L'actualité du moment
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Re: L'actualité du moment
Les boycott contre l'administration Trump s'enchaînent.
Pendant la tournée du vice-président Mike Pence, il devait rencontrer de nombreux dirigeants et responsables du monde arabe.
Viennent de refuser de le voir.
Le grand Imam de la mosquée d'Al-Azhar.
Le pape Tawadros II de l'Église orthodoxe d'Egypte.
Le président palestinien Mahmoud Abbas.
Pendant la tournée du vice-président Mike Pence, il devait rencontrer de nombreux dirigeants et responsables du monde arabe.
Viennent de refuser de le voir.
Le grand Imam de la mosquée d'Al-Azhar.
Le pape Tawadros II de l'Église orthodoxe d'Egypte.
Le président palestinien Mahmoud Abbas.
luther king- Messages : 1540
Points : 2609
Date d'inscription : 05/03/2017
Re: L'actualité du moment
A la Poste, envoyer des lettres devient une prestation pour personnes aisées.
Le tarif prioritaire va passer à 0,95 euros au 1er janvier 2018, soit une hausse de 11,8%.
Ce timbre avait déjà augmenté de 42% depuis 2012!!!
Le pire, le prix du timbre explose mais le délai de distribution augmente.
En 2012, le J+1 avait un taux de réussite à 87,9%, il n'est plus que de 84,9% en 2016.
Perso, j'ai envoyé jeudi matin une lettre au tarif prioritaire normalement garanti en 1 jour et bien la personne ne l'a pas encore reçu ce samedi.
Si elle la reçoit lundi, cela voudra dire 72h en jours ouvrables!
Le tarif prioritaire va passer à 0,95 euros au 1er janvier 2018, soit une hausse de 11,8%.
Ce timbre avait déjà augmenté de 42% depuis 2012!!!
Le pire, le prix du timbre explose mais le délai de distribution augmente.
En 2012, le J+1 avait un taux de réussite à 87,9%, il n'est plus que de 84,9% en 2016.
Perso, j'ai envoyé jeudi matin une lettre au tarif prioritaire normalement garanti en 1 jour et bien la personne ne l'a pas encore reçu ce samedi.
Si elle la reçoit lundi, cela voudra dire 72h en jours ouvrables!
luther king- Messages : 1540
Points : 2609
Date d'inscription : 05/03/2017
Re: L'actualité du moment
luther king a écrit:Les boycott contre l'administration Trump s'enchaînent.
Pendant la tournée du vice-président Mike Pence, il devait rencontrer de nombreux dirigeants et responsables du monde arabe.
Viennent de refuser de le voir.
Le grand Imam de la mosquée d'Al-Azhar.
Le pape Tawadros II de l'Église orthodoxe d'Egypte.
Le président palestinien Mahmoud Abbas.
Je comprends mais honnêtement, tu t'en attendais à quoi ??
Qu'il soit accueilli à bras ouvert ?
C'est juste de la diplomatie
petitclem- Messages : 4675
Points : 4697
Date d'inscription : 26/11/2009
Age : 40
Localisation : Dijon / Paris
Re: L'actualité du moment
http://www.20minutes.fr/medias/2186523-20171212-radio-france-ancien-directeur-patrice-bertin-accuse-tentatives-viol-harcelement-sexuel
Et dire qu'aux US ils en sont a racler les fond de tiroir avec des affaires d'allusions sexistes ou de propositions indécentes.
Chez nous, il reste du très lourd en réserve.
Et dire qu'aux US ils en sont a racler les fond de tiroir avec des affaires d'allusions sexistes ou de propositions indécentes.
Chez nous, il reste du très lourd en réserve.
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Fan de Juan Pablo Montoya, Robert Kubica, Ron Dennis et Frank Williams
Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 45194
Points : 68527
Date d'inscription : 24/11/2009
Age : 52
Localisation : Rhône-Alpes
Re: L'actualité du moment
Turquie : le gouvernement a retiré puis détruit 140.000 livres de 1.142 bibliothèqueshttps://www.actualitte.com/article/monde-edition/turquie-le-gouvernement-a-retire-140-000-livres-des-bibliotheques/86271
Sans commentaires
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Mathieu- Messages : 4948
Points : 12817
Date d'inscription : 25/11/2009
Re: L'actualité du moment
Oxy attends un peu de voir ce qui est en train de Tomber sur la gueule de Trump concernant les affaires d'agressions sexuelles
le baron rouge- Messages : 3075
Points : 7917
Date d'inscription : 31/05/2016
Re: L'actualité du moment
http://www.ledauphine.com/france-monde/2017/12/12/l-ex-garde-des-sceaux-de-hollande-viole-le-secret-judiciaire-en-utilisant-telegram
Il s'est quand même passé des choses extraordinaires dans la précédente mandature.
intégrité, ça doit être un gros mot.
Il s'est quand même passé des choses extraordinaires dans la précédente mandature.
intégrité, ça doit être un gros mot.
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Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 45194
Points : 68527
Date d'inscription : 24/11/2009
Age : 52
Localisation : Rhône-Alpes
Re: L'actualité du moment
le baron rouge a écrit:Oxy attends un peu de voir ce qui est en train de Tomber sur la gueule de Trump concernant les affaires d'agressions sexuelles
pour l'instant c'est assez léger, mais le meilleur est peut être a venir
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oxythan- Messages : 45194
Points : 68527
Date d'inscription : 24/11/2009
Age : 52
Localisation : Rhône-Alpes
Re: L'actualité du moment
Cet article de The Express, journal proBrexit, prévient tout d'un coup ses lecteurs que, quel que soit le scénario, la GB sera plus pauvre après avoir quitté l'UE
https://www.express.co.uk/news/uk/891217/Brexit-news-latest-Rand-corporation-Brexit-update-UK-economy-gdp-EU-European-Union-video
https://www.express.co.uk/news/uk/891217/Brexit-news-latest-Rand-corporation-Brexit-update-UK-economy-gdp-EU-European-Union-video
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Mathieu- Messages : 4948
Points : 12817
Date d'inscription : 25/11/2009
Re: L'actualité du moment
Tu as l'air de te faire pas mal de soucis pour eux.
On verra bien, et au pire, c'est pas chez nous et c'est eux qui ont choisi.
On verra bien, et au pire, c'est pas chez nous et c'est eux qui ont choisi.
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schumi0203- Messages : 9081
Points : 25268
Date d'inscription : 24/11/2009
Age : 33
Localisation : Bruxelles
Re: L'actualité du moment
Sans m’en faire plus que ça pour les britanniques qui vont devoir assumer leur choix, il y aura aussi un impact économique pour les entreprises françaises qui exportent en GB ainsi que pour les expatriés qui y travaillent. Le Brexit et ses conséquences ne concernent pas que les Anglais.
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Mathieu- Messages : 4948
Points : 12817
Date d'inscription : 25/11/2009
Re: L'actualité du moment
D'ailleurs parlant des anglais habitant en UE (hors UK), j'ai entendu dire qu'au Luxembourg les cours de luxembourgeois sont tous complets et que plein de britanniques les suivent. Pourquoi ? Afin de pouvoir obtenir la nationalité luxembourgeoise (il faut savoir parler luxembourgeois pour le devenir) qui leur assurera un permis de travail et séjour en UE quelque soit le résultat des négociations.
_________________
schumi0203- Messages : 9081
Points : 25268
Date d'inscription : 24/11/2009
Age : 33
Localisation : Bruxelles
Re: L'actualité du moment
Pareil pour les britanniques qui vivent en France et dans d’autres pays européens. Les demandes de naturalisation explosent.
L’inverse existe aussi. Les concubins d’anglais(es) font aussi des demandes de naturalisation pour pouvoir continuer de résider et de travailler en GB.
L’inverse existe aussi. Les concubins d’anglais(es) font aussi des demandes de naturalisation pour pouvoir continuer de résider et de travailler en GB.
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Mathieu- Messages : 4948
Points : 12817
Date d'inscription : 25/11/2009
Re: L'actualité du moment
Le Brexit est clairement la meilleure chose qui soit arrivée. Je me dis qu'enfin, les citoyens européens se sont réveillé pour dire stop à la grande aristocratie européenne. J'ose espérer qu'un jour un Frexit social puisse voir le jour.
L'UE est une construction supranationale, la plus infame qui existe. L'UE est l'équivalent du pangermanisme avec l'envie pour la BCE et la commission européenne de miter les nations européennes, de vider le sang de la souveraineté nationale telle une sangsue pour mieux asservir les peuples.
Je pense que pour découvrir vraiment le vrai visage de l'UE, l'idéal est de visionner les conférences de François Asselineau, de Vincent Brousseau et de Charle Henri Gallois (très bel homme en plus, ce qui ne gache rien).
L'UE est une construction supranationale, la plus infame qui existe. L'UE est l'équivalent du pangermanisme avec l'envie pour la BCE et la commission européenne de miter les nations européennes, de vider le sang de la souveraineté nationale telle une sangsue pour mieux asservir les peuples.
Je pense que pour découvrir vraiment le vrai visage de l'UE, l'idéal est de visionner les conférences de François Asselineau, de Vincent Brousseau et de Charle Henri Gallois (très bel homme en plus, ce qui ne gache rien).
Re: L'actualité du moment
Ah merci Crouzz
cyd61- Messages : 9031
Points : 23200
Date d'inscription : 12/02/2017
Age : 43
Re: L'actualité du moment
schumi0203 a écrit:Tu as l'air de te faire pas mal de soucis pour eux.
On verra bien, et au pire, c'est pas chez nous et c'est eux qui ont choisi.
Les britanniques ont eu de l'audace, du courrage. De mon coté, j'ai étudié l'Union Européenne dans le cadre de mes études en géographie (licence, Master et aujourd'hui doctorat deuxième année de thèse). J'ai pris connaissance du poison qui imprègne chaque article du Traité Sur le Fonctionnement de l'UE. Les anglais ont compris qu'il faut l'unanimité pour modifier les traités européens et que seules des mesures neutres (c'est à dire aucune des idées sociales de Mr Mélenchon-Hamon, aucune des mesures de la droite sur l'immigration) peuvent etre adoptées par les chefs de tous les états membres de l'UE. L'UE nous dicte au travers de l'article 121 du TUE ses "Grandes Orientations Politiques Economiques" (GOPE) qui sont adressées chaque année à tous les gouvernements des états membres de cette dictature.
Les GOPE retranscrivent parfaitement les programmes économiques de chez LREM : ces GOPE imposent chaque année aux états membres de l'UE le gel du SMIC, de dérégulation des professions réglementées et des prestations chomage, de réforme du code du travail, de déremboursement des médicaments... nos soit-disant dirigeants nationaux (Macron, Hollande, Sarkozy...) ne sont en réalité que les éxécutants des politiques imposées par l'UE au travers de l'article 121 !!!
Article 39 du TUE : "La politique agricole commune a pour but d'accroitre la productivité de l'agriculture en développant le progrès technique, en assurant le développement rationnel de la production". Cet article défend explicitement un modèle agricole intensif, productiviste avec tous les effets négatifs qu'on lui connait : destruction de l'agriculture familiale, adoption du modèle agricole hyper-productiviste des Etats-Unis, augmentation du nombre de suicide des agriculteurs, augmentation du nombre de scandales sanitaires liés à l'accroissement de la productivité agricole (élevage hors-sol), négation totale des circuits-courts (à l'heure des discours pronant l'écologie, on nous demande d'accepter des fraises produites sous serre à Almera au sud de l'espagne et cultivées par des ouvrières roumaines sous-payées et exploitées par la grande bourgeoisie européenne).
Article 63 : "Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites." L'UE interdit donc formellement aux états nation d'opposer un droit de veto aux mouvements de capitaux. Cette interdiction rend possible les délocalisations boursières comme celle de Whirpool tout en facilitant l'évasion fiscale de masse vers les paradis fiscaux type Luxembourg, Panama ect. L'UE peut bien jouer les vierges éfarouchées lorsque des scandales financiers éclatent puisqu'elle légitime elle meme dans ses traités l'évasion fiscale et la désindustrialisation des états nations.
Article 106 : "Les entreprises chargées de la gestion de services d’intérêt économique général ou présentant le caractère d’un monopole fiscal sont soumises aux règles des traités, notamment aux règles de concurrence". Cet article autorise le démantelement de nos services publics, notamment leur privatisation rampante pour correspondre à une logique de libre concurence anarchique entre les états de l'UE et de rentabilité. C'est pourquoi nos autoroutes ont été privatisées, les tarifs réglementés du gaz et de l'électricité supprimés, les mutuelles prennent de plus en plus le pas sur l'assurance maladie ect, les hopitaux de proximité et les bureaux de poste ferment dans les petites communes. Cet article sert uniquement les intérets des grands groupes privés !!!
Quant à la sortie de l'euro, la dévaluation monnétaire permettra à nos exportations d'etre moins chères et donc plus compétitives à l'étranger. Aujourd'hui, l'euro, monnaie commune, ne peut etre dévaluée spécifiquement pour une nation de manière à défendre les intérets économiques de chaque nation. L'Allemagne profite du fait que l'euro a été pensé sur le modèle du Deutch Mark, monnaie alors la plus forte en Europe avant l'euro. Ensuite, la dévaluation du franc par rapport à l'euro et au dollar va considérablement renforcer l'attrait de notre offre touristique, qui sera moins chère pour les touristes étrangers. Quant à ceux qui sont ominublé par la dette, il convient de rappeller que 97.5% de notre dette est signée en contrat de droit français (98% pour la dette des particulier est signé en contrat de droit français) : avec le principe de Lex Monetae, inscrit dans le droit international, nous pourrons convertir la dette en euro en Nouveau Franc sans augmentation. C'est exactement ce qui s'est passé en passant du Franc à l'euro en 2002 et personne n'avait prédit la catastrophe économique au moment de la converstion monnétaire de la dette française : et pour cause, le principe de Lex monetae a été utilisé en 2002 également !
Quant à la dette, il convient de rappeller que celle ci a commencé à apparaitre en 1973 lors de l'application de la loi Giscard-Pompidou. Cette loi a rendu très difficile l'autofinancement de la France par la banque de France. Ensuite, les directives européennes de Maastricht ont interdit formellement l'autofinancement de la France auprès du Trésor français : la dette qui augmentait de façon croissante depuis 1973 a littéralement explosé dés 1992. La France étant alors obligée d'emprunter auprès des marché étrangers avec des taux d'intéret, et non plus à taux zéro comme avant 1973. L'introduction de l'euro n'a fait qu'empirer l'endettement de la France.
Quant à ceux qui disent que "l'Europe c'est la paix", c'est une erreur fondamentale. Le traité de Rome, premier traité européen, a été ratifié en 1957 soit 8 ans après la fin de la seconde guerre mondiale ! Ensuite, les différents traités européens signés entre 1957 et 1991 n'ont pas empeché l'Europe d'etre pris à partie dans la guerre froide, en s'alliant constamment avec le bloc capitaliste américain. Depuis plusieurs années, l'UE est intimement liée aux directives béliqueuses de l'OTAN : démentelement du gouvernement libien avec l'arrivée au pouvoir des intégristes religieux, armées européennes soutenant le mouvement néo-nazi Svoboda (parti qui a eu une croix gamée comme logo jusqu'en 2003)... L'UE est définitivement le poison de la démocratie, du progrès social et des coopérations appaisées entre les nations.
Re: L'actualité du moment
S'en prendre aux institutions européennes tout en regrettant que l'europe ne se soit pas rapproché de l'union soviétique, c'est quand même un peu paradoxal. Car si on devais trouver un précédent géopolitique à l'europe (monnaie unique, fonctionnement fédéral, technocratie bureaucratique et centralisée), c'est bien du coté de l'union soviétique qu'il faudrait regarder.
Désolé d'avoir pondu que 3 lignes et quelques mots.
Désolé d'avoir pondu que 3 lignes et quelques mots.
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Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 45194
Points : 68527
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Re: L'actualité du moment
oxythan a écrit:S'en prendre aux institutions européennes tout en regrettant que l'europe ne se soit pas rapproché de l'union soviétique, c'est quand même un peu paradoxal. Car si on devais trouver un précédent géopolitique à l'europe (monnaie unique, fonctionnement fédéral, technocratie bureaucratique et centralisée), c'est bien du coté de l'union soviétique qu'il faudrait regarder.
Désolé d'avoir pondu que 3 lignes et quelques mots.
Attention, je n'ai pas dit que l'Europe aurait du s'aligner sur le bloc soviétique. L'Europe a cependant trahi un objectif de neutralité, qui aurait pu nous impliquer dans une guerre dramatique. Je pense qu'avec l'épisode des fusées de Cuba, on n'est pas passé loin de la catastrophe. Après, les reproches principales sur l'UE concernent essentiellement de mon coté l'aspect économique et social. C'est pour démontrer que certains partis ont parfois de bonnes idées (ou en tout cas des idées qui plaisent à une grande partie de l'électorat) mais qui sont inaplicables dans le cadre des traités : je pense notamment au PS qui souhaite mettre en place un modèle agricole durable, extensif, écologique là où l'article 39 du TUE impose un modèle productiviste dominé par les lobbys agricoles, les pesticides ect ; je pense au FN et à la droite qui veut lutter contre l'immigration de masse alors que l'UE impose le respect de la libre circulation des individus ainsi que des quotas de migrants annuels aux états membres ; je pense à l'extrème-gauche qui dit vouloir supprimer la TVA (alors que l'UE impose un seuil minimum de 15% pour la TVA normal) et protéger l'emploi (alors que l'article 63 autorise de façon totale les délocalisations boursières, l'évasion fiscale). Il y a beaucoup de critiques des institutions européennes, les français sont globalement hostiles à tout ce qui vient de l'UE mais ils sont encore trop peu nombreux à avoir confiance en une société post-Frexit (ou post-Brexit). D'autant qu'il existe d'autres modèles européens de libre échange comme l'AELE dont fait partie la suisse : l'AELE permet notamment au pays de négocier par lui meme des accords commerciaux sectoriels qui lui sont favorables là où l'UE impose des accords uniques à tous les états membres. Il y a également le soutient de l'OMC où la France pourrait renégocier des accords douaniers raisonnables pour protéger sa production nationale selon les secteurs les plus vulnérables à la concurence anarchique (agriculture, industrie), relancer les discussion autours de l'uruguay round. Quant à la fameuse Politique Agricoles Commune, qui représente 9-11 milliards d'euro par an, elle est financée directement par ce que la France verse chaque année à l'UE : 19 à 23 milliards d'euro / an.
Re: L'actualité du moment
L europe sous sa forme actuelle va se desagreger
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la f1 n'est plus ce qu'elle était
surtees77- Messages : 143
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Re: L'actualité du moment
https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0301030145371-le-brexit-nest-deja-plus-ce-quil-etait-2139287.php
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Mathieu- Messages : 4948
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Re: L'actualité du moment
Etant donne, Mathieu, que desormais la norme c'est de rendre consultables quelques articles par mois, il serait peut etre mieux de dire un peu plus qu'un simple lien
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Tifoso #56, Fan de Schumacher et #37 de Renault
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Re: L'actualité du moment
Le Brexit n'est déjà plus ce qu'il était
Gabriel Gresillon / Correspondant à BruxellesLe 18/12 à 10:29
Mis à jour à 17:12
Elle ne pourra éviter que Londres s'aligne sur règles européenne.
L'accord récent signé par Londres avec Bruxelles montre que c'est un Brexit très édulcoré qui se prépare. L'explosif dossier irlandais va contraindre les Anglais à rester alignés sur les règles européennes du marché unique, à moins de remettre en cause l'intégrité de leur territoire.
Le (véritable) Brexit n'aura pas lieu. Cette affirmation pourrait être perçue comme un simple pari sur l'avenir. Un pari solide : l'hypothèse que le peuple britannique finira, un jour ou l'autre, par faire machine arrière devant un scénario devenu nettement moins attrayant ne doit pas être exclue. Mais plutôt que de se livrer à ce genre de spéculation très aléatoire, mieux vaut regarder ce que contient l'accord qui vient d'être conclu entre Londres et les Européens. On peut déjà y comprendre que si Brexit il doit bien y avoir, celui-ci aura probablement une forme très édulcorée par rapport aux promesses des « hard Brexiters ». Le « take back control » martelé par Boris Johnson et ses acolytes est d'ores et déjà une chimère.
Il faut se pencher sur le cas de l'Irlande pour mieux voir à quel point la marge de manoeuvre de Londres est étroite. Theresa May, pour disposer d'une majorité, a dû faire alliance avec le petit parti unioniste du DUP. Ces Nord-Irlandais protestants ont une loyauté indéfectible envers Londres et ne veulent en aucun cas que leur territoire, l'Ulster, soit rattaché à la République d'Irlande, au sud de l'île.
Casse-tête irlandais
Or, entre les deux Irlande, la frontière est devenue inexistante. C'est même sur cette porosité entre les deux territoires que repose l'accord du Vendredi Saint, qui a mis fin à des décennies de conflit. Mais en quittant le marché unique et l'union douanière, le Royaume-Uni ne pourrait plus commercer librement avec l'Union. La frontière intra-irlandaise deviendrait une frontière extérieure de l'Union européenne et ne pourrait pas, en toute logique, être aussi fluide - sauf à sacrifier l'intégrité du marché unique sur l'autel du Brexit, hypothèse totalement exclue par les Vingt-Sept. Pour la République d'Irlande comme pour l'Union européenne, une chose est sûre : le Brexit ne doit en aucun cas remettre en cause la fluidité entre le nord et le sud de l'île. Et c'est à Londres, qui crée la perturbation en quittant l'Union, de résoudre ce casse-tête.
Au coeur du problème figurait donc la décision, martelée par Londres, de quitter le marché unique et l'union douanière. D'autres options auraient pu être envisagées : le Royaume-Uni aurait pu faire le choix, comme l'Islande ou la Norvège, de rejoindre l'Espace économique européen et de rester dans l'essentiel du marché unique, moyennant paiement. Theresa May a rejeté cette option.
Intenses tractations
Mais, entre les déclarations politiques et les faits, la dissonance est devenue flagrante. L'accord qui vient d'être signé a fait l'objet d'intenses tractations jusque dans la dernière ligne droite. Dans un coup de théâtre, au moment où il devait être signé une première fois, Theresa May a eu un échange téléphonique tendu avec le DUP et a dû, dépitée, renoncer face à Jean-Claude Juncker et Michel Barnier, qui au nom de la Commission européenne assurent la supervision de ce dossier.
La bataille avec le DUP portait sur la notion d'alignement réglementaire. En proposant de s'engager à créer une convergence de règles entre le nord et le sud de l'île, Theresa May avait provoqué la colère du DUP, qui voyait déjà l'Ulster abandonné par la mère patrie. Sans compter que le texte sur la table ouvrait la boîte de Pandore des velléités autonomistes. Devant le scénario d'une Irlande du Nord restant, de facto, associée à l'Union européenne, la Première ministre de l'Ecosse, dont la région a voté majoritairement contre le Brexit, avait immédiatement demandé le même traitement pour son territoire. Et Sadiq Khan, le maire de Londres, avait entonné un refrain similaire...
Accord alambiqué
L'accord, qui avait été âprement finalisé dans les salons privés d'un restaurant italien de Bruxelles, a donc dû être retravaillé, pour finalement arriver, in extremis, à un texte alambiqué qui porte en germes un abandon de souveraineté majeur de la part du Royaume-Uni. On peut y lire, au paragraphe 49, que Londres fera tout pour éviter l'instauration d'une frontière dure en Irlande. Comment ? D'abord « au travers de l'accord global entre l'Union européenne et le Royaume-Uni ». Comprendre : Londres tentera, dans sa négociation avec les Vingt-Sept, de créer un cadre suffisamment proche des pratiques européennes pour que les échanges entre l'Ulster et la République d'Irlande restent fluides.
Si cette hypothèse s'avère impossible à concrétiser, Londres tentera de trouver une solution ad hoc au problème irlandais - mais cela signifiera, à nouveau, une bataille avec le DUP, ou au minimum un éloignement de l'Ulster avec la Grande-Bretagne, et un risque pour la cohésion du territoire national. Lorsqu'on pousse les diplomates européens dans leurs retranchements sur cette option, ils finissent par avouer qu'elle les laisse dubitatifs. Reste la troisième solution : Londres maintiendra un « alignement total » avec les règles du marché unique et de l'union douanière qui soutiennent la coopération Nord-Sud ». Autant dire la quasi-totalité des règles du marché unique.
Londres aligné
On peut tourner ce paragraphe 49 dans tous les sens : il dit assez clairement que, sauf coup de théâtre, Londres va devoir s'aligner largement sur les règles européennes. C'est en fait l'évidence qui est ici écrite noir sur blanc : en prenant une indépendance totale vis-à-vis de l'Union, Londres mettrait en péril le destin de l'Irlande. Comme le résume un diplomate européen de premier plan : « Londres devra rester proche des règles européennes, quelle que soit la difficulté politique que représente une telle option pour le gouvernement britannique. » Lequel n'aura plus, dès lors, son mot à dire sur les décisions prises dans l'Union. Le gain de souveraineté sera largement factice. Et le véritable Brexit n'aura pas eu lieu.
Gabriel Grésillon
@GGresillon
Gabriel Gresillon / Correspondant à BruxellesLe 18/12 à 10:29
Mis à jour à 17:12
Elle ne pourra éviter que Londres s'aligne sur règles européenne.
L'accord récent signé par Londres avec Bruxelles montre que c'est un Brexit très édulcoré qui se prépare. L'explosif dossier irlandais va contraindre les Anglais à rester alignés sur les règles européennes du marché unique, à moins de remettre en cause l'intégrité de leur territoire.
Le (véritable) Brexit n'aura pas lieu. Cette affirmation pourrait être perçue comme un simple pari sur l'avenir. Un pari solide : l'hypothèse que le peuple britannique finira, un jour ou l'autre, par faire machine arrière devant un scénario devenu nettement moins attrayant ne doit pas être exclue. Mais plutôt que de se livrer à ce genre de spéculation très aléatoire, mieux vaut regarder ce que contient l'accord qui vient d'être conclu entre Londres et les Européens. On peut déjà y comprendre que si Brexit il doit bien y avoir, celui-ci aura probablement une forme très édulcorée par rapport aux promesses des « hard Brexiters ». Le « take back control » martelé par Boris Johnson et ses acolytes est d'ores et déjà une chimère.
Il faut se pencher sur le cas de l'Irlande pour mieux voir à quel point la marge de manoeuvre de Londres est étroite. Theresa May, pour disposer d'une majorité, a dû faire alliance avec le petit parti unioniste du DUP. Ces Nord-Irlandais protestants ont une loyauté indéfectible envers Londres et ne veulent en aucun cas que leur territoire, l'Ulster, soit rattaché à la République d'Irlande, au sud de l'île.
Casse-tête irlandais
Or, entre les deux Irlande, la frontière est devenue inexistante. C'est même sur cette porosité entre les deux territoires que repose l'accord du Vendredi Saint, qui a mis fin à des décennies de conflit. Mais en quittant le marché unique et l'union douanière, le Royaume-Uni ne pourrait plus commercer librement avec l'Union. La frontière intra-irlandaise deviendrait une frontière extérieure de l'Union européenne et ne pourrait pas, en toute logique, être aussi fluide - sauf à sacrifier l'intégrité du marché unique sur l'autel du Brexit, hypothèse totalement exclue par les Vingt-Sept. Pour la République d'Irlande comme pour l'Union européenne, une chose est sûre : le Brexit ne doit en aucun cas remettre en cause la fluidité entre le nord et le sud de l'île. Et c'est à Londres, qui crée la perturbation en quittant l'Union, de résoudre ce casse-tête.
Au coeur du problème figurait donc la décision, martelée par Londres, de quitter le marché unique et l'union douanière. D'autres options auraient pu être envisagées : le Royaume-Uni aurait pu faire le choix, comme l'Islande ou la Norvège, de rejoindre l'Espace économique européen et de rester dans l'essentiel du marché unique, moyennant paiement. Theresa May a rejeté cette option.
Intenses tractations
Mais, entre les déclarations politiques et les faits, la dissonance est devenue flagrante. L'accord qui vient d'être signé a fait l'objet d'intenses tractations jusque dans la dernière ligne droite. Dans un coup de théâtre, au moment où il devait être signé une première fois, Theresa May a eu un échange téléphonique tendu avec le DUP et a dû, dépitée, renoncer face à Jean-Claude Juncker et Michel Barnier, qui au nom de la Commission européenne assurent la supervision de ce dossier.
La bataille avec le DUP portait sur la notion d'alignement réglementaire. En proposant de s'engager à créer une convergence de règles entre le nord et le sud de l'île, Theresa May avait provoqué la colère du DUP, qui voyait déjà l'Ulster abandonné par la mère patrie. Sans compter que le texte sur la table ouvrait la boîte de Pandore des velléités autonomistes. Devant le scénario d'une Irlande du Nord restant, de facto, associée à l'Union européenne, la Première ministre de l'Ecosse, dont la région a voté majoritairement contre le Brexit, avait immédiatement demandé le même traitement pour son territoire. Et Sadiq Khan, le maire de Londres, avait entonné un refrain similaire...
Accord alambiqué
L'accord, qui avait été âprement finalisé dans les salons privés d'un restaurant italien de Bruxelles, a donc dû être retravaillé, pour finalement arriver, in extremis, à un texte alambiqué qui porte en germes un abandon de souveraineté majeur de la part du Royaume-Uni. On peut y lire, au paragraphe 49, que Londres fera tout pour éviter l'instauration d'une frontière dure en Irlande. Comment ? D'abord « au travers de l'accord global entre l'Union européenne et le Royaume-Uni ». Comprendre : Londres tentera, dans sa négociation avec les Vingt-Sept, de créer un cadre suffisamment proche des pratiques européennes pour que les échanges entre l'Ulster et la République d'Irlande restent fluides.
Si cette hypothèse s'avère impossible à concrétiser, Londres tentera de trouver une solution ad hoc au problème irlandais - mais cela signifiera, à nouveau, une bataille avec le DUP, ou au minimum un éloignement de l'Ulster avec la Grande-Bretagne, et un risque pour la cohésion du territoire national. Lorsqu'on pousse les diplomates européens dans leurs retranchements sur cette option, ils finissent par avouer qu'elle les laisse dubitatifs. Reste la troisième solution : Londres maintiendra un « alignement total » avec les règles du marché unique et de l'union douanière qui soutiennent la coopération Nord-Sud ». Autant dire la quasi-totalité des règles du marché unique.
Londres aligné
On peut tourner ce paragraphe 49 dans tous les sens : il dit assez clairement que, sauf coup de théâtre, Londres va devoir s'aligner largement sur les règles européennes. C'est en fait l'évidence qui est ici écrite noir sur blanc : en prenant une indépendance totale vis-à-vis de l'Union, Londres mettrait en péril le destin de l'Irlande. Comme le résume un diplomate européen de premier plan : « Londres devra rester proche des règles européennes, quelle que soit la difficulté politique que représente une telle option pour le gouvernement britannique. » Lequel n'aura plus, dès lors, son mot à dire sur les décisions prises dans l'Union. Le gain de souveraineté sera largement factice. Et le véritable Brexit n'aura pas eu lieu.
Gabriel Grésillon
@GGresillon
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Mathieu- Messages : 4948
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Re: L'actualité du moment
Bon, entre un lien sans explications et le copier/coller de l'article, il n'existerait pas ... un juste milieu ?
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Fan de Juan Pablo Montoya, Robert Kubica, Ron Dennis et Frank Williams
Je voudrais m'inquiéter de cette propension française à s'entre-déchirer profondément, avec fanatisme, sur des choses qu'on ne connaît pas.
Michel Rocard, en 2009.
oxythan- Messages : 45194
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Re: L'actualité du moment
Le Brexit n'est déjà plus ce qu'il était
Gabriel Gresillon / Correspondant à BruxellesLe 18/12 à 10:29
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schumi0203- Messages : 9081
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