GP de Grande Bretagne
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GP de Grande Bretagne
gavroche a écrit:
Welcome Home, Formula One
(le premier qui me dit que c'est de l'anglais bricolé aura raison)
Ce week-end, alors que la majorité de la planète aura le regard tourné vers les quarts de finale de la Coupe du Monde de football, la Formule 1 continue sa saison presque comme si de rien était pour une course "à domicile" tant pour la proximité géographique des usines que pour le poids historique du circuit de Silverstone, antre de la première course de l'histoire du championnat du monde de Formule 1.
Bien entendu, pas de blagues sur les locaux, se faire sortir du premier tour de la Coupe du Monde est assez douloureux, et je parle d'expérience.
Passons donc au vif du sujet :
Historique :
- La F1 à Silverstone:
Si Silverstone est largement reconnu comme hôte de la première course de l'Histoire du championnat du monde de F1, l'Histoire de Silverstone avec la catégorie reine ne débute pas en 1950, mais bien en 1948 pour une course hors championnat. Cette première fut largement dominée par les Maserati avec un succès de Luigi Villoresi devant Alberto Ascari.
Après une nouvelle course hors championnat et un nouveau succès Maserati (remporté par le suisse Emmanuel de Graffenried), vient cette fameuse édition 1950, acte de naissance du championnat du monde de formule 1. La course ne sera pas marquante par son scénario, voyant une impitoyable domination Alfa Romeo qui s'offre un triplé avec en tête d'affiche Giuseppe Farina, futur champion du monde, mais elle marqua le début d'une nouvelle ère pour le sport automobile.
La course de 1951 restera également dans les annales, pour la première fois de l'histoire du championnat, Alfa Romeo laisse filer la pole puis la victoire, le grand Juan Manuel Fangio ne pouvant rien faire face à la Ferrari de son compatriote José Froilán González qui signe le premier des 221 succès de la Scuderia Ferrari en championnat du monde de F1.
Les trois éditions suivantes sont marquées par de petites bizarreries dont raffolent les statisticiens.
En 1952, Giuseppe Farina obtient la pole sur Ferrari, la première voiture non-Ferrari est à 5 secondes soit plus de 104,5 % du temps de la pole (si cela peut aider tout le monde à relativiser la domination Mercedes )
En 1953, le point du meilleur tour en course est partagé entre deux pilotes à égalité, les deux derniers vainqueurs José Froilán González et Alberto Ascari.
Mais le plus étrange viendra de la même règle en 1954, avec 7 pilotes à égalité, qui repartent donc tous avec 0.14 point, fait unique dans l'Histoire du championnat du monde de Formule 1.
De 1955 à 1986, le rendez-vous de Silverstone devient bien moins régulier, en alternance avec Aintree puis avec Brands Hatch, comme quoi il n'a pas fallu attendre Picsou Ecclestone pour le manque de respect envers les circuits traditionnels. Il faut d'ailleurs souligner en 1958 la dernière tentative de participation du dénommé Bernie Ecclestone à un Grand Prix de Formule 1 (il cédera finalement sa monoplace à son compatriote Jack Fairman qui ne pourra boucler que sept tours).
En 1960, Silverstone décerne la première couronne constructeurs de l'Histoire à Cooper suite à la victoire de Jack Brabham, pilote de l'équipe britannique, qui n'aura pris l'ascendant qu'à six petits tours de la fin suite à l'accident de Graham Hill.
En 1969, bataille de futurs champions avec un intense duel entre Jackie Stewart et Jochen Rindt. L'écossais aura finalement le dessus et volera vers la victoire en collant un tour à tout le monde.
La course de 1973 fut principalement marqué par un accident provoqué par Jody Scheckter, impliquant onze voitures au premier départ, chose qui provoquera la première utilisation d'un drapeau rouge pour un motif autre que la pluie en F1. La course en elle même verra la première victoire de Peter Revson et la belle 4e place de James Hunt au volant de la March engagée par Hesketh Racing.
En 1975, c'est la pluie qui sème le chaos, une première averse coûte la tête de la course à Clay Regazzoni qui repart avec un aileron endommagé, puis c'est au tour du nouveau leader Tom Pryce de partir à la faute et de subir un abandon. Scheckter et Jarier croient faire la bonne opération en passant rapidement aux pneus pluie, mais se retrouvent ensuite condamnés à un deuxième arrêt quand la piste s'assèche, laissant James Hunt mener à domicile.
Malheureusement sa joie sera de courte durée, le moteur de sa Hesketh perdant progressivement de sa superbe, Emerson Fittipaldi prend le commandement jusqu'à ce qu'un violent orage frappe le circuit britannique. La course se transforme en jeu de massacre avec pas moins de 13 pilotes accidentés dans les six derniers tours. Le drapeau rouge est brandi et la victoire d'Emerson Fittipaldi confirmée.
En 1985, petite boulette des officiels, le drapeau à damiers est montré un tour trop tôt (comme quoi Shanghai 2014 n'était pas une première) ce qui coûte un podium à Nelson Piquet qui avait profité de la panne d'essence de Jacques Laffite. La course fut marquée par une domination totale d'Alain Prost qui mit son plus proche rival, Michele Alboreto à un tour.
En 1987, la F1 se réinstalle définitivement à Silverstone. Et quoi de mieux pour célébrer cette fin d'alternance qu'une victoire du héros local Nigel Mansell qui plus est en prenant la tête des opérations à trois tours du but ?
En 1988, les McLaren ultra-dominatrices sont battues par Ferrari en qualifications, Gerhard Berger s'offre la pole. Malheureusement, la pluie est de la partie le dimanche, et Ayrton "Magic" Senna fait parler son génie pour faire rentrer les choses dans l'ordre. Les britanniques ont également matière à sa réjouir avec la 2e place inespérée de Nigel Mansell qui marque ses premiers points de la saison sur une Williams ratée.
En 1992, la domination de Williams et la Mansell-mania atteignent des sommets. Le héros local inflige un écart de 2.7 secondes en qualifications à Ayrton Senna, pourtant virtuose sur un tour. La course sera une simple formalité pour le britannique qui s'offre une troisième victoire à Silverstone au plus grand plaisir d'un public en délire qui envahit la piste.
En 1994, un des nombreux scandales de cette sombre saison. Alors à la lutte avec Damon Hill pour la tête de la course, Michael Schumacher reçoit un stop and go de 5 secondes pour avoir dépassé le pilote britannique dans le tour de formation. Il se voit ensuite présenter un drapeau noir pour non-respect de la pénalité avant d'effectuer celle-ci avec plus de dix tours de retard dans la confusion générale. La FIA voyant l'occasion de relancer le championnat et de sanctionner indirectement Benetton pour ses tricheries supposées (absence de filtre sur les machines à ravitailler et antipatinage non autorisé) ne manque pas l'aubaine et disqualifie Schumacher en plus de lui infliger une suspension de deux grands prix.
En 1995, la tension est au rendez-vous entre les principaux protagonistes de l'année précédente, et la pluie qui perturbe les multiples séances d'essais n'y arrange rien. Au fil des stratégies, les deux principaux prétendants au titre s'échangent la tête de la course, jusqu'au 46e tour de course lors duquel Schumacher et Hill se percutent au cours d'une tentative de dépassement du second cité. Profitant de la pénalité de David Coulthard pour excès de vitesse dans la ligne des stands, Johnny Herbert récupère une victoire inespérée.
En 1998, encore une controverse et un stop and go pour Schumacher. La course se déroule sur une piste humide et Mika Häkkinen semble bien placé pour la victoire, accumulant jusqu'à 49 secondes d'avance sur le baron rouge. Mais cet avantage se retrouve réduit à néant par la sortie du Safety Car en raison de l'intensification de la pluie qui a causé de nombreuses sorties de piste. Schumacher profite de ce rapproché pour parfaire sa réputation de virtuose sous la pluie en prenant la tête. Mais à deux tours de la fin, il se voit infliger un stop and go pour dépassement sous drapeau jaune. Ferrari profite d'un flou du règlement pour faire rentrer Schumacher au terme du dernier tour pour effectuer sa pénalité, lui permettant de passer la ligne de chronométrage avant Mika Häkkinen.
En 1999, le baron rouge fut nettement moins heureux. Alors que le drapeau rouge est brandi après que Jacques Villeneuve et Alessandro Zanardi aient calé sur la grille, Schumacher est en pleine tentative de dépassement sur son équipier Eddie Irvine dans Stowe après que ce dernier ait eu l'outrecuidance de le passer au départ. La suite, toute le monde la connait, les freins de la Ferrari trahissent le pilote allemand qui finit sa course dans le mur et qui, victime d'une fracture, voit ses espoirs de titre s'envoler. La course qui repartira après une longue interruption sera remportée par David Coulthard après que Mika Häkkinen ait vu sa course gâchée par un écrou récalcitrant.
En 2002, la pluie égaye un peu la course dans une saison marquée par la domination Ferrari. Malheureusement pour les détracteurs de la Scuderia, les conditions serviront l'équipe dominante, Schumacher et Barrichello réalisant le doublé, bien aidés par les Michelin peu performants de Juan Pablo Montoya.
Silverstone n'échappe pas à la douce folie de la saison 2003. Tout commence par une histoire de Safety Car, une première intervention pour évacuer l'appuie-tête de Coulthard en plein milieu de la piste pousse quelques pilots à anticiper leur premier arrêt, parmi lesquels les deux Toyota. La seconde intervention sera plus cocasse, suite à l'irruption sur la piste du prêtre Neil Horan, irruption qui sera d'ailleurs fort peu appréciée par la justice britannique qui le condamnera à deux mois de prison, forçant tous les autres pilotes à ravitailler.
Les Toyota paradent alors en tête à la surprise générale alors que les Ferrari sont engluées en milieu de peloton après un double arrêt mal géré. Da Matta résistera 14 tours à Räikkönen avant de céder logiquement son fauteuil au profit des arrêts aux stands. Mais le finlandais cédera deux fois en fin de course, d'abord débordé par Rubens Barrichello remonté comme rarement après s'être retrouvé en 8e place puis auteur d'une petite bévue qui permettra à Juan Pablo Montoya d'arracher la 2e place. Des points qui coûteront cher en fin de saison.
L'édition 2004 vit une traditionnelle victoire de Michael Schumacher, mais rentra principalement dans les mémoires pour ce spectaculaire accident de Jarno Trulli qui aura fort heureusement bien plus de peur que de mal.
En 2008, la course fut écrasée par l'impitoyable domination de Lewis Hamilton vainqueur avec plus d'une minute d'avance sur Nick Heidfeld. A noter également le gros coup stratégique de Honda qui offre la 3e place à Rubens Barrichello grâce au choix des pneus "pluie extrême", à l'inverse de Ferrari qui condamna Kimi Räikkönen au 4e rang en le laissant sur la piste en pneus usés alors qu'il perdait plus de 5 secondes au tour sur Heidfeld. Week-end difficile d'ailleurs pour Ferrari avec les cinq toupies de Felipe Massa.
On pourrait résumer la course de 2010, la première sur le tracé largement modifié et rallongé de Silverstone, à une phrase de Mark Webber "Not bad for a number two driver, eh?". Contraint de céder l'unique modèle du nouvel aileron de Red Bull à Sebastian Vettel, l'australien s'offre un départ parfait au contraire de son équipier qui subit une crevaison suite à un léger contact avec Lewis Hamilton. Le jeune pilote allemand parviendra toutefois à revenir de la dernière à la 7e place pour inscrire 6 points, incroyablement précieux au final.
La course de 2011 fut marquée par un certain chaos réglementaire, la FIA prohibant dans un premier temps les diffuseurs soufflés avant de les restreindre à des degrés divers sous pression des motoristes (avant de nouveau les autoriser dès le week-end suivant). Ces restrictions profiteront à Fernando Alonso qui offrit alors à Ferrari sa seule victoire de la saison. A remarquer également un nouvel épisode dans les relations Vettel/Webber, l'australien refusant de figer les positions à quelques tours de l'arrivée, épisode largement exploité par Sebastian Vettel plus tard pour justifier le coup du "Multi 21".
http://www.wat.tv/video/gp-f1-2011-silverstone-3wsuz_2hffh_.html
L'an dernier, Pirelli se montra particulièrement à son désavantage avec 4 explosions de pneus en course, ce qui poussera le manufacturier italien à amener des gommes plus proches de celles de 2012 pour les courses suivantes (ce qui tuera le championnat). Hamilton piégé par ses pneus et Vettel par sa boite de vitesses, Nico Rosberg remporte une victoire pleine d'opportunisme, résistant à la pression de Mark Webber dans le final.
(Pas trouvé de vidéo correcte, alors autant s'amuser)
Le circuit :
Nombre de tours : 52
Longueur du circuit : 5.891 km
Distance totale de la course : 306.198 km
Record du tour : 1:33.401 - M Webber (2013)
Horaires :
Comme d'habitude, horaires en heure d'été d'Europe Centrale (France, Belgique, Suisse...), pour l'heure locale faire - 1
F1 :
Essais Libres 1 : Vendredi 11 h 00 - 12 h 30
Essais Libres 2 : Vendredi 15 h 00 - 16 h 30
Essais Libres 3 : Samedi 11 h 00 - 12 h 00
Qualifications : Samedi 14 h 00
Course : Dimanche 14 h 00
GP2 :
Essais Libres : Vendredi 13 h 00
Qualifications : Vendredi 16 h 55
Course longue : Samedi 15 h 40
Course courte : Dimanche 10 h 20
GP3 :
Essais Libres : Vendredi 18 h 50
Qualifications : Samedi 9 h 45
Course 1 : Samedi 17 h 20
Course 2 : Dimanche 9 h 10
Diffusions TV en France :
Essais Libres 1 : Vendredi 10 h 50 - C+ Sport
Essais Libres 2 : Vendredi 14 h 45 - C+ Sport
Essais Libres 3 : Samedi 10 h 50 - C+ Sport
Qualifications : Samedi 13 h 45 - Canal + (rediffusion à 18 h 40 et dimanche à 10 h 45 sur C+ Sport)
Parade des pilotes : Dimanche 12 h 20 - C+ Sport
Course : Dimanche 13 h 00 - Canal + (rediffusion à 20 h 50 et lundi à 12 h 30 sur C+ Sport)
Rien sur les autres sports, moins de temps pour faire les présentations à cause de la Coupe du Monde et je n'ai pas trop envie de rogner sur l'historique.
Le choix de Pirelli :
Pneus prime - Durs - marquage orange
Pneus option - Medium - marquage blanc
La météo :
http://www.myweather2.com/Motor-Racing/United-Kingdom/Silverstone-Circuit.aspx
Potentiel d'averses samedi, ça devrait être sec dimanche.
La stat à la con :
14. Sur les 14 courses présentées par mes soins jusque là il n'a pas plu une seule fois en course et on semble bien partis pour la 15e, je vais finir par croire que je porte la poisse
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Tifoso #56, Fan de Schumacher et #37 de Renault
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Re: GP de Grande Bretagne
Bonne course a tous !
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Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 44327
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Re: GP de Grande Bretagne
Bon gp à tous !
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Re: GP de Grande Bretagne
Ca risque d'être une belle course, avec les remontés d'Hamilton, des Williams et des Ferrari !
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Obrigado Felipe !
Re: GP de Grande Bretagne
bon GP à tous, que la force soit avec Jens' et Kevin
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Re: GP de Grande Bretagne
MacEugene a écrit:Ca sent la purge et le cavalier seul de Rosberg.
oui mais avec de belles battailles dans le paquet!
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robix29- Messages : 12198
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Re: GP de Grande Bretagne
En espérant que Vettel puisse un peu challenger pour la victoire pour qu'on ait un bon show.
TheClash- Messages : 2452
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Re: GP de Grande Bretagne
ça dit quoi la météo?
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Re: GP de Grande Bretagne
Je vais surveiller Hulkenberg car Force India a toujours des stratégies décalées intéressantes
masahiro- Messages : 11630
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Re: GP de Grande Bretagne
Bonne course a tous et espérons que les mal placés vont faire le spectacle sur la piste.
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venum- Messages : 4552
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Re: GP de Grande Bretagne
Les Ferrari en durs
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Re: GP de Grande Bretagne
Alonso et Raikkonen en dur...les seuls d'ailleurs....J'en ris d'avance.
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Re: GP de Grande Bretagne
I have a dream a écrit:Alonso et Raikkonen en dur...les seuls d'ailleurs....J'en ris d'avance.
Moi aussi
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Re: GP de Grande Bretagne
Bernie says "Thinks before you drive"
C'est pour Hamilton ça ? ^^
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Re: GP de Grande Bretagne
J'ai cru voir un rassement de Raikko par Alonso !?
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Re: GP de Grande Bretagne
Raikkonen putain
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Re: GP de Grande Bretagne
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Re: GP de Grande Bretagne
MacEugene a écrit:Bon comment Ferrari va foirer la stratégie de Kimi aujourd'hui.
Pas besoin de Ferrari sur ce coup. Kimi a tout foiré comme un grand
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