L'avant goût de la Formule 1...

Au lieu de laisser dormir des planches intéressantes dans mon armoire, je vais vous en faire progressivement profiter (en évitant une overdose). L'opération chronologique couvrira jusqu'à nos jours, répartie en trois chapitres :
     1) Prélude
     2) Pilotes significatifs par décade (principalement les Champions du monde)
     3) Constructeurs ayant obtenus deux victoires en GP

Disputée à Silverstone (ancienne base de la RAF à environ 90 km au NO de Londres), cette course inaugurale débouchera sur un triplé Alfa Romeo. Le vainqueur Giuseppe FARINA devait avaler les 70 tours du circuit à 146,38 km/h de moyenne.
J.M. Fangio (également sur Alfa Romeo) ne devait pas voir le drapeau à damiers, sa mécanique l'abandonnant au 62e tour (fuite d'huile).  

"L'étoffe des héros" Stats-Man

Epoque où les pilotes risquaient leur vie à chaque fois qu'ils s'installaient à bord de leur monoplace ultra-dangereuses, pour une "poignée de dollars", les faisant passer pour des "smicards" par rapport aux rénumération actuelles !

Leur buste dépassait de moitié l'habitacle, pas de casque intégral, ni de combinaison ignifuge. Seules des lunettes de soleil d'aviateur les protégeaient de la poussière, du sable, de la paille et des cailloux !

En 1950, Farina remportait le GP d'Italie à 177 km/h de moyenne. Soixante-douze ans plus tard, Verstappen en faisait de même à 229 km/h, avec une sécurité optimale. Force est de constater que malgré des accidents spectaculaires, on n'enregistre même pas un poignée foulé depuis lontemps !