Si j'étais pilote de F1...

Irvine?
Trop correct?
je vois pas pire...;
James Hunt? Mais lui; il était rapide et clean en piste, je crois

Je compare pas les pilotes existants, je m'imagine parmi eux. Et dans ma fantaisie, je sais que je ferais le pitre.

Imagine Waza en pilote de F1 et Jac en commentateur de TF1

Clean? Je sais pas, à l'époque il a mis sur le dos de Patrese la mort de Peterson alors que c'était lui qui l'avait touché.

Je serais talentueux (forcément), nerveux voir hargneux, correct dans l'ensemble mais toujours à la limite de l'incorrect, certainement prétentieux et/ou arrogant, je montrerais à tous mon sale caractère, j'excellerais sur des circuits comme Spa, Suzuka ou Monaco mais à côté je me trouerais sur certaines courses en mettant bien évidemment la faute sur la voiture, l'équipe, les conditions, les autres pilotes... je ferais assez souvent la une des journaux pour des déclarations politiquement incorrect mais je garderais ma vie privée bien au chaud.

En gros je serais pas loin d'être à l'opposé des pilotes que j'apprécie.

tu serais donc un parfait Alonso
moi je serai lent, très.
Maladroit aussi, pas mal.
Par contre, je me laisse dépasser sans soucis, je laisse la porte toujours ouverte.
En revanche, je me vois bien passer mes journées avec l'équipe technique

et en dehors, euh, à moi les filles

euh bah ...
Discret, hyper discret. On n'entendrait jamais parler de moi je ne donnerais aucune interview, parce que je serais en F1 pour conduire, pas pour parler. Je serais proche de l'équipe technique, bosseur. Je garderais une vie simple et ne changerait rien (je vous promets !). Je ferais profiter ma famille... Et bien sûr, je ne piloterais que pour des équipes artisanes, type Williams, Lotus, blablabla, ... pas de grosses équipes, c'est pas intéressant.

Puis petit à petit je monterais mon équipe dans les formules inférieures (ou en racheterait une) afin de permettre à des jeunes de grimper, grimper, grimper... Je choisirais pas ces jeunes là pour leur argent mais le talent, le pognon j'irais le chercher moi même s'il faut. Bien sûr je chosirais les pilotes à leur tronche (toi je t'aime, viens, toi non, dégage). Au final un jeune que j'ai aidé arrivera à être mon équipier un jour et m'enverra sagement à la retraite.

(ah oui, je n'aurais pas d'agents aussi, t'façon personne voudra mon image pour rien)

Un Alonso ou un Montoya pour ma part...bref, un anti héro

Je baladais ma crinière d'iroquois, belle et provocante, le long des paddocks et des motor home. Pour dire la vérité, je n'était qu'un numéro deux, me sachant moins fort que mon coéquipier mais me sachant fidèle a mon équipe qui m'a tout donné. Je leur donnais le meilleur de moi même.

Certes je faisait le con devant les cameras, dansant la rumba dans les garage, j'étais volontiers la cible des moquerie des présentateurs du monde entier. J'arrivais chaque week-end avec une gamines différentes dont le seul point commun était leurs ages: 18 ans. Je rentrait le soir à l'hôtel pour leur tirer un bon coup bien violent et bien grossier, comme un sale con. Tout le monde semblait avoir compris que je tentais d'exister par un autre moyen que par ce talent qui, soyons lucide, me manquait cruellement.

J'ai eu deux victoires dans ma carrière de looser, la première très opportuniste c'etait ouverte devant moi après l'abandon du leader et les crash des deuxième et troisième. Chic mais triste.

Ma deuxième victoire sera celle qui apportera le titre constructeur a mon équipe. Sainte équipe ! Cela se passait a interlagos, avant-dernière course du calendrier, et c'est en plein 30eme tour que les éléments se déchainèrent, que les vannes du ciel s'ouvrir et laissèrent déverser, que dit-je s'écraser tel des lots d'enclumes, les trombes d'eau que toutes les mamelles célestes semblaient garder en réserve pour nous faire chier nous, les pilotes !

Les tours de pistes qui s'en suivirent n'eurent aucun sens, les pilotes rentrant et sortant des stands par grappe. Plus personne ne semblait savoir sa position dans la course, chaque virage semblait recevoir le crash d'un pilotes, chaque montagne semblait recevoir un éclair. Bientôt un quart des pilotes abandonnèrent, puis un tiers, puis la moitié, puis les deux tiers. A trois tours de l'arrivée, les rayons du soleil percèrent les nuages et très vite le circuit fut baigné dans la lumière et la chaleur, en un instant la course était relancée. J'étais sorti au moins trois fois de piste (j'avoue avoir arrêté de compter), ma voiture était en miette: une partie de mon aileron avant était arraché, une partie de mon fond plat lui aussi arraché frottait sur le bitume et offrait au spectateur des gerbe d'étincelles qui auraient pu émerveiller si la situation n'était pas si tragique, face a moi, roue dans roue, mon adversaire du jour, celui qui séparait encore mon équipe du titre. Lui non-plus n'était pas au mieux de sa forme et souffrait de maux que mon ingénieur me hurlait a la radio.

Ces trois tours furent les seuls vrais tours de ma carrière de pilote, nous nous sommes battu, nous avons fermé des portes, poussé dans l'herbe, nous nous sommes intimidé, nous n'étions plus que des bêtes. Vous nous auriez vu, les gerbes d'or lançant des éclairs de lumière sur la piste détrempée sous laquelle nos doubles, nos reflets, semblaient mener leur propre bataille. Le dernier virage était là, j'étais derrière, j'ai pris l'extérieur, il a retardé son freinage, je décroisais, j'ai gagné. THANK YOU GOD, nous avions le titre. Sur le podium mes larmes se mêlaient aux ruisseaux d'eau qui dégoulinaient de cette fichue crête d'indien qui me donnait l'air si con.

Je pleurais car je savait qu'après cet instant de grâce je ne serais plus rien.

J'ai été un looser pendant toute ma carrière mais putain, pendant trois tour, j'ai été dieu luttant contre les forces du mal. PUTAIN !

Désolé pour les fautes d'orthographe. L'élan.

Je serais talentueux mais pas vraiment concentré, capables de coups d'éclats mais aussi de belles boulettes. Je ferais 4 saisons à constamment râler contre les voitures, les circuits et les obligations marketing. Saoulé j'annoncerai ma retraite du sport auto à 28 ans pour me reconvertir dans l'Irish Road Racing et me tuerai sur l'ile de Man aux qualifs après avoir fait les 2 meilleurs premiers intermédiaires.

c'est beau, Largo, snif
question idiote: t'as vraiment une crete d'iroquois?

Nan

ouf
sinon je t ignorais

Stephen a écrit:Je serais talentueux mais pas vraiment concentré, capables de coups d'éclats mais aussi de belles boulettes. Je ferais 4 saisons à constamment râler contre les voitures, les circuits et les obligations marketing. Saoulé j'annoncerai ma retraite du sport auto à 28 ans pour me reconvertir dans l'Irish Road Racing et me tuerai sur l'ile de Man aux qualifs après avoir fait les 2 meilleurs premiers intermédiaires.

C'est con

Je serais un pilote sans histoire, suffisamment bosseur, mais peu exposé médiatiquement, et pas assez en vue pour faire vraiment décoller ma carrière... Un bon Heidfeld, quoi.

Kakashi a écrit:Dans les représentations du monde moderne, où la figure héroïque a disparu, l’antihéros peut être identifié au has-been ou au maladroit attachant

Tu peux me rappeller ce que tu as mis en première page?

Alonso n'est pas un anti-héros. Montoya non plus d'ailleurs.

C'est ça un anti-héros



Je crois que tu veux plutôt etre un détesté.

Je serai bon mais sans plus, assez malchanceux, je n'aurais pas la carrure d'un champion et si devait être CDM, ce serai avec une RB6 ou une F2004. Ma spécialité serait plutôt les circuits lents et sinueux, avec une voiture très survireuse et capable de coup d'éclats sur la pluie où je peux faire des doubles voire triples dépassements.
J'aurai quoi...une quinzaine de victoire (en 10 ans de carrière), pas spécialement marquantes sauf lors des arrivées où je ferai des burnouts jusqu'à ce que le fond plat touche par terre et où je finirai en caleçon sur le podium pour mettre en délire un public entièrement acquis à ma cause.
Ce qui tranchera avec mon caractère discret dans les stand, où seule Marion pourra m'interviewer. Particulièrement bosseur, j'exigerai pourvoir m'investir dans les réglages de la voiture, particulièrement les rétros, le siège, l'équalizeur de la radio et le par-soleil.
Dans la vie de tous les jours, une certaine modestie: maison de campagne dans le sud-est, une Subaru, une Peugeot RCZ, un pickup pour aller dans la gadoue et une supercar utilisée exclusivement sur circuit, changée tout les 6 mois.
A ma retraite, je fonderais une école et une écurie de karting, militerai pour avoir des monsters jam en France et une chaîne 100% sports méca sur la TNT avec pourquoi pas un rôle de commentateur.

En relisant mes 3 premières lignes, je serai un Heidfeld aussi...les victoires en plus

Largo a écrit:Alonso n'est pas un anti-héros. Montoya non plus d'ailleurs.

C'est ça un anti-héros



Je crois que tu veux plutôt etre un détesté.

Moui, juste...toute mes confuses

Un sanguin capable de dire non au team manager qui me demanderait de laisser passer mon coéquipier et de foutre une torgnole à un pilote qui me ferait des crasse

Coulthard ?

hmm... je me verrai bien avec la ténacité d'un Webber , le recul d'un Heidfeld et le caractère d'un Montoya.

on gagne avec ça ?

Je sais pas mais je serai ton premier fan