L'avenir du sport auto
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L'avenir du sport auto
Le carburant utilisé par nos voitures de tous les jours est appelé à évoluer.
Comment voyez vous l'avenir du sport auto ?
Comment voyez vous l'avenir du sport auto ?
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Fan de Juan Pablo Montoya, Robert Kubica, Ron Dennis et Frank Williams
Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 45190
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Re: L'avenir du sport auto
En vérité, moi, je le vois disparaître. Le sport auto, pas le carburant.
Pour parler plus sérieusement, je pense qu'en "vrai" sport automobile comme en F1, en rallye ou en WTCC (en opposition au motoGP ou au kart, par exemple) on se dirige de plus en plus vers l’hybridation des véhicule.
Mais sans plus.
Pour parler plus sérieusement, je pense qu'en "vrai" sport automobile comme en F1, en rallye ou en WTCC (en opposition au motoGP ou au kart, par exemple) on se dirige de plus en plus vers l’hybridation des véhicule.
Mais sans plus.
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Fuck la logique...
Supporter #1 de Sebastian Vettel depuis le 7 octobre 2007
Largo- Messages : 18518
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Re: L'avenir du sport auto
Ouf, grosse question !!
L'automobile se dirige tout doucement vers l'hybride.
Il est donc possible que le sport auto fasse pareil (ça mettra peut-être + que 20 ans)
L'automobile se dirige tout doucement vers l'hybride.
Il est donc possible que le sport auto fasse pareil (ça mettra peut-être + que 20 ans)
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albertascari- Messages : 20786
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Re: L'avenir du sport auto
ca dépend de quel avenir on parle.
2050 ou 3000 ?
Je pense qu'a moyen terme on se dirige vers de l'électrique.
La voiture de tout les jours évolue dans ce sens et même le sport prend déjà un peu cette direction
voir la formulec dont le premier championnat devrait voir le jour cette année (si y'as pas eu de report mais infos sont anciennes la dessus).
mais avant que les compétitions a essence disparaissent totalement c'est pas pour tout de suite et on a le temps de voir d'autre technologie arriver.
Sinon a très long terme, je pense que l'avenir du sport auto passe par le convecteur temporelle
2050 ou 3000 ?
Je pense qu'a moyen terme on se dirige vers de l'électrique.
La voiture de tout les jours évolue dans ce sens et même le sport prend déjà un peu cette direction
voir la formulec dont le premier championnat devrait voir le jour cette année (si y'as pas eu de report mais infos sont anciennes la dessus).
mais avant que les compétitions a essence disparaissent totalement c'est pas pour tout de suite et on a le temps de voir d'autre technologie arriver.
Sinon a très long terme, je pense que l'avenir du sport auto passe par le convecteur temporelle
Re: L'avenir du sport auto
A court terme, l'hybride bien sûr. Mais après ... comme on peut le voir en endurance, y a pas mal de technologies. Ca fouine, ça cherche, c'est très intéressant. Voiture électrique, hybride plus classique, pile à combustible, ... l'endurance nous dira quel sera l'avenir du sport auto en circuit, j'en suis persuadé !
Pr le rallye, plus dur de s'y retrouver ... je ne vois pas la situation changer avant un bout de temps, d'autant que personne ne semble chercher par là.
Pr le rallye, plus dur de s'y retrouver ... je ne vois pas la situation changer avant un bout de temps, d'autant que personne ne semble chercher par là.
Guest- Invité
Re: L'avenir du sport auto
Electrique.
J'ai voté aussi pour l'antimatière, mais ça c'est pour un peu plus tard.
J'ai voté aussi pour l'antimatière, mais ça c'est pour un peu plus tard.
Nanaki_enter- Messages : 1686
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Re: L'avenir du sport auto
L'avenir du sport auto sera différent selon les catégories. La F1 avec un règlement bridant toute évolution majeure a selon moi moins d'avenir que l'endurance où foisonnent en permanence les évolutions technologiques.
Supermario- Messages : 7267
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Re: L'avenir du sport auto
Electrique.
Tout simplement parce que le sport auto devra bien suivre l'évolution de l'automobile et que l'auto va bel et bien vers l'électrique, qu'on le veuille ou non.
Reste le problème du bruit vu que la voiture électrique est silencieuse, je suppose qu'ils créeront un bruit artificiel pour garder "l'esprit" des courses.
Tout simplement parce que le sport auto devra bien suivre l'évolution de l'automobile et que l'auto va bel et bien vers l'électrique, qu'on le veuille ou non.
Reste le problème du bruit vu que la voiture électrique est silencieuse, je suppose qu'ils créeront un bruit artificiel pour garder "l'esprit" des courses.
Dark- Messages : 4703
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Date d'inscription : 25/11/2009
Re: L'avenir du sport auto
Dark a écrit:
Reste le problème du bruit vu que la voiture électrique est silencieuse, je suppose qu'ils créeront un bruit artificiel pour garder "l'esprit" des courses.
lotus travaille déjà depuis un moment sur la question, notamment pour la "tesla", qu'ils construisent en sous-traitance.
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les iphones, c'est comme les bmw d'occase et les hémorroïdes, tous les trous du cul finissent par en avoir. (ceci est un joke, il y a trois iphones à la maison)
superswede- Messages : 15413
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Re: L'avenir du sport auto
edit : oups, trompé.
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Cogneur 2 Bogota- Messages : 490
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J-L- Messages : 12143
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Re: L'avenir du sport auto
l'avenir de la F1
Seb- Messages : 7440
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Re: L'avenir du sport auto
On peut voir que Vettel Junior 3è du nom a déjà semé ses adversaires
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J-L- Messages : 12143
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Re: L'avenir du sport auto
Seb a écrit:l'avenir de la F1
je voit plus un truc a la trackmania, avec des loopings, des jumps, de la terre et des super f1 fermés a l'epreuve des chocs qui filent a 500
fast'- Messages : 3040
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Age : 38
Re: L'avenir du sport auto
A partir du sondage, j'espère qu'une catégorie se développera: un carburant 100% à base d'alcool, voire ce qui tend à être une base intéressante, les agro-carburants, par exemple à base d'algues. Si la production risque d'être insuffisante pour la totalité d'un parc automobile de série, c'est peut-être ce type de carburant qui permettra de sauvegarder le sport auto actuel, mais avec autre chose que du pétrôle.
Un pétrole dont on a annoncé la fin, l'envolé irrémédiable des prix... mais c'était avant l'entrée en scène du gaz de shiste américain notamment qui conduisent à une chute des cours... et donc met en difficulté le développement d'autres énergies, forcément plus chères de façon naturelle.
Après, il n'y a pas que l'énergie dans notre sport auto. Il y a sa popularité de façon globale. Et là, on assiste à un énorme paradoxe: une baisse continuelle de l'intérêt qu'il exerce auprès du grand public... mais une multiplication des compétitions!
Ce qui m'inquiète d'ailleurs fortement. Le sport auto semble prendre le même virage que l'industrie musicale. Comme les chanteurs, on avait avant de la rareté et de la qualité, et on adhérait sincèrement à la chose. Depuis 20 ans, les chanteurs sont devenus interchangeables, jetables, chantant des produits semblables et c'est seulement par une surexposition que les succès se font. ça risque d'être pareil pour le sport auto, notamment avec le Formule E, qui risque d'être survendue eu égard à la qualité de ce championnat.
On peut quand même noter qu'au delà du sport automobile, notamment en France pays autophobe, c'est le sport en général qui passionne moins les foules que jadis. De façon très nette, seuls les très gros évènements se maintiennent ou gagnent des parts, mais le reste décline. La professionnalisation qui suscite moins de passion, le doute face à nombre de performances peut-être obtenues par dopage ou l'apparition d'autres types de loisirs font parti des causes. Il suffit de voir les autres gros sports.
-Football: si la rencontre des relations diplomatiques arrangée qu'est la coupe du monde provoque une hystérie collective mondiale organisée, si les grandes équipes attirent toujours du monde, attention aux endroits ou le ballon a moins de prise historique. Mais le foot se maintient globalement, au prix d'une surmédiatisation déplacée.
-Rugby: la professionnalisation a changé ce sport plus visible qu'avant. Mais il a perdu son âme je trouve, et pas mal d'équipes en France dans des villes historiques pour ce sport ont disparu de la circulation.
-Cyclisme: là aussi, les grandes épreuves tiennent à peu près, mais les petites souffrent. Par rapport à jadis, beaucoup de courses ont disparus des grandes chaines de télé. La multiplication des affaires de dopage, qui ne sortent surement pas par hasard car on en parle exagérément par rapport aux autres sports, ont pas mal dissuadé. ASO a trouvé la parade: communiquer plus sur les à cotés comme les lieux traversés par rapport à la compétition, et ça fonctionne.
-Tennis: là aussi, on garde les grands évènements. Pourtant à chaque journaux sportifs, on a quand même les résultats des joueurs français à des tournois largement secondaires. Il y a des disciplines qui aimeraient en avoir autant...
-Boxe: quasi disparition de ce sport par rapport à d'autres époques. C'est vrai aussi qu'en France, depuis Brahim Asloum, il n'y a plus réellement quelqu'un qui porte cette discipline.
-Basket: étrangement, on parle plus des championnats américains et des français qui s'y trouvent que du championnat de France...
-Atlhétisme: si on enlève Usain Bolt, c'est bien plus anonyme que jadis.
...
Bref, l'évolution, c'est une concentration sur les grands évènements ou quelques sportifs que les médias ont décidé de suivre. Loeb est plus populaire que son sport. Comme en F1, nous n'avons pas encore en France des pilotes qui gagnent, ça ne marche pas. Et avant de disparaitre, le GP de France était traité comme un GP comme les autres. Seul Le Mans suscite quelque chose, mais l'ersatz de retransmission par France télévision par rapport à d'autres sports sur ce groupe est plutôt scandaleux.
Après, Quel est l'intérêt pour une marque de faire de la compétition? Flatter son image, entretenir ses relations avec ses clients les plus sportifs ou profiter du sport afin de montrer sa maitrise des plus hautes technologies, voire profiter des règles pour tester des nouvelles techniques.
Je pense que l'essor des nouvelles énergies doit être le paramètre qui devrait faire évoluer les choses, s'il n'y avait pas tant de blocages. Ouvrir des catégories à des PME qui monteraient les systèmes qu'elles élaborent et par le sport auto, montrer que ça fonctionne, que ça peut être plaisant, convaincre alors les industriel de produire à grande échelle. Ce qui nécessite la participation de vrais pilotes pour mettre les choses au point. ça se passe avec la Formule E ou quelques autres choses, mais il y a un très gros problème de communication. Les tenants de ces techniques oublient que le sport n'est pas là juste pour faire une démonstration technique, mais susciter une émotion, comme avait su le faire le Turbo dans les années 80. L'émotion, ça n'est pas la contrainte, mais de belles autos, du son, et des personnages charismatiques sur des lieux célèbres.
Les sports mécaniques connaissent une passe difficile. Pour des raisons très contestables d'abord: l'accusation systématique d'être une activité inutile, qui pollue. Ce à quoi on peut répondre que l'impact est dérisoire et que d'autres sports sont bien pires... Mais "il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome" (Einstein). A savoir que l'image sportive n'a de retombées que sur un petit nombre de personnes. La F1 est son univers très fermé ne fait pas l'unanimité non plus, entrainant la défiance de marques qui souhaitent faire un sport proche du public.
Et donc pour des raisons propres au sport ensuite: des règles fermées, de plus en plus, ou la publicité a pris le pas sur la recherche. Sauf au Mans (plutôt à partir de 2014), difficile pour un constructeur de profiter de la compétition pour développer une nouvelle technologie, surtout une qui concerne le moteur du futur, propre. La seule solution, ce sont les 24 heures du Nurburgring, ou une marque peut inscrire une voiture discrètement, développer, et communiquer ou non dessus selon le résultat.
Et puis il y a une évolution sociale, avec internet: aujourd'hui, on ne félicite plus celui qui gagne, notamment sur les forums, mais on vilipende celui qui perd. L'aventure Peugeot en endurance a plus suscité de commentaires en 2007, 08, 10 et 11 quand ils ont perdu qu'en 2009 ou ils ont gagné. Le "dieselgate" a plus fait de mal à l'image du groupe VW que les multiples victoires des marques ont fait du bien ces dernières années. Bref, faire du sport, il y a plus à perdre qu'à gagner.
Sert-il vraiment? Lorsqu'on voit les résultats commerciaux mondiaux du groupe KIA/Hyundai, qui à part un peu d'Andros (local) et de WRC (sans résultat) n'ont jamais fait de sport, on peut en effet se poser des questions sur l'utilité d'un tel investissement. Le sport auto a largement participé à l'image des constructeurs japonais il y a 20 ans alors que pour les coréens, c'est devenu très relatif. Ou Alfa Romeo, à l'image forgée par des exploits sportifs passés, sans programme depuis des années. Il y a d'autres cibles désormais, comme le placement de modèles au cinéma ou les vidéos youtube, ce qui assure des retombées bien plus larges...
Il y a un souci avec les "nouveaux marchés" ou le sport auto se produit comme la Chine. Je pense que c'est le sport automobile international qui s'impose là bas plutôt que quelque chose qui vient des chinois eux-mêmes. Les pistes chinoises sont quelconques, copiées sur nos derniers circuits sans intérêts. Il n'y a pas de spécificité comme c'est le cas pour le sport auto américain (ovales, drapeaux jaunes...), je pense que le public chinois ne s'approprie pas la chose du coup. Le sport auto ne vient pas d'eux mêmes (sauf de quelques catégories aisés), il est imposé de l'extérieur. Et puis pour le moment, à part quelques essais, il n'y a pas non plus de grand pilote chinois, capable de mobiliser l'attention de la population.
j'avoue que j'ai du mal à comprendre parfois ce qu'un constructeur cherche en compétition. Pour moi, son but est de procurer de l'émotion par ses voitures de courses pour mieux vendre. Or, les constructeurs ne cherchent qu'à gagner et c'est tout. Mais la victoire n'est pas forcément le seul but que devrait se donner un constructeur. Il y a la recherche technique, ou le fait de mobiliser ses supporters derrière, sans forcément gagner. On se souvient d'engagements de constructeurs japonais au Mans: étrangement, ils ne mettaient pas toujours les moyens pour gagner, mais ces engagements étaient très soutenus pourtant. Notamment au milieu des années 90. Ou la GTR-Nismo, dont on ne saura pas si c'était un pari technique ou un simple outil marketing... contre elle?
Autre chose, le public peut aussi porter sa sympathie sur une voiture qui ne gagne pas forcément, mais qui a en elle quelque chose de spécial. Qui peut venir de la ligne, du son qu'elle emêt, voire les deux ou d'autres aspects comme un esprit "commando" ou parce qu'elle est mené par un personnage charismatique. Cas de voitures comme les Panoz, Subaru Impreza en rallye... Par exemple, je ne comprend vraiment pas pourquoi Audi, que beaucoup de fans associent au 5 cylindres des Groupe B des années 80, ne travaille pas le sujet du son sur ses protos en endurance. Depuis la R8, les Audi du Mans ne restent guère dans les mémoires, contrairement aux Matra V12 par exemple. Soyons objectifs: je pense que nous gardons bien plus en mémoire et repassons plus en boucle une Audi Quattro RS sur youtube qu'une Audi R8... c'est comme ça qu'on ne forge une image positive et sympathique.
Un pétrole dont on a annoncé la fin, l'envolé irrémédiable des prix... mais c'était avant l'entrée en scène du gaz de shiste américain notamment qui conduisent à une chute des cours... et donc met en difficulté le développement d'autres énergies, forcément plus chères de façon naturelle.
Après, il n'y a pas que l'énergie dans notre sport auto. Il y a sa popularité de façon globale. Et là, on assiste à un énorme paradoxe: une baisse continuelle de l'intérêt qu'il exerce auprès du grand public... mais une multiplication des compétitions!
Ce qui m'inquiète d'ailleurs fortement. Le sport auto semble prendre le même virage que l'industrie musicale. Comme les chanteurs, on avait avant de la rareté et de la qualité, et on adhérait sincèrement à la chose. Depuis 20 ans, les chanteurs sont devenus interchangeables, jetables, chantant des produits semblables et c'est seulement par une surexposition que les succès se font. ça risque d'être pareil pour le sport auto, notamment avec le Formule E, qui risque d'être survendue eu égard à la qualité de ce championnat.
On peut quand même noter qu'au delà du sport automobile, notamment en France pays autophobe, c'est le sport en général qui passionne moins les foules que jadis. De façon très nette, seuls les très gros évènements se maintiennent ou gagnent des parts, mais le reste décline. La professionnalisation qui suscite moins de passion, le doute face à nombre de performances peut-être obtenues par dopage ou l'apparition d'autres types de loisirs font parti des causes. Il suffit de voir les autres gros sports.
-Football: si la rencontre des relations diplomatiques arrangée qu'est la coupe du monde provoque une hystérie collective mondiale organisée, si les grandes équipes attirent toujours du monde, attention aux endroits ou le ballon a moins de prise historique. Mais le foot se maintient globalement, au prix d'une surmédiatisation déplacée.
-Rugby: la professionnalisation a changé ce sport plus visible qu'avant. Mais il a perdu son âme je trouve, et pas mal d'équipes en France dans des villes historiques pour ce sport ont disparu de la circulation.
-Cyclisme: là aussi, les grandes épreuves tiennent à peu près, mais les petites souffrent. Par rapport à jadis, beaucoup de courses ont disparus des grandes chaines de télé. La multiplication des affaires de dopage, qui ne sortent surement pas par hasard car on en parle exagérément par rapport aux autres sports, ont pas mal dissuadé. ASO a trouvé la parade: communiquer plus sur les à cotés comme les lieux traversés par rapport à la compétition, et ça fonctionne.
-Tennis: là aussi, on garde les grands évènements. Pourtant à chaque journaux sportifs, on a quand même les résultats des joueurs français à des tournois largement secondaires. Il y a des disciplines qui aimeraient en avoir autant...
-Boxe: quasi disparition de ce sport par rapport à d'autres époques. C'est vrai aussi qu'en France, depuis Brahim Asloum, il n'y a plus réellement quelqu'un qui porte cette discipline.
-Basket: étrangement, on parle plus des championnats américains et des français qui s'y trouvent que du championnat de France...
-Atlhétisme: si on enlève Usain Bolt, c'est bien plus anonyme que jadis.
...
Bref, l'évolution, c'est une concentration sur les grands évènements ou quelques sportifs que les médias ont décidé de suivre. Loeb est plus populaire que son sport. Comme en F1, nous n'avons pas encore en France des pilotes qui gagnent, ça ne marche pas. Et avant de disparaitre, le GP de France était traité comme un GP comme les autres. Seul Le Mans suscite quelque chose, mais l'ersatz de retransmission par France télévision par rapport à d'autres sports sur ce groupe est plutôt scandaleux.
Après, Quel est l'intérêt pour une marque de faire de la compétition? Flatter son image, entretenir ses relations avec ses clients les plus sportifs ou profiter du sport afin de montrer sa maitrise des plus hautes technologies, voire profiter des règles pour tester des nouvelles techniques.
Je pense que l'essor des nouvelles énergies doit être le paramètre qui devrait faire évoluer les choses, s'il n'y avait pas tant de blocages. Ouvrir des catégories à des PME qui monteraient les systèmes qu'elles élaborent et par le sport auto, montrer que ça fonctionne, que ça peut être plaisant, convaincre alors les industriel de produire à grande échelle. Ce qui nécessite la participation de vrais pilotes pour mettre les choses au point. ça se passe avec la Formule E ou quelques autres choses, mais il y a un très gros problème de communication. Les tenants de ces techniques oublient que le sport n'est pas là juste pour faire une démonstration technique, mais susciter une émotion, comme avait su le faire le Turbo dans les années 80. L'émotion, ça n'est pas la contrainte, mais de belles autos, du son, et des personnages charismatiques sur des lieux célèbres.
Les sports mécaniques connaissent une passe difficile. Pour des raisons très contestables d'abord: l'accusation systématique d'être une activité inutile, qui pollue. Ce à quoi on peut répondre que l'impact est dérisoire et que d'autres sports sont bien pires... Mais "il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome" (Einstein). A savoir que l'image sportive n'a de retombées que sur un petit nombre de personnes. La F1 est son univers très fermé ne fait pas l'unanimité non plus, entrainant la défiance de marques qui souhaitent faire un sport proche du public.
Et donc pour des raisons propres au sport ensuite: des règles fermées, de plus en plus, ou la publicité a pris le pas sur la recherche. Sauf au Mans (plutôt à partir de 2014), difficile pour un constructeur de profiter de la compétition pour développer une nouvelle technologie, surtout une qui concerne le moteur du futur, propre. La seule solution, ce sont les 24 heures du Nurburgring, ou une marque peut inscrire une voiture discrètement, développer, et communiquer ou non dessus selon le résultat.
Et puis il y a une évolution sociale, avec internet: aujourd'hui, on ne félicite plus celui qui gagne, notamment sur les forums, mais on vilipende celui qui perd. L'aventure Peugeot en endurance a plus suscité de commentaires en 2007, 08, 10 et 11 quand ils ont perdu qu'en 2009 ou ils ont gagné. Le "dieselgate" a plus fait de mal à l'image du groupe VW que les multiples victoires des marques ont fait du bien ces dernières années. Bref, faire du sport, il y a plus à perdre qu'à gagner.
Sert-il vraiment? Lorsqu'on voit les résultats commerciaux mondiaux du groupe KIA/Hyundai, qui à part un peu d'Andros (local) et de WRC (sans résultat) n'ont jamais fait de sport, on peut en effet se poser des questions sur l'utilité d'un tel investissement. Le sport auto a largement participé à l'image des constructeurs japonais il y a 20 ans alors que pour les coréens, c'est devenu très relatif. Ou Alfa Romeo, à l'image forgée par des exploits sportifs passés, sans programme depuis des années. Il y a d'autres cibles désormais, comme le placement de modèles au cinéma ou les vidéos youtube, ce qui assure des retombées bien plus larges...
Il y a un souci avec les "nouveaux marchés" ou le sport auto se produit comme la Chine. Je pense que c'est le sport automobile international qui s'impose là bas plutôt que quelque chose qui vient des chinois eux-mêmes. Les pistes chinoises sont quelconques, copiées sur nos derniers circuits sans intérêts. Il n'y a pas de spécificité comme c'est le cas pour le sport auto américain (ovales, drapeaux jaunes...), je pense que le public chinois ne s'approprie pas la chose du coup. Le sport auto ne vient pas d'eux mêmes (sauf de quelques catégories aisés), il est imposé de l'extérieur. Et puis pour le moment, à part quelques essais, il n'y a pas non plus de grand pilote chinois, capable de mobiliser l'attention de la population.
j'avoue que j'ai du mal à comprendre parfois ce qu'un constructeur cherche en compétition. Pour moi, son but est de procurer de l'émotion par ses voitures de courses pour mieux vendre. Or, les constructeurs ne cherchent qu'à gagner et c'est tout. Mais la victoire n'est pas forcément le seul but que devrait se donner un constructeur. Il y a la recherche technique, ou le fait de mobiliser ses supporters derrière, sans forcément gagner. On se souvient d'engagements de constructeurs japonais au Mans: étrangement, ils ne mettaient pas toujours les moyens pour gagner, mais ces engagements étaient très soutenus pourtant. Notamment au milieu des années 90. Ou la GTR-Nismo, dont on ne saura pas si c'était un pari technique ou un simple outil marketing... contre elle?
Autre chose, le public peut aussi porter sa sympathie sur une voiture qui ne gagne pas forcément, mais qui a en elle quelque chose de spécial. Qui peut venir de la ligne, du son qu'elle emêt, voire les deux ou d'autres aspects comme un esprit "commando" ou parce qu'elle est mené par un personnage charismatique. Cas de voitures comme les Panoz, Subaru Impreza en rallye... Par exemple, je ne comprend vraiment pas pourquoi Audi, que beaucoup de fans associent au 5 cylindres des Groupe B des années 80, ne travaille pas le sujet du son sur ses protos en endurance. Depuis la R8, les Audi du Mans ne restent guère dans les mémoires, contrairement aux Matra V12 par exemple. Soyons objectifs: je pense que nous gardons bien plus en mémoire et repassons plus en boucle une Audi Quattro RS sur youtube qu'une Audi R8... c'est comme ça qu'on ne forge une image positive et sympathique.
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Re: L'avenir du sport auto
Nanaki_enter a écrit:Electrique.
J'ai voté aussi pour l'antimatière, mais ça c'est pour un peu plus tard.
Plus ça avance et moins je crois à l'électrique. Le problème de l'autonomie persiste, et lorsqu'elle est réglée, c'est au prix de matériaux particulièrement couteux ou plus rare que le pétrôle. Pour moi, l'électrique ne vaut que pour 2 types d'autos: les grosses berlines type Tesla (voire de gros SUV), ou le silence fait parti des critères recherchés et ou le prix est une problématique de bien moindre importance que l'image, et les petites voitures urbaines en location genre autolib. En dehors, il n'y a aucune rationalité. Faire la promotion de si peu de véhicule par une compétition comme la Formule E (ou il faut 2 autos pour une course, ce qui montre bien le problème de l'autonomie) est vraiment un coût énorme pour faire la pub de bien peu d'autos de série. L"autre raison d'être de l'électrique est d'être apposé avec un moteur conventionnel, et créer à la fois un surplus de puissance comme un turbo et de diminuer la consommation.Dark a écrit:Electrique.
Tout simplement parce que le sport auto devra bien suivre l'évolution de l'automobile et que l'auto va bel et bien vers l'électrique, qu'on le veuille ou non.
Reste le problème du bruit vu que la voiture électrique est silencieuse, je suppose qu'ils créeront un bruit artificiel pour garder "l'esprit" des courses.
Je suis plus optimiste pour l'hydrogène, pour lequel les premières voitures de série apparaissent comme la Toyota Mirai. La problématique de l'autonomie est moins contraignante.
On a eu des voitures de course en hydrogène, avec une Aston Martin aux 24h du Nurburgring et la GreenGT, hélas pas prête lorsqu'elle a été sélectionnée au Mans. Et c'est là que je voulais en venir à mon post précédent: pourquoi faut-il attendre une sélection au Mans pour voir ce type d'auto courir? Ouvrir une catégorie "expérimentale" en ELMS (et mieux encore en Asia Le Mans série, ou les japonais pourraient laisser libre court à leur créativité, voire en USCC) permettrait d'avoir plusieurs autos de ce type peut-être, et voir le 56ème stand au Mans occupé par l'auto qui aura le plus convaincu jusque là plutôt qu'une sélection sur dossier, aléatoire.
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Re: L'avenir du sport auto
La multiplication des offres de loisir et de divertissement entraine une très forte concurrence, qui a toutes les chances d'emporter le fait que dans chaque sport, le public reportera son attention sur les seuls événements prestigieux. Le reste, trop morselé, deviendra anecdotique. ça va renforcer les principaux événements sportifs tels que les coupe de foot, les jeux olympiques, le Tour de France, Le Mans, Indy 500, Daytona, le GP de Monaco... à l'image par exemple du Tennis, ou les tournois de Grand Chelem sont suivis, le reste étant "anecdotique".JM 30 a écrit:
Bref, l'évolution, c'est une concentration sur les grands évènements ou quelques sportifs que les médias ont décidé de suivre. Loeb est plus populaire que son sport. Comme en F1, nous n'avons pas encore en France des pilotes qui gagnent, ça ne marche pas. Et avant de disparaitre, le GP de France était traité comme un GP comme les autres. Seul Le Mans suscite quelque chose, mais l'ersatz de retransmission par France télévision par rapport à d'autres sports sur ce groupe est plutôt scandaleux.
Mais à la condition aussi que l'événement ne soit pas édulcoré sur plusieurs années, ce qui va finir par y faire perdre sa solennité. Or, lorsque je vois le Rallye de Monte Carlo lorsqu'il est dans le calendrier WRC, il perd justement cette solennité à cause du formatage FIA. Son passage en IRC lui avait fait un bien énorme, avec ces spéciales en direct, mais surtout le retour alors de la "nuit du Turini", un moment ou lorsque l'on regarde cela, on ne peut s'empêcher de penser à tous les faits historiques ayant fait la légende. En étant obligé de supprimer ceci à nouveau, l'épreuve perd une grosse partie de sa solennité, devenant une épreuve asphalte avec un peu de glace parfaitement quelconque.
C'est pour ça aussi que je reproche particulièrement à l'ACO de créer autour du Mans des épreuves tout à fait anonymes, plutôt que de tenter de disposer d'un ensemble d'événements susceptibles d'êtres prestigieux. Avec une série mondiale qui aurait comporté Daytona et Sebring pour le poids de l'histoire, le Petit Le Mans pour montrer qu'une épreuve assez récente peut générer aussi une émotion particulière, et de nouvelles épreuves justement basées sur ce qui a été fait pour cette course de Road Atlanta. Autre chose que des courses standardisées de 1000 KM même si certaines ont une petite histoire aussi.
Quant à la F1, je m'interroge sur le fait qu'il faudrait peut-être donner un bonus à quelques courses qui sortent de l'ordinaire. Comme Monaco (le plus prestigieux), Monza (le circuit permanent le plus ancien), Silverstone (le premier site de la F1) et la finale. Avec des courses visibles sur une chaine gratuite pour seulement celles-ci, qui feraient appel d'air pour les téléspectateurs.
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Re: L'avenir du sport auto
Un problème se pose: celle du coût de la recherche pour les nouvelles énergies, et leur maitrise. On apprend que les budgets que Porsche ou Audi consacrent à leurs voitures en endurance... est plus élevé que les équipes de pointe en F1, du fait de la sophistication des autos!
http://www.f1i.com/infos/le-wec-plus-cher-que-la-f1/
Et tout cela avec une seule course qui assure de vraies retombées, Le Mans... j'ai du mal à comprendre que les constructeurs ne poussent pas l'ACO à créer des courses plus prestigieuses que d'anonymes épreuves de 1000 Km.
Les nouvelles énergies du coup rendent les constructeurs indispensables et achèvent la présence des amateurs tout du moins cré un écart de performance quasi irrémédiable. C'est à se demander si ça n'est pas le vrai but d'ailleurs... Ce qui est bien dommage, car il est très dommageable de ne pas voir en compétition des mécaniques révolutionnaires mises au point par de petits inventeurs de génie, et pas forcément hors de prix.
http://www.f1i.com/infos/le-wec-plus-cher-que-la-f1/
Et tout cela avec une seule course qui assure de vraies retombées, Le Mans... j'ai du mal à comprendre que les constructeurs ne poussent pas l'ACO à créer des courses plus prestigieuses que d'anonymes épreuves de 1000 Km.
Les nouvelles énergies du coup rendent les constructeurs indispensables et achèvent la présence des amateurs tout du moins cré un écart de performance quasi irrémédiable. C'est à se demander si ça n'est pas le vrai but d'ailleurs... Ce qui est bien dommage, car il est très dommageable de ne pas voir en compétition des mécaniques révolutionnaires mises au point par de petits inventeurs de génie, et pas forcément hors de prix.
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http://jmo-com.skyrock.com/
Re: L'avenir du sport auto
superswede a écrit:Dark a écrit:
Reste le problème du bruit vu que la voiture électrique est silencieuse, je suppose qu'ils créeront un bruit artificiel pour garder "l'esprit" des courses.
lotus travaille déjà depuis un moment sur la question, notamment pour la "tesla", qu'ils construisent en sous-traitance.
C'est pas plus mal. J'ai failli me faire taper par une Prius l'autre jour.
Invité- Invité
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