[2014] Grand Prix de Malaisie === > La course

gavroche a écrit:

Welcome To Malaysia

Vu la destination, vous croyez sincèrement que j'allais vous proposer d'y aller en avion ? Ca sera course à la télé pour tout le monde et pis c'est tout.

Deux semaines après un Grand Prix d'Australie des moins passionnants remporté par Nico Rosberg, la F1 se dirige vers la Malaisie et grands espoirs reposent sur le climat si particulier qui règne autour du circuit de Sepang pour égayer ce deuxième week-end de la saison 2014.

La première course malaisienne, en fin de saison 1999, ne rentra pas dans les anales pour la qualité de son spectacle, mais avant tout pour une controverse liée aux déflecteurs des Ferrari. Dans un premier temps, peu après l'arrivée de la course dominée par les bolides rouges qui s'offrent un solide doublé, Michael Schumacher offrant la victoire à Eddie Irvine, candidat surprise au titre suite à l'accident de son leader à Silverstone devant la McLaren de Mika Häkkinen, les commissaires disqualifient les deux Ferrari offrant ainsi le titre sur tapis vert au finlandais.

Ferrari fait appel, et fait rare, obtient gain de cause, renvoyant le duel final pour le titre à Suzuka, une décision qui prête encore à controverse mais qui n'empêchera pas au final Mika Häkkinen de ceindre une seconde couronne.



En 2001, la Malaisie passe en début de saison et "fête" son nouveau créneau par un début de course chaotique à souhait avec un déluge soudain qui piège les deux Ferrari de tête et force la sortie de la voiture de sécurité. Malgré le retard causé par la pluie un joyeux chaos aux stands, les deux Ferrari entameront une solide remontée et s'offriront un double dans l'ordre habituel (Schumacher / Barrichello)



En 2002, course notable car elle fut une des rares à ne pas être remportées par Ferrari (avec Monaco), la faute à une friction entre Michael Schumacher et Juan Pablo Montoya au départ, qui aura pour conséquence la première utilisation du drive through en Formule 1 après que les commissaires aient sévèrement jugé le colombien responsable du contact. Ralf Schumacher remportera finalement la mise, alors que les deux belligérants du premier tour parviennent malgré tout à monter sur le podium.



Peu de choses à signaler entre 2003 et 2008, le circuit malaisien, épargné par la pluie, n'est pas le plus propice au spectacle sous l'ancienne réglementation. Il convient toutefois de noter le premier triomphe d'Iceman en 2003 et l'ultime victoire de Giancarlo Fisichella en 2006 pour contenter les nombreux fanatiques de ces deux pilotes.




En 2009, comme l'Australie, la Malaisie cède aux pressions amicales de Bernie Ecclestone et décale le départ de sa course à 17 heures, tous redoutent la pluie, fréquente et torrentielle en fin d'après-midi, et force est de constater que la promesse a été tenue.

Après un départ agité sur le sec qui a vu Alonso pourtant chargé comme un camion citerne remonter de la 9e à la 3e place et Jenson Button perdre le bénéfice de sa pole au bénéfice de Rosberg et Trulli, la course en arrive à sa première salve de ravitaillements alors que la pluie se fait de plus en plus menaçante sur les radars, Jenson Button profite d'un relais plus long pour reprendre les commandes alors que Ferrari prend le risque de monter les pneus pluie sur la monoplace de Kimi Räikkönen, trois tours trop tôt, faisant dégringoler Iceman hors des points.

La pluie s'invite enfin, Webber se montre en très grande forme, croquant Hamilton et Heidfeld à pneus équivalents, mais c'est Timo Glock qui profite le plus de l'arrivée de la pluie, Toyota ayant audacieusement décidé d'opter pour les pneus intermédiaires. Devant le rythme imposé par Glock, toutes les équipes rappellent leurs pilotes pour chausser les intermédiaires, à l'exception de BMW qui laisse Heidfeld en piste, pile au moment où la pluie redouble.

Ce coup-ci les pneus pluie sont indispensables, mais en pleine salve de passage aux pneus pluie, Vettel, Buemi et Fisichella partent à la faute, poussant la direction de course à sortir la voiture de sécurité puis le drapeau rouge. Après 50 minutes de doute égayées par la glace de Kimi Räikkönen, la course est définitivement arrêtée par la nuit. Conformément au règlement, le classement est pris 2 tours avant le déploiement du drapeau rouge, par conséquent, si la victoire de Jenson Button ne surprend personne, Nick Heidfeld profite du grand conservatisme de BMW en prenant la 2e place, alors que Timo Glock, grand animateur de la course est 3e.

Suite à ce fiasco, le départ sera avancé d'une heure à partir de 2010.



En 2010, c'est la qualification qui se montre particulièrement agitée, avec l'élimination des Ferrari et de la McLaren de Lewis Hamilton en Q1 et la sortie de piste de Jenson Button qui le prive de participation à la Q2 malgré un chrono suffisant, qui n'avaient pas daigné sortir tôt dans la séance, grave erreur avec le retour surprise de la pluie.

La course en elle même sera plus calme avec une victoire convaincante de Sebastian Vettel, enfin vainqueur après deux courses frappées par le sceau de malchance. On se souviendra toutefois de frictions entre Hamilton et Petrov et de l'abandon d'Alonso qui lui a coûté quelques points qui auraient pu valoir cher plus tard dans la saison.



En 2012, la pluie s'invite de nouveau à Sepang, mais les conditions sont suffisamment bonnes pour éviter un départ sous voiture de sécurité, les McLaren, à l'aise en ce début de saison s'envolent, et les Red Bull profitent du contact entre Grosjean et Schumacher pour prendre les 3e et 4e places. Mais la course est vite chamboulée par l'intensification de la pluie et les paris stratégiques qui l'accompagnent, à ce jeu les grands gagnants sont Perez qui monte au 3e rang derrière les McLaren après avoir été le plus prompt à monter les pneus pluie et Vergne qui se retrouve 7e après avoir adopté l'option inverse en s’épargnant un passage aux stands en attendant l'interruption de la course.

L'interruption est une nouvelle fois très longue, mais ce coup-ci la course reprend. A peine la voiture de sécurité rentrée aux stands, tous les pilotes se jettent sur les pneus intermédiaires et c'est Fernando Alonso qui se tire le mieux de cette phase, profitant des soucis traditionnels d'Hamilton aux stands et du contact entre Jenson Button et Narain Karthikeyan.

Alors que la course semblait se transformer en promenade de santé pour le double champion du monde espagnol, Sergio Perez, inattendu 2e, se sent pousser des ailes et remonte inexorablement sur l'espagnol, il est à son contact lorsque l'équipe Sauber se montre trop conservatrice en lui faisant chausser les pneus pour piste sèche un tour plus tard qu'Alonso. Le mexicain ne désespère pas et à 8 tours de l'arrivée, il fait de nouveau la jonction. Hélas, le duel sera de courte durée, deux tours plus tard, le mexicain part trop large et est définitivement contraint à se contenter de la 2e place.



Concernant la course de l'an dernier elle se résume à une phrase de Mark Webber "Multi 21, Seb, Multi 21"



Le circuit :



Nombre de tours : 56
Longueur du circuit : 5.543 km
Distance totale de la course : 310.408 km
Record du tour : 1:34.223 - Juan Pablo Montoya (Williams, 2004)

La météo :

http://www.myweather2.com/Motor-Racing/Malaysia/Sepang-Circuit.aspx?sday=6

Encore une fois, la météo est très difficile à prévoir dans cette zone, il ne reste qu'à faire la danse de la pluie pour les fans d'équipes non motorisées par Mercedes.

Les horaires :

Attention, ce week-end sera marqué par le changement d'heure, il faudra avancer vos montres d'une heure dans la nuit de samedi à dimanche (à 2 h il sera 3h). La course aura lieu à 10 heures heure d'été.

Les horaires sont donnés en heure d'Europe centrale (UTC +1) pour vendredi et samedi et en heure d'été d'Europe centrale (UTC + 2) pour dimanche.

Pour obtenir l'heure locale malaisienne, faites + 7 vendredi et samedi et + 6 dimanche.

Essais Libres 1 : Vendredi 28 mars - 3 h 00
Essais Libres 2 : Vendredi 28 mars - 7 h 00
Essais Libres 3 : Samedi 29 mars - 6 h 00
Qualifications : Samedi 29 mars - 9 h 00
Course : Dimanche 30 mars - 10 h 00, heure d'été

La stat à la con :

15. Comme le nombre de courses consécutives durant lesquelles nous avons du nous fader l'hymne allemand que ce soit en l'honneur de Sebastian Vettel, Nico Rosberg ou Mercedes. Kevin, on compte sur toi

Josc a écrit:Si j'étais une petite écurie je partirai avec le réservoir à moitié plein, il y aura un drapeau rouge au milieu de la course

http://nextgen-auto.com/Vettel-menace-Red-Bull-pourrait-renoncer-a-son-appel,74457.html

Laughing  putain la maFIA !