GP D'australie : La course
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GP D'australie : La course
gavroche a écrit:Welcome to Australia
Comme presque toujours depuis 1996 (les exceptions furent 2006 où la course fut repoussée de quelques semaines en raison des jeux du Commonwealth et 2010 où Barheïn avait aligné les billets pour être la première course), la saison de Formule 1 s'ouvre sur le circuit de l'Albert Park à Melbourne.
Et bonne surprise de l'année, on retrouve enfin la course à un horaire digne de ce nom pour une ouverture de saison (6 heures du matin), ce n'est certes pas l'époque glorieuse des départs à 4 heures du matin, mais on prend
Comme je n'avais pas prévu de faire cette présentation, ce sera un peu expéditif sauf pour l'historique.
Historique :
J'ai remis l'historique de l'an dernier en ajoutant un passage sur la purge de l'an dernier et en remplaçant une vidéo qui ne fonctionnait plus, je pense qu'il n'y avait pas grand chose à rajouter.
- Historique des GP d'Australie:
Le championnat du monde de Formule 1 se rend en Australie depuis 1985, à l'époque ce fut en fin de saison sur le circuit urbain d'Adelaïde. La course fut remportée par Keke Rosberg et fut la dernière de Niki Lauda, trahi par ses freins alors qu'il tenait la tête de la course.
Une des courses les plus mémorables sur le circuit d'Adelaïde fut sans doute celle de 1986 avec un match à trois pour le titre suprême (il faudra attendre 2007 pour avoir un autre match à trois). Mansell est le favori, étant en mesure de se contenter d'un podium pour coiffer une première couronne, alors que ses deux rivaux, Prost et Piquet ont besoin à la fois de l'emporter et que Mansell soit hors du podium pour triompher.
Bien vite, les McLaren et les Williams distancent la meute, la McLaren de Rosberg domine les débats devant Piquet et Prost, Mansell étant en danger au 4e rang.
Le ciel s'éclaircit au fil des tours pour le britannique, au 23e tour Piquet passe derrière Prost et lui en raison d'une erreur de pilotage et au 32e tour, Prost se retrouve 4e suite à une crevaison a priori rédhibitoire sur une course où personne ne semblait avoir prévu de changer de pneus.
Au 45e tour, Piquet prend de nouveau le meilleur sur son coéquipier, un dépassement qui ne change rien étant donné que Mansell reste sur le podium provisoire alors que Rosberg est toujours en tête et que Prost tente le tout pour le tout.
C'est au 63e tour que la course s'emballe, Rosberg est contraint à l'abandon sur ce qu'il pense être un problème moteur, il s'agit en fait d'une crevaison du pneu arrière droit. Dans le même temps, Prost dépasse Mansell, en pure perte puisque le britannique se retrouve 3e du fait de l'abandon du pilote finlandais.
Dans le tour suivant, une image qui restera longtemps dans les anales de la Formule 1, le pneu arrière gauche de Mansell explose à plus de 290 km/h, c'est l'abandon immédiat pour la Williams, et Piquet se retrouve en tête. Mais pas pour longtemps puisque son écurie le rappelle aux stands pour un changement de pneus suite à l'incident dont a été victime Mansell.
Prost se retrouve en tête et virtuellement double champion du monde, il lui reste 18 tours à tenir face à Piquet armé de pneus plus frais, ayant tapé fort dans le réservoir de sa McLaren, il craint de plus la panne d'essence jusqu'au dernier tour. Mais au final, tout se passera bien pour le pilote français qui remporte un sacre inespéré au volant d'une monoplace quelque peu inférieure à la Williams et après un début de course qui ne laissait rien présager de bon.
En 1989, le titre est déjà pratiquement joué depuis l'accrochage mémorable de Suzuka et l'arbitrage plus que litigieux de la FISA (McLaren ayant fait appel de la disqualification du brésilien, il était toujours théoriquement possible qu'une victoire de Senna renverse le championnat en sa faveur). Mais la course n'en reste pas moins agitée avec le déluge qui s'abat sur le Grand Prix d'Australie, les conditions sont telles qu'Alain Prost se retire dès la fin du 1er tour, un geste fortement influencé par le drame survenu à Hockenheim en 1982, tout juste le temps pour son équipe d'encaisser les primes de départ.
Le chaos ne s'arrête pas là avec un drapeau rouge lors du 2e tour suite à de nombreux accidents. Malgré les conditions dantesques, la course recommence bel et bien et dans de telles conditions le virtuose Ayrton Senna domine les débats, jusqu'à ce que la visibilité atroce le pousse à percuter l'arrière de la voiture de Brundle. Finalement, c'est la Williams du belge Thierry Boutsen qui remporte cette course au terme de la limite des 2 heures.
Rebelote en 1991, le déluge s'abat à nouveau sur l'Australie, mais ce coup-ci Prost n'est pas là pour se retirer, évincé prématurément de Ferrari suite à des critiques particulièrement marquées sur sa monoplace, et Senna est sacré depuis longtemps, l'association McLaren-Honda continuant à faire des merveilles.
C'est une donc course sans grand enjeu qui s'apprête à rentrer dans l'Histoire de la Formule 1 comme la course la plus courte de tous les temps, les conditions exécrables poussant le leader de la course Ayrton Senna, pourtant virtuose sous la pluie, à réclamer l'arrêt de la course. Le crash de Nigel Mansell, alors 2e, au 16e tour pousse finalement la direction de course à abonder dans le sens du brésilien, et la course est arrêtée au début du 17e tour.
Malgré plusieurs tentatives de faire repartir la course par les officiels, au plus grand mécontentement de nombreux pilotes, cet arrêt sera finalement définitif, et le résultat à la fin du 14e tour sera validé suite à une interprétation farfelue du règlement par les commissaires estimant que le résultat deux tours avant le drapeau rouge, base du résultat final, doit être déterminé selon le nombre de tours complétés dans leur intégralité et non sur le tour durant lequel le drapeau rouge est déployé.
En 1993, autre grand moment du circuit d'Adelaïde, avec l'ultime victoire d'Ayrton Senna et la dernière course de son rival Alain Prost, désormais quadruple champion du monde. On retiendra surtout la réconciliation des deux champions sur leur dernier podium, réconciliation dont ils n'auront hélas pas le temps de profiter.
En 1994, pour la seconde fois, le titre se joue en Australie, ce coup-ci avec un duel entre Damon Hill et Michael Schumacher. L'écart entre les deux hommes n'est que d'un point grâce au zèle de la FIA, incapable de prouver une possible tricherie de la part de l'équipe Benetton et aussi grâce à la prestation exceptionnelle du britannique sous le déluge de Suzuka une semaine plus tôt.
Mieux qualifié, Schumacher prend les devants dans cette course, mais Damon Hill ne le lâche pas d'une semelle. Au 36e tour, l'allemand part à la faute, Damon Hill en profite pour tenter de le dépasser, mais les deux monoplaces s'accrochent, pour certains conséquence de l'impatience du britannique, pour d'autres de l’anti-sportivité du pilote allemand. Quoi qu'il en soit l'abandon des deux pilotes sacre le pilote allemand pour la première fois.
En 1995, la Formule 1 se rend pour la dernière fois à Adelaïde, avant même la course, la fête est gâchée par le terrible accident de Mika Häkkinen lors des qualifications. Sans l'excellent travail des médecins présents sur le circuit qui ont pratiqué une trachéotomie d'urgence sur le pilote finlandais et la proximité de l'hôpital, le futur champion du monde aurait pu y rester.
La course en elle même fut très mouvementée avec un massacre parmi les favoris, on retiendra notamment la faute stupide de David Coulthard à l'entrée des stands pour sa dernière course chez Williams et la collision entre Michael Schumacher et Jean Alesi qui s'apprêtent à échanger leurs baquets. Le chaos profite à Panis sur Ligier et Morbidelli sur Footwork qui apportent un podium inespéré à leurs équipes respectives, à deux tours du vainqueur.
En 1996, changement de programme, la F1 quitte Adelaïde pour Melbourne et au lieu de conclure la saison, l'Australie l'ouvre.
La course sera marquée par le très spectaculaire accident de Martin Brundle qui s'en tire bien, étant même en mesure de prendre le deuxième départ. A noter aussi la remarquable performance de Jacques Villeneuve qui réalise la pole position pour sa première course et qui aurait pu l'emporter sans une fuite d'huile en fin de course. Une course qui annonce aussi la domination implacable des Williams sur la saison 1996.
En 1997, les héros de l'année précédente déchantent bien vite. Damon Hill, champion du monde en titre, parti chez Arrows est contraint à l'abandon dès le tour de formation. Le vice-champion en titre et favori de la saison, Jacques Villeneuve ne s'en tire pas beaucoup mieux, étant victime du quasi traditionnel accident du départ en compagnie d'Eddie Irvine et Johnny Herbert.
La course sera également marquée par l'abandon ridicule de Jean Alesi, victime d'une panne d'essence, 5 tours après que son équipe l'ait rappelé aux stands. Finalement, c'est David Coulthard qui s'en tirera le mieux et qui remporte la première victoire de McLaren après le départ d'Ayrton Senna.
En 1999, une course un peu folle, comme on les aime à Melbourne. Le premier départ se retrouve annulé suite aux incendies simultanés dont sont victimes les Stewart d'Herbert et Barrichello. Le second tour de formation semble prendre de court les deux favoris de la saison, Mika Häkkinen et Michael Schumacher qui se retrouvent dans la meute après avoir peiné à démarrer, le finlandais est autorisé à reprendre sa place alors que l'allemand ne l'est pas, peut-être à injuste titre étant donné que le dernier pilote ne l'avait pas dépassé au moment où il est enfin parvenu à démarrer.
La course débute presque tranquillement, les deux McLaren semblent parties pour une démonstration du même acabit que celle de la saison précédente, privées de la concurrence de Michael Schumacher. Mais les aléas mécaniques rattrapent David Coulthard au 14e tour, contraint à l'abandon suite à un problème hydraulique.
Dans le tour suivant, la voiture de sécurité intervient pour la première fois suite à l'accident de Jacques Villeneuve. A peine la voiture de sécurité revenue aux stands, c'est au tour de Mika Häkkinen de mordre la poussière, en raison d'un accélérateur défaillant. Dans les minutes qui suivent, la voiture de sécurité revient suite à l'accident d'Alessando Zanardi, à cet instant Eddie Irvine est en tête, suivi par une belle brochette allemande composée de Frentzen et des deux frères Shumacher, Ralf devant Michael.
Au 27e tour, peu après le retour de la voiture de sécurité aux stands, le dernier nuage dans le ciel d'Eddie Irvine s'estompe, son leader est victime d'une crevaison et se retrouve bon dernier. La fin de course est plus calme, et le nord-irlandais remporte sa première victoire, le début de sa plus belle saison, où il passa tout près d'un titre auquel nul n'aurait cru en début de saison.
En 2001, la course sera ternie par la mort d'un commissaire de piste suite au spectaculaire accident impliquant Jacques Villeneuve et Ralf Schumacher. Pour des raisons évidentes, je m'abstiendrai de joindre une vidéo.
En 2002, autre accident spectaculaire, ce coup-ci fort heureusement bien moins tragique, encore une fois le malheureux Ralf Schumacher est dans le coup, piégé par les zig-zags de Rubens Barrichello, trop soucieux de conserver le bénéfice de sa pole position. De façon curieuse, les commissaires refusent de brandir le drapeau rouge, et pas moins de 8 pilotes se retrouvent éliminés par cet accident.
La suite de la course sera plus sage malgré une deuxième intervention de la voiture de sécurité suite à l'accident de Jarno Trulli, la Ferrari de Michael Schumacher écrasant les débats. On pourra toutefois noter le premier podium de Kimi Räikkönen pour sa première course chez McLaren et la superbe 5e place de Mark Webber pour son premier grand prix devant son public sur la modeste Minardi, un exploit tel qu'il fut salué sur le podium.
En 2003, le Grand Prix d'Australie se révèle annonciateur d'une saison d'une intensité exceptionnelle. La course débute sur une piste humide, les Ferrari en première ligne font entre autres le choix des pneus pluie alors que les Williams, les Renault et la McLaren de Kimi Räikkönen font le choix de partir en pneus pour piste sèche.
Dans un premier temps, le choix des Ferrari semble judicieux, Montoya se retrouvant à 12 secondes de Michael Schumacher après à peine 3 tours, mais le pari semble progressivement se retourner contre eux au fil des records du tour du bouillant colombien et on ne comprend pas vraiment pourquoi les bolides rouges retardent leur premier passage aux stands.
Au 6e tour, Barrichello craque et part à la faute, il ne reste plus qu'une Ferrari en piste, celle de Michael Schumacher qui continue de retarder son arrêt malgré la remontée fulgurante de Juan Pablo Montoya. Il faut attendre la fin du 7e tour pour que le baron rouge ne revienne aux stands et que son équipe prenne 14 secondes pour changer de pneus (scène irréaliste de nos jours), le faisant chuter au 8e rang, loin de Montoya.
Plus de peur que de mal pour le champion allemand qui bénéficie dès le tour suivant de la sortie de la voiture de sécurité consécutive aux accidents de Firman et Da Matta. Pendant cette période sous voiture de sécurité, Alonso, alors dauphin de Montoya, passe par les stands de manière quelque peu incompréhensible laissant Trulli et Ralf Schumacher grimper sur le podium provisoire suivis de Kimi Räikkönen, parti des stands avec un réservoir bien rempli et Michael Schumacher qui ne se tire pas trop mal du choix tactique raté de Ferrari.
Alors que Montoya s'envole de nouveau, le traditionnel train Trulli se compose permettant notamment à Coulthard, qui s'était arrêté dès le 2e tour pour changer de pneus de recoller aux hommes en lutte pour le podium. Cette quiétude relative sera mise à mal au 16e tour par la suspension capricieuse du héros local Mark Webber qui le pousse à abandonner dans une posture fâcheuse, entrainant une seconde sortie de la voiture de sécurité.
Ce coup-ci ce sont les pilote partis en pneus pour piste sèche qui sont pris au piège, à l'exception de Kimi Räikkönen qui est sur un seul arrêt, Montoya se retrouve 7e, Trulli 10e et Ralf Schumacher bon dernier, au plus grand bonheur de Michael Schumacher et David Coulthard qui se retrouvent 2e et 3e derrière le finlandais. Une fois la voiture de sécurité retirée, Kimi Räikkönen résiste superbement aux assauts de Michael Schumacher alors que Coulthard reste tranquillement à distance et que Montoya parvient à remonter au 4e rang grâce à l'arrêt simultané des BAR quelques tours plus tard.
A mi-course, incapable de se débarrasser de la McLaren du finlandais, Michael Schumacher procède à son 2e et a priori dernier arrêt aux stands et semble contraint à renoncer à la victoire étant donné que le finlandais va pouvoir profiter d'un réservoir plus léger pour prendre de la marge. Les McLaren ravitaillent quelques tours plus tard, Coulthard ne parvient pas à prendre le dessus sur Schumacher, victime d'un arrêt assez lent et Räikkönen cède provisoirement la tête de la course à Montoya qui n'a pas encore fait son second arrêt, mais la victoire lui semble promise car malgré un arrêt raté, il est parvenu à devancer Schumacher.
Le baron rouge n'est pas du genre à abdiquer et quelques tours plus tard dans une tentative musclée pour prendre la 2e place provisoire (et la victoire virtuelle) à Iceman, il passe par le gazon, endommageant sans le savoir un déflecteur. A peine la passe d'armes terminée, la victoire semble à nouveau changer de camp, Räikkönen est pénalisé pour vitesse excessive dans la ligne des stands et laisse la tête virtuelle de la course à Michael Schumacher, tête qui deviendra réelle au 42e tour suite au second arrêt de Juan Pablo Montoya qui repart entre Schumacher et Coulthard.
Mais à peine l'arrêt du colombien réalisé, un nouveau rebondissement secoue la course, le déflecteur endommagé de la Ferrari de Michael Schumacher se coince sous la monoplace rouge, les commissaires finissent par brandir le drapeau orange et noir, ne laissant pas d'autre choix à l'équipe Ferrari que de rappeler le pilote allemand aux stands pour un troisième arrêt, laissant filer la victoire aux mains de Juan Pablo Montoya et même le podium aux mains des deux pilotes McLaren.
Au 48e tour, ultime rebondissement, alors que la victoire lui semblait désormais promise, Juan Pablo Montoya part à la faute, il parvient à repartir devant Räikkönen et Schumacher, mais il est contraint de laisser filer David Coulthard vers une victoire totalement inattendue.
(Vidéo un peu naze, mais c'est tout ce qu'il y avait, pour ça que j'ai compensé par un résumé un peu plus long que d'habitude)
En 2005, le grand prix est perturbé par une séance de qualifications partiellement disputée sous la pluie, Barrichello, Alonso et Schumacher sont pris au piège alors que Fisichella s'offre une confortable pole position qui lui trace la route vers une victoire facile.
La course ne sera pas particulièrement exceptionnelle malgré les remontées de Barrichello et Alonso, mais je me sentais obligé de l'évoquer au vu de l'important fan club dont jouit le sympathique pilote italien en ces lieux.
En 2006, Melbourne produit une nouvelle fois une course très sélective. La course s'annonce agitée avec l'élimination des Ferrari dès la Q2, et la situation se corse un peu plus lorsque Fisichella cale, forçant l'ensemble des pilotes à effectuer un second tour de formation et le malheureux italien à partir de la dernière place.
Le départ est finalement donné pour 57 tours, et pendant que Button et Alonso se battent comme des chiffonniers pour la première place et que les pilotes McLaren, Räikkönen et Montoya en font de même pour la troisième place, l'agitation traditionnelle gagne le fond de grille avec un accrochage entre Massa, Rosberg et Klien qui force la voiture de sécurité à entrer en piste. Sitôt la meute relâchée, Alonso, ayant parfaitement géré la phase de réaccélération dévore un Jenson Button trop naïf et prend les commandes de ce Grand Prix d'Australie.
Pas rassasié par son implication dans l'accident du départ, Christian Klien persiste et signe et provoque une nouvelle sortie de la voiture de sécurité suite à son accident, ce coup-ci en solo, dans le 4e tour. Une nouvelle fois, Button se montre maladroit à la reprise de la course et Kimi Räikkönen s'empare de la 2e place. Alors que Fisichella signe une remontée intéressante, les choses vont mal dans le clan Ferrari, Michael Schumacher est dépassé par la modeste Toro Rosso de Liuzzi peu après la relance.
Après que Webber ait été frappé par sa malédiction à domicile, abandonnant alors qu'il menait provisoirement la course au profit des arrêts d'Alonso et de Räikkönen, les choses se stabilisent un peu, l'espagnol devançant les deux McLaren. C'est Michael Schumacher en personne qui relance les débats en ponctuant son week-end difficile d'une fort belle embrassade au mur. S'en suit la sortie de la voiture de sécurité et la cohue dans les stands, les principaux perdants sont les pilotes McLaren, Räikkönen doit céder sa 2e place à Nick Heidfeld et Juan Pablo Montoya se retrouve 6e derrière Jenson Button et Ralf Schumacher.
La course reprend ses droits au 38e tour, et ce coup-ci c'est à Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya que revient l'honneur de maltraiter le pauvre Jenson Button à la reprise. Plus loin dans le tour, Heidfeld se retrouve gêné par les retardataires, ce qui permet à Räikkönen, Ralf Schumacher et Montoya de le déborder, alors qu'à l'arrière Liuzzi se retrouve dans le décor, entrainant le retour immédiat de la voiture de sécurité.
La course est relancée avec 17 tours restants, ce coup-ci la relance ne changera pas la donne et le podium se retrouve définitivement figé avec Alonso, Räikkönen et Ralf Schumacher. Derrière, il restera un peu d'action avec la sortie de piste de Montoya au 46e tour et la fin de la course galère de Jenson Button contraint à l'abandon à quelques mètres de la ligne, moteur en feu.
En 2008, course boucherie à l'ancienne pour fêter la disparition de l'antipatinage. Les qualifications avaient déjà réservé quelques surprises avec la Ferrari de Räikkönen reléguée en 15e position suite à un problème en Q1 et la présence de Sebastian Vettel en Q3, de quoi pimenter quelque peu le début de course.
Et les espoirs des amateurs de tôle froissée ne seront pas déçus, le jeune Nelson Piquet Jr. se distingue dès son premier départ en mettant un terme à la course de Giancarlo Fisichella alors que Felipe Massa part à la faute tout seul en tentant de déborder Heikki Kovalainen, les conséquences seront moins fâcheuses pour le brésilien qui pourra repartir en dernière position. Button, Davidson, Webber et Vettel sont les autres victimes d'un premier tour troublé dont le grand gagnant est Kimi Räikkönen, passé de la 15e à la 8e place. Une joyeuse pagaille qui occasionne la première sortie de la voiture de sécurité.
Un calme relatif s'installe alors sur la course jusqu'à la première salve de ravitaillements qui permet à Kimi Räikkönen parti avec une citerne de prendre la 3e place provisoire derrière les deux McLaren et malgré ses pneus tendres très usés, Iceman est à l'assaut de son compatriote Heikki Kovalainen. Au 26e tour, près de la mi-course, la voiture de sécurité fait son retour suite à une manœuvre très risquée de Felipe Massa, décidément en grande forme, sur David Coulthard.
Pour les pilotes sur une stratégie à un seul arrêt et pour ceux partis sur 3 arrêts et désireux de passer sur une stratégie à 2 arrêts, c'est l'occasion de s'arrêter. Celui qui profitera le plus de cette intervention est toutefois Sébastien Bourdais, qui a pu rentrer un tour avant les autres suite à un timing discutable d'ouverture de la ligne des stands par la FIA (la ligne a été ouverte pendant que le peloton passait par la ligne droite des stands, permettant aux derniers de ravitailler alors que les leaders étaient déjà partis pour un tour de plus derrière le Safety Car). Au contraire, Ferrari fait le choix discutable de ne pas arrêter Räikkönen, malgré sa stratégie à un seul arrêt et ses pneus en charpie.
Grand mal en aura pris à l'écurie italienne comme le champion du monde finlandais part à la faute en partant de nouveau à l'assaut de la McLaren de Kovalainen sitôt la course reprise, perdant ainsi tout espoir de podium. La situation se calme ensuite jusqu'à ce que la deuxième salve d'arrêts débute pour les quelques pilotes restés sur une stratégie basique à deux arrêts, parmi lesquels le leader Lewis Hamilton.
Mais la salve d'arrêts est bien vite coupée, Timo Glock, alors largué en 10e place part à la faute et provoque la troisième sortie de la voiture de sécurité, au plus grand malheur d'Heikki Kovalainen et Rubens Barrichello qui ne s'étaient pas arrêtés, le finlandais se retrouve en 9e position suite à son arrêt, alors que le brésilien sort des stands au feu rouge ce qui lui vaudra une disqualification après course. Autre pilote malheureux suite à cette intervention, Kubica, accroché par Nakajima sous régime de voiture de sécurité. Hamilton, Heidfeld et Rosberg sont alors solidement accrochés au podium devant Bourdais, 4e, à qui tout semble sourire en ce jour de première course.
Sitôt la course reprise, Alonso, jusque là englué dans le peloton, se rappelle au bon souvenir de ses aficionados en s'offrant Kovalainen et Räikkönen dans le même tour, profitant à plein de la lutte entre les deux finlandais, l'espagnol se retrouve donc 5e et part à l'assaut de Bourdais. Bien que chanceux d'avoir hérité de la 4e place, le français ne démérite pas et résiste parfaitement aux assauts d'Alonso jusqu'à ce que sa transmission le trahisse à trois tours de la fin. Dans la foulée, Kovalainen subtilise la 4e place à Alonso, place qu'il perdra bêtement en activant accidentellement son limiteur de vitesse en retirant un tear-off.
En 2009, pour sa première course en fin d'après-midi (départ à 17 h au lieu de 15 h 30 l'année précédente), Melbourne a l'honneur d'inaugurer les pneus en mousse, deux ans avant l'arrivée de Pirelli. Les super-tendres de Bridgestone ne supportant pas les grandes chaleurs frappant le circuit australien cette année là perdent jusqu'à 7 secondes par tour après quelques tours d'utilisation, chose qui laissera des souvenirs particulièrement cuisants à Nico Rosberg, terminant 6e à l'agonie alors qu'il pouvait légitimement prétendre au podium et surtout à Sebastian Vettel, contraint à l'abandon après une résistance inutile face à Kubica armé de gommes plus dures alors que le podium semblait assuré pour lui.
La course sera également marquée par le doublé de Brawn GP, première marche vers le sacre de Jenson Button, une surprise totale au vu de l'état de l'équipe de Brackley quelques mois plus tôt et par l'affaire des petits mensonges de Lewis Hamilton et McLaren pour obtenir une pénalité contre la Toyota de Jarno Trulli pour un prétendu dépassement sous drapeau jaune en fin de course.
En 2010, la course commence sur une piste légèrement humide, suffisamment pour que tous les pilotes prennent le départ en pneus intermédiaires. Départ qui sera par ailleurs fort agité avec notamment des frictions à l'avant entre Alonso, Button et Schumacher, seul le britannique s'en tirera à bon compte, l'espagnol et l'allemand étant relégués dans les profondeurs du classement, alors que la voiture de sécurité fait son apparition.
Une fois la voiture de sécurité effacée, la piste sèche bien vite, et parmi les leaders, Jenson Button est le plus prompt à bondir sur les pneus slick, une audace qui sera récompensée par la 2e place suite aux arrêts, le champion du monde 2009 étant seulement devancé par la Red Bull de Sebastian Vettel, dominateur en ce week-end australien. Piégés par un changement tardif de pneus, Hamilton et Alonso sont alors les principaux animateurs de la course aux prix d'une belle remontée. Malheureusement pour le jeune allemand, la Red Bull ne brille pas par sa fiabilité en ce début de saison 2010 et sa roue le trahit lors du 26e tour.
La course s'agite dans sa deuxième moitié, avec le choix d'Hamilton, Webber et Rosberg de chausser un nouveau train de pneus slick au contraire de Button, Kubica, Massa et Alonso. Les difficultés à dépasser donneront finalement raison aux tenants de la stratégie à un arrêt, préfigurant le scénario des Bridgestone en bois qui dominera la saison 2010 et l'agacement ressenti par les tenants de la stratégie à deux arrêts se lira dans le contact impliquant Webber et Hamilton.
En 2011, la course s'annonce pleine de promesses avec l'arrivée des Pirelli et du DRS, elle fut au final relativement terne, et on s'en souviendra surtout comme le seul podium de Vitaly Petrov au volant de sa Renault, alors que Sebastian Vettel entame une marche implacable vers son deuxième titre de champion du monde.
En 2012, séance de qualifications surprenante, si la prise de pouvoir des McLaren ne semblait pas inattendue au vu des promesses affichées en essais libres, la 2e ligne partagée par Romain Grosjean, de retour après une triste expérience au goût de cadeau empoisonné en 2009 et Michael Schumacher, trop peu souvent à son avantage depuis son retour en 2010 en surprend plus d'un.
La course sera bien plus calme à l'avant, avec un récital de Button et une belle prestation de Vettel qui ne parvient à séparer les McLaren que grâce à l'intervention de la voiture de sécurité lors de la seconde vague de changements de pneus.
Pour la pagaille, il faut regarder plus loin, avec le virtuose Pastor Maldonado à la baguette au début, avec son duel plus que musclé avec Grosjean qui provoquera l'abandon de ce dernier, comme à la fin avec son crash dans le dernier tour alors qu'il poursuivait de manière bien illusoire Fernando Alonso. Dans le même temps un joyeux chaos règne dans le peloton, au plus grand profit de Kobayashi, Räikkönen, Ricciardo et Di Resta qui gagnent chacun 3 places, profitant des erreurs de Perez, Rosberg et Vergne.
La saison 2013 a démarré fort avec une séance de qualification surréaliste de par son étalement sur deux jours, un peu à cause de la pluie, un peu à cause des horaires aberrants et un peu à cause de la lâcheté de la FIA. Les résultats en eux mêmes ne furent en revanche pas vraiment surprenants avec l'inévitable Vettel en pole position devant le héros local Mark Webber.
La course, si elle ne fut pas extrêmement spectaculaire, resta un moment agréable (surtout en comparaison au reste de la saison) grâce à une somptueuse bataille tactique qui sera remportée par Lotus et son pilote star Kimi Räikkönen, avec une stratégie audacieuse à deux arrêts, fort bien servie par un départ exceptionnel du finlandais, qui ne sera d'ailleurs pas le seul à passer sous le nez de Vettel, Fernando Alonso prend lui aussi les devants grâce à un premier arrêt retardé. On notera aussi la superbe course d'Adrian Sutil, qui passera de nombreux tours en tête à grand train avec de longs relais sur les pneus les plus durs, hélas le tableau sera un peu terni par un dernier relais difficile en super-tendres.
L'an dernier il y a eu une course assez chiante dominée par Nico Rosberg qui a su tirer à plein des soucis mécaniques de son équipier. A noter aussi la 2e place de Kevin Magnussen qui a une sonorité particulière quand on sait de quoi la suite de sa saison fut faite et la disqualification de Daniel Ricciardo qui avait fini 2e pour raisons de flux d'essence trop fort.
Le circuit :
Nombre de tours : 58
Longueur d'un tour de circuit : 5.303 km
Distance totale de la course : 307.574 km
Record du tour : 1:24.125 - Michael Schumacher (2004 - Ferrari)
La météo :
http://www.myweather2.com/Motor-Racing/Australia/Albert-Park-Circuit.aspx
On se dirige vers une course sur le sec, tant mieux vu le résultat de la seule course sous la pluie que j'ai présentée
Les horaires :
Essais Libres 1 : Vendredi 13 mars - De 2 h 30 à 4 h 00
Essais Libres 2 : Vendredi 13 mars - De 6 h 30 à 8 h 00
Essais Libres 3 : Samedi 14 mars - De 4 h 00 à 5 h 00
Qualifications : Samedi 14 mars - A partir de 7 h 00
Course : Dimanche 15 mars - A partir de 6 h 00
Tous les horaires sont donnés en heure d'Europe centrale (utilisée en France, en Belgique et en Suisse), pour l'heure locale faites + 10.
Notes sur la course :
Pirelli a fait le choix de désigner les pneus tendres comme pneus option et les pneus medium comme pneus prime pour cette course (2014 : Tendres/Medium 2013 : Super-tendres/Medium 2012 : Tendres/Medium 2011 : Tendres/Durs).
3 rookies cette saison (avant même la sélection du 2e pilote Manor) : Felipe Nasr, Max Verstappen et Carlos Sainz Jr pourraient célébrer ici ici leur premier départ en grand prix.
La stat à la con :
3. Après une longue habitude de victoires du futur champion, ça fait 3 éditions de suite remportées par des pilotes qui ne seront pas sacrés.
Pour terminer, bien entendu une immense pensée pour Jules Bianchi et Michael Schumacher.
Ce sera sans doute ma seule présentation de l'année, rien à voir avec des superstitions à la con, j'ai simplement beaucoup moins de temps libre cette année. Si les personnes qui se chargent des présentations ont besoin d'un coup de main sur quoi que ce soit, elles peuvent m'envoyer un mp.
Si quelqu'un croit encore que le départ de la course est à 7 h après le nombre de rappels que j'ai faits sur le nouvel horaire, c'est à déspérer
Bonne course à tous et joyeuse dépression après le doublé des Mercedes qui auront mis un tour à tout le monde.
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Re: GP D'australie : La course
Bonne course à tous
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Re: GP D'australie : La course
Arf, la F1 reprend enfin !!!
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Sans Haldol, la fête est plus folle !!!
manga- Messages : 3418
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Re: GP D'australie : La course
McLaren-Fan Aujourd'hui à 5:59:47
merci pour l'info
du coup le bloc de Magnussen compte comme celui étant pour Alonso ou non ?
Oui.
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J-L- Messages : 12143
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Re: GP D'australie : La course
Départ catastrophique pour Lotus !
masahiro- Messages : 11636
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Re: GP D'australie : La course
Vettel et raikko se sont dit bonjour
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Tifoso #56, Fan de Schumacher et #37 de Renault
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Re: GP D'australie : La course
maldonado!!!!!!!!!!!!!!!!
freebugey- Messages : 83
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Re: GP D'australie : La course
Maldonado déja...
Mibe- Messages : 80
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Re: GP D'australie : La course
Ah Maldonado qui reprend les bonnes habitudes
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J-L- Messages : 12143
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Re: GP D'australie : La course
Vettel qui bloque Raikkonen ca commence bien
Je pense que Raikkonen pousse une sauber qui à son tour pousse Maldonado...
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SinseRemi- Messages : 7663
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Re: GP D'australie : La course
plus que 14
il n'en restera qu'un
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Le Négociateur- Messages : 11857
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Re: GP D'australie : La course
plus que 13 voitures lol
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Re: GP D'australie : La course
Il avait un truc cassé ? C'est bizarre comme la voiture est partie ...
Y'a eu de la casse en tous cas ... Sainz et Nasr 5 et 6
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Re: GP D'australie : La course
plus que 14
button se rapproche des points!!!!
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freebugey- Messages : 83
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Re: GP D'australie : La course
Si Button roule en 3eme, il peut marquer des points !
Nanaki_enter- Messages : 1686
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Re: GP D'australie : La course
Plus de Lotus déjà
masahiro- Messages : 11636
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Re: GP D'australie : La course
On rentre Grosjean, ça commence mal pour Lotus
Mibe- Messages : 80
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Re: GP D'australie : La course
LOL Grosjean ! (Je dis lol, mais je pleure à l'intérieur devant ce triste spectacle).
Nanaki_enter- Messages : 1686
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Re: GP D'australie : La course
Bon départ de Rikiki, tassé par Vettel ! Raaargn !
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manga- Messages : 3418
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Re: GP D'australie : La course
Maldonado renoue avec le mur.
Grosjean renoue avec la poisse en Australie.
Au moins Lotus a de bons automatismes.
Grosjean renoue avec la poisse en Australie.
Au moins Lotus a de bons automatismes.
gavroche- Messages : 7053
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