Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
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Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
SUJET 1 (PROPOSE PAR MYLLOU) - "TU RENTRES CHEZ TOI MAIS PLUS PERSONNE NE TE RECONNAIT"
CONTRAINTE : PLACER LE MOT " CATAPLASME ".
LES TEXTES :
TEXTE 1 -
- Spoiler:
- On est dimanche, il est déjà presque 21H00. Delahousse a déjà plié son journal que je ne verrai donc pas. Il aura probablement développé l'information principale du jour, la révélation du journal « le monde » selon laquelle Christine Boutin serait en couple avec Nadine Morano. Le sujet a longuement été commenté sur france-info, que j'ai écouté en boucle, coincé dans les embouteillages habituels entre Evry et la maison. J'ai envoyé un petit « texto » à la maison, pour ne pas qu'ils s'inquiètent.
J'habite en banlieue Est, tout près du périphérique, dans un quartier sympa, qu'on appelle les « parapluies », un objet fabriqué ici, dans une usine aujourd'hui disparue, il y a une centaine d'année. C'est une manie, dans cette ville, à tel point qu'à trois cent mètres de là, un carrefour névralgique de la ville porte le doux nom de « rigollots », du nom d'un cataplasme à base de moutarde conçu là bas par un médecin qui ne devait pas beaucoup aimer les enfants. (ceci est rigoureusement exact)
Je reviens d'un week-end « entre-mecs » qui est devenu une sorte de tradition avec une
bande de potes d'acier, et qui consiste à se retrouver quelque part en France, (on est une dizaine) dans un endroit riche. Riche en culture, si possible, ne serait-ce que pour s'abriter dans un musée improbable ou une abbaye à six persiennes en cas de mauvais temps. Je me souviens d'un endroit paumé au fin fond du Morvan où on était resté trois plombes à contempler des piles de vaisselle en grès dont on avait en fait rien à foutre. Mais il tombait des crayons, cet après-midi là. Mais surtout riche, disais-je, niveau gastronomie. La culture, c'est bien beau, mais çà donne faim. Le samedi soir est donc le sommet du week-end, la « power-stage » où chacun marque des points. Question points, justement, la règle absolue est de dîner où on dort. On a en effet tous constaté depuis longtemps que refaire le monde en déconnant est fortement consommateur de breuvages qui font digérer. Il y a deux clans distincts, dans la bande : les « bushmill » et les « Jet 27 ». On dirait des noms d'équipes amerloques, mais à la fin, le dimanche matin, il y a toujours match nul.
La voiture est garée, j'ai mon sac, et comme on n'est pas à l'abri d'un coup de bol, je retrouve mes clés direct, au fond d'une des dix-huit poches de mon blouson « Chevignon » acheté en solde l'année dernière. Je me prépare à la dure épreuve en rentrant chez moi, celle inventée par Gilbert Bécaud : « alors, raconte, comment çà s'est passé, pendant qu'on t'attendait... » C'est probablement la raison pour laquelle je déteste cette chanson !
Les consignes sont respectées : quand je ne suis pas à la maison, la porte doit être fermée à double tour, pareil pour le verrou. C'est mon côté parano, on ne se refait pas. Je n'échappe pas non plus à cette espèce d'hypocrisie consistant à ramener « un petit souvenir » à chacun, destiné surtout à me disculper d'avoir lâchement abandonné ma famille pendant un week-end, alors que je puise constamment dans mon imagination pour trouver toutes les raisons possibles pour ne pas aller passer un dimanche à « Dysneyland »
J'ai donc surchargé mon sac avec 1 kilo de « sel de Guérande » pour ma femme, une écharpe du PSG pour mon fils (que j'ai trouvé dans une station Total sur l'autoroute) et une coque de smartphone avec le blason de la ville de Nantes pour ma fille. Elle n'osera probablement pas me le jeter à la figure, mais il finira à coup sur dans le carton destiné à la prochaine brocante, ce qui est tout à fait justifié, tellement c'est moche. Sinon, Nantes est une jolie ville, çà n'a rien à voir.
Quelques bruits de serrures plus tard, comme dans « l'évadé d'Alcatraz », j'arrive dans le couloir. Les gosses m'attendent avec ma femme, devant la télé... Le premier cri me transperce lesoreilles et dilue le concert de hurlements qui lui succède, presque simultanément. Je manque de tomber à l'entrée du salon, j'ai lâché mon sac... Le bruit est assourdissant, mon fils s'est précipité vers la porte-fenêtre et tente d'arracher sa mère et sa soeur du canapé pour les emmener dans le jardin où la nuit n'est pas encore totalement tombée. Incrédule, mon épouse me dévisage, ses traits lui déforment le visage, elle est dans un état « second »
C'est ma fille qui me parle la première, elle est secoué de sanglots intérieurs mais elle ne pleure pas :
« qui... qui... êtes vous... comment êtes vous... rentré... mon père doit rentrer d'un instant à l'autre... »
C'est comme si ma vie s'arrêtait, je me demande si ce n'est pas çà, la mort, ce qu'on voit après... Et pourtant, je sens l'odeur du café, j'entends la voix d'une actrice dont je ne me souviens plus le nom, je vois son visage, dans la télévision, tout est « raccord », j'ai peur, l'idée d'une affreuse farce m'effleure l'esprit mais la détresse des « gens » pétrifiés dans leur « cocon » me ramène à l'affreuse réalité. Sans que mon cerveau ne le décide, ma bouche s'ouvre pour prononcer des mots que je n'ai pas choisi :
« c'est moi, c'est papa, ma chérie, … les enfants... que se passe t-il, je reviens à la maison...
je suis parti vendredi soir... qu'est-ce qui a changé à ce point dans mon apparence... j'ai... envoyé un message tout à l'heure... regardez, c'est bien... moi... moi... »
Tremblant de tout mon corps, je tente de récupérer ce maudit smartphone dans une poche, je le trouve, je cherche, j'ouvre l'écran, le message apparaît enfin...
J'appelle mon fils, c'est lui qui me semble le plus apte à mettre tous ses sens en éveil :
« viens voir, regarde, le message, je l'ai envoyé, vous l'avez reçu, il n'y a aucun doute, c'est papa mon chéri, je suis ton papa... »
Je m’aperçois que je pleure, tout le monde pleure, ma fille se mord les doigts, ma femme est comme prise de convulsions... La scène est complètement surréaliste, j'ai l'impression de vivre un véritable cauchemar... Mon fils se rapproche de ma fille, toujours prostrée dans le canapé. Il ignore mon téléphone qui renferme cette petite preuve, que je suis moi, que rien n'a changé depuis de maudit week-end. Et j'ai cette vision improbable de sa petite main qui sort de sous un coussin une arme de poing que je ne connais pas, petite, noire, comme faite pour lui, avec ce canon pointé sur moi...
On est dimanche matin, mon téléphone vient de sonner. J'ai juste le temps de descendre prendre mon petit déjeuner, mes potes sont certainement en train de beurrer les tartines. J'ai un peu mal au crâne, le « Bushmill », sans doute, et puis j'ai fait un putain de cauchemar que je ne raconterai certainement pas en rentrant à la maison... ou peut-être que si, finalement. Ne serait-ce que pour demander à mon fils :
« Dis donc, c'est quoi, ton flingue ? »
TEXTE 2 -
- Spoiler:
Jamais je n'avais eu à affronter un tel orage ! J'étais trempé jusqu'à la moelle et à chaque coup de tonnerre, j'étais terrifié à l'idée d'être transformé côtelette grillée sur mon vélo. Jamais un orage ne m’avait terrifié à ce point, ou peut-être à l'âge de quatre ans. Mais au travers de l'épais rideau de pluie et de vent contre lequel je luttais durant les trois kilomètres qui me séparaient du bureau, j'apercevais enfin la maison. Je devinais déjà la chaleur de son intérieur et le plaisir simple d'une serviette sèche et des visages familiers de Nancy ma femme et même la vue de celui de Josie, ma pimbêche de belle-mère qui vivait chez nous actuellement, me réconforterait. J'empruntais enfin l'allée au moment où un énorme coup de tonnerre retentit, surpuissant, faisant trembler tout le quartier dans une lueur aveuglante ! Je range à la va-vite mon vélo sous le porche, et entre enfin dans la maison et immédiatement, la douceur de l'air me réconforte. La fin du monde resterait dehors. J'ôte ma veste et extirpe d'une de mes poches mon téléphone portable. Je me rends compte qu'il est trempé, impossible de le rallumer. La fin du monde a fait une victime...
Au moment où je m'abaisse pour enlever mes chaussures et chaussettes poisseuses, un énorme bruit résonne dans ma tête, puis une douleur aiguë sur l'arrière de mon crâne, je vacille et m'effondre.
Au moment où je rouvre les yeux, la scène me revient immédiatement même si je ne me l'explique pas. J'ai vu mon agresseur, je le reconnais, je le connais. D'ailleurs il est au-dessus de moi et me regarde, l'arme du crime -la casserole dans laquelle je fais habituellement chauffer l'eau de mon thé- à la main.
- Jo... Josie ? Mais pourquoi...
- Il connait mon prénom ! S'écria-t-elle.
- Josie ! C'est moi, Bill ! Evidemment que je connais votre prénom !
J'entends une voix plus loin qui, je le devine, parle dans un téléphone. Mais oui... "Nelly ? Nelly, tu es là ?"
Je tente de me relever mais Josie arme à nouveau son bras et hurle "Pas bouge mon biquet ! Ce coup-ci je frappe pour de vrai !"
Josie. Je savais que ma belle-mère me détestait, mais jusqu'ici elle n'avait jamais attenté à mes jours. En tout cas pas aussi ouvertement. Mais quelque chose d'étrange se passait. Elle agissait avec moi comme elle l'aurait fait avec n'importe quel intrus qui se serait invité chez nous à notre insu. Avec ses trois mille bigoudis dans tous les sens sur la tête, ses dents manquantes et son vieux peignoir orange, elle aurait pu faire fuir le plus téméraire des voyous.
- Et comment vous connaissez mon prénom ?
- Hein ?
- Mon prénom, vous le connaissez comment ?
- Josie... C'est moi, Bill ! Vous êtes devenue folle ou quoi ? Où est Nelly ? Nelly ! Où es-tu ? Ta mère a les fils qui se touchent bordel ! Elle m'a mis un coup sur le crâne ! Nelly ?
- La police arrive Mam. Toi, tu restes bien tranquille bonhomme.
C'était la voix de Nelly, à la fois calme et ferme. Elle avait insisté sur le mot "bien" et je la vis enfin qui tenait en mains ma 22 pointée directement entre mes deux yeux.
- Chérie ! Mais tu es folle ! Pose-ça imméd...
- Tu t'avises une seule fois de m'appeler "chérie" et je fais un fromage de tête minute !
- Chér... Nelly, ça suffit maintenant ! Votre cirque a assez duré à toutes les deux ! Je veux savoir ce qui se passe ici !
Elles se regardent l'une l'autre, perplexes... "D'où tu connais nos prénoms ?" tenta la vielle folle.
- Oui, d'où tu connais nos prénoms. Qui es-tu ? Renchérit Nelly.
- Vous êtes sérieuses ? C'est une putain de blague que vous me faites ? QUI JE SUIS ? MAIS JE SUIS CHEZ MOI ICI ! M'écriais-je en me levant. Mais Nelly me força à rester au sol d'une simple pression du canon contre mon front.
Exaspéré par ce geste et la situation, je saisis le canon d'une main tandis que de l'autre je m'accrochais au rebord du meuble pour me relever. Et soudain une détonation retentit suivi d'un cri bref et d'un bruit sourd. La vieille chuta de toute sa hauteur, et rapidement, une tâche de sang se forma au tour de son corps.
- Oh mon dieu ! Vous avez tué ma mère ! Vous avez tué ma mère hurla Nelly !
- C'est toi qui as tiré, tu as failli me griller la cervelle !
- Vous avez tué ma mère ! C'est vous qui l'avez tuée. C'est de votre faute !
- Non c'est toi ! C'est dingue ça, même avec le doigt encore sur la gâchette tu es incapable d'admettre la vérité ! Je te reconnais bien-là ! Tu ne changeras donc jamais !
Nelly se reprit et malgré les larmes qui ruisselaient sur son visage et la panique qui s'emparait d'elle, elle pointa à nouveau l'arme en direction de ma tête d'intrus.
- Nelly, chérie... Je suis ton mari. J’habite ici...
- Vous me prenez pour une conne ? Ne vous approchez pas de moi !
En effet, en disant cela, les mains en l'air, j'avais fait un pas vers elle. Peut-être pour la prendre dans mes bras, lui dire qu'on allait se réveiller de ce cauchemar, qu'il y allait forcément y avoir une explication rationnelle à tout ça...
- Chérie, c'est moi... Bill. Ton mari ! Bordel mais qu'est-ce qui se passe ici ? Je suis Bill, Bill Fairbanks, tu es Nelly Fairbanks on s'est mariés le 18 septembre 2004 et on a aménagé ici le lendemain, il faisait beau et ta mère tirait une tronche de six pieds sous... bref ! Ose dire que je me trompe !
- Je… m'appelle Nelly Fairbanks, je me suis mariée le 18 septembre 2004. Mon… mari et moi avons emménagé ici le lendemain. Mais VOUS N'ETES PAS MON MARI ! J'ignore comment vous avez eu ces infos sur lui, mais vous feriez bien de dégager avant qu'il n'arrive ! Il ne devrait plus tarder d'ailleurs. Il a dû être retardé à cause de la tempête vu qu'il rentre à vélo.
- Chérie...
- JE VOUS INTERDIS DE M'APPELER CHERIE ! RECULEZ !
Dehors, la fin du monde s'attaquait maintenant à la galaxie tout entière quand apparurent les lumières bleues et rouges des gyrophares causant immédiatement l'effroi à l'intérieur de la maison, mais elles disparurent très vite, la voiture de police ne s’est pas arrêtée.
Nelly se sentit soudain très seule et rechercha de l'aide auprès de l'intrus.
- La police... Tout à l'heure, j'ai appelé la police. Ils vont sans doute arriver et... Oh mon dieu. J'ai tué ma mère. C'est pas possible, c'est un cauchemar !
- Il faut cacher le corps !
- Cacher le corps ? Mais vous êtes fou ! C'est hors de question ! Puis je les ai appelés pour un individu qui s'est introduit chez moi. Ils me croiront quand je leur dirai que c'est vous qui avez tiré !
- ll y a tes empreintes sur la gâchette et la crosse chérie...
- NE M'APPELEZ PAS CHERIE ! Hurla-t-elle.
A chaque fois qu'elle hurlait ça, elle pointait de manière très déterminée l'arme vers moi et m'obligeait à reculer. Comment était-il possible que je sois devenu un étranger pour elle. Elle ne jouait pas. Elle était terrifiée, noyée dans ses larmes, ses cris, ses peurs, la stupéfaction d'avoir tué sa propre mère. Si je rajoutais au stress, j'allais y passer aussi. Il fallait agir, et vite et avant que la police n'arrive.
- OK. On se calme... Madame. Baissez cette arme, s'il vous plait.
Elle parut décontenancée par ce vouvoiement soudain. La réalité reprenait le dessus semble-t-il.
- Il faut cacher le corps, repris-je. La police va arriver d'une minute à l'autre. Ils vont nous embarquer tous les deux... Vous parce que vous l'avez tuée, moi parce que... Je me suis introduit chez vous.
- C'est du délire...
- On est au moins d'accord là-dessus ! Déplaçons-là dans la salle d'eau, juste là...
Dans le regard de Nelly, je compris que le fait que je connaisse l'emplacement de cette pièce rajoutait à la confusion.
A nouveau, les lumières du gyrophare apparurent et cette fois-ci, la voiture de police s'immobilisa toute sirène hurlante au bout de l'allée.
La panique s'empara de Nelly et Bill. Il ne voulait pas qu'elle soit arrêtée pour le meurtre de sa mère. Elle non plus. Elle se sentit piégée. On toqua sèchement à la porte "POLICE ! OUVREZ !"
Je ne pouvais pas la laisser être arrêtée. En une seconde je me suis saisi du corps de ma vielle belle-mère qui, même si elle la ramenait bien moins désormais, n'avait jamais été aussi lourde ! Je sortis la porte au fond du vestibule, tandis que Nelly s'était déjà emparée du tapis de l'entrée et nettoyait au mieux la tâche de sang. "Oui, oui... me voilà... j'arrive... une minute..." disait-elle. Elle jeta le tapis et le fusil dans la salle d'eau. En quelques secondes, le vestibule avait à peu près pris une apparence normale.
Tandis qu'elle ouvrait la porte aux policiers, je longeais l'allée qui menait à l'appentis qui me permettrait de me cacher avec belle-maman le temps qu'ils dégagent.
Je vis qu'ils étaient à l'intérieur en train d'écouter les piteuses excuses de Nelly pour les avoir dérangés pour rien... Je m'aperçus avec horreur que l'appentis était obstrué par le bois de chauffage livré 2 jours plus tôt ! "Merde ! Je l'avais oublié celui-là..."
Pas le choix, je dois continuer d'avancer. Au moment où j'arrive au bout de l'allée un énorme coup de tonnerre surpuissant retentit dans une lumière aveuglante. L'énorme bruit résonne dans ma tête, puis une douleur aiguë sur l'arrière de mon crâne, je vacille et m'effondre.
Après quelques secondes d'étourdissement j'entrouvre les yeux et vois les lumières bleues et rouges tournoyer dans les arbres, les murs... Cette femme avec ses cheveux rouges et au moins trois mille bigoudis sur la tête et ce peignoir orange, penchée sur moi, en train de me crier dessus de me réveiller. Puis ce joli visage qui pleure en m'implorant de revenir à moi "Bill... C'est moi, Nelly. Biiiill tu m'entends ? Tu m'entends Chéri ? Biiiiill..." Elle maintient une espèce de cataplasme sur mon front.
Je sens la vie revenir en moi, je suis bien alors que tout s'agite au tour. Ma tête s'incline sur le côté et je vois un vélo complètement grillé et tordu. Des policiers le prennent en photos et l'un d'eux dit à l'autre que "S'il en réchappe, il aura bien de la chance ce pov'type ! Avec ce qu'il a pris, il va pouvoir éclairer la ville pendant 10 ans !"
Je flotte, je me sens mieux, mais... Où suis-je ? Qui sont ces gens ? Qui est ce Bill... C'est moi ?
TEXTE 3 -
- Spoiler:
- C’était un mardi de novembre et je m’en souviens comme si c’était hier.
J’avais déjà eu une journée épuisante au boulot, et après une ultime réunion et les éternels ralentissements du soir sur la route, j’étais contente d’enfin apercevoir ma maison au bout de la rue.
Je me garai dans le jardin, sous le pin, comme d’habitude. La lumière de la cuisine était allumée et je souriais déjà intérieurement en pensant au bon petit plat que m’avait préparé mon mari. Il gagnait assez d’argent pour se permettre de travailler à mi-temps et adorait cuisiner pour nos trois enfants et moi.
Ce soir-là, quand j’ouvris la porte, je fus surprise de ne pas voir Benjamin, mon petit dernier, sauter dans mes bras comme à son habitude. Il régnait un silence inquiétant dans la maison. La panique me gagna : était-il arrivé quelque chose ? On lit tous les jours dans les journaux ces faits divers : est-ce que ça allait m’arriver, à moi ? Et puis d’abord : est-ce que j’étais présentable pour passer à la télé, là ? On interviewe toujours les rescapés dans ces cas-là, non ?
Je fus tirée de mes pensées par un cri venant de la cave. J’ouvris la porte et aperçut avec soulagement mon mari et nos trois enfants, jouant au baby-foot.
« Bah alors, je me suis inquiétée, moi ! », criai-je depuis le haut de l’escalier.
Silence. Quatre paires d’yeux tournées vers moi. Me dévisageant comme si j’étais un extraterrestre. J’entrepris de descendre les quelques marches.
« On ne mange pas, ce soir ? », demandai-je à l’intention de mon mari.
Personne ne bougeait. Personne ne me répondait. Tous continuaient de me regarder les yeux écarquillés. C’est mon plus grand fils, Raphaël, qui finit par prendre la parole : « Vous êtes qui ? Comment vous êtes entrée ? »
Je réfléchis à toute allure : non, nous ne sommes pas le 1er avril, mais en novembre. Qu’est-ce que c’était que cette blague ? Peut-être que j’allais passer aux infos, finalement, mais pour autre chose que ce que je craignais.
Je choisis l’option la plus simple : éclater de rire. Mais je ris toute seule. Mes enfants tournèrent leur tête vers leur père, qui haussa les épaules et leur lança un regard inquiet, comme pour dire : « Je ne sais pas ce que fout cette folle dans notre cave ».
Ca a commencé à m’agacer et je soufflai avant de m’écrier : « Bon ça suffit là ! La blague était drôle cinq minutes mais j’ai eu une journée E-PUI-SANTE ! Alors vous lâchez le baby, vous allez vous laver les mains et on passe à table ! »
Sur ce, je tournai rapidement les talons et montai les escaliers. Mais je fus arrêtée par la voix de mon mari.
« Madame ? Attendez ! »
Je me retournai, m’attendant à le voir me sourire et à m’annoncer que la blague avait assez duré. Au lieu de ça, Raphaël se pencha vers son père pour lui poser une question qui me laissa sans voix : « De quel hosto elle s’est échappée tu crois ? »
Les langues se délièrent alors et Raphaël et sa sœur Flora partirent dans un délire :
« - Un hôpital psy en tout cas !
- Si ça se trouve y a dix ambulances à sa recherche…
- Oh, oh, et si ça se trouve on va toucher une récompense pour l’avoir capturée !
- Cooooool !! … Enfin, à moins qu’elle nous enferme et qu’elle nous prenne en otages.
- Combien de temps ça met à arriver, le GIGN ?
- Faudrait déjà qu’on puisse les avertir, et y a pas de téléphone ici.
- Zut ! J’ai laissé mon portable en haut !
- Le mien est en charge ! Jamais ça sert dans les cas d’urgence ce truc…
- Punaise, ce serait trop bête qu’on y passe… Pas ce soir… J’ai match demain !
- Tu crois qu’elle va nous découper en morceaux ?
- Et nous manger ?!
- J’veux pas mouriiiiiiiiiiiiiiiir » les coupa Benjamin, en pleurs.
J’écoutais tout ça comme si on parlait de quelqu’un d’autre. Et mon mari qui ne bougeait toujours pas. On l’avait fossilisé ou quoi ? J’étais vraiment remontée, je leur en voulais de me faire subir ce genre de stress alors qu’ils savaient très bien que mon patron me mettait la pression tous les jours. Je me mis à crier tout en remuant les bras dans tous les sens. Je devais en effet ressembler à présent à une folle mais je m’en fichais. « Comment ça qui je suis ? Je suis votre mère ! MAMAN ! MA-MAN ! M-A-M-A-N ! Et toi là, qui ne bouges pas d’un pouce ! Tu te crois drôle ? T’as vraiment du temps à perdre pour monter ce genre de blague ! Alors maintenant, c’est fini ! TERMINE ! OVER ! FINITO ! BASTA ! »
Voulant appuyer mon dernier mot, je donnai un violent coup de poing sur la machine à laver. Malheureusement, dessus traînait une casserole remplie d’eau bouillante (mais pourquoi ? pourquoi ?) et elle se renversa sur moi. Je hurlai immédiatement de douleur, me tenant la main droite. Les quatre zouaves lâchèrent enfin le baby-foot pour accourir vers moi.
« Il faut lui faire un cataplasme », décréta mon mari.
Un quoi ? D’où sort ce mot ? C’est quoi ce truc ? Mais qu’est-ce qui était donc arrivé à ma famille ? On les avait remplacés par des robots ? Des extraterrestres à apparence humaine ?
Ils m’aidèrent à monter à la cuisine, où bizarrement chauffait déjà quelque chose. Mon mari entreprit de remuer la chose et se mit à me parler comme un médecin : « Vous allez voir, ça va vous faire du bien. On va appliquer ça sur la zone de la brûlure et vous souffrirez moins. »
Il continuait de me vouvoyer. J’étais complètement perdue. En plus, j’avais mal maintenant.
Flora prit la parole : « Madame, vous n’êtes pas notre mère. Notre mère est blonde d’abord, pas brune. Elle mesure 1m85, pas 1m… quoi ? 60 ? 62 ? Notre mère est mannequin. Elle est en déplacement aux Etats-Unis pour deux semaines, ce qui explique qu’elle ne soit pas là ce soir. Vous n’êtes pas notre mère. »
Benjamin faillit me faire pleurer quand il demanda d’une petite voix : « Vous vous êtes trompée de maison ? Vous avez des enfants pour de vrai ? »
Je m’éclaircis la voix pour m’expliquer : « Mais… Mais je sais qui vous êtes. Tu es Flora. Tu as 12 ans. Tu fais du handball. Tu es Raphaël, tu as 15 ans. Tu joues au foot. Et toi, toi… Toi tu es Benjamin, tu as 7 ans. Tu joues du piano. Lui, c’est votre père, Thomas, il a 47 ans. »
Raphaël m’observait et ouvrait de plus en plus grand les yeux au fur à mesure que je parlais. Il lâcha enfin : « Flippant ! Elle a fait des recherches et tout !! Punaise au secours !! »
Il m’agaçait de plus en plus, lui. « Mais non, imbécile ! Je n’ai eu aucune recherche à faire ! Vous êtes ma famille ! Je sais tout de vous ! Je sais que cette cicatrice, sur ton menton, c’est quand tu es tombé sur le rebord de la piscine à cinq ans. Je sais que la peluche préférée de Benjamin est le tigre blanc qu’il a gagné à la fête foraine il y a trois ans. Je connais même le nom de l’amoureux de Flora ! »
Mon mari se tourna d’un coup : « Oh, t’as un amoureux ?
- Sérieux, c’est qui ? continua Raphaël.
- Pas ce voyou de Guillaume j’espère !
- Nan, nan attends je sais ! Esteban et ses yeux verts !
- C’est lequel celui-là ? Celui qui a toujours sa casquette ou bien celui qui a une coiffure comme un coq ? »
Génial ! Ils m’avaient à présent complètement oubliée ! Quelle famille de déjantés ! Je les interrompis : « Vous voyez !! Je sais tout !! Je suis votre mère ! Je suis ta femme ! Je comprends bien que tu préfères une blonde mannequin d’un mètre 85, mais jusqu’à preuve du contraire t’es marié avec moi. »
Mon mari – même si lui ne se considérait pas comme tel, le goujat – s’avança avec sa mixture. Son cataplasme, comme il appelle ça. Il étala son mélange sur ma brûlure tout en m’expliquant : « Madame, c’est vous qui vous trompez. Vous aimeriez avoir une famille comme la notre, voilà tout. Je ne sais pas qui vous a fourni tous ces renseignements, mais vous n’êtes pas ma femme et encore moins leur mère. Quand même, on se rappellerait de ça ! Il est tard, et si vous voulez, vous pouvez dormir sur le canapé, et demain on vous ramènera chez vous. On a déjà mangé, avez-vous faim ? »
Je fis non de la tête. Comment pourrais-je avoir faim dans ces conditions ? Ils disent qu’ils ont mangé ? Mais quoi ? Il n’y a rien de mangeable dans cette cuisine… à part cette mixture qu’ils appellent cataplasme. Ils ont mangé ça ? Ils sont vraiment devenus cinglés… Ou alors c’est moi qui perds la tête ? Vraiment ? A ce point-là ?
J’allai me coucher sur le canapé et mon mari m’amena une couverture. Je vis Benjamin passer avec une épée en plastique, « au cas où je veuille le manger cette nuit », m’indiqua-t-il d’un œil méfiant. Les lumières s’éteignirent et au bout de plusieurs heures, je parvins enfin à trouver le sommeil.
Quand je m’éveillais, mon mari était penché sur moi. « Qu’est-ce que tu fiches sur le canapé ? On s’est disputés hier soir ? Je me souviens plus de rien, comme si j’avais pris une cuite monumentale…»
Moralité : manger du cataplasme vous fait perdre la mémoire.
TEXTE 4 -
- Spoiler:
Wilfroute Skatenburg entendit un "Ding Dong". Sa vie était monotone, mais rassurez vous, c'est pas ce soir que ça allait changer, même si ce fut le moment le plus excitant de sa semaine. Wilfroute vivait seul, avec ses cinq chats, matait des pornos quotidiennement, et trouvait que rien branler était la meilleure façon de vivre sa vie. Pris d'un courage insoupçonné alors qu'il était en plein matage de "The Big Lebowski", un film référence pour lui, il se leva et ouvrit la porte. C'était surement la pizza aux anchois qu'il avait commandé. Il aimait les pizzas aux anchois. Et vous, vous aimez les pizzas aux anchois ?
- Oui ?
Devant lui se dressait une jolie nana, bien fringuée. Brune aux yeux verts, pas plus de quatorze ans. Franchement, il aurait pu se la faire. A l'époque son nez un peu tordu, ses yeux marrons et son beau sourire accrochait toutes les nanas. Mais "Skate" avait des principes, pas plus de seize nanas par semaine. Il en était à douze, et voulait tellement voir le dernier Marc Dorcel, avec quatre actrice à la clef, que elle en plus, ça aurait fait dix sept nana la semaine.
- Qui êtes vous ? lui demanda Wilfroute !
- Bonjour, Cataplasme !
- Hein ?
- Cataplasme !
- J'ai pas d'inflammations, merci !
- Non, mais, écoutez moi, Cataplasme !
Wilfroute était dubitatif, si encore il connaissait l'existence de ce mot.
- Tu vas bien, gamine ?
- Je, euh....Cataplasme !
Pfffiou, cette gamine l'embêtait. Mais bon, il avait un peu de temps devant lui, son livreur de pizza était en retard. Alors il resta là, à fixer la gamine. Il ne la reconnaissait pas. Cela dit, elle lui rappelait une nana qu'il avait tringlé chez lui après l'avoir rouler une pelle dans les toilettes du lycée. Un romantique, le Wilfroute ! Vinciane, il se souvint. Mais alors son nom. Il se souvient s'être marrer sur ça, mais alors, un truc qui sonne comme "De Palma", ou pas loin.... Soudain, il sentit la bonne odeur de l'anchois, et ni une ni deux, de sa classe légendaire, il bouscula l'adolescente et alla payer le livreur. Il revint à la vitesse lumière vers la porte de son appartement et ferma la porte au nez de la jeune demoiselle.
- Ouais, maman avait raison....
Déçue, la collègienne traversa la rue où elle prit le bus. Elle a toujours rêvée de ce moment, où elle rencontrera l'idole de sa vie, le type qui lui permettra de traverser les grandes étapes de sa vie, à l'encourager dans ses rêves. Elle se doutait du résultat. Elle avait déjà rencontrée Wilfroute, et il ne s'était jamais ne serait-ce retourné vers elle. C'était pas foncièrement un méchant type, mais il était connu notoirement dans la ville que Monsieur Skatenburg était un égocentrique oisif, qui se fichait bien de son prochain.
Le bus la déposa à quelques centaines de mètre de chez elle, machinalement, elle caressa son nez tordu. Elle dit bonjour à Monsieur Blikreuk, le voisin, "Bonsoir Eric", "Bonsoir Cat !" puis rentra chez elle...Là, la mère l'attendait, pleine de stress.
- Alors Cat ???
- Bah écoutes c'est comme tu disais...
- Oui, heureusement la vie a mieux tournée pour nous deux.
- Oui....ça m'a fait bizarre...je veut dire, cet endroit, quelque part, c'est mon premier chez moi. C'est là bas où....
- Où j'ai fait à la fois une des plus belles grosses erreurs et une des plus belles erreurs de ma vie.
Cat souri. Malgré tout, elle était triste. Elle acceptait de perdre contre son petit frère en jouant à la PlayStation, mais perdre contre une pizza à l'anchois, c'était dur. Alors, pleine de nostalgie, elle regarda par la fenêtre, à l'horizon, en espérant qu'un jour, elle soit enfin reconnue.
Pendant ce temps, Wilfroute dévora entièrement sa pizza, et s'apprêta à mater son dernier quarté de nanas de la semaine, à la télé, une bonne semaine bien remplie. Il gratta son nez crochu, tout était bien.
TEXTE 5 -
- Spoiler:
Aujourd'hui la journée de travail fut éprouvante, ce genre de journée après laquelle on est heureux de rentrer chez soi. Et ça tombe bien il est 17h, je vais enfin pouvoir quitter ce bureau oppressant et retrouver ma chère et tendre.
On vient à peine d'emménager ensemble et chaque soir la retrouver dans notre nouvel appartement est un vrai bonheur. Sur la route il me tarde déjà d'y être mais au volant de ma voiture je me souviens qu'elle souhaitait que je passe lui acheter de quoi faire un cataplasme (ça c'est fait) je passe donc en vitesse chez le pharmacien. La queue est longue, doucement une musique de fond raisonne comme une berceuse et l'odeur des médicaments est enivrante. La fatigue aidant on s'endormirait presque ici. Finalement mon tour arrive et je suis rapidement servi. Maintenant plus rien ne me sépare de ma belle. Juste un court trajet en voiture que j'effectue de façon machinale, sans y penser. L'autoradio et cette nuit naissante me rend de plus en plus somnolent. Heureusement je suis rapidement au pied de mon immeuble, je rentre dans le hall puis m'engouffre dans l'ascenseur. J'y suis presque, en sortant c'est la première porte à gauche.
La porte est ouverte signe qu'elle doit déjà être rentrée. Pourtant l'appartement est sombre. Je crie son nom m'attendant à un accueil chaleureux. Hors pour seul réponse une voix provenant de la chambre me demande qui je suis. Tout bêtement je réponds "ben c'est moi !" et m'avance vers la chambre. La porte s'ouvre et elle apparait devant moi munie d'un manche à balai, me demandant de ne pas approcher. Je lui demande pourquoi elle n'allume pas un peu, il fait si sombre ici. Hurlant de ne pas l'approcher elle agite son balai de façon menaçante. Malgré cette menace je m'approche lui demandant d'un ton rassurant de garder son calme. Je vois le manche à balai s'approcher très rapidement puis plus rien…
Lorsque je me réveille, je suis allongé sur le canapé et je vois deux gendarmes. A moitié dissimulé derrière eux cette femme qui ne me reconnait pas me regarde apeurée, je la regarde, les policier me regardent, je regarde les policiers, les policiers la regardent, je regarde l'appartement... Bref je me suis trompe d'étage.
Après une bref explication qui m'a valût de faire connaissance avec ma voisine je peux enfin rentrer chez moi. J'ouvre la porte et entend une voix me demander si j'ai pensé aux cataplasmes Me grattant la bosse laissée par le balai de la voisine, je souris… Soudain elle apparaît, se dirige vers moi pour m'embrasser. Alors une question me hante. Qui est cette femme qui semble si amicale ? Que fait-elle chez moi ?
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Dernière édition par Docky le Dim Fév 16, 2014 8:16 pm, édité 6 fois
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Bonne idée, j'aurais participé avec plaisir mais je n'ai absolument pas le temps pour ça en ce moment. Mais je le lirais avec attention.
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
T'as bien saisi l'idée. Demain on affine et on met ça en place. S'y a des volontaires comme participants, qu'ils n'hésitent pas.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Je suis volontaire. Ce sera la première étape vers mon Nobel de littérature.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Pareil que Gautier mais un an avant
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Hey, pas touche à mon Nobel. Contente toi d'un Goncourt
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Super idée de relancer ça (même si j'en ai seulement un vague souvenir ), mais contrairement à ceux qui se battent pour écrire, ne comptez pas sur ma plume
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Nini- Messages : 6295
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
À toi de le mériter !Gautier a écrit:Hey, pas touche à mon Nobel. Contente toi d'un Goncourt
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Mon modèle est Winston Churchill.
Je fais autant de sport que lui.
Je bois autant que lui.
Bientôt je serai aussi gros que lui.
Il est normal que je reçoive le même Nobel que lui.
Je fais autant de sport que lui.
Je bois autant que lui.
Bientôt je serai aussi gros que lui.
Il est normal que je reçoive le même Nobel que lui.
Invité- Invité
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Le problème, c'est qu'il faudrait un Hitler, pour le coup.
Bref.
Voici une proposition de procédure.
Le forumiste qui écrit l'histoire désigne son successeur.
Pendant un week-end, tout le monde propose :
- un contexte,
- un lieu,
- une date,
- un personnage, célèbre ou pas,
- un objet,
- une expression.
En cas de choix multiples, le rédacteur de l'histoire en cours tranche.
Ensuite, le forumiste à 15 jours (je crains qu'un mois soit trop long et fasse tomber l'idée dans les oubliettes) pour écrire son histoire. Et ainsi de suite.
Le but n'est pas de faire long. Ce n'est pas un roman à la Victor Hugo (à part Gautier, s'il veut son nobel, on lui imposera une publication en plusieurs volumes ), mais une histoire. Cela veut dire que tout le monde peut prendre le temps.
Qu'en pensez vous ?
Mais, pour les volontaire : soyez nombreux, soyez décomplexés et surtout, faites nous rire, rêver, peu importe.
Et comme l'illustrait le grand Marcel :
Bref.
Voici une proposition de procédure.
Le forumiste qui écrit l'histoire désigne son successeur.
Pendant un week-end, tout le monde propose :
- un contexte,
- un lieu,
- une date,
- un personnage, célèbre ou pas,
- un objet,
- une expression.
En cas de choix multiples, le rédacteur de l'histoire en cours tranche.
Ensuite, le forumiste à 15 jours (je crains qu'un mois soit trop long et fasse tomber l'idée dans les oubliettes) pour écrire son histoire. Et ainsi de suite.
Le but n'est pas de faire long. Ce n'est pas un roman à la Victor Hugo (à part Gautier, s'il veut son nobel, on lui imposera une publication en plusieurs volumes ), mais une histoire. Cela veut dire que tout le monde peut prendre le temps.
Qu'en pensez vous ?
Mais, pour les volontaire : soyez nombreux, soyez décomplexés et surtout, faites nous rire, rêver, peu importe.
Et comme l'illustrait le grand Marcel :
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
PareilMacEugene a écrit:Bonne idée, j'aurais participé avec plaisir mais je n'ai absolument pas le temps pour ça en ce moment. Mais je le lirais avec attention.
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sdaniel07- Messages : 19331
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Date d'inscription : 27/11/2009
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Je veux bien écrire de temps en temps. Mais j'ai pas encore compris le principe des sujets et comment on les désigne. Mais ça viendra
(bien sûr, si le sujet est une preview du FMWC, ç m'arrangerait )
(bien sûr, si le sujet est une preview du FMWC, ç m'arrangerait )
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albertascari- Messages : 20786
Points : 42072
Date d'inscription : 26/11/2009
Age : 41
Localisation : Liège, Belgique, Europe, Monde
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Je suis volontaire.
Gautier sera mon "nègre".
Gautier sera mon "nègre".
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All glory to the Hypnogus.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Volontaire !
Me faut juste trouver comment je peux me retirer la plume....
Me faut juste trouver comment je peux me retirer la plume....
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Alryck- Messages : 709
Points : 1447
Date d'inscription : 26/11/2009
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Localisation : Tours
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Comme je vais plagier les nouvelles d'un auteur réputé, ça me va.Gus a écrit:Je suis volontaire.
Gautier sera mon "nègre".
Invité- Invité
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Je suis volontaire également ! A mois le Femina !
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L'ombre d'un doute...
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Je lis les propositions de Mika, ça semble bien en tout cas !
Bien sur, vu que j'ai crée le topic. J'en serais.
J'essaierais de recap' tout sur le 1er post quand je pourrais. J'ai un gros emploi du temps en cette fin de semaine.
Bien sur, vu que j'ai crée le topic. J'en serais.
J'essaierais de recap' tout sur le 1er post quand je pourrais. J'ai un gros emploi du temps en cette fin de semaine.
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Treize fois vainqueur moral du FMWC, depuis 2008 !
Docky- Messages : 42171
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Date d'inscription : 24/11/2009
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Localisation : Paris
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
On en sait un peu plus, sur ce topic ?
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albertascari- Messages : 20786
Points : 42072
Date d'inscription : 26/11/2009
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Localisation : Liège, Belgique, Europe, Monde
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Je suis pas un littéraire, mais il faut que je progresse pour mon taf, j'en suis!
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"C’est compliqué de faire le « Monde d’après » avec les cons d’avant"
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
recalée pour une bête question d'orthographe.Myllou a écrit:Je suis volontaire également ! A moisle Femina !
c'est con
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Fan de Juan Pablo Montoya, Robert Kubica, Ron Dennis et Frank Williams
Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 45191
Points : 68515
Date d'inscription : 24/11/2009
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Localisation : Rhône-Alpes
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Non, c'est juste que Myllou a plusieurs personnalités.
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Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
Myllou nous fera une rubrique féminine mensuelle. Il sera bien à mois, le Fémina
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albertascari- Messages : 20786
Points : 42072
Date d'inscription : 26/11/2009
Age : 41
Localisation : Liège, Belgique, Europe, Monde
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
non, en fait, rienalbertascari a écrit:Myllou nous fera une rubrique féminine mensuelle. Il sera bien à mois, le Fémina
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les iphones, c'est comme les bmw d'occase et les hémorroïdes, tous les trous du cul finissent par en avoir. (ceci est un joke, il y a trois iphones à la maison)
superswede- Messages : 15413
Points : 25358
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: Le cercle des plumes déjantées - SUJET 1 (par Myllou) - VICTOIRE DE MYLLOU !
cours vite et va loin swedesuperswede a écrit:non, en fait, rienalbertascari a écrit:Myllou nous fera une rubrique féminine mensuelle. Il sera bien à mois, le Fémina
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