Topic Santé - Comment ça va ?

Puis attend, tout n'est peut etre pas perdu avec ta cops. Elle doit etre tres fachée certes mais avec le temps, et si tu tiens a elle ne perd pas espoir.

Saloupioterie de cristaux qui se décollent. Ça me vaut des vertiges assez violents et des nausées..beuuuurk!!
C'est pas grave mais quand soudain.tout l'environemznt tourne tres vite, c'est digne des plus bad trip !
Allez hop, petit traitement durant 10 jours et si ça revien, faudra me faire manipuler.
Bobologie , rien de grave

Voilà plus d'une semaine que l'on m'a retiré mes agrafes mais sérieux je pensais pas que ça manquait autant ... j'aurais limite préféré des fils ...

Elle est a quel niveau ta cicatrice ?

Ludivine a écrit:Voilà plus d'une semaine que l'on m'a retiré mes agrafes mais sérieux je pensais pas que ça manquait autant ...   j'aurais limite préféré des fils ...

marquait ?

Maïs a écrit:Elle est a quel niveau ta cicatrice ?

la cheville j'en ai trois suite à une fracture de cette dernière

PennArBed a écrit:

Ludivine a écrit:Voilà plus d'une semaine que l'on m'a retiré mes agrafes mais sérieux je pensais pas que ça manquait autant ...   j'aurais limite préféré des fils ...

marquait ?

oui

Maïs a écrit:Saloupioterie de cristaux qui se décollent. Ça me vaut des vertiges assez violents et des nausées..beuuuurk!!
C'est pas grave mais quand soudain.tout l'environemznt tourne tres vite, c'est digne des plus bad trip !
Allez hop, petit traitement durant 10 jours et si ça revien, faudra me faire manipuler.
Bobologie , rien de grave

Ah oui, j'ai découvert ça quand c'est arrivé à une collègue !
C'est quand même bien embêtant (même si c'est pas grave).

C'est dû à quoi ?

Apriori quand j'ai poncé et repeind les plafonds, le fait de rester ma tête incliné en arierre a pu contribuer a ça.
C'est pas grave et ça se soigne tres bien mais c'est violent et surprenant, surtout au volant. Et ça colle des nausées.
Par contre mes.bras vont mieux. L'osthéo a fait des merveilles mais je dois encore rester au repos ( même si c'est tentant d'aller regratouiller un peu les murs...).

Azur a écrit:

Maïs a écrit:Saloupioterie de cristaux qui se décollent. Ça me vaut des vertiges assez violents et des nausées..beuuuurk!!
C'est pas grave mais quand soudain.tout l'environemznt tourne tres vite, c'est digne des plus bad trip !
Allez hop, petit traitement durant 10 jours et si ça revien, faudra me faire manipuler.
Bobologie , rien de grave

Ah oui, j'ai découvert ça quand c'est arrivé à une collègue !
C'est quand même bien embêtant (même si c'est pas grave).

C'est dû à quoi ?

Ma mère à une affection similaire. Elle à mis des années à mettre un nom sur ses maux ... chez elle, c'est la maladie de Menière.

On va parler des gens qui ne vont vraiment pas bien..
Ici une conférence de TED (en anglais mais sous-titrage anglais dispo) : https://www.ted.com/talks/matthew_o_reilly_am_i_dying_the_honest_answer

C'est un urgentiste qui parle de son expérience avec les mourants, et plus précisément sur les derniers échanges qu'il a avec eux. Il explique que longtemps dans sa carrière il a menti aux gens condamnés, leur a fait croire qu'ils allaient survivre alors que ce n'était pas le cas.
Et puis un jour il a dit la vérité a l'un d'eux, et depuis il a systématiquement dit la vérité car il estime que c'est la meilleure chose a faire.
J'applique pour ma part la même approche, c'est à dire que j'ai tenu le même langage de vérité avec des proches (amis et famille) qui allaient mourir, et ait pu ainsi clôturer une petite partie de leur existence avec eux, et ça m'a souvent coûté des altercations avec ceux qui préféraient le déni et le mensonge.
Je n'ai aucune idée de l'origine de ce déni de la mort, mais il me semble systématiquement malsain.

j'ai jeté comme un froid la...

Oui. Ben moi j'ai vu la panique de mon ex-belle-mère quand elle a compris qu'elle allait mourir. Puis elle a sombré dans le coma et cette panique aura été son dernier instant de conscience.
Avec le recul, il aurait mieux valu lui dire que tout allait bien.
Elle se serait endormie et voilà...
On n'a pas à s'approprier ce moment-là. Il ne nous appartient pas.

Myllou a écrit:..
On n'a pas à s'approprier ce moment-là. Il ne nous appartient pas.

C'est exactement pour ça que je préfère que les gens savent la vérité, ne pas leur dire c'est précisément s'approprier leur fin de vie.
La pire des situations est certainement celle ou tu explique a la personne que tout va bien, et que dans les dernières heures elle se rend compte que ce n'était pas le cas car elle se sent mourir.

Je ne suis pas d'accord. Qu'est-ce qui t'autorise à toi plus qu'un autre membre de la famille de présenter la chose à ta manière ? C'est une discussion et une décision qui doit être collégiale.

Je comprend ce que tu veux dire.
Ce que j'y vois est avant tout une forme de respect pour la personne qui va mourir.
La force du déni devant la mort est souvent phénoménale, que ce soit celle de la famille ou du mourant.
Une situation qui est détestable et que j'ai vu pourtant plusieurs fois, et qui est je pense très courante, est celle ou le malade sait qu'il va mourir  mais ou la famille lui retourne un message tout autre, très optimiste.
Le malade est alors coincé entre une issue qu'il ressent comme inévitable, et des proches qui "comptent sur lui".
ça n'apporte que du stress et de la culpabilité, la culpabilité de "ne pas y arriver" et donc de les abandonner.

Le mois dernier j'ai vu certainement pour la dernière fois mon grand père maternel. J'ai passé un moment seul  avec lui pour discuter de quelques moment de sa  vie qu'on a partagés et de ce qu'il m'avait apporté , une sorte de bilant et d'au revoir. On c'est même mis d'accord sur le fait que je n'irais pas a son enterrement.
Autour de lui toute la famille lui renvoie des messages de déni, on lui dit qu'il va se remettre, qu'il rentrera bientôt chez lui, qu'il pourra aller a la prochaine fête de quartier.. alors qu'ils savent très bien qu'il n'en est rien.
le lendemain ma mère m'a appelé en  me disant que ça lui a fait apparemment un bien fou de passer du temps avec moi, que les infirmières ont dit qu'il était de bonne humeur, qu'il a bien mangé, bien dormi alors qu'il venait de passer plusieurs jours ou il n'était pas bien.

C'est exactement de ce genre de choses dont je voulais parler, c'est à dire du fait de tenir un langage de vérité pour que les gens puissent avoir le temps de fermer uns a uns les chapitres de leur vie, et être prés pour l’inévitable. Et ça ne peut pas se faire dans le déni.

La mort c'est mon quotidien et je peux vous assurer que partager ces derniers moments peut être un moment aussi beau qu'une naissance.
De toutes façons les gens savent tres bien ce qui se passe en eux tot ou tard.

oxythan a écrit:Je comprend ce que tu veux dire.
...

je ne crois pas. simplement parce que tu expose un point de vue de quelqu'un qui est témoin d'un événement et que tu décide d'interférer d'une façon que tu pense être logique et "cartésienne" dans la tête de quelqu'un qui est acteur. il faut juste se demander quelles sont les choses que cet acteur a envie d'entendre, à ce moment là. et tu ne peux, en aucun cas, généraliser ta posture comme étant la meilleure. ce n'est pas pour autant que ta position sera systématiquement inappropriée, mais çà risque quand même d'être, dans beaucoup de cas, un facteur de mal être inutile et... cruel.

Maïs a écrit:La mort c'est mon quotidien

Je vous présente ma sœur...

Tiens, cela fait longtemps que je n'ai pas posté ici.

Alors, plus de 18 mois après mon opération, ma plaie n'est toujours pas cicatrisée, cela stagne depuis 6 mois. J'ai repris le boulot depuis 7 mois environ. En ce moment, c'est RDV à l'hopital tous les 15 jours pour tenter tous les pansements possibles et imaginables, je dois au moins être au 10e et le résultat est tjrs le même : aucun progrès. Prochain RDV mercredi prochain, on verra bien...même si je suis sceptique. Lors de la dernière visite, mon infirmière m'a dit : "qu'est ce qu'on va faire de vous ", c'est dire, elle n'était par ailleurs pas très convaincue par le nouveau traitement. Lors des derniers RDV, on m'a souvent dit que c'était le traitement de la dernière chance avant une nouvelle opération...

C'est fou ça ! Ça doit être plus que pénible depuis tout ce temps !

En effet, 18 mois de pansements quotidiens,, c'est contraignant, la peau commence à souffrir...je passe par des phases de ras le bol dernièrement, du coup, je me plonge dans le boulot pour oublier.

superswede a écrit:

oxythan a écrit:Je comprend ce que tu veux dire.
...

je ne crois pas. simplement parce que tu expose un point de vue de quelqu'un qui est témoin d'un événement et que tu décide d'interférer d'une façon que tu pense être logique et "cartésienne" dans la tête de quelqu'un qui est acteur. il faut juste se demander quelles sont les choses que cet acteur a envie d'entendre, à ce moment là. et tu ne peux, en aucun cas, généraliser ta posture comme étant la meilleure. ce n'est pas pour autant que ta position sera systématiquement inappropriée, mais çà risque quand même d'être, dans beaucoup de cas, un facteur de mal être inutile et... cruel.

Je comprend ce que tu veux dire.
(je suis sérieux).
Je suis bien conscient que la position d'acteur et de témoin n'a rien a voir, et que même si on cherche a comprendre on n'a pas accès à ce qui se passe dans la tête des gens qui vont mourir.
Par contre, cacher a quelqu'un sa mort a venir c'est intervenir, c'est intervenir par le déni plutôt que par la vérité mais ça reste une intervention.
Je suis aussi conscient que toutes les personnes ne sont pas prêtes a accepter la mort, certains semblent l'attendre, d'autres donneraient tout pour avoir encore du temps, donc il n'y a clairement pas d'approche généralisable. Je n'ai aucune idée de ce que sera mon état d'esprit quand ce moment se présentera.

Mais la ou je serais inflexible c'est sur l'aspect de ne pas fuir la vérité. Quand tu a un proche qui va mourir, qui le ressent et qui le le dit, il faut l'accepter comme lui l'a accepté et pouvoir en parler avec lui, et non pas le nier et fuir ce sujet de conversation comme je le vois trop souvent.

"Mon" approche n'est pas si personnelle que ça, elle est inspirée de ce bouquin:
http://www.amazon.fr/Le-Livre-Tib%C3%A9tain-Vie-Mort/dp/2253067717
Elle est basée sur l'expérience de moines Bouddhistes qui suivent des mourants sur les derniers mois de leur vie.

oxythan a écrit:
Quand tu a un proche qui va mourir, qui le ressent et qui le le dit, il faut l'accepter comme lui l'a accepté et pouvoir en parler avec lui, et non pas le nier et fuir ce sujet de conversation comme je le vois trop souvent.

Ces 2 aspects que j'ai souligné là, et que je n'ai pas lus avant dans tes posts, changent absolument tout !
J'avais compris ton post dans le sens d'informer la personne qu'elle allait mourir.

Je vais donc relire tes posts précédents...

Myllou a écrit:

oxythan a écrit:
Quand tu a un proche qui va mourir, qui le ressent et qui le le dit, il faut l'accepter comme lui l'a accepté et pouvoir en parler avec lui, et non pas le nier et fuir ce sujet de conversation comme je le vois trop souvent.

Ces 2 aspects que j'ai souligné là, et que je n'ai pas lus avant dans tes posts, changent absolument tout !
J'avais compris ton post dans le sens d'informer la personne qu'elle allait mourir.

Je vais donc relire tes posts précédents...

Ce qui prête a confusion c'est qu'a l'origine je rapportais la conférence TED, ou la situation était différente.
le gars parle de l'approche des gens qui lui demandent si ils vont ou pas mourir. Et lui a décidé de ne plus leur mentir. Mais le gars est médecin, ce n'est pas notre situation.

il est évident que je ne prône pas d'aller voir quelqu'un de mal en point et lui balancer "tu sais que tu va mourir ?", évidemment que non.
La seule chose qui me semble importante est de ne pas mentir a la personne et de ne pas nier la réalité si elle est prête à aborder le sujet.

J'ai connu quelqu'un, dans ma famille, qui c'est tapé une grosse dépression car il n'a pas pu "parler" avec un de ses parent avant sa mort.
cette personne c'est enfermé dans le déni jusqu'au bout, n'a jamais eu le courage d'aborder cette discussion d'adieu tans qu'il était encore temps et après il était trop tard.

SUTIL a écrit:En effet, 18 mois de pansements quotidiens,, c'est contraignant, la peau commence à souffrir...je passe par des phases de ras le bol dernièrement, du coup, je me plonge dans le boulot pour oublier.

Ils t'ont pas proposé la cicatrisation au miel ?