[2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
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[2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Bienvenue à Monaco
(Et ce coup-ci pas besoin du traducteur google)
Pour cette sixième manche du championnat du monde de F1 2014, rendez-vous sur le circuit mythique de Monaco. Encore une fois je me dispenserai de blagues sur les locaux étant donné que les seules blagues recensées sur les monégasques sont des blagues visant leur équipe de football, blagues déjà racontées 15 fois dans le topic approprié et qui me vaudraient quelques coups de rouleau à pâtisserie de la part d'Azur, donc non merci.
Pour revenir aux choses sérieuses, un petit historique de la F1 à Monaco, qui sera très loin d'être complet vu le poids de Monaco dans la grande Histoire de la F1. Comme il y a beaucoup de vidéos, j'ai pris le soin de mettre une balise spoiler pour ne pas rendre la page trop indigeste.
Historique :
- Historique de la F1 à Monaco:
- En effet, Monaco est un des trois circuits de F1 présents depuis 1950 avec Silverstone et Monza.
Mais le Grand Prix de Monaco est bien plus ancien, la première course sur le circuit désormais mythique fut disputée dès 1929 avec une victoire du britannique William Grover-Williams sur Bugatti.
En 1936, Monaco rejoint le championnat d'Europe des pilotes, considéré par beaucoup comme le prédécesseur naturel du championnat du monde de Formule 1, à cette occasion, c'est le champion d'Europe en titre, l'allemand Rudolf Caracciola qui fait triompher sa flèche d'argent dans les rues monégasques sous une forte pluie, justifiant pleinement son surnom de Regenmeister .
La Formule 1 en tant que catégorie naît après guerre, en 1946, pour quatre saisons sans championnat. Durant cette période, un seul Grand Prix aura lieu à Monaco, en 1948, remporté par Giuseppe Farina, l'Homme qui deviendra plus tard le premier champion du monde de Formule 1, sur Maserati.
C'est en 1950 que naît le championnat du monde de Formule 1, et Monaco ne manquera pas à l'appel, avec la deuxième manche du premier championnat du monde de l'Histoire. Cette course marque déjà une part d'Histoire de la F1 avec un carambolage gigantesque provoqué par Farina au premier tour, éliminant 9 des 19 partants. L'organisation n'étant pas encore ce qu'elle est aujourd'hui, le leader Juan Manuel Fangio au volant de la dominatrice Alfa Romeo, n'anticipe la zone du carnage pour son deuxième passage qu'en observant l'attitude étrange des spectateurs, et finira par remporter une course qui restera la plus lente de l'Histoire de la Formule 1 pendant 61 ans et qui aurait sans doute tenu indéfiniment le record sans une bizarrerie réglementaire (record battu par le Grand Prix du Canada 2011 grâce à ses 2 heures de suspension de course).
Après 4 saisons d'absence, la F1 reprend ses droits à Monaco en 1955, pour ne plus quitter le tracé monégasque jusqu'à aujourd'hui, la plus longue série en cours. A cette occasion, alors que Maurice Trintignant au volant d'une Ferrari devient le premier français à remporter une manche du championnat du monde de F1, le fait marquant de la course survient au 81e tour (à l'époque la course en comptait 100), alors que Stirling Moss est en tête, son moteur agonisant le lâche, laissant le champ libre au 2e de la course, Alberto Ascari, malheureusement celui-ci se fait surprendre par l'huile laissée par la Mercedes et finit sa course dans les eaux du port. Les secouristes parviendront à sauver le double champion du monde de la noyade. Hélas, celui-ci mourra quatre jours plus tard suite à un autre accident sur le circuit de Monza.
En 1961, Monaco, qui ouvre alors la saison, s'offre une aberration réglementaire (à laquelle seront toutefois habitués les fidèles de la NASCAR) en garantissant des places sur la grille aux équipes d'usine et aux anciens vainqueurs. A ce titre le malheureux Henry Taylor doit céder la dernière place de la grille à Jack Brabham, qui a pourtant bouclé son tour de qualification 1"4 plus lentement que lui (une anomalie qui frappera de nouveau à plusieurs reprises dans les années 1960). La course sera elle remportée par un très grand Stirling Moss qui a su résister pendant près de trois heures aux Ferrari qui écraseront la saison à venir sur sa modeste Lotus.
En 1965, Graham Hill remporte sa troisième victoire de suite à Monaco suite à une remontée exceptionnelle après avoir été obligé de pousser sa BRM hors d'un échappatoire en raison d'une faute de pilotage survenue au 25e des 100 tours. Il aura alors ces mots restés célèbres « Aujourd'hui, je me sentais de taille à battre n'importe qui, même Clark. » (Jim Clark était alors absent pour cause de participation aux 500 miles d'Indianapolis). A noter également que le pilote australien Paul Hawkins devient le second pilote à visiter les eaux du port monégasque.
En 1966, Monaco s'offre un jeu de massacre, seuls 4 pilotes seront classés à l'arrivée, record à battre, en cause une fiabilité désastreuse en début de saison couplée à une grille de départ fortement réduite. La victoire reviendra à Jackie Stewart sur sa BRM.
En 1967, la course est endeuillé par un accident mortel, le quatrième de l'histoire du circuit, mais le seul étant survenu lors d'une course de Formule 1. Le malheureux Lorenzo Bandini, épuisé par deux heures de chasse derrière le futur vainqueur, Denny Hulme, perd le contrôle de sa Ferrari qui se retourna et s'embrasa, l'intervention des secours, déjà peu rapide, fut compliquée par un hélicoptère de télévision qui attisa un peu plus le feu. Suite à ce tragique accident, les organisateurs prirent la décision de raccourcir la course à 80 tours. (Bien entendu, pas de vidéo pour cette course).
En 1970, alors que Ronnie Peterson dispute sa première course, Jochen Rindt s'offre la victoire dans le dernier des 80 tours, profitant d'une erreur de Jack Brabham dans le trafic, lançant ainsi une saison qui le mènera jusqu'à une couronne mondiale, hélas posthume.
En 1972, dernière course sur l'ancien tracé de Monaco avant l'allongement du tunnel (qui donnera au GP de Monaco sa distance de 78 tours), une course qui a bien failli ne pas avoir lieu suite à un conflit entre les constructeurs menés par un certain Bernie Ecclestone et les organisateurs, en cause la trop faible capacité de la grille de départ monégasque, les constructeurs auront finalement gain de cause et pour la première fois, la principauté accueille 25 bolides. La course se disputera sous la pluie et offrit à Jean-Pierre Beltoise sa seule et unique victoire en Formule 1 au volant d'une BRM.
En 1975, la course se déroule dans un climat plus que tendu après le désastreux Grand Prix d'Espagne qui aura vu la mort de 5 spectateurs suite à l'accident de Rolf Stommelen, première conséquence, l'extension de la grille arrachée par les constructeurs 3 ans plus tôt est annulée, et la grille se retrouve réduite à 18 places, changement qui élimine le quintuple vainqueur Graham Hill, de plus la chicane est légèrement modifiée pour des raisons de sécurité. La course se dispute en partie sous la pluie et Niki Lauda, futur champion du monde, en sort vainqueur, en partie aidé par la limite des 2 heures, sa Ferrari victime de quelques problèmes mécaniques s'étant transformée en proie potentielle pour la McLaren d' Emerson Fittipaldi.
En 1980, la course sera marquée par un spectaculaire accident au départ, impliquant les Tyrrell de Jarier et Daly ainsi que la McLaren de Prost et l'Alfa Romeo de Giacomelli. La victoire reviendra au pilote Williams Carlos Reutemann qui sera le 5e vainqueur différent en seulement 6 courses.
En 1982, une course marquée par une des arrivées les plus folles de l'Histoire de la formule 1. Leader à 3 tours de la fin, Alain Prost est piégé par la pluie s'abattant sur le tracé monégasque, Riccardo Patrese récupère le commandement, mais pas pour longtemps, il part à son tour à la faute dans l'avant-dernier tour et semble exclu de la lutte pour la victoire. Didier Pironi est alors le nouveau leader, mais il est victime d'une panne d'essence dans le dernier tour, son second, Andrea De Cesaris subira le même sort. Dans un tel chaos, Riccardo Patrese, reparti après sa faute, récupère une victoire totalement inespérée.
En 1983, alors que les McLaren déchantent (toutes deux non qualifiées, alors qu'elles avaient réussi un doublé à Long Beach un mois et demi plus tôt), la piste humide des premiers tours mène à plusieurs accrochages et à diverses options tactiques. C'est Keke Rosberg qui profitera le mieux de ces conditions, s'étant élancé en pneus pour piste sèche, obtenant ainsi la victoire au prix d'une des plus belles prestations de sa carrière.
En 1984, ce sont des trombes d'eau qui accueillent les pilotes, le départ est reporté de 45 minutes, et Niki Lauda obtient de Bernie Ecclestone l'arrosage de la piste sous le tunnel afin de garantir des conditions relativement stables. Malgré tout, la course prend des airs d'hécatombe, avec notamment une sortie de piste pour Nigel Mansell qui menait la course.
Mais on retiendra de ce jour l'immense performance d'une future légende de la Formule 1, Ayrton Senna, passé de la 13e place sur la grille à la 2e place en course en moins de 20 tours dans des conditions dantesques. La première victoire semble possible pour le brésilien qui fond sur Alain Prost, mais ce dernier réclame à plusieurs reprises l'arrêt de la course, la pluie n'allant qu'en s'empirant, et finit par l'obtenir au 32e tour, contrariant ainsi les espoirs du brésilien et occasionnant une polémique.
N'oublions pas la performance de Stefan Bellof, remonté de la 20e à la 3e place et qui semblait encore plus rapide que Senna, avant d'être disqualifié suite à la grande tricherie de l'équipe Tyrrell qui passait une grande partie de la course sous le poids légal avant de lester les voitures de billes de plomb au prétexte d'un ravitaillement en eau du système de freinage pour duper les commissaires. Hélas, on ne saura jamais ce qu'il serait advenu du jeune espoir allemand s'il ne s'était pas tué aux 1000 km de Spa-Francorchamps un an plus tard.
En 1988, une nouvelle fois Prost vient contrarier Senna à Monaco, ce sera la dernière jusqu'à la disparition du champion brésilien, sitôt libéré du bouchon Berger au 54e tour, Prost prend un malin plaisir à tourner plus vite que son équipier qui dispose pourtant de 50 secondes d'avance sur lui, Senna relève le défi et lui répond, les deux hommes passent plusieurs tours à s'échanger les meilleurs temps, jusqu'à ce que Ron Dennis ne siffle la fin de la récréation et ordonne aux deux pilotes de ralentir. Les deux coopèrent, mais Senna se déconcentre à rouler trop lentement et commet l'irréparable au 67e tour de course, laissant un succès qui lui tendait les bras à son coéquipier.
En 1990, une procédure de départ particulièrement longue (la procédure de départ n'est standardisée que depuis 1996) met à rude épreuve les nerfs des pilotes, s'ensuit un carambolage conséquent à Mirabeau suite à un contact entre Prost et Berger. Le drapeau rouge est sorti, et un second départ put être donné, une bénédiction pour Berger qui terminera 3e. Pendant ce temps, Ayrton Senna conquiert une deuxième fois de suite les lauriers à Monaco alors que le jeune Jean Alesi continue à impressionner avec une belle 2e place.
En 1992, à l'occasion du 50e Grand Prix de Monaco, Nigel Mansell entend bien cueillir les lauriers une 6e fois en autant de courses au volant d'une Williams incroyablement dominatrice. Tout semble bien parti pour que le scénario classique du début de saison se répète jusqu'au 71e tour, moment où le britannique croyant à tort à une crevaison rentre aux stands pour changer de pneus. Il ressort 2e derrière Ayrton Senna, armé de pneus frais et d'une Williams exceptionnelle, Mansell espère dévorer Senna, mais le brésilien oppose une splendide résistance et s'offre son quatrième succès de suite à Monaco, le cinquième en tout.
En 1993, Ayrton Senna s'offre son sixième succès à Monaco, profitant certes des déboires hydrauliques de Michael Schumacher un record toujours inégalé. Alain Prost, tombé au 22e rang suite à un stop and go pour départ anticipé et à un calage dans la voie des stands s'offre quant à lui une belle remontée jusqu'à la 4e place.
En 1994, toujours sous le choc des décès de Roland Ratzenberger et Ayrton Senna à Imola, la F1 subit de nouveaux moments pénibles dès les essais avec le terrible accident de Karl Wendlinger, qui se retrouvera plusieurs semaines dans le coma. L'autrichien ne retrouvera jamais le niveau pour piloter en F1, mais restera un pilote de qualité, en témoigne une 2e place aux 24 heures du Mans 1996. La course qui s'en suivra sera largement dominée par Michael Schumacher, en route vers sa première couronne mondiale.
En 1996, c'est une piste légèrement humide et terriblement piégeuse qui attend les pilotes pour un jeu de massacre. Dès le premier tour, Michael Schumacher perd le bénéfice de sa première pole chez Ferrari en partant à la faute, sa revanche deux semaines plus tard en Espagne sera terrible. Damon Hill domine la course jusqu'à ce que son moteur le trahisse, c'est ensuite autour de Jean Alesi de récupérer les commandes, pour être victime d'un problème de suspension vingt tours plus tard. Avec les déconvenues des principaux favoris, c'est Olivier Panis, parti de la 14e place et dans une grande forme qui récupère la tête et obtient sa première et unique victoire en Formule 1, devant David Coulthard qui avait du utiliser le casque de réserve aimablement prêté par Michael Schumacher suite à un souci avec le sien.
En 1997, Michael Schumacher prend sa revanche sur Monaco, après l'échec de l'année précédente, le champion allemand écrase la course sous une pluie battante, s'offrant pas moins de 27 secondes d'avance après seulement 7 tours. Alors que les Williams et les McLaren se noient, victimes d'un mauvais pari stratégique (partir en pneus pour piste sèche sous un tel déluge), Mika Salo réussit au contraire un joli coup tactique en terminant 5e sans passer une seule fois par les stands profitant à plein du raccourcissement de la course pour cause de limite des 2 heures. A souligner également, la belle 2e place de Rubens Barrichello sur sa Stewart.
En 2000, situation insolite, un problème de l'ordinateur de la FIA pousse les commissaires à présenter le drapeau rouge sans motif, mais quelques instants plus tard un contact entre Jenson Button et Pedro de la Rosa obstrue totalement la piste, justifiant du coup ce drapeau rouge anticipé. La course sera remportée par David Coulthard, profitant des problèmes de suspension de Michael Schumacher, longtemps leader.
En 2002, une fois n'est pas coutume, Ferrari est loin de dominer son sujet, et c'est David Coulthard auteur d'un très bon départ qui s'envole vers la victoire alors que Schumacher passera une large partie de la course bloqué derrière Juan Pablo Montoya et que de nombreux incidents sèment la pagaille dans le peloton.
En 2004, comme en 2002, Ferrari voit sa domination contrariée à Monaco, les Michelin semblant bien plus efficaces que les Bridgestone en principauté, de plus le départ des rouges sera franchement mauvais, les Ferrari se retrouvent 6e et 7e derrière les Renault d'Alonso et Trulli, les BAR de Button et Sato et la McLaren de Räikkönen. La course sera neutralisée deux fois par la voiture de sécurité, la première en raison de la collision entre David Coulthard et Giancarlo Fisichella, aveuglés par l'épaisse fumée se dégageant du moteur Honda de la BAR de Takuma Sato, la seconde en raison d'un contact entre Fernando Alonso et Ralf Schumacher dans le tunnel, qui vaudra un léger geste d'humeur du premier cité. C'est pendant cette neutralisation que Michael Schumacher perdra ses derniers espoirs, s'accrochant avec Juan Pablo Montoya derrière la voiture de sécurité. Au final, Jarno Trulli remporte sa seule victoire en Formule 1 de façon logique après avoir dominé cette course.
En 2006, scandale en qualifications, si la pénalité de cinq places de Giancarlo Fisichella pour avoir gêné David Coulthard n'a pas fait grand bruit, l'attitude de Michael Schumacher a fait couler beaucoup d'encre, les commissaires estimant qu'il a volontairement simulé une sortie de piste à la Rascasse pour qu'un drapeau jaune empêche Fernando Alonso de lui ravir la pole position, résultat l'allemand est exclu de la séance de qualifications et contraint de partir de la dernière place.
En course, les pénalisés régalent, Fisichella passant de la 9e à la 6e place au prix de belles manoeuvres alors que Schumacher déchaîné passe de la dernière à la 5e place, profitant certes de l'intervention de la voiture de sécurité suite à l'abandon de Mark Webber, alors sur le podium provisoire, dans une posture fâcheuse. Devant tout ce beau monde, Fernando Alonso s'offre un précieux succès dans l'optique de son duel avec Michael Schumacher pour le titre suprême.
En 2008, la pluie est au rendez-vous à Monaco pour une course qui nous offrira beaucoup d'émotions. Lewis Hamilton, en chasse derrière Felipe Massa a peut-être cru tout perdre en partant à la faute dès le 6e tour, provoquant une crevaison, mais les forts écarts lui permettent de repartir 5e, de plus le destin lui fait un cadeau sous forme de voiture de sécurité 2 tours plus tard suite à un contact entre Sébastien Bourdais et David Coulthard, le plaçant idéalement avec un arrêt de moins restant à faire.
Fernando Alonso, lui se veut trop bouillant et se retrouve 2 fois aux stands, une fois au 8e tour pour une crevaison et une autre au 14e tour suite à un contact avec Heidfeld qui nous vaudra cette phrase historique de Jean-Louis Moncet au moment où l'allemand trinquera à son tour pour cette collision "Bien fait pour sa gueule à Heidfeld".
Après des chaleurs pour les pilotes Ferrari à Sainte Dévote, Hamilton se retrouve en tête devant Kubica après les derniers arrêts sur une piste séchante, Massa est 3e et Räikkönen seulement 5e derrière la surprenante Force India d'Adrian Sutil. La voiture de sécurité intervient de nouveau suite à l'accident de Nico Rosberg, laissant Sutil et Räikkönen s'expliquer. L'issue sera bien triste, Sutil se faisant harponner par le finlandais, auteur d'une bévue à la sortie du tunnel, le pilote Force India laisser s'échapper quelques larmes de déception à l'idée de ne pas pouvoir inscrire les premiers points de son équipe, alors que le pilote Ferrari perd de gros points dans la quête d'une deuxième couronne.
En 2011, une course assez agitée, tout d'abord, Sergio Perez est victime d'un accident assez lourd qui l'empêchera de participer à la course du lendemain et qui perturbera les qualifications en repoussant Lewis Hamilton en milieu de grille. Devant, l'incertitude plane sur l'endurance des pneus Pirelli, Vettel tente un seul arrêt, alors qu'Alonso en tente deux et Button trois, les faibles opportunités de dépassement du circuit monégasque donneront raison au pilote allemand. Derrière, Lewis Hamilton crée un peu d'animation en entamant une des périodes les plus compliquées de sa carrière avec deux contacts le confrontant à Felipe Massa puis à Pastor Maldonado. A noter aussi le spectaculaire empilement qui coûtera l'abandon à Petrov et Alguersuari et occasionnera un drapeau rouge en fin de course.
L'an dernier, une course bien peu passionnante à l'avant, Nico Rosberg gérant à son aise les célèbres Pirelli en mousse du début 2013. Fort heureusement, le téléspectateur occasionnel a pu compter sur les têtes brûlées de la F1 pour s'offrir un peu de sensations fortes. Felipe Massa est le premier à faire intervenir la voiture de sécurité suite à son accident du 29e tour, il est vrai bien mal servi par la suspension de sa Ferrari. Au 45e tour, c'est Max Chilton qui envoie Pastor Maldonado visiter son environnement naturel et occasionne un drapeau rouge. Au 63e tour, Romain Grosjean emballe les plus sceptiques en s'offrant sa 4e sortie du week-end, ce coup-ci en embrochant Daniel Ricciardo. Et pour conclure au 70e tour, Sergio Perez s'offre un contact dans une tentative de dépassement musclée sur Kimi Räikkönen.
Le circuit :
Nombre de tours : 78
Longueur d'un tour : 3.340 km
Distance totale de la course : 260.520 km
Record du tour : 1:14.439 - Michael Schumacher (2004, Ferrari)
La météo :
http://www.myweather2.com/Motor-Racing/Monaco/Monaco-Circuit.aspx
Pour le moment, tout indique un week-end sur le sec.
Le pneus :
Pneus prime : Soft (marquage jaune)
Pneus option : Supersoft (marquage rouge)
Les horaires :
Tous les horaires sont donnés en heure d'été d'Europe centrale (en vigueur en France, en Belgique, en Suisse et à Monaco).
Je rappelle aux étourdis que les essais libres ont lieu le jeudi à Monaco.
F1 :
Essais Libres 1 : Jeudi 22 mai de 10 h 00 à 11 h 30
Essais Libres 2 : Jeudi 22 mai de 14 h 00 à 15 h 30
Essais Libres 3 : Samedi 24 mai de 11 h 00 à 12 h 00
Qualifications : Samedi 24 mai à partir de 14 h 00
Course : Dimanche 25 mai à partir de 14 h 00
GP2 :
Essais Libres : Jeudi 22 mai de 12 h 00 à 12 h 45
Qualifications : Jeudi 22 mai de 16 h 15 à 16 h 55
Course longue : Vendredi 23 mai à partir de 11 h 15
Course courte : Samedi 24 mai à partir de 16 h 10
Agenda TV :
Gros week-end de sports auto en vue, pour ne pas s'y perdre, j'ai tout mis.
F1 :
Essais Libres 1 : Jeudi 22 mai à partir de 9 h 50 sur Canal + Sport
Essais Libres 2 : Jeudi 22 mai à partir de 13 h 50 sur Canal + Sport
Essais Libres 3 : Samedi 24 mai à partir de 10 h 50 sur Canal + Sport
Qualifications : Samedi 24 mai à partir de 13 h 45 sur Canal +, rediffusions samedi à partir de 20 h 45 et dimanche à partir de 10 h 45 sur Canal + Sport
Parade des pilotes : Dimanche 25 mai à partir de 12 h 15 sur Canal + Sport
Course : Dimanche 25 mai à partir de 13 h 05 sur Canal +, rediffusion lundi à partir de 11 h 20 sur Canal + Sport
Autres sports :
GP2 - Course longue : Vendredi 23 mai à partir de 11 h 15 sur Sport +, rediffusion samedi à 7 h 30 sur Sport +
GP2 - Course courte : Samedi 24 mai à partir de 17 h 30 sur Sport + (différé, départ prévu à 16 h 10)
NASCAR - Nationwide : Samedi 24 mai à partir de 20 h 45 sur Motors TV
WTCC - Qualifications : Dimanche 25 mai à partir de 9 h 15 sur Eurosport 2 (différé, début prévu samedi à 14 h 30)
WTCC - Course 1 : Dimanche 25 mai à partir de 9 h 45 sur Eurosport 2, rediffusion à 23 h 30 sur Eurosport
Rallycross - World RX of Great Britain : Dimanche 25 mai à partir de 16 h 15 sur l'Equipe 21
Indycar - 500 miles d'Indianapolis : Dimanche 25 mai à partir de 17 h 30 sur Motors TV, différé à partir de 22 h 40 sur Canal + Sport
NASCAR - Coca Cola 600 : Dimanche 25 mai à partir de 23 h 50 sur AB Moteurs, rediffusion lundi à 19 h 00 sur AB Moteurs
WTCC - Course 2 : Dimanche 25 mai à partir de minuit sur Eurosport (différé, départ prévu à 13 h 45)
La stat à la con :
11. Le nombre de courses à voir ce week-end, s'il n'y en a pas une potable dans le lot, c'est à désespérer.
Et bien entendu n'oubliez pas de voter pour les élections européennes entre deux courses.
Dernière édition par gavroche le Mar Mai 20, 2014 3:09 pm, édité 5 fois
gavroche- Messages : 7053
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
:resp1:
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superswede- Messages : 15413
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Sympa la rubrique autre sports
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Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
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oxythan- Messages : 45191
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Enoooorme dossier ! Quel boulot dingue
Précisons au passage qu'en 1950, une grosse vague a quasi innondé la route au niveau du Bureau de tabac, ce qui a provoqué le carambolage cité par Gavroche.
Précisons au passage qu'en 1950, une grosse vague a quasi innondé la route au niveau du Bureau de tabac, ce qui a provoqué le carambolage cité par Gavroche.
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albertascari- Messages : 20789
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Merci Gavroche.
Que de souvenirs. Le TAQ de Prost en 1982, la deuxième place de Senna en 1984, la qualif de Schumi en 2006... il y en a tant.
Que de souvenirs. Le TAQ de Prost en 1982, la deuxième place de Senna en 1984, la qualif de Schumi en 2006... il y en a tant.
Invité- Invité
Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
albertascari a écrit:Enoooorme dossier ! Quel boulot dingue
faut pouvoir se barricader chez soi pendant une journée
Dernière édition par superswede le Lun Mai 19, 2014 12:36 pm, édité 1 fois
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les iphones, c'est comme les bmw d'occase et les hémorroïdes, tous les trous du cul finissent par en avoir. (ceci est un joke, il y a trois iphones à la maison)
superswede- Messages : 15413
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Pourquoi il n'y a pas la saison 2003 dans rétrospective ???
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Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 45191
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Merci à tous
Merci de la précision, je me demandais d'où venait toute cette flotte
Tu as à peu près l'idée (en réalité un peu moins d'une journée)
Moi aussi j'aime bien le vainqueur, mais si j'avais inclus une course avec zéro dépassement (c'est pas moi qui le dis, c'est la base de donnée de clip the apex), on m'aurait accusé de favoritisme
albertascari a écrit:Précisons au passage qu'en 1950, une grosse vague a quasi innondé la route au niveau du Bureau de tabac, ce qui a provoqué le carambolage cité par Gavroche.
Merci de la précision, je me demandais d'où venait toute cette flotte
superswede a écrit:faut pouvoir se barricader chez soi pendant une journée
Tu as à peu près l'idée (en réalité un peu moins d'une journée)
oxythan a écrit:Pourquoi il n'y a pas la saison 2003 dans rétrospective ???
Moi aussi j'aime bien le vainqueur, mais si j'avais inclus une course avec zéro dépassement (c'est pas moi qui le dis, c'est la base de donnée de clip the apex), on m'aurait accusé de favoritisme
gavroche- Messages : 7053
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Une belle vidéo avec Hamilton et Brundle qui commentent un tour de Senna et qui ensuite commentent la comparaison entre un tour d'Hamilton et un tour de Senna avec un tracé qui a légèrement changé.
moumou- Messages : 20160
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Eh ben !
Au moins si le grand prix est pénible, il y aura les videos de Gavroche pour passer le temps ! Joli boulot.
(Et au passage :
Au moins si le grand prix est pénible, il y aura les videos de Gavroche pour passer le temps ! Joli boulot.
(Et au passage :
Schumacher, l'homme qui anticipe les revanches à prendre sur l'avenir. )Gavroche a écrit: En 1997, Michael Schumacher prend sa revanche sur Monaco, après l'échec de l'année suivante
_________________
Champion FMWC 2007,2018 & 2019 avec Hopes Racing, Champion FMWC par équipe 2013, 2014 & 2015 avec Hopes Racing,
All glory to the Hypnogus.
Incognito, l'album d'un Gus !!
Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
C'est un peu le Chuck Norris de la F1
C'est corrigé, merci d'avoir signalé cette petite faute d'inattention.
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gavroche- Messages : 7053
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Superbe Gavroche ! Un petit régal !
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Docky- Messages : 42172
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
C'est vrai que c'est un régal a lire.
j'ai appris des trucs, donc c'est des vieux trucs, mais des trucs que je ne savais pas.
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Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
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oxythan- Messages : 45191
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
On peut être content d'avoir en France, l'un des plus beaux circuits (avec Spa et Suzuka) du championnat !
Invité- Invité
Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
je sais pas si on peut dire que c'est vraiment en France
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Crouzz- Messages : 37936
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Vraiment très belle présentation Gavroche :resp1:
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robix29- Messages : 12404
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Crouzz a écrit:je sais pas si on peut dire que c'est vraiment en France
On peut surtout dire que ce n'est pas en France. C'est même nulle part, en fait.
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les iphones, c'est comme les bmw d'occase et les hémorroïdes, tous les trous du cul finissent par en avoir. (ceci est un joke, il y a trois iphones à la maison)
superswede- Messages : 15413
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
C'est peut-être nulle part, mais au moins, c'en est au milieu
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albertascari- Messages : 20789
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Je rajouterai au programme télé, RallyCross RX à 16h30 dimanche sur l'Equipe 21
Guest- Invité
Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Risque de pluie dimanche???
YouYou- Messages : 4651
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
20 % de chances de pluie pendant la course, donc très peu probable.
T'avoue que j'ai pas forcément pensé à mater le programme de l'Equipe 21
vino_93 a écrit:Je rajouterai au programme télé, RallyCross RX à 16h30 dimanche sur l'Equipe 21
T'avoue que j'ai pas forcément pensé à mater le programme de l'Equipe 21
gavroche- Messages : 7053
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
mtnt que je te l'ais dit, tu peux le mettre dans le Post 1
Guest- Invité
Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
gavroche a écrit:..
NASCAR - Coca Cola 600 : Dimanche 25 mai à partir de minuit sur AB Moteurs, rediffusion lundi à 19 h 00 sur AB Moteurs (à confirmer connaissant la chaîne, mais c'est ce qui est indiqué dans le programme TV) ..
Apparemment, c'est bon.
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oxythan- Messages : 45191
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
Merci, c'est noté.
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gavroche- Messages : 7053
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Re: [2014] Grand Prix de Monaco === > Salle d'embarquement
La stat à la con n'est plus valable du coup, ça gâche toute ton excellente présentation c'est dommage !
Invité- Invité
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