

Pour 56% des enseignants, l'école n'a pas à préparer les élèves au marché du travail.

Ca ça m'énerve. Même en prépa scientifique, dont les étudiants seront ingénieurs 3 ans plus tard, cette vision est présente chez la quasi totalité des profs (Maths, Physique en premier lieu).