Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
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Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Sujet : En rentrant dans cet endroit, [vous/le personnage] ignorait totalement que sa vie allait changer...
Contrainte : Placer une phrase qui contient au moins une fois chaque lettre de l'alphabet (avec des mots qui existent dans le dictionnaire évidemment )
TEXTE 1 :
- Spoiler:
Mémoires d’un champiste
On ne peut pas dire que mon ancienne vie était remarquable, oh non ! Mais elle était tranquille, et a vrai dire, plutôt heureuse. J'avais un emploi stable, prévisible et pas trop mal payé. J'habitais une maison avec ma jeune épouse, dont nous étions propriétaires, dans un lotissement de banlieue sans grand charme mais assez agréable. A l'époque, notre vie était routinière et organisée autour de deux objectifs, finir de payer notre maison, ce qui devait être le cas dans les cinq ans, et avoir un enfant, ce qui ne n’allait pas tarder : ma femme était enceinte d'un petit garçon que nous allions appeler Prétextât.
Mes loisirs étaient simples et ceux de toute personne normalement constituée : je lisais, je regardais la télé, je traînais sur Internet. Parfois, j’y suivais quelques forums de discussions consacrés à mes centres d'intérêt.
C'est ainsi qu'un jour, je lis un mystérieux message :
"ALERTE - ANATOLIE!!!!
JOHANSSON - LADA!!!!!
A VENDRE!!!!!"
Il figurait dans fil de discussion consacré à l'actualité politique, dans un forum par ailleurs consacré au sport automobile.
Je ne compris pas sur le moment de quoi il était question. Qui donc était ce Johansson dont je n'avais jamais entendu parler? Dans quel cadre était-il "à vendre"? Et quel était le lien entre lui et Alain Soral, qui faisait alors l'objet de ce fil de discussion?
Sans vraiment réfléchir, j’écrivis "c'est pour quoi? Et c'est combien?"
Un intervenant un peu bizarre, se présentant comme « arbitre du champ », me répondit "Ah, c'est tout simples, c'est pour le championat FMWC, dit juste je prend Johansson et tu gagnera des point en fonction de sa place au classements du rallye d'Anatolie."
Si j'avais su à l'époque ce que j'allais ensuite vivre, j'aurais sans doute passé mon chemin. Mais trouvant le principe assez curieux, et pensant qu’une simple intervention ne m’engagerait en rien, je voulus voir davantage, et je répondis "bon bah je prends Johansson"
Il ne fallut pas 5 minutes pour voir deux fous furieux débouler. Le premier, qui avait pour avatar un hippopotame, dit "oh, excellente prise, Johansson a remporté le rallye des Carpates en 2009 et sa Lada est au top depuis qu’il a trouvé de nouvelles pièces de rechange chez M. Salisky dans son garage de Gdansk". Un autre rajouta "ce pilote devait être pour la glorieuse Hopes Racing, c'est honteux. Plus personne ne respecte la puissance de l’Hypnogus."
A vrai dire, ces deux hurluberlus m'amusèrent plus qu'il m'effrayèrent... Et puis finalement Johansson gagna le rallye d’Anatolie, et je remportai l'épreuve FMWC en question.
Ce fut le début de la fin.
J’appris que cette épreuve était un jeu annexe du championnat FMWC, qui était dédié selon le même principe au championnat du monde de F1. Je décidai de participer à l’intégralité de ce championnat, mais sans y consacrer beaucoup de temps. Au début, je le suivais d'assez loin, prenant des pilotes quand je me connectais, un peu hasard, surtout histoire de participer. Je m’accoutumai à ces concepts barbares, tels que le winrush, les GD, les ventes « avec bonus », m’amusant du temps démesuré passé par certains dans un jeu où il n’y avait pourtant rien à gagner, me délectant des saillies des intervenants qui érigeaient la « loose » en idéal de vie.
Mais après quelques GP, un message capta mon attention plus que de coutume :
"ALERTE - MONACO
VETTEL - RBR!!!!
A VENDRE SUR ENIGME!!!!
Pour avoir Vettel dites-moi quel est cet objet"
Il s’agissait d’un photo représentait en gros plan un objet inconnu, selon le principe du schmilblick. Cela m'amusa et donc je passai environ 2 heures de recherches, au cours d’un mercredi après-midi particulièrement calme au bureau. Puis je trouvai.
«J’ai trouvé, il s'agit du xylophone kaki et mauve bâti en os de zèbres, fini en 1977 et dédié selon des principes sacrés qui ont été théorisés par une secte wagnérienne».
2 minutes plus tard, l'un des participants, du nom de raymane, répondit :
" Il s'agit du xylophone kaki et mauve bâti en os de zèbres, fini en 1977 et dédié selon des principes sacrés qui ont été théorisés par une secte wagnérienne. Je prends Vettel".
L'ayant traité de grosse purge, il me bannit trois jours pour insulte, parce qu'il était modérateur du forum. Les autres participants moquèrent cette erreur de débutant. L’un d’eux, qui s’était autoproclamé mon chef, m’envoya un message incendiaire, et menaçait de me « virer de la KKE ».
Ulcéré par cette injustice, je consacrai de plus en plus de temps au championnat FMWC. Google Maps, la touche F5 de mon clavier et ma cafetière devinrent rapidement mes meilleurs amis. Je cessai de parler à ma femme. Je l'avais même complètement oubliée lorsqu'elle accoucha, et je ne vis pas la petite Plectrude naître (les médecins s'étaient trompés, il s'agissait d'une fille). Je travaillais avec moins d'attention.
La saison de F1 s'acheva à point nommé, je pus me concentrer à nouveau sur ma famille et mon travail. Je les avais négligés et je voulais me faire pardonner.
Hélas, l'intersaison de F1 passe vite, et 4 mois plus tard, lors de la reprise du championnat de F1, la fièvre FMWC remonta aussi vite.
Cette fois ci, je n'avais qu'une envie, qu'un seul but : remporter ce fichu championnat ou je n'avais rien d'autre à gagner que le respect de gens que je ne rencontrerais jamais. Cette année-là se passa comme un mauvais rêve, et avec le recul je ne peux pas en dire grand-chose. Je n’avais songé à rien d’autre qu’au championnat. J'en rêvais la nuit. Je passais mes journées à camper lors des créneaux, à affiner mes stratégies de prises et à chercher les énigmes le reste du temps. Je n’avais qu’un seul : écraser mes adversaires. C’était la seule chose qui comptait, le centre de mon monde.
Et finalement je gagnai le titre. J’étais devenu champion FMWC, devenant l’égal des stars mondiales connues dans le forum Jeux.
Mais c'est alors que je me rendis compte le prix que ça m'avait coûté...
Pour commencer, ma femme m'a quitté. Elle ne supportait plus de me voir la négliger. Elle partit avec Plectrude cette nuit ou elle m'entendit dire en dormant "non Crouzz... Pas ce soir". Je n’ai plus eu de nouvelles d’elle depuis l’officialisation du divorce.
Puis j'ai perdu mon travail, licencié pour faute après avoir traité mon chef de connard, quand il était venu me voir au moment exact où un joker RBR+6 était vendu.
J'ai aussi perdu tous mes amis, puisque j'avais cessé de le voir.
Aujourd’hui, je suis seul, abandonné de tous, et au chômage.
Mais je m'en fiche. La saison de F1 reprend bientôt. J'ai un titre FMWC a défendre
TEXTE 2 :
- Spoiler:
La gueule de bois la plus utile
« Mais si allez, viens ! Je te promets qu’on va s’éclater ! »
Le ton de mon meilleur ami Bastien est suppliant, mais je m’en fiche. Je ne veux pas sortir ce soir, point. Je suis bien, là, en jogging, affalé sur le canapé, avec un paquet de chips et en train de me mater le multiplex foot de Canal +.
« Viiiiieeeeeeens je te dis !! Y aura plein de nanas ! Tu pourras oublier ton Amandine là, elle en vaut pas le coup ! Viiiiiiiiiens s’te plait !! »
Comme depuis quinze minutes qu’il me fait son cinéma, je ne réponds pas, me contentant de fixer l’écran sans même savoir ce qu’il s’y passe vraiment. Mais Bastien commence à me gonfler sérieusement en tant que fond sonore geignard, et en plus le voilà qu’il se plante maintenant devant la télé.
« Si tu viens pas, j’y vais pas et je passe ma soirée planté devant ta télé en te demandant de m’accompagner. »
Et il en est capable, le bougre. Alors je finis par capituler en grognant : « Ca va, ça va, je m’habille et j’arrive ».
On est en Mai mais il fait un froid de canard dehors, ce soir. Qu’est-ce qu’il m’a pris d’accepter de l’accompagner ? Allez, j’y vais, je reste 30 minutes, et je me tire.
Une fois installés dans sa voiture, Bastien me décrit avec excitation la soirée prévue. Je n’écoute qu’à moitié. Ca parle de plage, d’alcool, de filles. Moi, je pense à Amandine. Elle doit être avec son nouveau mec. Celui pour qui elle m’a plaqué. Finalement, cette soirée ne me fera peut-être pas de mal : au lieu de me morfondre devant des 0-0 made in Ligue 1 en m’empiffrant de chips (donc en prenant du poids, donc en gagnant un gros ventre, donc en devenant moins attractif pour les filles… vous me suivez ?), je vais noyer mon chagrin dans l’alcool – vodka, whisky, tequila, n’importe quoi fera l’affaire – et essayer d’oublier mon ex.
Bastien se gare dans le grand parking au bord de la plage. Il est à peine dix heures mais il y a déjà du monde. Mon pote est tout excité : « Ca va, ça va ?? Regarde-moi ! Je suis bien ? Hé ! Fais pas cette tête !! Ca va être la soirée de ta vie je te dis ! Je le sens bien, crois-moi ! »
J’aimerais trouver le bouton qui le fait s’arrêter de parler… ou au moins baisser le son. A l’entrée, il y a un vrai malabar, qui me toise depuis ses 3 mètres 40 (en tout cas, c’est la taille qu’il me parait faire), et je me dis qu’il ne va jamais me laisser entrer. Raison : tête trop dépressive. Mais non, il s’écarte comme par miracle au moment où Bastien lui tape dans la main, et nous entrons.
Je ne peux m’empêcher d’être surpris en demandant à mon copain s’il le connaît. « On fait de la muscu ensemble ! C’est lui qui m’a parlé de la soirée ! », m’apprend Bastien. Première nouvelle, cette crevette fait de la muscu ?
Nous pénétrons dans une salle qui ressemble à une boite de nuit, avec une large porte ouverte, qui donne sur la plage, où sont installés dans transats, des tables, et – évidemment – des hauts parleurs. Je file immédiatement au bar. Je m’étais promis de noyer mes chagrins dans l’alcool, et si aucune fille ne peut m’être fidèle, autant que moi au moins je sois fidèle à mes promesses faites à moi-même ! Bastien, lui, file vers la porte et vers la plage : apparemment il a déjà une fille en vue. Je ne sais pas comment il fait. Je ne veux même pas le savoir. Ma vodka arrive. Ce sera ma première copine de la soirée.
Deux heures plus tard. Ou trois. Ou quatre ? Je ne sais pas, j’ai perdu la notion du temps. Y a un monde fou, c’est tout ce que je vois. Les gens vont et viennent au bar, mais je crois être le seul scotché sur ma chaise. Je n’ai plus revu Bastien depuis notre entrée. C’était bien la peine que je vienne à cette foutue soirée, je sers à rien. Je suis invisible aux yeux de tous… sauf des barmen qui me servent régulièrement. Je ne sais pas combien j’ai dépensé, je ne sais pas quelle quantité d’alcool j’ai ingurgité.
Et soudain, un cri. Déchirant. Je ne sais pas si c’est l’effet de l’alcool, mais j’ai l’impression qu’il est plus fort encore que la musique. Plus aigu, c’est sûr. Je ne sais pas le situer. Mais une chose est sûre : ce n’est pas le fruit de mon imagination, car autour de moi tout s’arrête. Musique comprise.
Il y a un court, très court, instant de silence. Tout le monde se regarde. Tout se passe très vite mais malgré mon état je perçois différents regards : les inquiets, les intrigués, et puis ceux qui ne sont pas très sûrs de ce qu’ils ont entendu. Comme moi. Le cri reprend de plus belle, il me fait mal au crâne. Comme dans les films, c’est un grand « Ah » qui se répète. Cette fois, il est plus rauque. Et cette fois, je parviens à savoir d’où il vient : de la plage.
Tout le monde se précipite. Je veux en faire de même mais je tombe de ma chaise. OK, finalement, je vais rester là, ce sera plus prudent, je ne suis pas sûr que mes deux jambes me portent jusque là-bas. Peu à peu, des personnes reviennent et j’entends des bribes de conversation. Je m’en veux d’avoir autant bu, parce que je n’en entends pas autant que je l’aurais pu dans mon état normal. « Une fille… », « Oui oui, un corps de femme je te dis, je l’ai vu !! », « Horrible, horrible… », « On ne sait pas, apparemment il flottait à la surface de l’eau… », « Non non, il était allongé sur la plage… », « Je suis sûre que c’était une fille, elle avait les cheveux longs ! », « Ca veut rien dire, tu sais… Mais t’es sûre qu’elle est… ?? », « La police va arriver… ».
Tu parles d’une soirée ! Quand je pense que je pourrais tranquillement être en train de roupiller dans mon lit… Je vois Bastien rappliquer. Enfin, c’est pas trop tôt !! Il a l’air inquiet. « Qu’est-ce que t’as fait de ta soirée ? », me demande-t-il. Je lui réponds que je n’ai pas bougé de ma chaise, au bar. « Quelqu’un peut en attester ? », continue Bastien, toujours aussi inquiet. « Oh bah oui, tous les barmen, je crois que j’ai épuisé leurs stocks. »
Bastien semble un peu soulagé et me demande de le suivre. « Attends mec, tiens-moi le bras ! », lui dis-je, ayant peur de me vautrer en chemin. On se fraie un passage dans la foule, et on arrive devant des policiers. J’entends Bastien dire : « C’est lui. » aux policiers, qui font alors un signe de la tête et s’écartent. C’est moi quoi ? Le mec le plus bourré de la soirée ? Probable.
Un gars se présente à moi et me demande si je connais Amandine Grantier. Je réponds honnêtement (de toute façon, je ne peux plus réfléchir) : « Cette pouffiasse ? Ouais, malheureusement, elle me pourrit la vie ». Mon regard part au loin et tombe malencontreusement sur le corps allongé sur la plage. Inanimé. Amandine. Oh punaise, je vais vomir. Ah, non, c’est déjà fait. Sur les chaussures du gars, lieutenant, inspecteur ou je sais pas quoi. Oups.
Je me confonds en excuses, mais je ne sais pas trop les sons qui sortent de ma bouche. Ca doit donner du « Oh, dé… j’suis… dé… par… dé… don… scusez…. pard…. dé… ». Le gars me dévisage l’air sévère et me demande si je savais qu’elle était à cette soirée. Je me défends vivement et retrouve mes mots : « NON !! Jamais je ne serais venu sinon !!! Dis-lui, Bastien !! » Mon pote confirme. Moi, je suis complètement paumé et je ne peux pas m’empêcher de demander : « Elle est… enfin… Est-ce qu’elle est… ?? » On me confirme qu’on ne peut plus rien pour elle mais qu’on ne peut pas m’en dire plus. L’interrogatoire improvisé continue : « Où étiez-vous ce soir exactement ? »
Oh… c’est pas vrai ! Ils me soupçonnent ? Ah… C’est pour ça que Bastien m’a questionné, avant… Il voulait s’assurer que j’avais un alibi ? Mais dans quoi je me suis fourré, dans quoi ?? Ah ouais, « viens à la soirée », « allez viens ça te fera du bien », ah ouais !
J’explique tout aux policiers, aux enquêteurs, enfin, je sais pas trop qui ils sont, j’ai plus vraiment les yeux en face des trous. Visiblement, ils ont aussi déjà interrogé les barmen puisqu’un officiel vient confirmer comment j’ai magnifiquement occupé ma soirée. Je les entends aussi parler d’un zodiac emprunté, celui qui aurait servi à jeter le corps à la mer. Je les entends traiter les barmen de stupides, parce qu’ils ne se souviendraient plus à qui ils auraient prêté la clé.
Hé ! Minute ! Clé ? Zodiac ? J’ai comme un flash dans mon cerveau. Je me souviens de ce type. Beau mec, grand, baraqué, blond, bien habillé. Tout à fait le genre de gars pour qui craquait Amandine. Le contraire de moi, quoi. Il avait demandé la clé d’un zodiac pour emmener sa copine en balade romantique. Je m’en souviens parce qu’en attendant la clé, il m’avait dévisagé, l’air hautain. Et moi, affalé sur mon bras droit, tenant un verre dans ma main gauche, le regard probablement hagard, j’avais tellement eu envie de lui jeter ma vodka à la figure. Mais elle m’était trop précieuse.
Mon sang se glace et c’est comme si je me réveillais d’un coup. Je ne réfléchis pas. Je sais où il est. Je cours aussi vite que je peux. Je ne sais même pas comment je fais pour ne pas tomber. Au loin (ou tout près ? je ne sais même plus, je ne pense plus qu’à une seule chose….) j’entends Bastien me demander ce qu’il se passe, m’ordonner de revenir, de lui expliquer. Je n’arrive pas à répondre, je n’arrive même pas à me dire qu’il faut que je prévienne les autorités. Je ne pense qu’à l’attraper, moi. La police a bouclé les lieux, et je sais où il est. Je dois faire vite.
Je rentre dans le bâtiment et je le vois, toujours au même endroit. Assis au bar, sur un tabouret, sirotant tranquillement une boisson quelconque. Meurtrier. Assassin. Je bous. Je me dirige vers lui d’un pas que je crois assuré. Bon, j’ai dû foirer un truc, parce que tout près du but, mon pied s’entrave dans un tabouret tombé au sol dans la panique. Tout s’enchaîne alors sans que je ne puisse rien y faire : je tombe en avant et me rattrape sans réfléchir à la veste en cuir du grand blond. Surpris, il glisse de son tabouret et – dans sa chute – se cogne contre le mur du bar. Oh mince.
Tout le monde nous dévisage (tu m’étonnes !). Bastien arrive avec des policiers à la suite. Affalé par terre, je ne peux que montrer le grand blond du doigt et dire : « C’est lui… ».
Etrangement (ou pas… comment croire un mec bourré qui vient de vomir sur les chaussures du chef, hein ?), les policiers ne se précipitent pas sur lui, qui semble sonné mais reprend assez vite ses esprits. Je baragouine : « J’vous… J’vous… Je vous jure… La clé… Le zodiac… ».
Tout va très vite ensuite et mon cerveau a du mal à suivre. Le grand blond avait bien la clé sur lui, les policiers l’embarquent et m’interrogent à part. D’après ce que j’ai compris, faudra que je retourne les voir. « Sobre », se sont-ils sentis obligés de préciser.
Et puis tout le monde me plante là. Seul. Dans mon brouillard.
« Wow, j’ai vu tout ce que tu as fait. Impressionnant ! »
Qui me parle ? Une nana superbe, au sourire gentil. Je rêve ou elle m’admire ? Parce que je me suis rétamé sur un tabouret ?
Elle parle, elle parle. J’entends les mots : "courageux, héroïque, incroyable... et mignon en plus". C’est pour moi, tout ça ? Elle a les yeux qui brillent. Et elle ne me lâche pas le bras gauche.
Finalement, il avait raison, mon pote. J’ai bien fait de venir.
TEXTE 3 :
- Spoiler:
Cela faisait plusieurs minutes qu’il se pensait éveiller et les yeux ouverts. Il ne parvenait pourtant pas à percevoir une quelconque forme ni la moindre parcelle de lumière. Du noir rien que du noir. Un noir parfait, absolu, la meilleure image du néant qu’il aurait pu imaginer avant… Dans un sursaut, il réussit à sortir de cette recherche dans ce monde invisible et pris conscience d’un autre vide. Mais avant quoi ? Se dit-il.
Il lui semblait maintenant évident que le néant visuel dans lequel il se trouvait, s’accompagnait d’un vide encore plus inquiétant : Sa mémoire. Il s’interrogeait sur sa propre vie. Qui était il ? Où était il ? De quoi pouvait-il se souvenir ? La vie même lui semblait être quelque peu abstraite. Il se sentait comme une conscience pure qui venait de surgir du néant dans le néant.
Quelque chose au fond de lui n’acceptait pas cette idée et il la rejeta. Cela lui redonna un peu d’optimisme, ce rejet l’incitait à penser qu’il n’était pas vierge de toute connaissance, il avait une personnalité qui lui appartenait et son inconscient lui refusait l’hypothèse de ne pas être quelqu’un.
Il commença un travail d’enquêteur en étant à la recherche d’indice dans ce vide, mais surtout au fond de lui même. S’il ne pouvait pas percevoir son environnement, il sentait qu’il pouvait chercher en s’interrogeant et se questionnant.
Quel est mon plus ancien souvenir ? se demanda-t-il. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10. Il savait donc compter, cela le rassura et lui redonna un léger espoir. Il avait fait de même pour l’alphabet et avait buté sur quelques lettres délicates, qui lui auraient rapporté gros au jeu du scrabble, cette idée lui rappela y avoir placé KAWASAKI peu après l’acquisition de sa Z10XR.
Ce souvenir lui était revenu brutalement, il était pris entre le fou rire et l’envie de pleurer. Cette moto avait elle joué un rôle dans sa situation ? Cette réminiscence lui apportait une somme d’informations considérable et chaque souvenir en amenait d’autres. Oui il avait eu une vie, il en profitait sans doute à plein régime, il aimait probablement la vitesse et les fortes sensations. Oui il avait été en vie un jour, des flashs remontaient avec fulgurance, sa situation s’éclaircissait mais les émotions et la fatigue eurent raison de lui, il s’endormit.
Cet afflux de souvenir l’avait assommé et il commençait à retrouver le cours de sa vie. Il se rappelait sa vie d’avant, son métier dans un garage moto, ses amis motards buveur de bière comme lui, la fête tard le soir ou tôt le matin après des virées motos en bande. Il commençait vraiment à penser à un accident qui l’aurait envoyé à l’hôpital. Etait-il dans une sorte de coma dans un état de conscience paradoxal dans lequel il continuerait à penser, à réfléchir mais sans avoir lien avec l’extérieur. Ce constat lui fit réaliser qu’il n’avait pas fait attention à ses autres sens.
La vue était toujours aux abonnés absents et le noir absolu était toujours aussi présent. Ce constat lui pesait d’autant plus maintenant qu’il avait pris conscience de sa passion de la conduite et des virées entre copains. Cela l’inquiétait et s’il ne pouvait plus jamais piloter et faire ses sorties entre potes. Il recherchait des signaux des autres sens, il n’avait pas froid il avait même plutôt chaud, l’odeur caractéristique de l’éther lui confirma qu’il était bien dans un hôpital et que son odorat qu’il avait ignoré fonctionnait bien. Maintenant qu’il était attentif il se rendit compte qu’il pouvait bouger ses doigts ses pieds ses mains et sans douleur. Ce dernier constat le rassura au plus au point. Il n’avait pas eu d’accident. Son intégrité physique était quasi totale.
La vue, l’odorat, le touché il lui restait le goût et l’ouïe. Il ne s’attarda pas sur le goût il n’avait pas mangé normalement depuis son réveil et il devait sans doute être sous perfusion si ces conclusions étaient bonnes.
Pourquoi n’avait il rien entendu depuis son réveil ? Etait il sourd et aveugle ? Il ne pouvait supporter cette idée et il se mit en quête du moindre bruit. Il se concentra en cherchant à limiter jusqu’à sa propre respiration, les battements de son coeur le gênaient presque mais les entendre lui faisait se sentir vivant.
Après plusieurs heures d’écoute attentive, il n’avait toujours pas perçu le moindre son, si ce n’est des vibrations dans son bras. Quelqu’un avait dû changer ses perfusions. Il allait perdre tout espoir quand il entendit des sons étouffés, deux sons distincts plus exactement. Les deux sons alternaient. Quand l’un s’arrêtait l’autre prenait le relais. Une conversation ! Deux personnes parlaient pas loin de lui probablement des médecins qui parlaient de lui ou des amis qui prenaient des nouvelles. Il chercha de toutes ses forces à percevoir le sens de la discussion. Il se concentra plus encore et réussi à reconnaître certains mots.
Soirée, alcool, fête, cécité, tous ces mots lui confirmaient ces conclusions mais n’expliquaient pas son état. Les 2 voix se firent plus audibles, peut-être s’étaient ils rapprochés et il entendit presque distinctement, contrebande, alcool de nouveau. Puis juste avant que les voix s’éteignent il cru entendre Bar clandestin seul survivant . Puis plus rien, le silence était revenu, il se retrouvait de nouveau seul avec ses réflexions dans une obscurité silencieuse.
Après quelques minutes, ces mots entendus commencèrent à tourner dans sa tête sans arrêt à en devenir fou. Bar alcool soirée clandestin cécité, Bar alcool clandestin cécité, bar clandestin, alcool cécité, alcool cécité contrebande et puis il comprit et tout se remis en place alors que des larmes et ses sanglots ne s’arrêtaient plus.
Il était parti en rando avec ses potes une nouvelle escapade qui s’était terminée comme souvent dans un bar. Cette fois-ci ils avaient été attirés par un bar discret qui faisait son alcool lui même. C’est lui même qui avait choisi ce lieu pour boire ce tort boyau comme un défi lancé à sa bande.
Quand ils entrèrent dans ce lieu ils étaient heureux d’être ensemble de passer quelques heures à boire et rigoler de blagues lourdes. Ils burent sans excès mais trop néanmoins.
Il comprenait maintenant que cet alcool était frelaté que lui et ses amis avaient été empoisonnés sans le savoir. Il comprenait aussi qu’il était le seul survivant. Tous ces potes étaient morts d’avoir bu cet alcool empoisonné dans un lieu que lui avait choisi. En y entrant il ignorait tout de ce qui allait se passer mais il prenait conscience maintenant que le prix pour avoir choisi ce lieu il allait le payer toute sa vie.
Dernière édition par Docky le Dim Mar 16, 2014 8:37 pm, édité 2 fois
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Ce coup ci je participe
Invité- Invité
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Je vais voir ce que je peux faire
(mais c'est toujours une histoire de rentrer qq part, quand-même !)
(mais c'est toujours une histoire de rentrer qq part, quand-même !)
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albertascari- Messages : 20786
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Ouais, c'est ce que je me suis dit en lisant le nouveau sujet : Myllou a été un peu à cours d'inspiration, ça ressemble pas mal au premieralbertascari a écrit:(mais c'est toujours une histoire de rentrer qq part, quand-même !)
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Nini- Messages : 6295
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Il est toujours question de faire rentrer quelque chose quelque part sur ce forum.
L'Agence en est un bon exemple
L'Agence en est un bon exemple
Invité- Invité
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Bon, va peut-être falloir s'y mettre. Je dois avouer que je ne suis pas spécialement inspirée par mon propre thème.
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L'ombre d'un doute...
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Idem !
A chaque fois j'ai une bribe d'idée, puis j'arrive pas à la developper plus que ça !
A chaque fois j'ai une bribe d'idée, puis j'arrive pas à la developper plus que ça !
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Celui-là m'a bien inspiré. Mon texte est prêt.
Invité- Invité
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
2 Sujets reçus pour le moment. (et 2 nouveaux participants !)
C'est pas trop inquiétant vu que la dernière fois j'ai tout reçu ou presque le dernier jour, mais n'hesitez, vous avez jusqu'à Dimanche.
Pour ma part, j'ai enfin trouvé mon angle d'attaque.
A propos pour ceux qui me l'ont envoyé, vous avez le droit de modifier et de me renvoyer une nouvelle version si vous avez envie.
C'est pas trop inquiétant vu que la dernière fois j'ai tout reçu ou presque le dernier jour, mais n'hesitez, vous avez jusqu'à Dimanche.
Pour ma part, j'ai enfin trouvé mon angle d'attaque.
A propos pour ceux qui me l'ont envoyé, vous avez le droit de modifier et de me renvoyer une nouvelle version si vous avez envie.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Faut que je m'y mette. Je n'ai aucune piste, aucune idée. Je vais faire comme la dernière fois, commencer à écrire et puis...
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
j'avoue que j ai du mal a m'y mettre . j'ai quelques idées que j'arrive pas a développer
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Plus qu'aujourd'hui, à vos plumes, j'espère lire beaucoup de textes !
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
H-1.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Bon en fait j'abandonne.
Je viens de faire un texte, mais il n'est pas assez bon. Enfin du moins, j'estime qu'il ne mérite pas d'être publié.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Bah envoie le toujours, on ne sait jamais.
Iceman- Messages : 2993
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Iceman a écrit:Bah envoie le toujours, on ne sait jamais.
Je l'ai pas enregistré, alors du coup.
Bon 5/10 minutes et je publie les (hélas) 3 seuls textes.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Vraiment désolée, mais sur ce coup-là 0 inspiration. Comme quoi, donner le thème ce n'est pas forcément un avantage.
Je me suis dit qu'en commençant par la contrainte, ça donnerait l'élan nécessaire. J'ai donc écrit assez facilement d'ailleurs la phrase avec toutes les lettres de l'alphabet, elle ne veut pas dire grand chose d'ailleurs, mais ça ne m'a pas inspiré de suite...
Je crois que j'étais aussi trop proche du dernier thème. Bref. J'ai déjà hâte d'avoir le prochain thème qui ne sera forcément pas de moi, et qui je l'espère m'inspirera bien plus !
Allez, je m'en vais lire les textes !
Je me suis dit qu'en commençant par la contrainte, ça donnerait l'élan nécessaire. J'ai donc écrit assez facilement d'ailleurs la phrase avec toutes les lettres de l'alphabet, elle ne veut pas dire grand chose d'ailleurs, mais ça ne m'a pas inspiré de suite...
Je crois que j'étais aussi trop proche du dernier thème. Bref. J'ai déjà hâte d'avoir le prochain thème qui ne sera forcément pas de moi, et qui je l'espère m'inspirera bien plus !
Allez, je m'en vais lire les textes !
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Moi c'est con.
Franchement j'ai mon sujet en tête. Parfaitement. J'étais parti sur un gros délire qui pouvait être marrant. MAIS j'arrivais pas à faire démarrer mon texte.
Et ça fait des jours que je me questionne là dessus. Du coup, je garde mon sujet dans ma tête pour un prochain truc similaire en inspirant que ça vienne pour lancer l'histoire.
Franchement j'ai mon sujet en tête. Parfaitement. J'étais parti sur un gros délire qui pouvait être marrant. MAIS j'arrivais pas à faire démarrer mon texte.
Et ça fait des jours que je me questionne là dessus. Du coup, je garde mon sujet dans ma tête pour un prochain truc similaire en inspirant que ça vienne pour lancer l'histoire.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Enorme le texte 1, j'adore
Bon on a tous reconnu l'auteur
Autant la dernière fois je n'avais pas voté car je n'arrivais pas à départager, mais là je n'hésite pas, hop, ma voix pour le texte 1.
Bon on a tous reconnu l'auteur
Autant la dernière fois je n'avais pas voté car je n'arrivais pas à départager, mais là je n'hésite pas, hop, ma voix pour le texte 1.
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Azur- Messages : 27037
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
je crois que j'ai eu 3 idées que je n'ai pas réussi a concrétiser.
l'une consistait en une suite de mon premier texte ou l'auteur devenu amnesique redécouvrait sa femme en rentrant chez lui
l'une tendancieuse..
et rien qu'a voir le titre du texte 1 je me dit que j'ai bien fait de pas aller plus loin dans la première idée qui m'est venue en tête ça aurait fait doublon... j'avais pourtant une belle idée en transformant le fmwc en un lieu bien physique. avec une ambiance assez sombre ou le narrateur découvre la folie des occupant au fur et a mesure de son avancée
les textes sont long ça va prendre du temps de tout lire
l'une consistait en une suite de mon premier texte ou l'auteur devenu amnesique redécouvrait sa femme en rentrant chez lui
l'une tendancieuse..
et rien qu'a voir le titre du texte 1 je me dit que j'ai bien fait de pas aller plus loin dans la première idée qui m'est venue en tête ça aurait fait doublon... j'avais pourtant une belle idée en transformant le fmwc en un lieu bien physique. avec une ambiance assez sombre ou le narrateur découvre la folie des occupant au fur et a mesure de son avancée
les textes sont long ça va prendre du temps de tout lire
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Mon texte perso, ça partait sur un mec qui voulait pécho une nana. Il rentre chez un marchand de glace pour l'aborder en prenant une glace. (la pièce qui change sa vie). Il a deux choix : le yéti ou la glace à l'italienne.
Il choisi la glace à l'italienne, mauvais choix. S'en suit un enchaînement de catastrophe aboutissant à une guerre nucléaire.
Sinon, n'oubliez pas de voter !
(Bon parcontre, je sais pas si y'aura un 3ème sujet. J'ai l'impression que ça ne prends pas. C'est aussi un peu ma faute, j'ai pas le talent de Chandleur ou Orange pour faire de la pub).
Il choisi la glace à l'italienne, mauvais choix. S'en suit un enchaînement de catastrophe aboutissant à une guerre nucléaire.
Sinon, n'oubliez pas de voter !
(Bon parcontre, je sais pas si y'aura un 3ème sujet. J'ai l'impression que ça ne prends pas. C'est aussi un peu ma faute, j'ai pas le talent de Chandleur ou Orange pour faire de la pub).
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Pour lancer le sujet, il aurait peut être fallu commencer par un texte sur un sujet absolument libre, histoire de mettre tout le monde dans le bain.
L'exercice de création d'un texte est difficile, en plus l'exercice de la nouvelle est difficile car il ne laisse guère le temps de broder les personnages.
L'exercice de création d'un texte est difficile, en plus l'exercice de la nouvelle est difficile car il ne laisse guère le temps de broder les personnages.
Invité- Invité
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 2 - VOTE JUSQU'AU 23 MARS 20h !
Ouaip', je sais que c'est mon plus gros problème moi perso.
Je part très souvent sur des histoires trop ambitieuse (pas dans le sens qualité, je n'ai pas cette arrogance, mais plutôt dans la quantité de chose que je veut mettre) pour un format "nouvelle".
Après je suis pas vraiment d'accord pour le sujet libre.
A la limite, plusieurs sujets au choix, ouais !
Je part très souvent sur des histoires trop ambitieuse (pas dans le sens qualité, je n'ai pas cette arrogance, mais plutôt dans la quantité de chose que je veut mettre) pour un format "nouvelle".
Après je suis pas vraiment d'accord pour le sujet libre.
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