La Bretagne, ça vous gagne

Seb a écrit:je dois avouer qu'en lisant ton post Myllou, j'ai eu les abeilles  

Non mais ça ne doit pas être de vrais Montpelliérains...  

 

Myllou a écrit:Voilà un juge et un avocat Montpelliérains qui n'iront pas passer leurs vacances en Bretagne !  

Le Monde a écrit:L'île de Sein, en Bretagne, est un lieu "relativement hostile" pour les enfants. L'auteur de cette sentence : un juge du tribunal de Montpellier, qui a rejeté pour ce motif, début août, la demande d'une mère de famille divorcée d'aller s'installer avec ses trois enfants sur la petite île située au large du Finistère.
[...]

Elle aurait rajouté que là bas on mange les enfants, ça n'aurait pas été plus gros.  

c'est d'autant plus ridicule que contrairement aux affirmations du "juge" ( ), il y a de l'électricité et l'eau courante sur l'île.

Le fond du probleme est l'éloignement des momes avec le pere. Le juge aurait dû s'en tenir a ça plutot que de déblatérer sur l'hostilité de cette île.
Même si bon...on sait bien que les Bretons sont tous des hallucinés avec leurs korrigans et leur légende

Maïs a écrit:Le fond du probleme est l'éloignement des momes avec le pere. Le juge aurait dû s'en tenir a ça plutot que de déblatérer sur l'hostilité de cette île.

Exactement ce que j'ai pensé.

Pourquoi t'as pas quoté la suite ? ?

Les inepties ne méritent pas d'être quotées  

Maïs a écrit:Le fond du probleme est l'éloignement des momes avec le pere. Le juge aurait dû s'en tenir a ça plutot que de déblatérer sur l'hostilité de cette île.
Même si bon...on sait bien que les Bretons sont tous des hallucinés avec leurs korrigans et leur légende

Il n'y a pas que des légendes :   

Comme nos ancêtres   Celtes, les Bretons ne redoutent pas LA MORT qui est pour eux, n'est qu' un commencement. LA MORT fait  partie de leur quotidien, particulièrement pour les marins Bretons qui connaissent plus que quiconque le prix de la vie et celui de la MORT.  Par contre, ce que tous redoutent par dessus tout c'est, l'ANKOU l'OUVRIER DE LA MORT, <<OBEROUR A MARO>>. Dans les croyances Bretonnes, il est un sinistre personnage  errant la nuit par les chemins, debout sur sa charrette à la recherche d'âmes. L'ANKOU physiquement est un être terrifiant. C'est un homme aux longs cheveux blancs, très grand et très maigre, il a l'allure d'un paysan, si bien qu'il arrive qu'on le prennne  pour tel lorsqu' on le voit de loin. Il est coiffé d'un large chapeau de feutre noir qui ombrage son visage, et est revêtu d'un grand manteau tout aussi sombre. Les gens qui l'ont vu de près disent de lui qu'il n'a pas de nez, que ses orbites sont noires et profondes, quant à son son squelette il n'est recouvert que d'une chair putride en lambeaux. Et pour qu'il puisse couvrir de son regard toute la région, sa tête vire à 360° sur elle-même.



A la main, il tient une faux comme celle des moissonneurs, à cette différence, que la lame de la sienne est retournée vers l'extérieur ; si bien que lorsque l'ANKOU fauche, il ne la ramène pas vers lui comme on le fait ordinairement, mais il la lance toujours en avant. Pour l'affuter, il se sert d'un ossement humain. Parfois il arrive que l'ANKOU abîme sa faux ; dans ces cas-là il va la faire réparer par un forgeron qui travaille encore le samedi soir et dépasse l'heure fatidique de minuit. L'artisan, qui dans la pénombre de sa forge ne reconnaît pas l'Envoyé de LA MORT, effectue l'ouvrage qui généralement consiste juste à resserrer une vis. Ce n'est qu'après que l'ANKOU  lui annonce qui il est vraiment, et que le forgeron vient de réaliser son dernier ouvrage. En effet, le lendemain il est pris d'une fièvre étrange, et a juste le temps de se faire donner l'Extrême-Onction avant d'expirer.



L'autre outil indispensable à l'ANKOU pour sa besogne est sa charette aux essieux grinçants (Karrig an Ankou) : elle lui sert   à se déplacer d'une demeure  à l'autre, mais c'est aussi dans cette charrette que sont empilées les âmes des morts (An Anaon) qu'il est venu chercher. Elle est attelée à deux chevaux : celui du devant est très maigre, et le second très gras. Si par hasard on se trouve sur la route de l'ANKOU, on en est averti par l'horrible grincement des roues, et il importe alors de s'écarter le plus vite possible du chemin, car Malheur à celui qui croisera sa route ! Entendre les  grinçements  du sinsitre attelage,  signifie et annonce  une MORT certaine.



L'ANKOU ne travaille généralement pas seul, quoi que cela dépende des versions rapportées dans les légendes. On considère qu'il est accompagné par deux accolytes,chacun ayant un rôle bien défini. Le premier est chargé de guider les chevaux par les chemins, de réparer le char de l'ANKOU si un essieu vient à se casser. Quant au second, c'est celui qui ouvre la porte des demeures où ils se rendent et qui entasse dans la charette les âmes des personnes que l'OUVRIER DE LA MORT à fauché. Cela dit, chez les gens qui habitent le Littoral, on parle de Bateau de la Nuit <<BAG NoZ>>, l'ANKOU ne se présenterait pas debout sur sa charrette, mais sur un bâteau...



Parfois, certaines personnes voyant la Mort arriver, tentent mais en vain, de la corrompre. Mais l'ANKOU ne connaît pas l'intérêt, il ne connait d'ailleurs pas plus les sentiments, c'est un être totalement dépourvu d'émotions, il n'est donc pas dans ses habitudes de faire des concessions. Dans le meilleur des cas, si l'individu a été extrêmement bon de son vivant, il viendra le prévenir une semaine à l'avance de son passage, afin que celui-ci puisse «mettre de l'ordre dans ses affaires», c'est-à-dire recevoir l'Extrême-Onction. Selon la coutume, le dernier MORT de l'année, au sein d'une même  paroisse deviendra l'ANKOU pour l'an à venir.



Il existe cependant quelques rares personnes qui sont parvenues à berner la LA MORT. Par exemple, un vieil homme qui avait été extrêmement bon de son vivant, avait réussi à obtenir de l'ANKOU (chose incroyable) une ultime faveur, pourvu que celle-ci ne demandât pas plus de 5 minutes. Le vieillard exigea donc que l'ANKOU grimpa dans le pommier pour qu'il lui cueillît un fruit, car ils venaient juste de mûrir et il n'avait pas encore eu l'occasion d'y goûter cette année. L'ANKOU s'exécuta aussitôt, mais l'arbre était ensorcelé, et nul ne pouvait en redescendre sans la permission du vieil homme. Si bien qu'il ne put redescendre qu'après avoir promis qu'il épargnerait le village pendant 7 ans, après avoir fauché le vieil homme. Et l'ANKOU respecta sa promesse, car il faut pas oublier que l'OUVRIER de LA MORT , comme les gens du pays qu'il hante, n'a qu'une seule parole.

Eh bé, les bretons ne sucent pas que les glaçons pour voir de telles choses .




(Merci,j'ai adoré cette histoire )

Ils sucent les glaçons, mais dans des coupes colonel !  

J'avoue qu'un peu de culture sur ce topic c'est agréable  

"Et l'ANKOU respecta sa promesse"

déduction ::

Tiens ça me rappelle que je voulais lire "Fleur de Tonnerre" de Jean Teulé.

Au début du XIXe siècle, partout en Bretagne, couraient encore les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait avec frayeur les apparitions de l’Ankou, l’ouvrier de la mort, squelette drapé d’un linceul et portant une faux. Cette terrible image frappa avec une violence inouïe l’imaginaire de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des menhirs, l’enfant se persuada qu’elle était l’incarnation de ce personnage d’épouvante. Après avoir empoisonné sa propre mère, elle sillonna la région, éliminant tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette parfaite cuisinière. Elle tuait tout le monde, sans discrimination. Et elle était si bonne, si compatissante au chevet des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre. Quels secrets renfermaient cette tête qui, le 26 mars 1852, sur la place du Champs-de-mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ?

Et toujours à lire et toujours en Bretagne, le dernier Petillon ! J'avais adoré "L'enquête Corse !"



Le héros de René Pétillon revient dans "Palmer en Bretagne"

Ah faudra que je le lise aussi.
ah puis...en Bretagne, vous avez NOLWEN LEROY !!!!
Et c'est aussi pour ça qu'il pleut tout le temps.

Maïs a écrit:Ah faudra que je le lise aussi.
ah puis...en Bretagne, vous avez  NOLWEN LEROY !!!!
Et c'est aussi pour ça qu'il pleut tout le temps.

  Tu nous cherchers hein  

On a aussi Miossec, Ronan Luce, Etienne Daho

Quels talents !  

J'aurai aussi pu citer les Glochos et les frères Morvan ( ovationner aux vielles charrues ).  

Vous entendez le loup , le renard et la belette, chanter, et meme que la jument de Michot elle s'en repentira.
Et ça, je dois dire que ya qu'en Bretagne qu'on entend ça.  

En Bretagne, on a radio bonheur, et ça vaut toutes les radios du monde !

en bretagne, vous avez des mecs que quand ils appuient sur le bouton de bluetooth, ça déclenche le klaxon  

Y'a aussi un épisode sympa de Kaamelot avec l'Ankou  

Crouzz a écrit:en bretagne, vous avez des mecs que quand ils appuient sur le bouton de bluetooth, ça déclenche le klaxon  

woooooo pitain, faut un rappel !!!

regarde bien la ptite lumière là




musicalement on a les goristes aussi !!