L'Agence Matrimoniale : La confrérie des presque baiseurs

Daniel ?

Pochelon a écrit:

Zelkin a écrit:Et moi qui croyait que quelqu'un avait niqué

C'est le cas, je le laisse se dénoncer

moi je sais 

Docky ?

Je sais qui.
Mais c'est pas moi.

Non mais c'est quoi cette agence ? Ca nique et ca informe que certains ?

quand tu vois ceux qui savent, tu devines qui ça peut être 

Bah par élimination je commence à me dire que c'est Ubu ou Daniel.. mais quand je vois le nombre de personnes au courant je suis agacé de ne pas l'être

Bon bah c'est Daniel du coup

Au courant de rien non plus

Ubu a écrit:Bon bah c'est Daniel du coup

Coucou.

Docky a écrit:Coucou.

Coucou, ça va ? quoi de neuf ?

Docky 

Des détails, des détails, des détails !

Héhé. Y cravach'.

certes, mais ça reste un détail bien flou 

Oooooh champion

alors, homme ou femme?

C'était une douce journée vendredi après midi.

Je rencontre une fille que nous nommerons "Emilie", en cours d'après-midi. Nous buvons un café place des Vosges, tranquillement. Je prends un cappuccino. J'adore ce breuvage, avec un brin de sucre. Emilie est brune, des yeux noisettes, un sourire timide mais juste assez pour te faire craquer du haut de son mètre soixante cinq.
Nous parlons de la pluie et du beau temps. De la vie qui passe, de nos conneries d'enfants. Nous nous levons et nous promenons quai de Seine.

Nous nous disons que c'est con de se mettre des barrières dans la vie, qu'il serait tellement formidable de prendre le premier coup de vent venu et aller conquérir le monde. Elle me sourit, me prends la main, c'est chouette. Ses yeux crient braguette, mais je me retiens. Oui, je suis un gros beauf.

Alors, pris dans un élan de folie, je lui propose de le faire. Non, Crouzz, je ne parle pas de la levrette suédoise, mais de partir à l'aventure. Elle hésite, je la convainc. Je loue une voiture, une Renault Clio, rien de folichon, on a pris ce qui était disponible. Nous roulons sur l'autoroute vers la Bretagne. Il fait froid, mais le ciel est bleu, avec une légère brume hivernale. Nous mettons "Dark side of the moon" dans la voiture. Elle est fan. Moi aussi.

Nous arrivons à Saint-Malo, là, je décide pris d'un coup de folie, de louer un trois mat pour voguer à travers le Golfe de Gascogne. Le bateau s'appelle "La Blanquette". Emilie décide de m'appeler "Capitaine", et m'achète un chapeau de marin. C'est chouette. Nous partirons demain matin, c'est marée basse. Le soir, nous nous retrouvons dans une charmante auberge, où il est l'heure de plaisirs suédois cher à Crouzz.

Le lendemain, nous levons les voiles. Je n'ai jamais tenu la barre, elle si, et pas que depuis hier soir (oui, je suis vraiment un gros beauf). Nous partons, nous ne savons où, nous faisons l'amour au grand large dans l'océan. C'est chouette, c'est cool, c'est bien, c'est beau. Soudain, une tempête approche, nous affrontons d'immenses vagues. Elle a peur, je la protège dans mes bras. Des tremblements un peu partout.
Une forme inhumaine se balade sous le navire. La veille, un vieux dénommé Amalryk nous avait conté la vieille légende d'une terreur de l'Océan, un monstre sans visage qu'ils surnommaient "Le Karlaeig". Les marins disparus du Golfe de Gascogne auraient comme origine la rencontre de ce monstre des ténèbres.

Evidemment, avec Emilie, nous y pensons. Nous tremblons. Ses mains se collent sur mes joues, je l'embrasse. Surgissant d'au delà des ténèbres, alors que grondent les cieux, des tentacules sortent de la mer. Un visage sans yeux, avec un immense museau sert de liant entre chacun des tentacules. Le "Karlaeig", parvient à toucher les mats et les voiles qui tombent dans une mer déchaînée. Nous pensons notre vie s'arrêter là. Mais, pris d'un élan de courage que je n'aurais jamais soupçonné, je prends un marteau et saute sur la bête féroce. Emilie crie mon nom, cela me donne du courage. L'animal, ou le monstre, mange mon marteau. Un moment, je pénètre dans sa mâchoire immense, mais je parviens à en ressortir de par la force herculéenne que me donne l'adrénaline de l'amour. Je fais mal à la bête, je peux lui exploser la machoire sans problème. Mais je comprends le dilemme. La Blanquette est en train de couler, Emilie avec. J'ai peur.

Alors, je décide d'amadouer la bête, caressant son doux museau, des mugissement se font entendre. "Je t'ai compris" lui dis-je, en offrant à sa mâchoire une anguille que j'attrape avec mes pieds et qui passait par là. "Va Karlaeig, sauve ma belle". Le Karlaeig, que je décide d'appeler Nick, suit mes directives et est tout à moi. Nous récupérons in extremis Emilie.
Le Karlaeig va nous déposer sur une plage des côtes bretonnes. Il fait froid. Nick, reconnaissant d'avoir rencontre des personnes louant son humanité, retourne dans les ténèbres, pour façonner toujours plus la légende. Je prends Emilie dans les bras, elle a froid, mais nos corps s'entremêlent. Sur cette plage inconnue, alors qu'il grelotte, deux corps se réchauffent. La suite est privée.

Tout est vrai.

Jusqu'à l'arrivée à St-Malo, j'y ai cru

J'ai eu un doute à la location du bateau, mais tu m'as définitivement perdu à l'arrivée de la tempête

allez, j'ai envie de tout croire 

Mais enfin Docky tu carbures à quoi ?

Bon, et la vraie version ?

Pas mal de gens pensent que je suis sous fumette et alcool alors que, curieusement, je n'ai jamais pris de drogue, et je ne bois que lors d'apéro entre amis.

Nini a écrit:Jusqu'à l'arrivée à St-Malo, j'y ai cru

Moi j'y ai cru jusqu'au Dark Side of the Moon... J'ai quelques éléments (gênants) qui me permettent de dire que Docky (et pas que lui) a des goûts musicaux ... de chiottes.

Gus a écrit:

Nini a écrit:Jusqu'à l'arrivée à St-Malo, j'y ai cru

Moi j'y ai cru jusqu'au Dark Side of the Moon... J'ai quelques éléments (gênants) qui me permettent de dire que Docky (et pas que lui) a des goûts musicaux ... de chiottes.

Je ne vois pas du tout ce qui te fait dire ça