Les études (secondaires ou supérieures)

Tu ferais un prof hors du commun

Moi je pense finalement que je vais orienter mon choix de carrière vers FLE, ça me tente vraiment, je dois juste vérifier auprès de l'alliance française qu'à mon niveau après une formation, j'aurai quand même du boulot. Puis pour l'enseignement en anglais, on verra plus tard...

Docky a écrit:A mon avis, tu peut te permettre de tenter le coup de prendre ce qu'il te branche vraiment le pus (c'est très bateau, mais c'est vrai, même si je suis du genre personnellement, a beaucoup trop pencher sur la raison dans ma vie. Ce qui est un de mes plus gros défauts).

Pareil. C'est exactement mon plus gros défaut, le choix de la raison/sécurité. Je suis pas du genre à tenter le freestyle, prendre des risques.

Gautier a écrit:Si j'en crois ce que tu dis, la solution 3 est très spéculative (les débouchés qui t'intéressent y étant limités) ; la solution 1 très solide dans son domaine. La solution 2 est peut être plus "prestigieuse" mais plus généraliste donc avec un risque de se perdre en route, et moins évidente à rejoindre.

Un parcours à l'ISTELI semble parfaitement indiqué.

Si tu disposés d'un financement solide et que tu cherches à compléter par la suite ce cursus avec un nom ronflant, une Master spécialisé pourra alors parfaitement faire l'affaire.

En ce qui concerne la solution 2, tu as tout compris !

Le problème avec l'ISTELI c'est que c'est bien reconnu mais la formation en elle même n'a pas l'air "solide". Ils misent tout sur l'apprentissage. En lisant leur programme tu vois qu'ils font les bases de gestion, commerce, management,... Pas forcément du coeur de métier.

Contrairement à GOL qui ça est tout aussi bien reconnu mais en resortant de GOL, les gars sont vraiment des killers de la logistique. La formation c'est vraiment du béton par contre là bas.

Je vais appeler un étudiant de GOL tout à l'heure pour voir ce que ça donne et ce qu'il en pense. Le plus gros module c'est de la logistique Internationale (125h) et je vais essayer de voir comment ça se présente au niveau de l'apprentissage.

D'ailleurs, qu'est ce que cela signifie : GOL étant un titre certifié d’employabilité M1, il ne permet pas d’accéder de droit à une formation universitaire Master 2. En revanche, après une période de vie professionnelle, l’accès direct à un Master 2 est ouvert aux anciens diplômés.

Je viens de jeter un oeil sur le site de l'ISTELI... Les modules d'ouverture me semblent quand même tous en lien avec les métiers de la supply chain. La formation est peut être un peu moins technique que l'autre mais on reste dans du très, très spécialisé.

Docky a écrit:"Ah bââââtard, ce doux mot, désignant des chiens qui ne sont pas de race pur. Saviez vous jeune élève, que j'étais très ami avec Rusty, un brave bâtard qui aimait me rapportait mon ballon de basketball, quand je le quillait chez le voisin. Du coup, le bâtard est finalement un individu fort sympathique. Et je dois avouer qu'il ne faisait guère sa toilette. Mais qu'est ce le sale. Votre reflexion est pertinente. Après tout, succédant au style rococo, durant le siècle des lumières, les artistes se sont mis à peindre le laid, pour dénoncer finalement les derives de nos siècles. Si je comprends bien, vous cherchez ici à dénoncer notre société actuelle, et à proner le sens de la servitude, de l'amitié, de la solidarité. Pour votre "sale bâtard", je vous met un 17 jeune homme. Je ne peut tout de même point toléré le Zyva, sauf si vous faîtes reference à cette charmante demoiselle travaillant pour le NCIS..."

tiens, un article pour azurounette

http://www.rue89.com/2013/05/06/chers-parents-deleves-emmerdez-242098?fb_action_ids=10201158249182593&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=%7B%2210201158249182593%22%3A234456436679485%7D&action_type_map=%7B%2210201158249182593%22%3A%22og.likes%22%7D&action_ref_map=%5B%5D

j'aime beaucoup la compilation des meilleurs mails à la fin

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/15/01016-20130515ARTFIG00406-la-science-informatique-bientot-enseignee-en-primaire.php



ah ben tiens..

Mes gosses vont pouvoir comme leur père mesurer le niveau d'incompétence exceptionnels de leur profs à qui on va demander d'enseigner quelque chose qui s'apparente au Chinois.

Je me rappelle encore de ces profs de Maths ou d'EMT dans les années 80, mis sur le grill du plan informatique pour tous et a qui on demandait d'apprendre aux élèves à programmer en basic.

entre ma prof de maths de 6e et 5e qui n'avais pas compris la différence entre un algorithme et un théorème (et pourtant j'avais pris du temps pour lui expliquer..) et la prof d'EMT qui avait finalement décidé d'utiliser les ordinateurs pour nous faire des cours de dactylographie en "oubliant" les programmes officiels (et je lui suis énormément reconnaissant pour ça, elle m'a donné les bonnes méthodes et bonnes habitudes).

«Le plus simple est de commencer par le primaire», explique-t-on au ministère. «L'algorithmique est un concept central en informatique, et il est possible de l'aborder simplement lors de l'apprentissage du calcul.»

«Le souci est que la plupart des enseignants du primaire ont un profil littéraire. Il faut qu'ils soient formés dès aujourd'hui»,

30 ans plus tard, exactement les mêmes erreurs.

Bon Azur, tu est dans les starting blocs pour faire programmer les petits ?

Pour rebondir sur le lien de Crouzzinet, on voit que google n'a pas encore percé partout.

Vous parlez du “Horla”, mais qu’est-ce que c’est que ce livre ? Je n’en ai jamais entendu parler, comment puis-je aider ma fille si vous nous sortez des trucs comme ça que personne connaît ?

Mais excusez-moi mais qu’est-ce que ça veut dire “ euclidien ” ? Quel est l’intérêt, franchement, d’apprendre ce terme aux enfants ? De mon temps, on n’apprenait pas ça et on vivait aussi bien !

Bon, je viens d'appeler un étudiant qui est à GOL (la formation à Aix), en fait, il me dit que ça beau être orienté logistique d'entreposage en terme de cours, mais les alternances peuvent se faire dans le monde du transport. Bon, il n'a pas su me répondre quel proportion de la promotion faisait à proprement du transport car il est dans la promotion à Troyes (Une promo de 20 à Troyes et 2 promo de 20 à Aix )

Tout dépend des missions qui sont proposés par les entreprises partenaires le jour de l'entretien, tout dépend donc des besoins des entreprises à l'instant t.

Je vais donc voir les missions qui me seront proposés le 26 Juin. Et vu que dans leurs partenaires, ils ont des boites types DHL Freight, je pense que je peux avoir ce que je veux. A la base, je pensais que DHL Freight signifiaient qu'ils voulaient des gens pour leur entrepôt d'import/export mais vu ce qu'il m'a dit, je pense que c'est plus pour la gestion d'un porte feuille client, etc... que de l'amélioration de process d'entreposage.

Donc, si j'ai le même genre de boites à ma portée à l'ISTELI et à GOL, je file vers GOL où la formation est plus solide et où l'apprentissage en entreprise se fait à un niveau au dessus que si je fais la L3 à l'ISTELI.

A voir le 26 Juin.

oxythan a écrit:http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/15/01016-20130515ARTFIG00406-la-science-informatique-bientot-enseignee-en-primaire.php



ah ben tiens..

Mes gosses vont pouvoir comme leur père mesurer le niveau d'incompétence exceptionnels de leur profs à qui on va demander d'enseigner quelque chose qui s'apparente au Chinois.

2h d'informatique en CPGE à partir de l'an prochain aussi. Python comme langage. A se répartir entre les profs de Maths, Physique et SI. Et ouais, les profs d'info, ça court pas les rues.

je me souviens de notre prof d'info en prépa lors des TP.
Quand on posait des questions il nous répondait tout le temps "regardez dans l'aide".
Il n'avait pas tort, ca nous forçait à nous débrouiller, mais on se demandait un peu à quoi il servait du coup.

D'ailleurs, pour ceux qui souhaiteraient apprendre les rudiments de l'informatique en partant de rien je vous conseille lesiteduzero.com.

Très très bon site, très pédagogique. J'ai appris plein de langages avec ce site et m'en suis servit lors de mes différents stages et jobs.

La polémique sur des cours en anglais à la FAC, non mais putain quoi (désolé pr la vulgarité) ... ça me confirme vrmt que ce pays possède une belle bande d'arriérés passéistes ... comme si ajd le français pesait encore quelque chose sur la scène international, et comme si on devait se concentrer sur l'apprentissage unique de cette langue

Actuellement, le niveau d'anglais dans les fac normales, comme la mienne, est juste minable ! J'ai commencé en 4ème (2ème langue), et j'ai l'impression de retourner en 3ème / 2nde. C'est ridiculement faible ... plus on progresse dans nos études moins le niveau d'anglais étudié est élevé
Qui plus est y a même pas de vocabulaire technique ... certes ça reste dans mon domaine d'étude (économie), mais ça vole pas haut. Comment pourrait on aller étudier à l'étranger avec un niveau aussi ridicule ? Comment réussir à comprendre des textes d'auteurs plus tard (puisque pas mal de textes ne sont pas traduits apparemment) alors qu'on ne nous enseigne aucune matière spécifique en anglais ? Comment bien s'insérer dans le monde professionnel ensuite avec ce faible niveau d'anglais enseigné ?

L'université est censée former les jeunes pr leur futur profession ... or force est de constater que dans toutes les activités ayant des relations avec l'étranger (et ça en fait un paquet), l'anglais est primordial, pas le français...
On est les plus nuls d'Europe en anglais (et en langues tout court d'ailleurs), et on continue à ne rien faire pour s'améliorer


Et ça n'est qu'un petit soucis dans tout ce merdier qu'est l'enseignement national ...

Les cours d'anglais en école, je connais. La totalité de mes cours de finance et d'économie à HEC se sont déroulés en anglais (et donc la totalité de ma dernière année, puisque j'ai fait une majeure en économie). C'est clairement une bonne chose, parce que ça permet de maîtriser le langage technique anglais de sa discipline (et accessoirement de pratiquer une langue qu'on a ensuite souvent l'occasion d'employer dans le monde professionnel).

La ou le mieux est l'ennemi du bien cependant, c'est lorsque des profs donnaient ces cours en anglais avec un niveau d'anglais pitoyable (il y en avait). Dans ce cas la, le prof ne faisait au mieux que réciter son polycopié de cours. Il eut été préférable dans ces cas la de recevoir des cours en français, au moins ils auraient pu apporter quelque,chose.

Du reste, n'avoir reçu des cours qu'en anglais a fait que je ne maîtrisais souvent pas les termes français. Sécher en entretien devant la définition d'un concept aussi fondamental en finance que la VAN (pour valeur actualisée nette) et se retrouver à dire "la kwaaaa?" puis après une courte explication "ah ouiiiiii, la NPV" (pour net present value), eh bien... Ça la fichait mal.

vino_93 a écrit:
...
Et ça n'est qu'un petit soucis dans tout ce merdier qu'est l'enseignement national ...

tu préférerais aller à l'école en ouganda, peut-être ?

entièrement d'accord avec toi meme si mon niveau d'anglais avec les études etaient nul, je connaissais au moins les bases. après, suffit de partir un peu et tu as un bon niveau.
par contre, dire que le Français ne compte plus au niveau international, ce n'est pas vrai du tout : elle est encore utilisé en diplomatie et beaucoup d'étrangers se mettent à l'apprendre.
la sphère d'influence du français s'étant tout de même sur 4 continents. le chinois, ce n'est qu'un seul...

vino_93 a écrit:La polémique sur des cours en anglais à la FAC, non mais putain quoi (désolé pr la vulgarité) ... ça me confirme vrmt que ce pays possède une belle bande d'arriérés passéistes ... comme si ajd le français pesait encore quelque chose sur la scène international, et comme si on devait se concentrer sur l'apprentissage unique de cette langue

Actuellement, le niveau d'anglais dans les fac normales, comme la mienne, est juste minable ! J'ai commencé en 4ème (2ème langue), et j'ai l'impression de retourner en 3ème / 2nde. C'est ridiculement faible ... plus on progresse dans nos études moins le niveau d'anglais étudié est élevé
Qui plus est y a même pas de vocabulaire technique ... certes ça reste dans mon domaine d'étude (économie), mais ça vole pas haut. Comment pourrait on aller étudier à l'étranger avec un niveau aussi ridicule ? Comment réussir à comprendre des textes d'auteurs plus tard (puisque pas mal de textes ne sont pas traduits apparemment) alors qu'on ne nous enseigne aucune matière spécifique en anglais ? Comment bien s'insérer dans le monde professionnel ensuite avec ce faible niveau d'anglais enseigné ?

L'université est censée former les jeunes pr leur futur profession ... or force est de constater que dans toutes les activités ayant des relations avec l'étranger (et ça en fait un paquet), l'anglais est primordial, pas le français...
On est les plus nuls d'Europe en anglais (et en langues tout court d'ailleurs), et on continue à ne rien faire pour s'améliorer


Et ça n'est qu'un petit soucis dans tout ce merdier qu'est l'enseignement national ...

D'un côté y'a pas à chier dans la colle..La seule manière véritablement efficace si tu veut devenir bilingue, c'est de partir à l'étranger.
Tu peut prendre tout les cours que tu veut, si t'as pas la pratique très régulière, t'auras jamais les automatismes, et tu resteras, je pense à un niveau surement correct pour comprendre l'anglais et savoir discuter assez simplement avec cette langue. Mais pas pour la maîtriser....

J'ai qu'à voir un cousin à moi, pas très doué en Anglais à l'école, il est parti vivre 1 an en Australie, avec juste la base des bases... Il est revenu bilingue.
Alors que moi, en effet, je stagne au niveau Terminal. Je comprends assez bien un film en anglais, un livre, un texte... Les discussions si les accents sont pas trop barbares aussi, et je peut sortir des phrases. Mais parfois quand même je sèche, et je me verrais mal de foutre une longue conference dans la langue de Shakespeare.

Après je suis à peu près certain que l'inverse est vrai. L'anglais qui ne pratique pas couramment le français, et ne se limite qu'à ses cours, et bien il est comme un élève de fac basique en anglais : il pourra surement comprendre le sens global, mais il n'aura pas la gymnastique intelectuelle necessaire pour parler français de façon naturelle.

A mon avis, au bout d'un moment, pour progresser, on peut foutre tout les profs que tu veut, mais un voyage, y'a rien de mieux. Après oui, bien sur, un excellent prof peut te faire progresser plus que d'autres. Mais globalement, je pense qu'il n'y a pas de secret. Si y'a bien une matière qu'il faut pratique quasi quotidiennement pour la maîtriser c'est les langues vivantes.

Enfin, je pense.

Docky a écrit:

Enfin, je pense.

et tu pense juste. je n'en veux pour preuve que le cas de mon frère, qui habite sydney depuis plus de trente ans et qui, ne parlant jamais sa langue maternelle, commence à avoir quelques difficultés pour soutenir une conversation en français. il lui arrive assez souvent, surtout en début de séjour ici, de chercher ses mots, ou pire encore, de remplacer le mot français par un mot anglais.

C'est absolument awesome tout ça !

superswede a écrit:

vino_93 a écrit:
...
Et ça n'est qu'un petit soucis dans tout ce merdier qu'est l'enseignement national ...

tu préférerais aller à l'école en ouganda, peut-être ?

Non, mais je considère que la France est un pays développé, et qu'elle a des choses à faire bien mieux que ce qui existe ajd.
Si on doit se dire "il y a pire que nous, donc on ne change rien" on va pas avancer très vite.
Excuse moi d'être exigeant...

Gautier a écrit:Les cours d'anglais en école, je connais. La totalité de mes cours de finance et d'économie à HEC se sont déroulés en anglais (et donc la totalité de ma dernière année, puisque j'ai fait une majeure en économie). C'est clairement une bonne chose, parce que ça permet de maîtriser le langage technique anglais de sa discipline (et accessoirement de pratiquer une langue qu'on a ensuite souvent l'occasion d'employer dans le monde professionnel).

La ou le mieux est l'ennemi du bien cependant, c'est lorsque des profs donnaient ces cours en anglais avec un niveau d'anglais pitoyable (il y en avait). Dans ce cas la, le prof ne faisait au mieux que réciter son polycopié de cours. Il eut été préférable dans ces cas la de recevoir des cours en français, au moins ils auraient pu apporter quelque,chose.

Du reste, n'avoir reçu des cours qu'en anglais a fait que je ne maîtrisais souvent pas les termes français. Sécher en entretien devant la définition d'un concept aussi fondamental en finance que la VAN (pour valeur actualisée nette) et se retrouver à dire "la kwaaaa?" puis après une courte explication "ah ouiiiiii, la NPV" (pour net present value), eh bien... Ça la fichait mal.

C'est sur qu'il faut être intelligent dans la manière d'enseigner en anglais ... ça ne sert à rien de faire des cours en anglais avec des profs ne le maîtrisant pas. (je me souviens au lycée d'un élève meilleur en anglais que la prof ... qu'il lui demandait du vocabulaire lorsqu'elle ne savait pas )
Mais nous enseigner la base de notre discipline, ça me semble essentiel !

Docky a écrit:

vino_93 a écrit:La polémique sur des cours en anglais à la FAC, non mais putain quoi (désolé pr la vulgarité) ... ça me confirme vrmt que ce pays possède une belle bande d'arriérés passéistes ... comme si ajd le français pesait encore quelque chose sur la scène international, et comme si on devait se concentrer sur l'apprentissage unique de cette langue

Actuellement, le niveau d'anglais dans les fac normales, comme la mienne, est juste minable ! J'ai commencé en 4ème (2ème langue), et j'ai l'impression de retourner en 3ème / 2nde. C'est ridiculement faible ... plus on progresse dans nos études moins le niveau d'anglais étudié est élevé
Qui plus est y a même pas de vocabulaire technique ... certes ça reste dans mon domaine d'étude (économie), mais ça vole pas haut. Comment pourrait on aller étudier à l'étranger avec un niveau aussi ridicule ? Comment réussir à comprendre des textes d'auteurs plus tard (puisque pas mal de textes ne sont pas traduits apparemment) alors qu'on ne nous enseigne aucune matière spécifique en anglais ? Comment bien s'insérer dans le monde professionnel ensuite avec ce faible niveau d'anglais enseigné ?

L'université est censée former les jeunes pr leur futur profession ... or force est de constater que dans toutes les activités ayant des relations avec l'étranger (et ça en fait un paquet), l'anglais est primordial, pas le français...
On est les plus nuls d'Europe en anglais (et en langues tout court d'ailleurs), et on continue à ne rien faire pour s'améliorer


Et ça n'est qu'un petit soucis dans tout ce merdier qu'est l'enseignement national ...

D'un côté y'a pas à chier dans la colle..La seule manière véritablement efficace si tu veut devenir bilingue, c'est de partir à l'étranger.
Tu peut prendre tout les cours que tu veut, si t'as pas la pratique très régulière, t'auras jamais les automatismes, et tu resteras, je pense à un niveau surement correct pour comprendre l'anglais et savoir discuter assez simplement avec cette langue. Mais pas pour la maîtriser....

J'ai qu'à voir un cousin à moi, pas très doué en Anglais à l'école, il est parti vivre 1 an en Australie, avec juste la base des bases... Il est revenu bilingue.
Alors que moi, en effet, je stagne au niveau Terminal. Je comprends assez bien un film en anglais, un livre, un texte... Les discussions si les accents sont pas trop barbares aussi, et je peut sortir des phrases. Mais parfois quand même je sèche, et je me verrais mal de foutre une longue conference dans la langue de Shakespeare.

Après je suis à peu près certain que l'inverse est vrai. L'anglais qui ne pratique pas couramment le français, et ne se limite qu'à ses cours, et bien il est comme un élève de fac basique en anglais : il pourra surement comprendre le sens global, mais il n'aura pas la gymnastique intelectuelle necessaire pour parler français de façon naturelle.

A mon avis, au bout d'un moment, pour progresser, on peut foutre tout les profs que tu veut, mais un voyage, y'a rien de mieux. Après oui, bien sur, un excellent prof peut te faire progresser plus que d'autres. Mais globalement, je pense qu'il n'y a pas de secret. Si y'a bien une matière qu'il faut pratique quasi quotidiennement pour la maîtriser c'est les langues vivantes.

Enfin, je pense.

Je suis d'accord que pour être bilingue il faut partir à l'étranger.
Mais pour partir à l'étranger poursuivre ses études, il faut déjà avoir la base en anglais nécessaire pour suivre... en économie on ne nous fait lire que des articles de journaux ne traitant de rien de spécifique (parce que les profs d'anglais n'ont aucune notion poussée d'économie). Alors comment veux tu qu'on parte étudier de l'économie (avec des matières techniques dans le domaine de la micro ou macroéconomie par exemple) si on a aucune base là dessus ? Ah si, on sait dire PIB et PNB ...

Et puis bon, je pense quand même qu'on doit nous enseigner en France des cours en anglais ... ils ne nous permettront pas de devenir bilingue (et ça n'est pas leur but), mais simplement de nous inculquer le vocabulaire nécessaire à une poursuite de nos études à l'étranger, ou simplement de maîtriser un vocabulaire technique qu'on peut être amener à rencontrer dans le futur dans notre emploi (et libre à nous de pousser l'anglais plus loin en partant ou non, pendant nos études ou après, ...).

L'enseignement des langues reste tout de même, plus globalement, un sacré problème en France ... j'ai eu la chance de prendre Allemand LV1, donc de me retrouver tout le collège dans un groupe de 12 pour apprendre les langues. Le top, parce que du coup il y a beaucoup d'oral, beaucoup de participations, ... et au final en 3ème, on avait un meilleur niveau d'anglais que la plupart des autres élèves du collège qui avaient passé 3 ans à l'apprendre
Mais quand tu arrives dans des classes de 35 au lycée (et à la fac), où le niveau est très varié, où on le tire vers le bas, ... bah tu te rends compte que tu n'apprends plus rien...

petitclem21121 a écrit:entièrement d'accord avec toi meme si mon niveau d'anglais avec les études etaient nul, je connaissais au moins les bases. après, suffit de partir un peu et tu as un bon niveau.
par contre, dire que le Français ne compte plus au niveau international, ce n'est pas vrai du tout : elle est encore utilisé en diplomatie et beaucoup d'étrangers se mettent à l'apprendre.
la sphère d'influence du français s'étant tout de même sur 4 continents. le chinois, ce n'est qu'un seul...

Le chinois n'a pas plus d'intérêt que le français pour moi
Plus sérieusement oui on utilise le français un peu partout, parce qu'il y a bcp de pays francophones ... mais ça reste limité comparé à l'anglais. Evidemment qu'on a une langue plus parlée que le hongrois, mais il faudrait être assez honnête avec nous même ... il est important de rattraper le retard énorme qu'on a en langues (et notamment en anglais), et de ne pas rester sur le fait que le français fut une langue très importante (oui parce que bon la diplomatie c'est mignon, mais on est loin d'être tous diplomates ...)

A chaque fois que je suis allé à l'étranger les gens maîtrisent incroyablement bien l'anglais ... comparé à nous, c'est impressionnant.
Je me souviens des Pays Bas, où on ne savait pas trop où aller, et la seule personne présente était une mamie de facile 85 ans. Du coup je me suis dit pas la peine d'aller la voir ... lorsqu'une famille de japonais arrive, et commence à lui parler en anglais. Et la mamie avait un anglais parfait Va trouver une mamie qui parle parfaitement anglais en France ... D'ailleurs j'ai appris qu'aux Pays Bas les FAC font quasi tous leurs cours en anglais, et que leurs étudiants, sans avoir besoin d'aller à l'étranger, parlent très bien l'anglais (et même entre eux, au lieu du néerlandais ).

Si tu veux que les cours du supérieur soient en anglais, il ne faut plus laisser le choix de la première langue au collège, il faut que ce soit systématiquement l'anglais.
Si je prend mon cas personnel, mes parents ont choisis de me faire apprendre l'espagnol et non l'anglais en 6e, en justifiant ceci par le fait que j'étais une brèle en orthographe et que en espagnol il n'y a pas d'orthographe (du moins pas au sens français).
en classe de 4e j'ai attaqué l'anglais avec un prof dépressif, on a du faire 2 mois de cours dans l'année.
en classe de 3e, idem, a quelques choses prés.

en classe de 2e, cours d'anglais par un ancien prof de français rappatrié de new york.. qui avais largement dépassé l'age de la retraite, n'avais plus beaucoup de dents et était incompréhensible.... même en Français.

il pratiquait "l'immersion" c'est à dire qu'il ne nous parlais quasiement jamais français... une année a oublier.

première et terminale, pas de cours d'anglais (pas le temps dans mon emplois du temps de bac E).
deug, pas de cours d'anglais.

Licence, ma première année véritable de cour d'anglais ou j'ai appris des trucs, j'ai eu mon module... c'est pour dire.

l'anglais je l'ai véritablement appris au boulot (j'ai bossé avec des anglais et néerlandais dès mon premier job) , et je le travaille en lisant des bouquins en anglais et en lisant la presse UK et US tous les jours.

Ah moi j'étais en LV2 et ça m'a sans doute permis de mieux maîtriser l'anglais que les LV1 de mon collège. Bon en seconde je suis tombé dans une classe très forte en anglais et j'ai eu du mal, mais justement ça motive !

mais après je suis d'accord, il faut enseigner l'anglais le plus tôt possible, et cela dès le CE1 je pense. Et d'une manière assidue et intéressante ... parce que perso en CE1 et CE2, c'était nul, et on en faisait une fois les 36 du mieux
Il n'y a pas de secrets, pour maîtriser très bien une langue, il faut l'apprendre le plus jeune possible, quand on est une éponge et qu'on apprend tout facilement. Si dès tout jeune on est habitué aux sonorités, à parler cette langue, etc etc, on aura bien plus de facilités plus tard.

vino_93 a écrit:La polémique sur des cours en anglais à la FAC, non mais putain quoi (désolé pr la vulgarité) ... ça me confirme vrmt que ce pays possède une belle bande d'arriérés passéistes ... comme si ajd le français pesait encore quelque chose sur la scène international, et comme si on devait se concentrer sur l'apprentissage unique de cette langue

en réalité, je ne sais pas d'où vient cette polémique.
Dans les établissement, je n'entends pas de voix qui rejette l'idée d'enseigner quelques cours en anglais. Je me demande qui représentent vraiment les opposants à cette idée, parce que je me sens pas représenté par ces gens là.

Je suis assez d'accord avec vino, apres 3 ans de fac d'anglais, si je me tenais a parler comme je l'avais appris, les anglais me disaient que je parlais un anglais qu'il n'avaient jamais parlé...

vino_93 a écrit:

petitclem21121 a écrit:entièrement d'accord avec toi meme si mon niveau d'anglais avec les études etaient nul, je connaissais au moins les bases. après, suffit de partir un peu et tu as un bon niveau.
par contre, dire que le Français ne compte plus au niveau international, ce n'est pas vrai du tout : elle est encore utilisé en diplomatie et beaucoup d'étrangers se mettent à l'apprendre.
la sphère d'influence du français s'étant tout de même sur 4 continents. le chinois, ce n'est qu'un seul...

Le chinois n'a pas plus d'intérêt que le français pour moi
Plus sérieusement oui on utilise le français un peu partout, parce qu'il y a bcp de pays francophones ... mais ça reste limité comparé à l'anglais. Evidemment qu'on a une langue plus parlée que le hongrois, mais il faudrait être assez honnête avec nous même ... il est important de rattraper le retard énorme qu'on a en langues (et notamment en anglais), et de ne pas rester sur le fait que le français fut une langue très importante (oui parce que bon la diplomatie c'est mignon, mais on est loin d'être tous diplomates ...)

A chaque fois que je suis allé à l'étranger les gens maîtrisent incroyablement bien l'anglais ... comparé à nous, c'est impressionnant.
Je me souviens des Pays Bas, où on ne savait pas trop où aller, et la seule personne présente était une mamie de facile 85 ans. Du coup je me suis dit pas la peine d'aller la voir ... lorsqu'une famille de japonais arrive, et commence à lui parler en anglais. Et la mamie avait un anglais parfait Va trouver une mamie qui parle parfaitement anglais en France ... D'ailleurs j'ai appris qu'aux Pays Bas les FAC font quasi tous leurs cours en anglais, et que leurs étudiants, sans avoir besoin d'aller à l'étranger, parlent très bien l'anglais (et même entre eux, au lieu du néerlandais ).

entièrement d'accord avec toi.
une seule chose : le niveau des japonais en anglais est pire qu'en france. et j'ai renocntré pas mal de jeunes chinoises qui apprenaient le francais et se debrouillaient vraiment tres (tres!) bien. notamment une génie de la patisserie (elle fait des gateaux perso en fonction des gouts et des passions des personnes), une artiste. vu à quel point elle aimerait sortir avec des francaiss, j'ai toujours pas compris pourquoi elle restait la bas... elle trouverait du boulot facilement ici.