Bibliothèque : Vos lectures et vos écrits

On en trouve aisément le PDF sur google. Je feuillette.

Première phrase

"Dans le monde réellement renversé, le vrai est un mooment du faux".

Akanmem

Euh... Wesh ?  

mooment ?

c'est a se demander si ce n'est pas une équipe de programmeurs qui a fais un algo de génération aléatoire de phrases grammaticalement correctes, avec une pondération des mots qu'ils aimeraient voir sortir souvent. Ici, ça serait capital et spectacle.

Comme je n'ai pas compris ce que cela veut dire, mon avis est que c'est génial

Gautier a écrit:Comme je n'ai pas compris ce que cela veut dire, mon avis est que c'est génial

Je ne désespère pas qu'un surdoué (ou un fou) nous  contacte sur ce fil pour nous aider à décrypter l'oeuvre.

Caline a écrit:En ce moment, je relis les 4 premiers tome de Filles de Lune d'Elisabeth Tremblay avant de m'acheter le 5ème tome qui doit être sorti récemment.
Quelqu'un connait-il ces livres? Moi j'adore!!

C'est érotique ?  

Putain...

l'homme est séparé de son produit, de plus en plus puissamment produit lui même tous les détails de son monde, et ainsi se trouve de plus en plus séparé de son monde. D'autant plus sa vie est maintenant son produit, d'autant plus il est séparé de sa vie.

Bon, je laisse tomber.

Toute l’insuffisance théorique dans la défense scientifique
de la révolution prolétarienne peut être ramenée, pour le
contenu aussi bien que pour la forme de l’exposé, à une
identification du prolétariat à la bourgeoisie du point de vue de
la saisie révolutionnaire du pouvoir.

Tu m'étonne qu'on ne fasse plus la révolution...

C'est du Van Damme !

oxythan a écrit:

Toute l’insuffisance théorique dans la défense scientifique
de la révolution prolétarienne peut être ramenée, pour le
contenu aussi bien que pour la forme de l’exposé, à une
identification du prolétariat à la bourgeoisie du point de vue de
la saisie révolutionnaire du pouvoir.

Tu m'étonne qu'on ne fasse plus la révolution...

On est comme Obélix, on aime bien comprendre pourquoi on se bat  

Demain, j'achète !

http://www.plusjamais.fr/
Rubrique sur France Info ce soir : http://www.franceinfo.fr/vie-pratique/tout-comprendre/nos-mots-quotidiens-qui-nous-pourrissent-la-vie-1222825-2013-12-30

Je déteste qu'on me dise "bon courage !" en guise d'"au revoir, bonne journée !". Je déteste le mot petit(e) mis partout tout le temps, c'est dévalorisant. Le mot "problème" idem... Bref, ce type est dans mon cerveau ! Alléluia !

C'est quoi le problème avec "Bon courage" employé à bon escient ?   

c'est lourd desfois le "bon courage" alors que tu vas faire un truc normal comme aller bosser.

Sinon, j'ai acheté les 3 BD "Colin Chapman" ce matin.
Vraiment sympa ... les dessins sont vraiment bons et il y a pas mal de petites anecdotes que je ne connaissais pas.

Je le conseille vivement aux fans de F1 que vous êtes.

Gus a écrit:C'est quoi le problème avec "Bon courage" employé à bon escient ?   

Exemple concret : Je bosse pour 2 radios musicales qui ne sont pas Chérie FM et Nostalgie (non parce que là, je comprendrais qu'on me dise "bon courage !" et même qu'on rajoute "ma pauvre..."   ).
Blague à part, des auditeurs qui ont gagné viennent chercher leur cadeau, on discute, on rigole 5 à 10 minutes le temps de leur faire signer un document, etc... bref, tout le monde est content et en partant on me balance un "bon courage !" à la figure ! Mais pourquoi ? Suis-je au fond de la mine à pousser des wagonnets ? Est-ce que je fais pitié ? Est-ce que j'ai l'air souffrante ? Je ne crois pas non... Je n'ai donc absolument pas besoin de courage pour continuer ma journée.

Quand je dis "bon courage" au taxi à une heure du mat alors qu'il a encore 5 heures à tirer, je le dévalorise ?   

Non sérieusement, je comprends le point de vue. Dire "bon courage" à quelqu'un, c'est penser que son taf est chiant comme la mort. Mais parfois c'est vrai.   

Je me suis toujours cassée de mes boulots dès qu'ils passaient en mode chiant.

j'utilise assez souvent "bon courage" au second degré.
pas plus tard qu'avant hier, après que ma (très jolie) coiffeuse ait fini ma coupe de ronces, car je savais qu'elle allait s'attaquer à une mamie aux cheveux tendance violet assez revêche, connue dans mon quartier   

Je l'ai dit hier à la caissière du supermarché qui s'apprêtait à recevoir le rush de fin de journée. Et c'était du premier degré.  

Sinon, j'ai feuilleté "la première guerre mondiale pour les nuls". Très bon, du haut niveau. Dense, précis, bien écrit. Je conseille (perso, je vais le prendre pour moi).   

On me le dit souvent à mon boulot et j'en prends pas ombrage personnellement .

Moi aussi, on me le dit. Curieusement, c'est le jour où j'envoie les variables des payes à notre cabinet comptable. Oui, curieusement.   

Les deux prochains bouquins qui rejoindrons ma bibliothèque (commande en cours de livraison)


ça c'est de la philosophie Allemande mais heureusement traduite en français.
c'est un philosophe moderne (mais quand même mort depuis longtemps) , élève de Heidegger.





ça c'est de l'histoire économique, en VO (donc anglais).

How can we explain shifts in capital controls ? How can we account for the emergence and diffusion of new norms that guide financial practices ? How can we explain the rise of global finance ? Instead of the usual suspects that such questions would lead us to consider, Rawi Abdelal’s brilliant book, Capital Rules : The Construction of Global Finance (Harvard UP, 2007) opens new paths and summons a set of very unusual suspects : French socialists rather than American neoliberals, and norms rather than material interests. The result is a fascinating, detailed account of how a few entrepreneurs put their mark on global finance.

C'est un travail de recherche sérieux qui tord le cou a pas mal d'idées reçues sur le virage néolibéral des années 80, et ou les socialistes français ont joué un rôle de premier plan.

oxythan a écrit:Les deux prochains bouquins qui rejoindrons ma bibliothèque (commande en cours de livraison)


ça c'est de la philosophie Allemande mais heureusement traduite en français.
c'est un philosophe moderne (mais quand même mort depuis longtemps) , élève de Heidegger.

J'ai un peu feuilleté et c'est intéressant.
c'est un peu organisé comme les pensées de Pascal ou le "propos sur le bonheur" de Alain, c'est à dire découpé en court billet qui délivrent une pensée générale sur un élément particulier de "notre vie".
Anders est clairement un philosophe engagé, il ne prend pas des pincettes et n'hésite pas a exagérer pour appuyer ses propos.
Il présente une vision non naïve de notre organisation sociale, c'est à dire qu'il gratte sous la propagande (qu'il appelle dictature douce). Il fait le parallèle entre les méthodes de propagande de Goebbels (il a bien connu l'Allemagne des années 30), et la communication moderne.

il s’intéresse au progrès technique, au travail et a l'absence de travail, aux loisirs, aux idéologies.

J'attaque.

Je viens de commencer ça. 

Ken Follet, j'adore. Mais j'ai eu du mal à lire d'autres bouquins de lui après que j'ai commencé par "Les Piliers de la terre".

Là depuis des semaines je lis "Les raisins de la colère de Steinbeck". J'ai du mal à avancer car je ne lis que dans le tramway et je suis à 2 arrêts de mon boulot.