[F1] Lotus Renault GP
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Interviewé par les journalistes d'Autosport.com, Gérard Lopez dresse un nouveau bilan sur la situation financière du Renault F1 Team.
De bons résultats commerciaux, mais une dépense plus importante que prévue
Si le domaine commercial affiche des résultats satisfaisants, le luxembourgeois concède cependant une dépense plus importante que prévue cette saison. Pas de quoi s'inquiéter cependant...
" Sur le plan commercial, nous avons bien travaillé ", affirme Gérard Lopez à Autosport. " Mais nous avons eu un investissement qui s'est révélé plus élevé que prévu. Nous ne sommes probablement pas très loin des plus grandes équipes, parce que nous avons gardé 500 personnes, et engagé plusieurs autres ".
" Donc commercialement parlant, nous sommes probablement dans ce que nous voulions faire. Mais, en termes de dépenses, nous sommes probablement au-dessus. Mais c'était notre choix. Je dirais que les voyants sont au vert, mais nous n'avons pas l'intention de dépenser plus ", ajoute-t-il.
Des résultats sportifs au-delà des attentes d'avant-saison
Rien d'alarmant donc, d'autant que le Renault F1 Team enregistre de belles performances sur la piste. L'écurie française atteint très largement ses objectifs, grâce, entre autres, à une stratégie agressive en matière de développements.
" En ce qui nous concerne, nous sommes essentiellement là où nous voulions être ", souligne Gérard Lopez à Autosport. " Nous savons que la voiture est née lente, nous avons donc mis en place un plan d'investissement différent de celui qui était prévu initialement. "
" Nous nous sommes engagés à apporter des évolutions lors de chaque course, avec des développements importants comme le diffuseur soufflé et le F-Duct ", précise le luxembourgeois.
" En fait, je pense que nous sommes la seule équipe qui a développé deux F-Duct conjointement. Nous en avons développé un que nous n'avons pas utilisé ", ajoute-t-il.
Renault a enregistré trois podiums depuis le début de la saison, et ramène régulièrement de nombreux points. L'équipe française espère clôturer cette saison en poursuivant sur cette voie, avec en ligne de mire, la quatrième place actuellement détenue par Mercedes GP. Gérard Lopez se met même à rêver d'une victoire...
" Maintenant que nous avons fait quelques podiums, remporter une victoire serait une bonne chose, mais c'est un peu optimiste pour cette saison. Nous sommes dans ce que nous attendions ", affirme le luxembourgeois.
L'avenir du losange en question : Pas de rachat, et une voiture 2011 prometteuse...
Une rumeur circulait depuis hier quant à un possible rachat du Renault F1 Team par Renault, sachez qu'il n'en est rien. Le losange a formellement démenti l'information sur son Twitter, précisant que le constructeur était très satisfait de sa collaboration avec Genii Capital.
Pour terminer, un petit mot sur la saison 2011. Gérard Lopez s'est montré confiant face aux premiers résultats obtenus par la R31 dans sa phase de développement. Celle-ci semble bien née.
" Je pense que nous sommes très excités à propos de la voiture de l'année prochaine ", affirme le luxembourgeois. " Il est toujours difficile de juger sur le papier et sur l'ordinateur - mais les premiers points de référence avec la nouvelle règlementation sont positifs, il semble que la voiture soit bien née ", conclut avec optimisme Gérard Lopez.
De bons résultats commerciaux, mais une dépense plus importante que prévue
Si le domaine commercial affiche des résultats satisfaisants, le luxembourgeois concède cependant une dépense plus importante que prévue cette saison. Pas de quoi s'inquiéter cependant...
" Sur le plan commercial, nous avons bien travaillé ", affirme Gérard Lopez à Autosport. " Mais nous avons eu un investissement qui s'est révélé plus élevé que prévu. Nous ne sommes probablement pas très loin des plus grandes équipes, parce que nous avons gardé 500 personnes, et engagé plusieurs autres ".
" Donc commercialement parlant, nous sommes probablement dans ce que nous voulions faire. Mais, en termes de dépenses, nous sommes probablement au-dessus. Mais c'était notre choix. Je dirais que les voyants sont au vert, mais nous n'avons pas l'intention de dépenser plus ", ajoute-t-il.
Des résultats sportifs au-delà des attentes d'avant-saison
Rien d'alarmant donc, d'autant que le Renault F1 Team enregistre de belles performances sur la piste. L'écurie française atteint très largement ses objectifs, grâce, entre autres, à une stratégie agressive en matière de développements.
" En ce qui nous concerne, nous sommes essentiellement là où nous voulions être ", souligne Gérard Lopez à Autosport. " Nous savons que la voiture est née lente, nous avons donc mis en place un plan d'investissement différent de celui qui était prévu initialement. "
" Nous nous sommes engagés à apporter des évolutions lors de chaque course, avec des développements importants comme le diffuseur soufflé et le F-Duct ", précise le luxembourgeois.
" En fait, je pense que nous sommes la seule équipe qui a développé deux F-Duct conjointement. Nous en avons développé un que nous n'avons pas utilisé ", ajoute-t-il.
Renault a enregistré trois podiums depuis le début de la saison, et ramène régulièrement de nombreux points. L'équipe française espère clôturer cette saison en poursuivant sur cette voie, avec en ligne de mire, la quatrième place actuellement détenue par Mercedes GP. Gérard Lopez se met même à rêver d'une victoire...
" Maintenant que nous avons fait quelques podiums, remporter une victoire serait une bonne chose, mais c'est un peu optimiste pour cette saison. Nous sommes dans ce que nous attendions ", affirme le luxembourgeois.
L'avenir du losange en question : Pas de rachat, et une voiture 2011 prometteuse...
Une rumeur circulait depuis hier quant à un possible rachat du Renault F1 Team par Renault, sachez qu'il n'en est rien. Le losange a formellement démenti l'information sur son Twitter, précisant que le constructeur était très satisfait de sa collaboration avec Genii Capital.
Pour terminer, un petit mot sur la saison 2011. Gérard Lopez s'est montré confiant face aux premiers résultats obtenus par la R31 dans sa phase de développement. Celle-ci semble bien née.
" Je pense que nous sommes très excités à propos de la voiture de l'année prochaine ", affirme le luxembourgeois. " Il est toujours difficile de juger sur le papier et sur l'ordinateur - mais les premiers points de référence avec la nouvelle règlementation sont positifs, il semble que la voiture soit bien née ", conclut avec optimisme Gérard Lopez.
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Date d'inscription : 25/11/2009
Re: [F1] Lotus Renault GP
Renault F1 explique la technologie du CFD qui est de plus en plus utilisée en Formule 1 de nos jours.
Que se cache t-il derrière le CFD ?
"Le CFD est utilisé pour modéliser les flux de fluides sur un programme informatique. Les flux autour d’une monoplace sont très complexes, l’informatique nous aide à mieux comprendre ce qu’il se passe autour du châssis. Le travail en soufflerie nous permet d’appréhender les forces et charges, mais il ne nous permet pas d’avoir une bonne vision de ces fameux flux."
"C’est la raison pour laquelle nous combinons ces deux technologies. Lorsque vous déployez une nouvelle pièce sur la monoplace, à la fois en soufflerie et avec le CFD, vous arrivez à analyser avec précision la structure des flux et les interactions avec le reste de la monoplace. Cela nous permet de développer plus efficacement la voiture et de mesurer avec exactitude l’apport réel d’une pièce. Si les résultats ne nous conviennent pas, nous effectuons des changements et les tests continuent jusqu’à que nous soyons satisfaits !"
CFD ou soufflerie – qui en premier ?
"D’ordinaire nous débutons avec le CFD. Nous testons de nouvelles idées, concepts et orientations avec le CFD. Si les résultats sont satisfaisants, le travail en soufflerie peut débuter. Le fait d’avoir pré validé l’apport d’un composant nous permet, une fois le travail en soufflerie initié, d’avoir une meilleure connaissance des comportements et bénéfices potentiels."
"Pour ce qui est de la fiabilité, le CFD a quelques limites. Vous pouvez découvrir quelques choses de potentiellement profitable pour la monoplace puis une fois que vous passez en soufflerie vous vous apercevez que les gains espérés ne sont pas à la hauteur."
"Si le CFD n’est pas aussi fiable que la soufflerie c’est car nous devons formaliser des hypothèses sur les équations qui régissent les fluides. Le CFD fournit donc plus d’informations que la soufflerie mais pas forcément avec plus de pertinence ou de fiabilité. Voilà de quoi expliquer et valider la complémentarité entre les deux."
Combien de temps prend une simulation CFD ?
"Considérons un nouvel aileron avant. L’ingénieur aérodynamique du CFD va d’abord conceptualiser un moule de l’aileron, il faut compter environ une demi journée de CAO (Conception Assistée par Ordinateur)."
"Ensuite, et grâce à un autre logiciel, il affinera la géométrie de la pièce, encore une demi journée supplémentaire. Enfin, la pièce sera soumise au cluster (groupe) avant d’être testée au banc d’essai, 16 heures de travail supplémentaire. Au final, environ 24 heures de travail seront nécessaires avant d’obtenir les premiers résultats."
Quels sont les autres avantages du CFD ?
"Beaucoup d’équipes utilisent aujourd’hui des fonds plats. Les échappements sont orientés en direction du diffuseur de manière à générer plus d’appuis aérodynamiques. Le fait est que les gaz d’échappements sont extrêmement chauds, c’est un fait qu’il est difficile de reproduire en soufflerie."
"Le CFD est alors l’outil idéal pour cela car il intègre cette notion de température de façon très réaliste. Il permet donc de prévoir des appuis aérodynamiques supplémentaires et de mettre en valeur les pièces ou parties de la monoplace qui subiront des contraintes thermiques importantes."
"Cela conditionne bien entendu la fabrication des pièces car il faudra utiliser des matériaux qui résistent à ces températures excessives. Nous utilisons de la même manière le CFD pour le développement des systèmes de freinage. Au final, 80% du travail CFD complète le travail en soufflerie, les 20% restant, le CFD fonctionne de manière autonome."
[Communiqué de Renault F1 Team]
Que se cache t-il derrière le CFD ?
"Le CFD est utilisé pour modéliser les flux de fluides sur un programme informatique. Les flux autour d’une monoplace sont très complexes, l’informatique nous aide à mieux comprendre ce qu’il se passe autour du châssis. Le travail en soufflerie nous permet d’appréhender les forces et charges, mais il ne nous permet pas d’avoir une bonne vision de ces fameux flux."
"C’est la raison pour laquelle nous combinons ces deux technologies. Lorsque vous déployez une nouvelle pièce sur la monoplace, à la fois en soufflerie et avec le CFD, vous arrivez à analyser avec précision la structure des flux et les interactions avec le reste de la monoplace. Cela nous permet de développer plus efficacement la voiture et de mesurer avec exactitude l’apport réel d’une pièce. Si les résultats ne nous conviennent pas, nous effectuons des changements et les tests continuent jusqu’à que nous soyons satisfaits !"
CFD ou soufflerie – qui en premier ?
"D’ordinaire nous débutons avec le CFD. Nous testons de nouvelles idées, concepts et orientations avec le CFD. Si les résultats sont satisfaisants, le travail en soufflerie peut débuter. Le fait d’avoir pré validé l’apport d’un composant nous permet, une fois le travail en soufflerie initié, d’avoir une meilleure connaissance des comportements et bénéfices potentiels."
"Pour ce qui est de la fiabilité, le CFD a quelques limites. Vous pouvez découvrir quelques choses de potentiellement profitable pour la monoplace puis une fois que vous passez en soufflerie vous vous apercevez que les gains espérés ne sont pas à la hauteur."
"Si le CFD n’est pas aussi fiable que la soufflerie c’est car nous devons formaliser des hypothèses sur les équations qui régissent les fluides. Le CFD fournit donc plus d’informations que la soufflerie mais pas forcément avec plus de pertinence ou de fiabilité. Voilà de quoi expliquer et valider la complémentarité entre les deux."
Combien de temps prend une simulation CFD ?
"Considérons un nouvel aileron avant. L’ingénieur aérodynamique du CFD va d’abord conceptualiser un moule de l’aileron, il faut compter environ une demi journée de CAO (Conception Assistée par Ordinateur)."
"Ensuite, et grâce à un autre logiciel, il affinera la géométrie de la pièce, encore une demi journée supplémentaire. Enfin, la pièce sera soumise au cluster (groupe) avant d’être testée au banc d’essai, 16 heures de travail supplémentaire. Au final, environ 24 heures de travail seront nécessaires avant d’obtenir les premiers résultats."
Quels sont les autres avantages du CFD ?
"Beaucoup d’équipes utilisent aujourd’hui des fonds plats. Les échappements sont orientés en direction du diffuseur de manière à générer plus d’appuis aérodynamiques. Le fait est que les gaz d’échappements sont extrêmement chauds, c’est un fait qu’il est difficile de reproduire en soufflerie."
"Le CFD est alors l’outil idéal pour cela car il intègre cette notion de température de façon très réaliste. Il permet donc de prévoir des appuis aérodynamiques supplémentaires et de mettre en valeur les pièces ou parties de la monoplace qui subiront des contraintes thermiques importantes."
"Cela conditionne bien entendu la fabrication des pièces car il faudra utiliser des matériaux qui résistent à ces températures excessives. Nous utilisons de la même manière le CFD pour le développement des systèmes de freinage. Au final, 80% du travail CFD complète le travail en soufflerie, les 20% restant, le CFD fonctionne de manière autonome."
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Depuis cette saison, la majorité de l’équipe Renault est détenue par le fonds d’investissement luxembourgeois Genii Capital, dirigé par Gérard Lopez.
Sous la coupe de ce nouvel investisseur, l’écurie française est parvenue à redorer une image salie par l’affaire du crashgate. Mieux encore, les monoplaces au Losange font partie des plus rapides du plateau et l’équipe se retrouve à la lutte pour la quatrième place du championnat des constructeurs avec Mercedes GP.
Si la saison 2010 sera quoi qu’il arrive une réussite, Gérard Lopez ajoute tout de même un bémol au sujet des coûts élevés en Formule 1.
"D’un point de vue commercial, les choses vont bien. Nous sommes en ligne avec ce que nous avions prévu. Mais cela coûte plus cher que prévu. La Formule 1 coûte beaucoup plus cher que nous le pensions, a-t-il admis au magazine italien Autosprint.
Gérard Lopez justifie cependant ces dépenses plus élevées par le net besoin de faire progresser la voiture.
"Nous savions que notre voiture n’était pas bien née et nous avons dû injecter de l’argent pour la rendre compétitive. Et puis il y a l’aspect du développement, qui est plus important que prévu, ce qui entraîne des coûts supplémentaires."
Malgré cette mauvaise surprise, le désengagement de Genii Capital ne semble pas d’actualité. Au contraire, tout le monde semble déjà tourné vers l’avenir.
"En ce qui concerne 2011, nous regardons vers l’avenir avec beaucoup d’enthousiasme."
Sous la coupe de ce nouvel investisseur, l’écurie française est parvenue à redorer une image salie par l’affaire du crashgate. Mieux encore, les monoplaces au Losange font partie des plus rapides du plateau et l’équipe se retrouve à la lutte pour la quatrième place du championnat des constructeurs avec Mercedes GP.
Si la saison 2010 sera quoi qu’il arrive une réussite, Gérard Lopez ajoute tout de même un bémol au sujet des coûts élevés en Formule 1.
"D’un point de vue commercial, les choses vont bien. Nous sommes en ligne avec ce que nous avions prévu. Mais cela coûte plus cher que prévu. La Formule 1 coûte beaucoup plus cher que nous le pensions, a-t-il admis au magazine italien Autosprint.
Gérard Lopez justifie cependant ces dépenses plus élevées par le net besoin de faire progresser la voiture.
"Nous savions que notre voiture n’était pas bien née et nous avons dû injecter de l’argent pour la rendre compétitive. Et puis il y a l’aspect du développement, qui est plus important que prévu, ce qui entraîne des coûts supplémentaires."
Malgré cette mauvaise surprise, le désengagement de Genii Capital ne semble pas d’actualité. Au contraire, tout le monde semble déjà tourné vers l’avenir.
"En ce qui concerne 2011, nous regardons vers l’avenir avec beaucoup d’enthousiasme."
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Monza présente un défi unique pour les Formule 1. On l’appelle souvent le ‘temple de la vitesse’, tout simplement parce qu’il est, et de loin, le circuit le plus rapide du calendrier.
Il est si extrême que les équipes doivent développer un package aérodynamique spécifique pour rendre les voitures assez fines pour être compétitives sur le tour long de 5.8km. L’ancien tracé de Hockenheim présentait un challenge similaire mais aujourd’hui, Monza est le seul circuit de la saison où les voitures approchent les 340km/h.
Pour se faire une petite idée de la rapidité du tour, on peut noter que la ligne droite principale est longue de plus de 1.3km – une distance sur laquelle les voitures sont à fond après Parabolica. La ligne droite entre le deuxième Lesmo et Ascari est également énorme, les pilotes sont à fond sur 911 mètres. Il n’est donc pas étonnant que les pilotes passent 73% du tour avec le pied au plancher– plus que sur tout autre circuit – à une vitesse moyenne de près de 250km/h.
Les statistiques aérodynamiques sont tout aussi intéressantes. Ainsi, la R30 offrira 25% d’appuis en moins qu’à Monaco, une configuration permettant d’accrocher une vitesse de pointe de 340km/h au lieu de tout juste 290km/h en Principauté. Cependant, la vitesse en ligne droite se fait au dépends de l’adhérence aérodynamique, chose à laquelle les pilotes devront s’adapter. Les premiers tours des essais libres paraîtront particulièrement étranges même pour les pilotes expérimentés. Ils voudront tous davantage d’appuis !
En termes de configuration aérodynamique, l’équipe se concentre sur les ailerons avant et arrière. C’est toutefois un exercice coûteux car ces ailerons ne serviront qu’une seule fois dans l’année. "Nous savons que nous devons le faire tous les ans," explique le Directeur Technique James Allison. "La fabrication des ailerons est longue, nous commençons donc à nous pencher sur le package à appuis bas en soufflerie dès le mois de mai. Le package final est figé en juillet après deux ou trois sessions de soufflerie longues de quelques jours. Cette année, le F-duct sera également une alternative possible pour Monza, nous évaluons encore l’apport de ce système dans l’environnement particulier de Monza."
Sur papier, Monza estun circuit sur lequel les dépassements devraient être relativement faciles. Après tout, les longues lignes droites encouragent l’aspiration et elles sont nombreuses sur le circuit italien. La réalité est tout autre, comme l’explique l’Ingénieur en Chef Alan Permane : "Le problème, c’est que tous les virages qui mènent aux lignes droites sont des virages rapides, où il est difficile de suivre une voiture de près. La Parabolica, par exemple, est un long virage à 180 degrés qui soumet la voiture à une force latérale d’accélération de 441 mètres et à une vitesse à la corde de plus de 200km/h."
Monza est aussi réputé être particulièrement exigeant pour les freins. Le pilote passe 11% du tour en phase de décélération. En fait, les contraintes sur les freins sont les plus importantes de l’année, à égalité avec Montréal. Il y a un nombre important de grandes zones de freinage, mettant disques et plaquettes à rude épreuve. C’est notamment le cas pour le virage numéro 1, que les voitures approchent à 340km/h.
Elles perdent alors 240km/h en tout juste 150 mètres. Cette année, avec la charge en carburant, les systèmes de freinage seront soumis à 10% de contraintes supplémentaires par rapport à l’an dernier. Il ne sera donc pas surprenant de voir les monoplaces être équipées d’écopes de freins les plus larges possibles pour essayer de conserver la température des disques à des niveaux convenables.
[Communiqué de Renault F1 Team]
Il est si extrême que les équipes doivent développer un package aérodynamique spécifique pour rendre les voitures assez fines pour être compétitives sur le tour long de 5.8km. L’ancien tracé de Hockenheim présentait un challenge similaire mais aujourd’hui, Monza est le seul circuit de la saison où les voitures approchent les 340km/h.
Pour se faire une petite idée de la rapidité du tour, on peut noter que la ligne droite principale est longue de plus de 1.3km – une distance sur laquelle les voitures sont à fond après Parabolica. La ligne droite entre le deuxième Lesmo et Ascari est également énorme, les pilotes sont à fond sur 911 mètres. Il n’est donc pas étonnant que les pilotes passent 73% du tour avec le pied au plancher– plus que sur tout autre circuit – à une vitesse moyenne de près de 250km/h.
Les statistiques aérodynamiques sont tout aussi intéressantes. Ainsi, la R30 offrira 25% d’appuis en moins qu’à Monaco, une configuration permettant d’accrocher une vitesse de pointe de 340km/h au lieu de tout juste 290km/h en Principauté. Cependant, la vitesse en ligne droite se fait au dépends de l’adhérence aérodynamique, chose à laquelle les pilotes devront s’adapter. Les premiers tours des essais libres paraîtront particulièrement étranges même pour les pilotes expérimentés. Ils voudront tous davantage d’appuis !
En termes de configuration aérodynamique, l’équipe se concentre sur les ailerons avant et arrière. C’est toutefois un exercice coûteux car ces ailerons ne serviront qu’une seule fois dans l’année. "Nous savons que nous devons le faire tous les ans," explique le Directeur Technique James Allison. "La fabrication des ailerons est longue, nous commençons donc à nous pencher sur le package à appuis bas en soufflerie dès le mois de mai. Le package final est figé en juillet après deux ou trois sessions de soufflerie longues de quelques jours. Cette année, le F-duct sera également une alternative possible pour Monza, nous évaluons encore l’apport de ce système dans l’environnement particulier de Monza."
Sur papier, Monza estun circuit sur lequel les dépassements devraient être relativement faciles. Après tout, les longues lignes droites encouragent l’aspiration et elles sont nombreuses sur le circuit italien. La réalité est tout autre, comme l’explique l’Ingénieur en Chef Alan Permane : "Le problème, c’est que tous les virages qui mènent aux lignes droites sont des virages rapides, où il est difficile de suivre une voiture de près. La Parabolica, par exemple, est un long virage à 180 degrés qui soumet la voiture à une force latérale d’accélération de 441 mètres et à une vitesse à la corde de plus de 200km/h."
Monza est aussi réputé être particulièrement exigeant pour les freins. Le pilote passe 11% du tour en phase de décélération. En fait, les contraintes sur les freins sont les plus importantes de l’année, à égalité avec Montréal. Il y a un nombre important de grandes zones de freinage, mettant disques et plaquettes à rude épreuve. C’est notamment le cas pour le virage numéro 1, que les voitures approchent à 340km/h.
Elles perdent alors 240km/h en tout juste 150 mètres. Cette année, avec la charge en carburant, les systèmes de freinage seront soumis à 10% de contraintes supplémentaires par rapport à l’an dernier. Il ne sera donc pas surprenant de voir les monoplaces être équipées d’écopes de freins les plus larges possibles pour essayer de conserver la température des disques à des niveaux convenables.
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Monza est un endroit très particulier pour les tifosi, pour Ferrari, et pour tous les pilotes italiens – ainsi que pour moi. Je m’y sens chez moi. J’ai habité à 6km de Monza, et, parfois, quand le vent soufflait dans la bonne direction, je pouvais entendre le bruit des moteurs pendant les essais.
Je crois que c’est parce que j’y ai habité que j’ai une certaine popularité en Italie ; j’ai pas mal de support de la part des fans italiens et je leur en suis reconnaissant. Une année, j’avais mis le drapeau italien sur mon casque en geste de remerciement pour leur support. Je suis toujours polonais mais l’Italie m’a beaucoup donné en tant que pilote.
Monza est entièrement différent de tous les autres circuits et c’est la raison pour laquelle j’apprécie cet endroit. Il présente de longues lignes droites et on y réalise la vitesse de pointe la plus élevée de tout le calendrier mais c’est aussi une piste difficile car on n’est pas habitué aux niveaux d’appuis si bas.
On a l’impression que la voiture est plus légère ; il faut aussi trouver le bon feeling lors du freinage. On avait plus de temps pour s’y habituer lors des essais privés qui étaient organisés à Monza une semaine avant la course. A cause du niveau d’appuis bas, on est plus dépendant du grip mécanique que sur tout autre circuit. Il est également nécessaire d’avoir une voiture performante au freinage et une bonne motricité à la sortie des chicanes.
Les virages 6 et 7, les Lesmo, sont particulièrement difficiles, surtout le second. C’est un virage très court et il est très facile de prendre large en sortie, surtout parce que le vibreur est plus étroit chaque année. C’est un virage très difficile dont il faut bien s’extraire car la distance jusqu’à Ascari est longue. On dirait que c’est un virage simple, mais je l’ai toujours trouvé difficile.
Le dernier virage, le numéro 11, la Parabolica, est un virage très réputé mais il ne présente plus autant de défis qu’auparavant. Il est très long mais il est ouvert et on y est à fond pendant très longtemps. Sa sortie est très importante. Le sous virage est au rendez-vous si on accélère trop tôt. Sinon, il faut juste espérer que tout se passe bien. C’est donc un beau virage mais il ne présente pas de défi particulier.
Robert Kubica
[Communiqué de Renault F1 Team]
Je crois que c’est parce que j’y ai habité que j’ai une certaine popularité en Italie ; j’ai pas mal de support de la part des fans italiens et je leur en suis reconnaissant. Une année, j’avais mis le drapeau italien sur mon casque en geste de remerciement pour leur support. Je suis toujours polonais mais l’Italie m’a beaucoup donné en tant que pilote.
Monza est entièrement différent de tous les autres circuits et c’est la raison pour laquelle j’apprécie cet endroit. Il présente de longues lignes droites et on y réalise la vitesse de pointe la plus élevée de tout le calendrier mais c’est aussi une piste difficile car on n’est pas habitué aux niveaux d’appuis si bas.
On a l’impression que la voiture est plus légère ; il faut aussi trouver le bon feeling lors du freinage. On avait plus de temps pour s’y habituer lors des essais privés qui étaient organisés à Monza une semaine avant la course. A cause du niveau d’appuis bas, on est plus dépendant du grip mécanique que sur tout autre circuit. Il est également nécessaire d’avoir une voiture performante au freinage et une bonne motricité à la sortie des chicanes.
Les virages 6 et 7, les Lesmo, sont particulièrement difficiles, surtout le second. C’est un virage très court et il est très facile de prendre large en sortie, surtout parce que le vibreur est plus étroit chaque année. C’est un virage très difficile dont il faut bien s’extraire car la distance jusqu’à Ascari est longue. On dirait que c’est un virage simple, mais je l’ai toujours trouvé difficile.
Le dernier virage, le numéro 11, la Parabolica, est un virage très réputé mais il ne présente plus autant de défis qu’auparavant. Il est très long mais il est ouvert et on y est à fond pendant très longtemps. Sa sortie est très importante. Le sous virage est au rendez-vous si on accélère trop tôt. Sinon, il faut juste espérer que tout se passe bien. C’est donc un beau virage mais il ne présente pas de défi particulier.
Robert Kubica
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Re: [F1] Lotus Renault GP
James Allison, directeur technique de Renault, revient sur le Grand Prix de Belgique et s’exprime sur le week-end à venir à Monza, ainsi que sur le F-duct.
James, l’équipe était de retour sur le podium à Spa et les deux R30 ont terminé dans les points. Quelle est votre vision de la course ?
"Revenir de cette manière-là après la coupure estivale a été très positif. La course a été très encourageante et c’est de bon augure pour les six dernières épreuves de l’année. Robert était rapide dès le début du week-end et il a pu rivaliser avec les voitures les plus rapides du plateau."
"Le podium a été une belle récompense pour toute l’équipe. Vitaly a également fait une course solide. Il s’est bien repris après une séance de qualifications décevante, a couru de manière agressive, s’est livré à une bataille mémorable avec Mercedes, et a réussi à remonter du fond du plateau pour marquer quelques précieux points."
La R30 a fait un grand pas en avant à Spa – quelle part de ces progrès revient au F-duct ?
"Spa était un week-end important pour nous car le F-duct est une évolution cruciale, sur laquelle nous avons travaillé très dur. Nous savions également que Spa était un circuit sur lequel le F-duct apporterait des gains considérables. Je dirais qu’il a valu plus d’une demi-seconde au tour."
Après tous les efforts fournis dans le design et la production du F-duct, la satisfaction de le voir fonctionner tout de suite sur les monoplaces a du être très particulière…
"Nous avons commencé à considérer le F-duct il y a longtemps, en début d’année. Bien que le gain nous ait semblé évident tout de suite, il était également clair que ce serait une évolution difficile à mettre au point. Nous savions aussi que nous avions un nombre important d’améliorations plus faciles à réaliser avec moins de risques techniques. Nous avons donc décidé de leur accorder la priorité."
"Cependant, et ce dès le Grand Prix de Bahreïn, un petit groupe d’ingénieurs travaillait sur la mise en place du concept sur notre voiture. Une fois que nous avons obtenu un design qui avait une bonne chance de fonctionner dès son début, nous nous sommes engagés dans sa production. Il a donc été extrêmement satisfaisant de voir le système fonctionner correctement dès la première séance des essais libres à Spa."
Projetons-nous sur Monza, le circuit le plus rapide de la saison. Y aura-t-il un nouveau package aéro pour la voiture ?
"Oui, Monza est très différent de tous les autres circuits, il nous faut donc préparer un package adapté que nous n’utiliserons nulle part ailleurs. Le circuit présente des lignes droites si longues et si peu de virages qu’il requiert des ailerons beaucoup plus petits que pour n’importe quel autre circuit. Pour compliquer la donne, le F-duct est une option potentielle pour Monza. Tout comme d’autres équipes, nous étudions si le système peut apporter un gain à Monza avec moins d’appui."
Quelle est la stratégie de développement pour le restant de la saison ?
"A ce stade, toute équipe judicieuse passera la plus grande partie de son temps à travailler sur la voiture de l’an prochain, et nous ne sommes pas une exception. Toutefois, nous apporterons encore quelques améliorations avant la fin de la saison même s’il faut reconnaitre qu’elles ne seront pas aussi significatives que celles du début de l’année."
Quelle est l’approche de l’équipe pour cette dernière partie de la saison, notamment en ce qui concerne la bataille avec Mercedes ?
"Nous sommes à 23 points de Mercedes, ça veut dire qu’il nous faut prendre quatre points sur chacune des courses restantes. Nous n’avons pu reprendre que trois points à Spa mais j’ai bon espoir. Nous pouvons maintenir notre niveau actuel de compétitivité et finir devant les Mercedes avec nos deux monoplaces. Si nous y parvenons et disputons des courses sans problèmes de fiabilité, nous avons une bonne chance de les rattraper d’ici la fin de l’année."
Quelles sont vos attentes de ce week-end de Grand Prix ?
"Monza est très différent des circuits conventionnels, mais de manière générale les voitures performantes sont compétitives partout, quel que soit le niveau d’appui. La performance de la R30 à Spa me donne l’assurance que nous pouvons nous battre pour des résultats similaires sur tous les circuits, y compris à Monza. Notre objectif sera d’être confortablement en haut du Top 10 en séance de qualifications et durant la course ce week-end."
[Communiqué de Renault F1 Team]
James, l’équipe était de retour sur le podium à Spa et les deux R30 ont terminé dans les points. Quelle est votre vision de la course ?
"Revenir de cette manière-là après la coupure estivale a été très positif. La course a été très encourageante et c’est de bon augure pour les six dernières épreuves de l’année. Robert était rapide dès le début du week-end et il a pu rivaliser avec les voitures les plus rapides du plateau."
"Le podium a été une belle récompense pour toute l’équipe. Vitaly a également fait une course solide. Il s’est bien repris après une séance de qualifications décevante, a couru de manière agressive, s’est livré à une bataille mémorable avec Mercedes, et a réussi à remonter du fond du plateau pour marquer quelques précieux points."
La R30 a fait un grand pas en avant à Spa – quelle part de ces progrès revient au F-duct ?
"Spa était un week-end important pour nous car le F-duct est une évolution cruciale, sur laquelle nous avons travaillé très dur. Nous savions également que Spa était un circuit sur lequel le F-duct apporterait des gains considérables. Je dirais qu’il a valu plus d’une demi-seconde au tour."
Après tous les efforts fournis dans le design et la production du F-duct, la satisfaction de le voir fonctionner tout de suite sur les monoplaces a du être très particulière…
"Nous avons commencé à considérer le F-duct il y a longtemps, en début d’année. Bien que le gain nous ait semblé évident tout de suite, il était également clair que ce serait une évolution difficile à mettre au point. Nous savions aussi que nous avions un nombre important d’améliorations plus faciles à réaliser avec moins de risques techniques. Nous avons donc décidé de leur accorder la priorité."
"Cependant, et ce dès le Grand Prix de Bahreïn, un petit groupe d’ingénieurs travaillait sur la mise en place du concept sur notre voiture. Une fois que nous avons obtenu un design qui avait une bonne chance de fonctionner dès son début, nous nous sommes engagés dans sa production. Il a donc été extrêmement satisfaisant de voir le système fonctionner correctement dès la première séance des essais libres à Spa."
Projetons-nous sur Monza, le circuit le plus rapide de la saison. Y aura-t-il un nouveau package aéro pour la voiture ?
"Oui, Monza est très différent de tous les autres circuits, il nous faut donc préparer un package adapté que nous n’utiliserons nulle part ailleurs. Le circuit présente des lignes droites si longues et si peu de virages qu’il requiert des ailerons beaucoup plus petits que pour n’importe quel autre circuit. Pour compliquer la donne, le F-duct est une option potentielle pour Monza. Tout comme d’autres équipes, nous étudions si le système peut apporter un gain à Monza avec moins d’appui."
Quelle est la stratégie de développement pour le restant de la saison ?
"A ce stade, toute équipe judicieuse passera la plus grande partie de son temps à travailler sur la voiture de l’an prochain, et nous ne sommes pas une exception. Toutefois, nous apporterons encore quelques améliorations avant la fin de la saison même s’il faut reconnaitre qu’elles ne seront pas aussi significatives que celles du début de l’année."
Quelle est l’approche de l’équipe pour cette dernière partie de la saison, notamment en ce qui concerne la bataille avec Mercedes ?
"Nous sommes à 23 points de Mercedes, ça veut dire qu’il nous faut prendre quatre points sur chacune des courses restantes. Nous n’avons pu reprendre que trois points à Spa mais j’ai bon espoir. Nous pouvons maintenir notre niveau actuel de compétitivité et finir devant les Mercedes avec nos deux monoplaces. Si nous y parvenons et disputons des courses sans problèmes de fiabilité, nous avons une bonne chance de les rattraper d’ici la fin de l’année."
Quelles sont vos attentes de ce week-end de Grand Prix ?
"Monza est très différent des circuits conventionnels, mais de manière générale les voitures performantes sont compétitives partout, quel que soit le niveau d’appui. La performance de la R30 à Spa me donne l’assurance que nous pouvons nous battre pour des résultats similaires sur tous les circuits, y compris à Monza. Notre objectif sera d’être confortablement en haut du Top 10 en séance de qualifications et durant la course ce week-end."
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Encore une fois, l’objectif de Vitaly Petrov sera de terminer dans le Top 10 pour la dernière course européenne à Monza, après s’est classé neuvième à Spa-Francorchamps.
Vitaly, vous avez marqué des points à Spa, pensez-vous que vous auriez pu tirer davantage du week-end belge ?
"Oui, marquer quelques points était satisfaisant, mais nous aurions pu faire mieux. A cause de mon erreur en qualifications, j’étais 23e sur la grille de départ. Certes, nous avons bien remonté dans le peloton et avons fait une bonne course, il est toujours bon de finir dans les points, mais nous savons que nous aurions pu terminer sixième."
Vous vous êtes livré à de belles batailles durant la course – notamment avec Nico Rosberg. Cela vous a-t-il plu ?
"C’est toujours un bon feeling de se battre avec les pilotes qui sont forts, avec Mercedes et Rosberg qui est un pilote de F1 expérimenté. Notre voiture était très rapide en ligne droite, j’ai attendu que Sutil entre dans la voie des stands pour avoir plus de bénéficier de l’aspiration et j’ai pu dépasser Rosberg avant le virage 5. C’était un peu délicat et limite, mais la manœuvre m’a procuré de bonnes sensations."
L’équipe a fait un pas en avant avec la voiture à Spa – était-ce perceptible au volant ?
"La voiture était agréable à piloter, elle était rapide en ligne droite grâce au F-duct et nous avions davantage d’appuis. L’amélioration était donc très sensible."
Le F-duct réclame-t-il un pilotage particulier ? L’adaptation a-t-elle été facile ?
"Nous avons utilisé les essais du vendredi pour tout d’abord vérifier le fonctionnement du F-duct et ensuite pour nous entrainer à l’utiliser. Tout était OK d’entrée de jeu. Je n’ai rencontré aucune difficulté dans son utilisation, même dans Eau Rouge, où passer avec une seule main sur le volant était un vrai petit défi."
De quelle manière allez-vous aborder les six dernières courses de la saison ?
"A part Monza, je vais devoir apprendre tous les autres circuits sur lesquels nous allons courir dans la dernière partie de la saison, car je ne les connais pas. J’étudierai des vidéos, des cartes, et j’analyserai les datas de ces circuits."
Avez-vous des souvenirs particuliers de Monza en GP2 series ? Appréciez-vous les défis que présente ce circuit ?
"J’ai décroché la pole en GP2 à Monza en 2009. J’étais en tête pendant une grande partie de la course mais je l’ai terminée en deuxième position car il y eu un accident juste devant, j’ai dû ralentir et j’ai perdu une position. Malgré cela, ça reste un bon souvenir même si en Formule 1 il va falloir que je réapprenne le tracé et que j’adapte mon style de pilotage."
"Et puis, nous aurons moins d’appuis qu’à Spa. Monza est un très beau circuit avec des virages célèbres comme la Parabolica et les deux Lesmo. Ce qui est important, c’est de ne commettre aucune erreur. Le moindre écart peut coûter un dixième et cela veut dire qu’on peut perdre cinq places sur la grille, voire plus. Il sera intéressant d’y courir, j’ai hâte d’y être."
Quel est votre objectif ce week-end ?
"Encore une fois, mon objectif sera de terminer dans le Top 10."
[Communiqué de Renault F1 Team]
Vitaly, vous avez marqué des points à Spa, pensez-vous que vous auriez pu tirer davantage du week-end belge ?
"Oui, marquer quelques points était satisfaisant, mais nous aurions pu faire mieux. A cause de mon erreur en qualifications, j’étais 23e sur la grille de départ. Certes, nous avons bien remonté dans le peloton et avons fait une bonne course, il est toujours bon de finir dans les points, mais nous savons que nous aurions pu terminer sixième."
Vous vous êtes livré à de belles batailles durant la course – notamment avec Nico Rosberg. Cela vous a-t-il plu ?
"C’est toujours un bon feeling de se battre avec les pilotes qui sont forts, avec Mercedes et Rosberg qui est un pilote de F1 expérimenté. Notre voiture était très rapide en ligne droite, j’ai attendu que Sutil entre dans la voie des stands pour avoir plus de bénéficier de l’aspiration et j’ai pu dépasser Rosberg avant le virage 5. C’était un peu délicat et limite, mais la manœuvre m’a procuré de bonnes sensations."
L’équipe a fait un pas en avant avec la voiture à Spa – était-ce perceptible au volant ?
"La voiture était agréable à piloter, elle était rapide en ligne droite grâce au F-duct et nous avions davantage d’appuis. L’amélioration était donc très sensible."
Le F-duct réclame-t-il un pilotage particulier ? L’adaptation a-t-elle été facile ?
"Nous avons utilisé les essais du vendredi pour tout d’abord vérifier le fonctionnement du F-duct et ensuite pour nous entrainer à l’utiliser. Tout était OK d’entrée de jeu. Je n’ai rencontré aucune difficulté dans son utilisation, même dans Eau Rouge, où passer avec une seule main sur le volant était un vrai petit défi."
De quelle manière allez-vous aborder les six dernières courses de la saison ?
"A part Monza, je vais devoir apprendre tous les autres circuits sur lesquels nous allons courir dans la dernière partie de la saison, car je ne les connais pas. J’étudierai des vidéos, des cartes, et j’analyserai les datas de ces circuits."
Avez-vous des souvenirs particuliers de Monza en GP2 series ? Appréciez-vous les défis que présente ce circuit ?
"J’ai décroché la pole en GP2 à Monza en 2009. J’étais en tête pendant une grande partie de la course mais je l’ai terminée en deuxième position car il y eu un accident juste devant, j’ai dû ralentir et j’ai perdu une position. Malgré cela, ça reste un bon souvenir même si en Formule 1 il va falloir que je réapprenne le tracé et que j’adapte mon style de pilotage."
"Et puis, nous aurons moins d’appuis qu’à Spa. Monza est un très beau circuit avec des virages célèbres comme la Parabolica et les deux Lesmo. Ce qui est important, c’est de ne commettre aucune erreur. Le moindre écart peut coûter un dixième et cela veut dire qu’on peut perdre cinq places sur la grille, voire plus. Il sera intéressant d’y courir, j’ai hâte d’y être."
Quel est votre objectif ce week-end ?
"Encore une fois, mon objectif sera de terminer dans le Top 10."
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Robert Kubica confie que le week-end de Monza sera très spécial pour lui. C’est sur ce circuit qu’il était monté pour la première fois sur le podium en 2006, avec BMW Sauber.
Robert, Monza est un week-end important pour vous. Vous l’envisagez comme une course à domicile ?
Dans un certain sens, oui. La Pologne reste mon pays natal mais j’ai toujours couru avec des équipes italiennes en karting, en Formule Renault et en Formule 3, et j’ai vécu un an près de Monza. J’ai donc de bons souvenirs de la région. En ce qui concerne ma carrière de Formule 1, c’est le circuit qui m’a permis de monter pour la première fois sur le podium en 2006. C’est certainement un circuit et un week-end très spéciaux pour moi.
Quelles sont les caractéristiques du circuit ?
"Il présente beaucoup de sections à grande vitesse comme Ascari et la Parbolica, et puis des chicanes lentes. Il est difficile de trouver le bon équilibre pour ces sections. Il faut que la voiture soit performante dans tous les secteurs et ce n’est pas évident. Monza est le circuit le plus rapide du calendrier, ce qui veut dire que nous utiliserons des appuis très faibles, pour une configuration à traînée peu élevée."
"Il y a quelques années, on testait à Monza la semaine avant la course. On pouvait alors s’habituer à la voiture. De nos jours, le week-end est un peu plus difficile à aborder. L’autre facteur important à prendre en compte, c’est l’importance d’un bon grip mécanique pour la stabilité de freinage dans les chicanes, et une bonne motricité en sortie de virage."
Est-il agréable de piloter à Monza ?
"Oui, parce que le feeling de la voiture est si inhabituel – c’est comme prendre le volant d’une voiture totalement différente. Au début du week-end, on pense que l’arrière est très instable mais en fait ça reste comme ça tout le temps, on ne trouve jamais vraiment le grip et la stabilité auxquels on est habitué sur les autres circuits. C’est donc un beau défi pour les pilotes. J’aime également les grandes zones de freinage que l’on approche à très grande vitesse où il faut se montrer extrêmement précis. Il est difficile de ne pas manquer la corde lorsqu’on n’est pas habitué à la configuration sans appui aérodynamique."
Après un podium à Spa, quelles sont vos attentes de ce week-end ?
"C’est difficile à dire. Je pense que ce sera un week-end très intéressant pour juger la performance des voitures. Spa était un bon exemple du potentiel du F-duct qui nous a permis d’être immédiatement plus compétitifs et plus proches de la tête de peloton lorsque nous l’avons monté sur la voiture."
"Il sera moins important à Monza car les voitures auront moins de trainée, mais il procurera toujours un avantage. Il nous faut donc voir quelles équipes l’utiliseront, et si nous pourrons être parmi elles. Le circuit peut amener son lot de surprises. Je préfère donc rester prudent en ce qui concerne les prédictions. Toutefois, si le feeling de la voiture est aussi bon qu’à Spa, il n’y aura pas de raisons pour que nous ne soyons pas compétitifs à Monza."
[Communiqué de Renault F1 Team]
Robert, Monza est un week-end important pour vous. Vous l’envisagez comme une course à domicile ?
Dans un certain sens, oui. La Pologne reste mon pays natal mais j’ai toujours couru avec des équipes italiennes en karting, en Formule Renault et en Formule 3, et j’ai vécu un an près de Monza. J’ai donc de bons souvenirs de la région. En ce qui concerne ma carrière de Formule 1, c’est le circuit qui m’a permis de monter pour la première fois sur le podium en 2006. C’est certainement un circuit et un week-end très spéciaux pour moi.
Quelles sont les caractéristiques du circuit ?
"Il présente beaucoup de sections à grande vitesse comme Ascari et la Parbolica, et puis des chicanes lentes. Il est difficile de trouver le bon équilibre pour ces sections. Il faut que la voiture soit performante dans tous les secteurs et ce n’est pas évident. Monza est le circuit le plus rapide du calendrier, ce qui veut dire que nous utiliserons des appuis très faibles, pour une configuration à traînée peu élevée."
"Il y a quelques années, on testait à Monza la semaine avant la course. On pouvait alors s’habituer à la voiture. De nos jours, le week-end est un peu plus difficile à aborder. L’autre facteur important à prendre en compte, c’est l’importance d’un bon grip mécanique pour la stabilité de freinage dans les chicanes, et une bonne motricité en sortie de virage."
Est-il agréable de piloter à Monza ?
"Oui, parce que le feeling de la voiture est si inhabituel – c’est comme prendre le volant d’une voiture totalement différente. Au début du week-end, on pense que l’arrière est très instable mais en fait ça reste comme ça tout le temps, on ne trouve jamais vraiment le grip et la stabilité auxquels on est habitué sur les autres circuits. C’est donc un beau défi pour les pilotes. J’aime également les grandes zones de freinage que l’on approche à très grande vitesse où il faut se montrer extrêmement précis. Il est difficile de ne pas manquer la corde lorsqu’on n’est pas habitué à la configuration sans appui aérodynamique."
Après un podium à Spa, quelles sont vos attentes de ce week-end ?
"C’est difficile à dire. Je pense que ce sera un week-end très intéressant pour juger la performance des voitures. Spa était un bon exemple du potentiel du F-duct qui nous a permis d’être immédiatement plus compétitifs et plus proches de la tête de peloton lorsque nous l’avons monté sur la voiture."
"Il sera moins important à Monza car les voitures auront moins de trainée, mais il procurera toujours un avantage. Il nous faut donc voir quelles équipes l’utiliseront, et si nous pourrons être parmi elles. Le circuit peut amener son lot de surprises. Je préfère donc rester prudent en ce qui concerne les prédictions. Toutefois, si le feeling de la voiture est aussi bon qu’à Spa, il n’y aura pas de raisons pour que nous ne soyons pas compétitifs à Monza."
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Lotus sera motorisée par Renault l’année prochaine si elle parvient à casser son contrat avec Cosworth, rapporte Autosport.
Toutes les nouvelles équipes, en plus de Williams, ont signé un contrat de trois ans avec le motoriste britannique. Lotus souhaite cependant mettre un terme à son engagement deux années plus tôt que prévu pour utiliser des moteurs Renault à compter de 2011.
Le contrat signé ne comporterait toutefois pas de clause de sortie. Lotus a donc besoin de l’autorisation de Cosworth pour mettre un terme à leur association et retrouver le moteur Renault pour la première fois depuis 1986. Le package ne s’arrêterait pas au moteur de Viry-Châtillon puisque l’accord comprendrait également la fourniture des boîtes de vitesses et de la transmission.
Il est fort à parier que si Lotus veut mettre un terme à son contrat, elle devra mettre la main au porte feuille pour convaincre Cosworth de la laisser partir.
Toutes les nouvelles équipes, en plus de Williams, ont signé un contrat de trois ans avec le motoriste britannique. Lotus souhaite cependant mettre un terme à son engagement deux années plus tôt que prévu pour utiliser des moteurs Renault à compter de 2011.
Le contrat signé ne comporterait toutefois pas de clause de sortie. Lotus a donc besoin de l’autorisation de Cosworth pour mettre un terme à leur association et retrouver le moteur Renault pour la première fois depuis 1986. Le package ne s’arrêterait pas au moteur de Viry-Châtillon puisque l’accord comprendrait également la fourniture des boîtes de vitesses et de la transmission.
Il est fort à parier que si Lotus veut mettre un terme à son contrat, elle devra mettre la main au porte feuille pour convaincre Cosworth de la laisser partir.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Le Grand-Prix d'Italie débutera demain avec les deux premières séances d'essais libres sur le circuit de Monza. En attendant, le paddock s'impatiente et va à quelques indiscrétions. Petit tour d'horizon des informations autour de Renault.
Quatre pilotes de la World Series by Renault chez Renault F1
Comme annoncé dimanche dernier, quatre pilotes engagés en World Series by Renault étaient présents aujourd'hui dans le stand de l'écurie française. Voici le nom des heureux élus :
_Kevin Korjus (Koiranen Bros Motorsport) – leader FR2.0
_Sten Pentus - (Fortec Motorsport) - 4e Formule Renault 3.5
_Albert Costa - (Epsilon Euskadi) - 6e Formule Renault 3.5
_Nathanael Berthon (Draco Racing) - 7e Formule Renault 3.5
Au programme de cette journée découverte : une rencontre avec Eric Boullier, une visite du garage, des explications de Rémi Taffin au niveau technique ainsi que de Riccardo Ceccarelli, pour la préparation physique. Ils ont ensuite pu rencontrer Robert Kubica et Vitaly Petrov.
Adrian Sutil parle à nouveau de son avenir
Une fois n'est pas coutume, Adrian Sutil évoque son avenir. Si l'allemand confirme que Force India est toujours sa priorité, il concède que certaines offres sont difficilement refusables...
" Je peux honnêtement dire que Force India est toujours ma priorité, je vais d'abord parler avec eux. À mon avis, c'est une équipe d'avenir ", affirme Adrian Sutil dans les paddocks du Grand-Prix d'Italie.
" Je suis ici depuis longtemps, mais peut être que quelqu'un va me faire une offre que je ne peux pas refuser ", ajoute l'allemand un brin bien mystérieux...
Vitaly Petrov fête son anniversaire
Le russe a fêté mercredi ses 26 ans. Pour l'occasion, Renault lui a préparé une cérémonie dans les paddocks de Monza, où le pilote au losange a pu souffler ses bougies, et découper son gâteau d'anniversaire. Un joli résultat dimanche serait un beau cadeau pour le russe qui apprécie le tracé de Monza. Mais en attendant, joyeux anniversaire Vitaly, ou plutôt, СДнем Рождения !
Quatre pilotes de la World Series by Renault chez Renault F1
Comme annoncé dimanche dernier, quatre pilotes engagés en World Series by Renault étaient présents aujourd'hui dans le stand de l'écurie française. Voici le nom des heureux élus :
_Kevin Korjus (Koiranen Bros Motorsport) – leader FR2.0
_Sten Pentus - (Fortec Motorsport) - 4e Formule Renault 3.5
_Albert Costa - (Epsilon Euskadi) - 6e Formule Renault 3.5
_Nathanael Berthon (Draco Racing) - 7e Formule Renault 3.5
Au programme de cette journée découverte : une rencontre avec Eric Boullier, une visite du garage, des explications de Rémi Taffin au niveau technique ainsi que de Riccardo Ceccarelli, pour la préparation physique. Ils ont ensuite pu rencontrer Robert Kubica et Vitaly Petrov.
Adrian Sutil parle à nouveau de son avenir
Une fois n'est pas coutume, Adrian Sutil évoque son avenir. Si l'allemand confirme que Force India est toujours sa priorité, il concède que certaines offres sont difficilement refusables...
" Je peux honnêtement dire que Force India est toujours ma priorité, je vais d'abord parler avec eux. À mon avis, c'est une équipe d'avenir ", affirme Adrian Sutil dans les paddocks du Grand-Prix d'Italie.
" Je suis ici depuis longtemps, mais peut être que quelqu'un va me faire une offre que je ne peux pas refuser ", ajoute l'allemand un brin bien mystérieux...
Vitaly Petrov fête son anniversaire
Le russe a fêté mercredi ses 26 ans. Pour l'occasion, Renault lui a préparé une cérémonie dans les paddocks de Monza, où le pilote au losange a pu souffler ses bougies, et découper son gâteau d'anniversaire. Un joli résultat dimanche serait un beau cadeau pour le russe qui apprécie le tracé de Monza. Mais en attendant, joyeux anniversaire Vitaly, ou plutôt, СДнем Рождения !
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Après trois heures d’essais libres sur le circuit de Monza en Italie, Alan Permane, le chef ingénieur de Renault F1 Team, répond à trois questions.
Quelle a été l’approche de l’équipe en ce qui concerne le f-duct aujourd’hui ?
"Nous l’avons utilisé sur les deux voitures pendant les deux séances. Sur la monoplace de Robert, nous avons testé plusieurs niveaux de charge cet après-midi et nous allons étudier les informations recueillies afin de déterminer la meilleure configuration possible pour demain. Nous avons aussi regardé ce que faisaient nos concurrents dans ce domaine. Quelques-uns ont choisi de ne pas utiliser le f-duct et c’est une approche qu’il nous faudra surveiller. Cela dit, notre décision dépendra de notre performance, pas de celle des autres."
Les conditions de piste étaient beaucoup plus chaudes cet après-midi par rapport à la matinée. Est-ce que le programme technique a été modifié en conséquence ?
"Les températures étaient plus hautes, c’est vrai, et le vent s’était levé. Mais cela n’a pas eu vraiment d’impact. Les temps au tour étaient semblables à ceux du matin, ce qui signifie que de la gomme s’est déposée sur la piste mais que le circuit a perdu en adhérence à cause de la température. Il y a eu de la pluie ces derniers jours, mais on n’en attend pas d’ici la fin du week-end."
La journée s’est-elle bien passée pour les deux pilotes ?
"Notre programme était assez classique pour Monza. Nous devions en effet surveiller notre vitesse de pointe plus que sur les autres circuits, afin de nous assurer que nous étions au niveau des autres équipes sur ce point. Nous avons également procédé à quelques évaluations de pneumatiques, avec beaucoup et peu de carburant. En ce qui concerne notre performance, Vitaly a perdu la possibilité de terminer la séance à cause d’un problème de freins et Robert a buté sur du trafic pendant ses tours rapides. Nous serons plus compétitifs demain, j’en suis certain."
[Communiqué de Renault F1 Team]
Quelle a été l’approche de l’équipe en ce qui concerne le f-duct aujourd’hui ?
"Nous l’avons utilisé sur les deux voitures pendant les deux séances. Sur la monoplace de Robert, nous avons testé plusieurs niveaux de charge cet après-midi et nous allons étudier les informations recueillies afin de déterminer la meilleure configuration possible pour demain. Nous avons aussi regardé ce que faisaient nos concurrents dans ce domaine. Quelques-uns ont choisi de ne pas utiliser le f-duct et c’est une approche qu’il nous faudra surveiller. Cela dit, notre décision dépendra de notre performance, pas de celle des autres."
Les conditions de piste étaient beaucoup plus chaudes cet après-midi par rapport à la matinée. Est-ce que le programme technique a été modifié en conséquence ?
"Les températures étaient plus hautes, c’est vrai, et le vent s’était levé. Mais cela n’a pas eu vraiment d’impact. Les temps au tour étaient semblables à ceux du matin, ce qui signifie que de la gomme s’est déposée sur la piste mais que le circuit a perdu en adhérence à cause de la température. Il y a eu de la pluie ces derniers jours, mais on n’en attend pas d’ici la fin du week-end."
La journée s’est-elle bien passée pour les deux pilotes ?
"Notre programme était assez classique pour Monza. Nous devions en effet surveiller notre vitesse de pointe plus que sur les autres circuits, afin de nous assurer que nous étions au niveau des autres équipes sur ce point. Nous avons également procédé à quelques évaluations de pneumatiques, avec beaucoup et peu de carburant. En ce qui concerne notre performance, Vitaly a perdu la possibilité de terminer la séance à cause d’un problème de freins et Robert a buté sur du trafic pendant ses tours rapides. Nous serons plus compétitifs demain, j’en suis certain."
[Communiqué de Renault F1 Team]
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Le pilote Renault Vitaly Petrov sera pénalisé de cinq places sur la grille de départ pour avoir gêné la Virgin de Timo Glock lors de la Q1.
" Je peux seulement m'excuser auprès de lui si je l'ai gêné ", a déclaré Petrov. " Je ne l'ai pas vu venir derrière moi et ne voyais pas de drapeaux bleus quand je suis sorti des stands. "
" Ma pénalité sur la grille rendra les choses encore plus difficiles dans la course mais, comme nous l'avons vu à Spa, demain est un autre jour et beaucoup de choses peuvent encore arriver. "
Vitaly partira donc de la 20ème place sur la grille, puisqu'il s'était qualifié en 15ème position en début d'après midi, sur le tracé de Monza.
" Je peux seulement m'excuser auprès de lui si je l'ai gêné ", a déclaré Petrov. " Je ne l'ai pas vu venir derrière moi et ne voyais pas de drapeaux bleus quand je suis sorti des stands. "
" Ma pénalité sur la grille rendra les choses encore plus difficiles dans la course mais, comme nous l'avons vu à Spa, demain est un autre jour et beaucoup de choses peuvent encore arriver. "
Vitaly partira donc de la 20ème place sur la grille, puisqu'il s'était qualifié en 15ème position en début d'après midi, sur le tracé de Monza.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Un communiqué Renault F1 Team
ESSAIS LIBRES 3
Robert Kubica, R30-02, P9, 1:23.209, 20 tours
Vitaly Petrov, R30-04, P16, 1:23.967, 19 tours
SEANCE DE QUALIFICATIONS
Robert Kubica, R30-02, P9, 1:23.039
Robert : " Nous savions que nous ne pouvions pas attendre mieux qu’une septième position si la séance de qualifications se passait sans problème, mais la bataille a été très dure avec Mercedes et Williams. Je suis parvenu à réaliser un bon chrono en Q2 et à passer cette étape avec une seule tentative, ce qui m’a permis de sauvegarder un train de pneumatiques pour Q3. Dans ma première tentative, j’étais deux dixièmes plus rapide que mon meilleur tour mais j’ai pris la décision de rentrer au stand. L’idée était de pouvoir reprendre la piste avec la possibilité de réaliser deux tours chronométrés et améliorer. Malheureusement, je n’ai pas pu égaler mon temps de Q2 et j’ai terminé à deux centièmes de la 7e place. Ce n’est pas idéal parce que les voitures autour de moi ont une très bonne vitesse de pointe, mais nous savons que l’après-midi sera long pour tout le monde demain. J’espère que nous pourrons saisir les opportunités qui se présenteront en course. "
Vitaly Petrov, R30-04, P15, 1:23.819 – partira P20, pénalité après la séance de qualifications
Vitaly : " Les qualifications ont été difficiles et les écarts entre les voitures aux environs du top 10 étaient très faibles. Notre voiture n’est pas aussi compétitive que lors de la dernière course. De plus, il m’a fallu apprendre à trouver le bon rythme sur ce circuit, à exploiter les pneumatiques à leur optimum, le tout avec un niveau d’appui minime. En ce qui concerne l’incident avec Timo, je ne peux que lui présenter mes excuses si je l’ai ralenti. Je ne l’ai pas vu arriver et, parce que je sortais des stands, je n’ai pas non plus vu les drapeaux bleus. Ma pénalité va rendre les choses encore plus difficiles pour moi mais, comme nous l’avons vu à Spa, demain est un autre jour. Tout peut encore arriver… "
Eric Boullier, Team Principal
" Après un bon week-end à Spa, nous sommes un peu déçus de nous retrouver 9e et 20e sur la grille de Monza. Nous savions que le circuit ne nous conviendrait pas autant que Spa, mais nous avions le potentiel pour faire mieux avec Robert. Malheureusement, il y a un gros écart entre nos deux voitures et chacune d’entre elles se trouve derrière une Mercedes. Nous ne partons donc pas des meilleures positions possibles. Cependant, nous pensons pouvoir disputer une course solide notamment grâce à des premiers tours agressifs, puis avec une bonne stratégie, afin de terminer devant Mercedes. "
Alan Permane, Chef ingénieur de course
" Robert réalise une bonne performance et passe une nouvelle fois en Q3, ce qu’il est parvenu à réaliser sur toutes les courses de la saison. S’il avait pu répéter son temps de Q2, il serait 7e sur la grille, mais nous savons que les voitures peuvent être assez inconstantes et difficiles sur ce circuit. Je pense que nous disputerons une bonne course, cela dit. Vitaly, quant à lui, a manqué de roulage à deux reprises en essais libres à la suite de problèmes de freins. Ceux-ci ont réapparu en qualifications, malheureusement. A cause de cela, il lui a été difficile de s’habituer à la voiture dans sa configuration à faible appui. Une course difficile l’attend, d’autant qu’il écope d’une pénalité de 5 places sur la grille de départ. Nous essaierons néanmoins de terminer le plus près possible des points. "
ESSAIS LIBRES 3
Robert Kubica, R30-02, P9, 1:23.209, 20 tours
Vitaly Petrov, R30-04, P16, 1:23.967, 19 tours
SEANCE DE QUALIFICATIONS
Robert Kubica, R30-02, P9, 1:23.039
Robert : " Nous savions que nous ne pouvions pas attendre mieux qu’une septième position si la séance de qualifications se passait sans problème, mais la bataille a été très dure avec Mercedes et Williams. Je suis parvenu à réaliser un bon chrono en Q2 et à passer cette étape avec une seule tentative, ce qui m’a permis de sauvegarder un train de pneumatiques pour Q3. Dans ma première tentative, j’étais deux dixièmes plus rapide que mon meilleur tour mais j’ai pris la décision de rentrer au stand. L’idée était de pouvoir reprendre la piste avec la possibilité de réaliser deux tours chronométrés et améliorer. Malheureusement, je n’ai pas pu égaler mon temps de Q2 et j’ai terminé à deux centièmes de la 7e place. Ce n’est pas idéal parce que les voitures autour de moi ont une très bonne vitesse de pointe, mais nous savons que l’après-midi sera long pour tout le monde demain. J’espère que nous pourrons saisir les opportunités qui se présenteront en course. "
Vitaly Petrov, R30-04, P15, 1:23.819 – partira P20, pénalité après la séance de qualifications
Vitaly : " Les qualifications ont été difficiles et les écarts entre les voitures aux environs du top 10 étaient très faibles. Notre voiture n’est pas aussi compétitive que lors de la dernière course. De plus, il m’a fallu apprendre à trouver le bon rythme sur ce circuit, à exploiter les pneumatiques à leur optimum, le tout avec un niveau d’appui minime. En ce qui concerne l’incident avec Timo, je ne peux que lui présenter mes excuses si je l’ai ralenti. Je ne l’ai pas vu arriver et, parce que je sortais des stands, je n’ai pas non plus vu les drapeaux bleus. Ma pénalité va rendre les choses encore plus difficiles pour moi mais, comme nous l’avons vu à Spa, demain est un autre jour. Tout peut encore arriver… "
Eric Boullier, Team Principal
" Après un bon week-end à Spa, nous sommes un peu déçus de nous retrouver 9e et 20e sur la grille de Monza. Nous savions que le circuit ne nous conviendrait pas autant que Spa, mais nous avions le potentiel pour faire mieux avec Robert. Malheureusement, il y a un gros écart entre nos deux voitures et chacune d’entre elles se trouve derrière une Mercedes. Nous ne partons donc pas des meilleures positions possibles. Cependant, nous pensons pouvoir disputer une course solide notamment grâce à des premiers tours agressifs, puis avec une bonne stratégie, afin de terminer devant Mercedes. "
Alan Permane, Chef ingénieur de course
" Robert réalise une bonne performance et passe une nouvelle fois en Q3, ce qu’il est parvenu à réaliser sur toutes les courses de la saison. S’il avait pu répéter son temps de Q2, il serait 7e sur la grille, mais nous savons que les voitures peuvent être assez inconstantes et difficiles sur ce circuit. Je pense que nous disputerons une bonne course, cela dit. Vitaly, quant à lui, a manqué de roulage à deux reprises en essais libres à la suite de problèmes de freins. Ceux-ci ont réapparu en qualifications, malheureusement. A cause de cela, il lui a été difficile de s’habituer à la voiture dans sa configuration à faible appui. Une course difficile l’attend, d’autant qu’il écope d’une pénalité de 5 places sur la grille de départ. Nous essaierons néanmoins de terminer le plus près possible des points. "
leles- Messages : 766
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Bon Bob sait prendre de bons departs, et Vitaly fait de meilleures prestations le dimanche que le samedi, donc confiance...
Reignman- Messages : 7389
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Bon frustrante cette course.
Bob qui fait un super départ, mais qui perd des places au changement de pneus.
Vitaly fait une course complètement anonyme.
Renault perd 8 points au profit de Mercedes.
Une course à oublier mais les 5 derniers GP de la saison devrait être plus favorable.
Bob qui fait un super départ, mais qui perd des places au changement de pneus.
Vitaly fait une course complètement anonyme.
Renault perd 8 points au profit de Mercedes.
Une course à oublier mais les 5 derniers GP de la saison devrait être plus favorable.
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Alryck- Messages : 709
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Re: [F1] Lotus Renault GP
L'arrivée d'un moteur Renault dans une Lotus en 2011 était sur la bonne voie, mais il restait à l'écurie Malaisienne à trouver un compromit avec Cosworth, pour rompre son contrat actuel de motorisation. C'est aujourd'hui chose faite, puisque les deux entités ont annoncé la fin de leur collaboration à l'issue de cette saison 2010.
" Cosworth a conclu une entente de principe avec Lotus Racing lequel dispose d’un contrat de fourniture moteur, de la volonté d’arriver à une conclusion de terminer l’actuelle saison de Formule 1. Cette entente est sujette à un contrat et jusqu’à la signature de l’accord, aucune des parties ne fera de commentaires ", précise le communiqué fournit par le motoriste britannique.
Une excellente nouvelle pour le losange, qui devrait donc disposer d'une troisième formation la saison prochaine. Tony Fernandes s'est toutefois refusé de confirmer l'arrivée du bloc Renault en 2011.
" Nous devions faire quelque chose de différent et ce sera annoncé bientôt ", précise-t-il. " Il n’y avait pas de problème avec le moteur mais autour nous avions des problèmes. "
" Il y a eu beaucoup de négociations ces dernières semaines et nous sommes ravis de ce que nous avons obtenu. Notre volonté est de progresser sur la grille et être au niveau des Red Bull et des Ferrari lors des années à venir. Cela ne se fera pas en un jour mais nous devons construire notre avenir en vue de franchir des étapes importantes dans notre performance ", ajoute Tony Fernandes.
Lotus devrait faire dans quinze jours une série d'annonces à propos de son avenir. Outre la très probable confirmation de l'accord avec Renault, l'écurie Malaisienne devrait annoncer l'arrivée d'un nouveau nom - Team Lotus -, et dévoiler l'identité de ses deux pilotes.
" Cosworth a conclu une entente de principe avec Lotus Racing lequel dispose d’un contrat de fourniture moteur, de la volonté d’arriver à une conclusion de terminer l’actuelle saison de Formule 1. Cette entente est sujette à un contrat et jusqu’à la signature de l’accord, aucune des parties ne fera de commentaires ", précise le communiqué fournit par le motoriste britannique.
Une excellente nouvelle pour le losange, qui devrait donc disposer d'une troisième formation la saison prochaine. Tony Fernandes s'est toutefois refusé de confirmer l'arrivée du bloc Renault en 2011.
" Nous devions faire quelque chose de différent et ce sera annoncé bientôt ", précise-t-il. " Il n’y avait pas de problème avec le moteur mais autour nous avions des problèmes. "
" Il y a eu beaucoup de négociations ces dernières semaines et nous sommes ravis de ce que nous avons obtenu. Notre volonté est de progresser sur la grille et être au niveau des Red Bull et des Ferrari lors des années à venir. Cela ne se fera pas en un jour mais nous devons construire notre avenir en vue de franchir des étapes importantes dans notre performance ", ajoute Tony Fernandes.
Lotus devrait faire dans quinze jours une série d'annonces à propos de son avenir. Outre la très probable confirmation de l'accord avec Renault, l'écurie Malaisienne devrait annoncer l'arrivée d'un nouveau nom - Team Lotus -, et dévoiler l'identité de ses deux pilotes.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Le Renault F1 Team a vécu un Grand-Prix d'Italie difficile. La R30 ne fut pas spécialement performante sur le rapide tracé de Monza et si Robert Kubica pouvait prétendre à la cinquième place finale, un trop long arrêt au stand l'a fait reculer de trois positions. Résultat, le polonais termine huitième, et Renault perd 8 points sur Mercedes GP. Pour Eric Boullier cependant, rien n'est joué.
" Franchement on ne s’attendait pas en Italie à avoir la même forme qu’à Spa, rêver d avoir les deux voitures dans les points était peut-être un peu trop ambitieux, " affirme le français à Autosport.com, relayé par Nextgen-Auto.com.
" Toutefois si je considère la voiture que nous avons maintenant dans les configurations avec beaucoup plus d’appuis aérodynamiques, les choses sont prometteuses. Notre F-duct fonctionne très bien, tout comme notre diffuseur soufflé. Sur des tracés plus conventionnels comme Singapour ou Suzuka, je nous vois en bien meilleure position. Je ne serai pas étonné si on faisait aussi bien qu’à Spa ", ajoute-t-il.
Renault F1 ne lâche donc pas les armes, et la lutte face à Mercedes GP est loin d'être terminée. L'écurie allemande dispose toutefois d'une avance confortable, mais si le losange parvient à retrouver un niveau de performance digne de celui de Spa, l'écart pourrait être réduit plus rapidement.
" Franchement on ne s’attendait pas en Italie à avoir la même forme qu’à Spa, rêver d avoir les deux voitures dans les points était peut-être un peu trop ambitieux, " affirme le français à Autosport.com, relayé par Nextgen-Auto.com.
" Toutefois si je considère la voiture que nous avons maintenant dans les configurations avec beaucoup plus d’appuis aérodynamiques, les choses sont prometteuses. Notre F-duct fonctionne très bien, tout comme notre diffuseur soufflé. Sur des tracés plus conventionnels comme Singapour ou Suzuka, je nous vois en bien meilleure position. Je ne serai pas étonné si on faisait aussi bien qu’à Spa ", ajoute-t-il.
Renault F1 ne lâche donc pas les armes, et la lutte face à Mercedes GP est loin d'être terminée. L'écurie allemande dispose toutefois d'une avance confortable, mais si le losange parvient à retrouver un niveau de performance digne de celui de Spa, l'écart pourrait être réduit plus rapidement.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Alors qu’elle avait initialement prévu de désigner son deuxième pilote titulaire après le Grand Prix de Hongrie en août dernier, Renault s’est finalement laissée du temps jusqu’à Singapour pour décider du sort de Vitaly Petrov.
L’équipe française souhaite en effet octroyer une dernière chance au jeune pilote russe pour faire ses preuves. L’écurie veut voir ce dont Vitaly Petrov est capable sur un circuit qu’il découvrira dans deux semaines.
Après Singapour, Renault tranchera cette fois-ci définitivement la question sur la reconduction ou non de son pilote l’année prochaine aux côtés de Robert Kubica. Si Vitaly Petrov n’était pas reconduit, l’écurie française continuerait toutefois à le soutenir en le plaçant chez Lotus, à qui elle fournira les moteurs, les boîtes de vitesses et la transmission en 2011.
En revanche, la piste serait un peu plus ouverte pour le pilote qui épaulerait Robert Kubica. Nick Heidfeld était le grand favori, mais il devrait remplacer Pedro de la Rosa chez Sauber dès le prochain Grand Prix à Singapour. Par la même occasion, il pourrait également s’engager avec son ancienne équipe pour 2011, ce qui obligerait Renault à considérer d’autres options. Adrian Sutil, Timo Glock ou encore Heikki Kovalainen seraient alors les favoris.
L’équipe française souhaite en effet octroyer une dernière chance au jeune pilote russe pour faire ses preuves. L’écurie veut voir ce dont Vitaly Petrov est capable sur un circuit qu’il découvrira dans deux semaines.
Après Singapour, Renault tranchera cette fois-ci définitivement la question sur la reconduction ou non de son pilote l’année prochaine aux côtés de Robert Kubica. Si Vitaly Petrov n’était pas reconduit, l’écurie française continuerait toutefois à le soutenir en le plaçant chez Lotus, à qui elle fournira les moteurs, les boîtes de vitesses et la transmission en 2011.
En revanche, la piste serait un peu plus ouverte pour le pilote qui épaulerait Robert Kubica. Nick Heidfeld était le grand favori, mais il devrait remplacer Pedro de la Rosa chez Sauber dès le prochain Grand Prix à Singapour. Par la même occasion, il pourrait également s’engager avec son ancienne équipe pour 2011, ce qui obligerait Renault à considérer d’autres options. Adrian Sutil, Timo Glock ou encore Heikki Kovalainen seraient alors les favoris.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Fabrice Lom, responsable des moteurs Renault chez Red Bull Racing, a confié à ToileF1.com qu’il voyait d’un très bon œil l’arrivée d’un changement de règlementation moteur à compter de 2013, estimant que cela sera bénéfique à la santé intellectuelle des ingénieurs.
Il est vrai que depuis l’introduction du gel du développement des moteurs pour réduire les coûts, les ingénieurs ne jouissent plus d’aucune liberté intellectuelle puisque les moteurs sont gelés.
Cela changera en 2013 avec l’arrivée d’un nouveau moteur, vraisemblablement un turbo de 4 cylindres de 1,6 litre, qui se voudra plus respectueux de l’environnement. Un changement qu’attend avec impatience Fabrice Lom.
"De toute façon, du côté des motoristes, le changement est une bonne chose. Cela fait trop longtemps qu’on est figé avec le gel du développement des moteurs, et ce n’est pas bon pour la santé intellectuelle des ingénieurs. Il faut du changement, moderniser la Formule 1. Les moteurs qu’on exploite en ce moment sont quand même des vieux moteurs. Une certaine partie de leur technologie est un peu dépassée. C’est donc une bonne chose de changer un règlement," a déclaré Fabrice Lom à ToileF1.com.
"Après, chacun avec sa vision de la Formule 1 appréciera tel ou tel point du règlement mais pas tel autre. Chacun a un avis personnel sur la direction dans laquelle on va, mais quoi qu’il arrive le changement est une bonne chose."
En 2013, les motoristes devront également concevoir des moteurs davantage fiables. Le quota de huit moteurs par pilote par saison serait en effet revu à seulement cinq moteurs, alors que paradoxalement le calendrier comptera encore plus de Grands Prix. Concrètement, cela veut dire que les moteurs devront au moins tenir quatre courses. Fabrice Lom ne perçoit cependant pas cette nouvelle longévité comme un défi technique.
"Je n’ai pas spécialement d’avis. Le travail des motoristes au jour d’aujourd’hui consiste surtout en l’adaptation du moteur piste à piste, que ça soit donc le même moteur ou un moteur différent en fonction de la piste ne change pas grand-chose. Pour les gens qui conçoivent les moteurs, comme on part d’une feuille blanche, c’est un challenge intéressant d’augmenter la durabilité. C’est une ligne supplémentaire du cahier des charges sur laquelle on va travailler."
Il est vrai que depuis l’introduction du gel du développement des moteurs pour réduire les coûts, les ingénieurs ne jouissent plus d’aucune liberté intellectuelle puisque les moteurs sont gelés.
Cela changera en 2013 avec l’arrivée d’un nouveau moteur, vraisemblablement un turbo de 4 cylindres de 1,6 litre, qui se voudra plus respectueux de l’environnement. Un changement qu’attend avec impatience Fabrice Lom.
"De toute façon, du côté des motoristes, le changement est une bonne chose. Cela fait trop longtemps qu’on est figé avec le gel du développement des moteurs, et ce n’est pas bon pour la santé intellectuelle des ingénieurs. Il faut du changement, moderniser la Formule 1. Les moteurs qu’on exploite en ce moment sont quand même des vieux moteurs. Une certaine partie de leur technologie est un peu dépassée. C’est donc une bonne chose de changer un règlement," a déclaré Fabrice Lom à ToileF1.com.
"Après, chacun avec sa vision de la Formule 1 appréciera tel ou tel point du règlement mais pas tel autre. Chacun a un avis personnel sur la direction dans laquelle on va, mais quoi qu’il arrive le changement est une bonne chose."
En 2013, les motoristes devront également concevoir des moteurs davantage fiables. Le quota de huit moteurs par pilote par saison serait en effet revu à seulement cinq moteurs, alors que paradoxalement le calendrier comptera encore plus de Grands Prix. Concrètement, cela veut dire que les moteurs devront au moins tenir quatre courses. Fabrice Lom ne perçoit cependant pas cette nouvelle longévité comme un défi technique.
"Je n’ai pas spécialement d’avis. Le travail des motoristes au jour d’aujourd’hui consiste surtout en l’adaptation du moteur piste à piste, que ça soit donc le même moteur ou un moteur différent en fonction de la piste ne change pas grand-chose. Pour les gens qui conçoivent les moteurs, comme on part d’une feuille blanche, c’est un challenge intéressant d’augmenter la durabilité. C’est une ligne supplémentaire du cahier des charges sur laquelle on va travailler."
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Il y a deux semaines, à l’occasion du Grand Prix de Belgique, Eric Boullier avait confirmé l’existence de contacts avec Kimi Räikkönen dans un passé récent.
Mais le team principal de l’équipe Renault avait expliqué qu’il aurait un intérêt pour le Finlandais "au seul cas où il veut vraiment travailler avec nous. Et pas seulement prendre 20 millions".
Si l’incertitude autour du cas du champion du monde 2007 est grande quant à ses projets pour l’avenir, il semble que son coeur balance toujours entre poursuivre l’aventure en championnat du monde des rallyes ou revenir en Formule 1.
Cependant, Autosport révèle aujourd’hui que Kimi Räikkönen serait de plus en plus enclin à un retour en Formule 1 et que le Finlandais aurait sollicité pour cela l’équipe française. Toutefois, personne ne sait s’il a lui-même directement contacté la firme au losange ou si c’est son management.
Ces révélations vont en tout cas dans le sens contraire des déclarations de l’ancien pilote Ferrari à la fin du mois dernier, lorsqu’il avait indiqué au journal français L’Equipe : "Vous ne savez jamais, mais je ne reviendrai probablement jamais en Formule 1."
La condition pour que le Finlandais effectue son retour a toujours été de trouver une monoplace rapide. Les portes étant fermées chez les grandes équipes, la probabilité était quasiment inexistante. Mais les performances de Renault en 2010, au-delà des attentes, semblent avoir convaincu Kimi Räikkönen.
"C’est vrai qu’au cours de l’été nous avons eu de nombreuses demandes. Et le garçon que vous avez mentionné [Kimi Räikkönen] en fait partie. Il nous a contactés," a révélé Eric Boullier à Autosport.
Cependant, le team principal de Renault ne serait pas pressé pour prendre une décision. Comme il l’a expliqué à Monza, Vitaly Petrov aura une dernière chance à Singapour de démontrer qu’il peut conserver son volant en 2011. Le cas échéant, Renault se lancera à la recherche d’un remplaçant. Nick Heidfeld visiblement proche de Sauber, il resterait les pistes répondant aux noms d’Adrian Sutil, Timo Glock, Heikki Kovalainen ou... Kimi Räikkönen !
"Ce serait une stratégie différente pour l’équipe. Ce n’est pas une question de personnalité ou d’avoir un titre de champion du monde, même s’il nous coûterait plus cher d’avoir un champion du monde que quelqu’un qui ne l’est pas, mais ce n’est pas la question."
"Vous travaillez différemment si vous avez un débutant, que vous devez soutenir, ou si vous avez deux pilotes expérimentés. Nous devons y penser, mais la priorité c’est Vitaly, et de voir comment il va progresser. S’il nous convainc, alors nous lui permettrons certainement de rester. C’est notre première option. Mais il y a plusieurs autres options, et Kimi est l’une d’entre elles."
Quoi qu’il arrive, Renault souhaiterait annoncer son line-up pour 2011 avant la fin de la saison.
Mais le team principal de l’équipe Renault avait expliqué qu’il aurait un intérêt pour le Finlandais "au seul cas où il veut vraiment travailler avec nous. Et pas seulement prendre 20 millions".
Si l’incertitude autour du cas du champion du monde 2007 est grande quant à ses projets pour l’avenir, il semble que son coeur balance toujours entre poursuivre l’aventure en championnat du monde des rallyes ou revenir en Formule 1.
Cependant, Autosport révèle aujourd’hui que Kimi Räikkönen serait de plus en plus enclin à un retour en Formule 1 et que le Finlandais aurait sollicité pour cela l’équipe française. Toutefois, personne ne sait s’il a lui-même directement contacté la firme au losange ou si c’est son management.
Ces révélations vont en tout cas dans le sens contraire des déclarations de l’ancien pilote Ferrari à la fin du mois dernier, lorsqu’il avait indiqué au journal français L’Equipe : "Vous ne savez jamais, mais je ne reviendrai probablement jamais en Formule 1."
La condition pour que le Finlandais effectue son retour a toujours été de trouver une monoplace rapide. Les portes étant fermées chez les grandes équipes, la probabilité était quasiment inexistante. Mais les performances de Renault en 2010, au-delà des attentes, semblent avoir convaincu Kimi Räikkönen.
"C’est vrai qu’au cours de l’été nous avons eu de nombreuses demandes. Et le garçon que vous avez mentionné [Kimi Räikkönen] en fait partie. Il nous a contactés," a révélé Eric Boullier à Autosport.
Cependant, le team principal de Renault ne serait pas pressé pour prendre une décision. Comme il l’a expliqué à Monza, Vitaly Petrov aura une dernière chance à Singapour de démontrer qu’il peut conserver son volant en 2011. Le cas échéant, Renault se lancera à la recherche d’un remplaçant. Nick Heidfeld visiblement proche de Sauber, il resterait les pistes répondant aux noms d’Adrian Sutil, Timo Glock, Heikki Kovalainen ou... Kimi Räikkönen !
"Ce serait une stratégie différente pour l’équipe. Ce n’est pas une question de personnalité ou d’avoir un titre de champion du monde, même s’il nous coûterait plus cher d’avoir un champion du monde que quelqu’un qui ne l’est pas, mais ce n’est pas la question."
"Vous travaillez différemment si vous avez un débutant, que vous devez soutenir, ou si vous avez deux pilotes expérimentés. Nous devons y penser, mais la priorité c’est Vitaly, et de voir comment il va progresser. S’il nous convainc, alors nous lui permettrons certainement de rester. C’est notre première option. Mais il y a plusieurs autres options, et Kimi est l’une d’entre elles."
Quoi qu’il arrive, Renault souhaiterait annoncer son line-up pour 2011 avant la fin de la saison.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Eric Boullier frappait un grand coup, hier, en annonçant la possible venue de Kimi Räikkönen chez Renault F1 en 2011. Le français avait en effet confirmé la tenue actuelle de négociations avec le finlandais. Mais si l'ancien pilote Ferrari a bel et bien pris l'initiative de contacter le losange - et c'est important de le souligner -, rien n'est encore joué pour le moment.
Pour Eric Boullier, Kimi Räikkönen devra montrer sa motivation à piloter une Renault en 2011 et faire quelques efforts sur le plan financier. L'écurie française n'est pas prête à débourser de grosses sommes, d'autant plus en cette période de crise.
" Il faudra nous convaincre de sa motivation ", affirme le manager du Renault F1 Team à l'AFP, relayé par Nextgen-Auto.com. " Je pense que ses prétentions seront révisées à l’économie actuelle. Mais on n’en est pas, loin de là, à discuter de cela avec lui. "
" C’est lui qui nous a contactés. C’est flatteur, car cela montre que l’écurie est attractive pour un champion du monde de F1 ", souligne Eric Boullier. Un détail important qui prouve que Kimi Räikkönen n'a pas perdu l'idée de revenir en Formule 1, et qui montre un certain intérêt du finlandais pour l'écurie basée à Enstone.
Reste que celui-ci n'est pas, pour l'heure, le favori pour le second baquet chez Renault en 2011. Vitaly Petrov tient toujours la corde car le losange veut le garder, mais le russe doit montrer une plus grande constance dans ses résultats.
" Il fait quand même un très bon travail. Il grandit. Il arrive à maturité correctement. Je le presse parce qu’on a besoin d’être rassuré sur son potentiel le plus vite possible. On veut le garder ", conclut Eric Boullier à l'AFP.
Pour Eric Boullier, Kimi Räikkönen devra montrer sa motivation à piloter une Renault en 2011 et faire quelques efforts sur le plan financier. L'écurie française n'est pas prête à débourser de grosses sommes, d'autant plus en cette période de crise.
" Il faudra nous convaincre de sa motivation ", affirme le manager du Renault F1 Team à l'AFP, relayé par Nextgen-Auto.com. " Je pense que ses prétentions seront révisées à l’économie actuelle. Mais on n’en est pas, loin de là, à discuter de cela avec lui. "
" C’est lui qui nous a contactés. C’est flatteur, car cela montre que l’écurie est attractive pour un champion du monde de F1 ", souligne Eric Boullier. Un détail important qui prouve que Kimi Räikkönen n'a pas perdu l'idée de revenir en Formule 1, et qui montre un certain intérêt du finlandais pour l'écurie basée à Enstone.
Reste que celui-ci n'est pas, pour l'heure, le favori pour le second baquet chez Renault en 2011. Vitaly Petrov tient toujours la corde car le losange veut le garder, mais le russe doit montrer une plus grande constance dans ses résultats.
" Il fait quand même un très bon travail. Il grandit. Il arrive à maturité correctement. Je le presse parce qu’on a besoin d’être rassuré sur son potentiel le plus vite possible. On veut le garder ", conclut Eric Boullier à l'AFP.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Longtemps partisan du moteur Renault chez Red Bull Racing, Adrian Newey a de nouveau fait part de sa satisfaction vis-à-vis de sa relation avec le constructeur français. Si le bloc au losange accuse un déficit de puissance, Renault se rattrape sur son implication technique au sein de la formation autrichienne.
" Même si on peut penser qu’ils ont jusqu’à 40 chevaux de moins, ils ont toujours bien répondu à nos sollicitations ", explique l'ingénieur britannique sur Nextgen-Auto.com. " Renault a trop bien adhéré à la politique du gel des moteurs et cela a créé un écart sur Ferrari et Mercedes. S’ils ne sont pas autorisés à le remettre à niveau, je les imagine très bien se retirer de la fourniture des moteurs. "
Si Renault ne semble pas, aujourd'hui, avoir l'intention de quitter la Formule 1, Adrian Newey observe les propositions concurrentes. À ce jeu-là, le britannique n'est pas très emballé par Ferrari, tandis que McLaren pose toujours son véto pour Mercedes-Benz.
" Où pourrions-nous bien aller ? McLaren nous empêche d’avoir le Mercedes en apposant son veto. Reste Ferrari ? Mais on se dit que si on les bat, continuerions-nous à recevoir les mêmes spécifications moteurs que l’équipe Ferrari, " se demande Adrian Newey.
Red Bull Racing et Renault devraient, en toute logique, prolonger leur collaboration pour la saison prochaine. Le constructeur français disposerait ainsi de trois équipes en 2011, avec le taureau rouge, le Renault F1 Team et très probablement la Team Lotus.
" Même si on peut penser qu’ils ont jusqu’à 40 chevaux de moins, ils ont toujours bien répondu à nos sollicitations ", explique l'ingénieur britannique sur Nextgen-Auto.com. " Renault a trop bien adhéré à la politique du gel des moteurs et cela a créé un écart sur Ferrari et Mercedes. S’ils ne sont pas autorisés à le remettre à niveau, je les imagine très bien se retirer de la fourniture des moteurs. "
Si Renault ne semble pas, aujourd'hui, avoir l'intention de quitter la Formule 1, Adrian Newey observe les propositions concurrentes. À ce jeu-là, le britannique n'est pas très emballé par Ferrari, tandis que McLaren pose toujours son véto pour Mercedes-Benz.
" Où pourrions-nous bien aller ? McLaren nous empêche d’avoir le Mercedes en apposant son veto. Reste Ferrari ? Mais on se dit que si on les bat, continuerions-nous à recevoir les mêmes spécifications moteurs que l’équipe Ferrari, " se demande Adrian Newey.
Red Bull Racing et Renault devraient, en toute logique, prolonger leur collaboration pour la saison prochaine. Le constructeur français disposerait ainsi de trois équipes en 2011, avec le taureau rouge, le Renault F1 Team et très probablement la Team Lotus.
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Interrogé par Reuters, l'actionnaire majoritaire du Renault F1 Team, Gérard Lopez, sort de son silence. Le luxembourgeois se livre sur l'avenir de Vitaly Petrov au sein de l'écurie française, et revient sur les changements instaurés dans l'équipe depuis le début de l'année.
Plusieurs options de pilotes pour épauler Robert Kubica en 2011
Le second baquet du Renault F1 Team, actuellement détenu par Vitaly Petrov, fait grand bruit. Si le russe détient aujourd'hui son destin entre ses mains, l'écurie française n'écarte pas la possibilité de le remplacer par un autre pilote.
Le luxembourgeois n'est pas tellement satisfait par la prestation italienne de Vitaly Petrov, et confirme qu'il existe plusieurs prétendants à son baquet. Parmi eux, des pilotes déjà en Formule 1, et d'autres qui n'y sont plus...
" Je doute que Monza ait été une course suffisante de la part de Vitaly pour justifier une décision de le garder. Pour le moment il est notre deuxième pilote et nous allons vraiment tout faire pour voir si il peut rester à cette place ", affirme Gérard Lopez à Reuters. " Si nous devions nous séparer de Vitaly, nous avons des options. De la part de pilotes qui sont en Formule 1 et d’autres qui sont partis mais seraient bien heureux de revenir. "
Il faut dire que les récentes performances de Renault ont de quoi donner envie. L'écurie française retrouve petit à petit un statut de top team, et plusieurs pilotes se verraient bien à la place de Vitaly Petrov...
Adrian Sutil, Heikki Kovalainen et Nick Heidfeld étaient jusqu'à présent les pilotes les plus régulièrement cités. Depuis hier, la thèse Kimi Räikkönen est revenue.
Renault détient désormais la clé du marché des transferts, et cette position de force n'est pas pour déplaire à Gérard Lopez. " Quand vous avez la chance de disposer d’un baquet que personne ne voulait l’an passé, vous pouvez vous permettre de prendre votre temps, " ajoute-t-il à Reuters.
Une restructuration efficace pour Renault. Le losange a soif de victoire !
Et si le losange dispose à nouveau d'une belle cote, c'est le fruit d'un travail de longue haleine en coulisse. " Juste en changeant quelques postes clés de managements, je pense que nous avons réinstauré l’envie de gagner et surtout montré que l’équipe et toutes les personnes autour sont prêtes à le faire, tout comme ils l’ont fait il y a quelques années ", explique le luxembourgeois.
" Les fondations de l’équipe sont solides. On est au point au niveau de notre programme de restructuration du management, ici et à l’usine. En ce qui nous concerne, pour la première fois maintenant on peut se concentrer sur les résultats plutôt que sur la reconstruction du staff. Donc je pense que c’est maintenant plus solide que ça ne l’a jamais été ", souligne-t-il.
" Il y a de nouveau un mental de victoire dans l’équipe ", a déclaré Gérard Lopez à Reuters. « Bien sûr, on aimerait se battre pour le championnat l’année prochaine mais il faut plus que des mots pour le faire" .
Et de rajouter, en référence aux rumeurs d'un achat des parts de Genii Capital par Renault : "Je ne vois pas pourquoi on vendrait. Financièrement, on est stables!"
Discours positif, donc, pour Gérard Lopez qui affiche un réel optimisme pour l'avenir. Reste désormais à régler le dossier du second pilote, et à ce propos, la patience sera probablement requise...
Plusieurs options de pilotes pour épauler Robert Kubica en 2011
Le second baquet du Renault F1 Team, actuellement détenu par Vitaly Petrov, fait grand bruit. Si le russe détient aujourd'hui son destin entre ses mains, l'écurie française n'écarte pas la possibilité de le remplacer par un autre pilote.
Le luxembourgeois n'est pas tellement satisfait par la prestation italienne de Vitaly Petrov, et confirme qu'il existe plusieurs prétendants à son baquet. Parmi eux, des pilotes déjà en Formule 1, et d'autres qui n'y sont plus...
" Je doute que Monza ait été une course suffisante de la part de Vitaly pour justifier une décision de le garder. Pour le moment il est notre deuxième pilote et nous allons vraiment tout faire pour voir si il peut rester à cette place ", affirme Gérard Lopez à Reuters. " Si nous devions nous séparer de Vitaly, nous avons des options. De la part de pilotes qui sont en Formule 1 et d’autres qui sont partis mais seraient bien heureux de revenir. "
Il faut dire que les récentes performances de Renault ont de quoi donner envie. L'écurie française retrouve petit à petit un statut de top team, et plusieurs pilotes se verraient bien à la place de Vitaly Petrov...
Adrian Sutil, Heikki Kovalainen et Nick Heidfeld étaient jusqu'à présent les pilotes les plus régulièrement cités. Depuis hier, la thèse Kimi Räikkönen est revenue.
Renault détient désormais la clé du marché des transferts, et cette position de force n'est pas pour déplaire à Gérard Lopez. " Quand vous avez la chance de disposer d’un baquet que personne ne voulait l’an passé, vous pouvez vous permettre de prendre votre temps, " ajoute-t-il à Reuters.
Une restructuration efficace pour Renault. Le losange a soif de victoire !
Et si le losange dispose à nouveau d'une belle cote, c'est le fruit d'un travail de longue haleine en coulisse. " Juste en changeant quelques postes clés de managements, je pense que nous avons réinstauré l’envie de gagner et surtout montré que l’équipe et toutes les personnes autour sont prêtes à le faire, tout comme ils l’ont fait il y a quelques années ", explique le luxembourgeois.
" Les fondations de l’équipe sont solides. On est au point au niveau de notre programme de restructuration du management, ici et à l’usine. En ce qui nous concerne, pour la première fois maintenant on peut se concentrer sur les résultats plutôt que sur la reconstruction du staff. Donc je pense que c’est maintenant plus solide que ça ne l’a jamais été ", souligne-t-il.
" Il y a de nouveau un mental de victoire dans l’équipe ", a déclaré Gérard Lopez à Reuters. « Bien sûr, on aimerait se battre pour le championnat l’année prochaine mais il faut plus que des mots pour le faire" .
Et de rajouter, en référence aux rumeurs d'un achat des parts de Genii Capital par Renault : "Je ne vois pas pourquoi on vendrait. Financièrement, on est stables!"
Discours positif, donc, pour Gérard Lopez qui affiche un réel optimisme pour l'avenir. Reste désormais à régler le dossier du second pilote, et à ce propos, la patience sera probablement requise...
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Re: [F1] Lotus Renault GP
Le responsable des moteurs Renault chez Red Bull Racing, Fabrice Lom, a confié à ToileF1.com qu’il était impossible de comparer avec précision la puissance des différents moteurs du plateau.
En début de saison, Red Bull Racing avait demandé à la FIA une mise à niveau des moteurs. Depuis l’an dernier, à tort ou à raison, certains estiment que le moteur Renault accuserait un déficit en termes de performance pure par rapport au Mercedes et au Ferrari.
Pour Fabrice Lom, s’il est certainement vrai que le Mercedes est plus puissant que le Renault, les écarts annoncés ne peuvent être vérifiés. Il est impossible de mesurer la puissance des différents moteurs du plateau sans tous les mettre sur le même banc au même moment – ce qui n’arrivera jamais.
"La FOTA (Association des Equipes de Formule 1) a essayé l’an dernier, mais ils ne sont pas arrivés à le faire. C’est impossible. Même chez nous, par exemple, entre deux bancs qui sont à dix mètres l’un de l’autre, nous n’arrivons pas à avoir la même puissance car ce n’est pas la même marque de freins, etc. Il est très compliqué de mesurer une puissance moteur, d’autant plus qu’après il y a tous les paramètres de correction car nous corrigeons tous nos puissances à iso-conditions," a déclaré Fabrice Lom à ToileF1.com.
"Par exemple, quand on passe un moteur au banc, ça peut être l’été, il fait chaud, on a tous quasiment des climatisations. L’air arrive donc à température constante, mais pour ce qui est de la pression atmosphérique, elle fluctue. On sait donc que certains corrigent des puissances en ramenant tout à 1.013 ou 1.000 millibars par exemple, avec des températures de référence différentes pour chacun."
"Ainsi le même moteur, selon les corrections, peut annoncer jusqu’à 30 chevaux d’écart. Il est donc impossible de comparer précisément. Il faudrait mettre tous les moteurs sur le même banc au même moment, mais ça on ne le fera jamais. On ne saura donc jamais, après c’est une sorte de légende de circuit. Les gens regardent les ailerons, les vitesses, et ils se font des idées sur la puissance des moteurs."
Le moteur de Viry-Châtillon n’en reste pas moins très convoité. Preuve en est, Renault devrait motoriser Lotus l’année prochaine si l’équipe malaisienne parvient à rompre son contrat avec Cosworth. Fabrice Lom explique ce succès en partie par la très belle saison de Red Bull Racing.
"Le moteur Renault équipe la Red Bull, la Red Bull fait fantasmer beaucoup de personnes puisqu’elle va très vite, le moteur Renault devient donc intéressant. Je pense qu’il ne faut pas chercher plus loin. C’est comme partout, quand on a de bons clients qui font une bonne publicité pour votre produit, les gens ont envie d’acheter le produit."
Une autre raison du succès du moteur Renault pourrait s’expliquer par la rareté des options disponibles pour les équipes clientes. Mercedes a déjà atteint son quota d’écuries, alors que Ferrari n’a pas souvent laissé une bonne réputation auprès des équipes ayant utilisé son moteur par le passé. Et il est vrai que le V8 de Maranello a également souffert de problèmes de fiabilité en début de saison.
De plus, Renault est aussi reconnue pour fournir à ses équipes clientes le même moteur que celui qu’elle utilise et la qualité de service offerte a toujours été soulignée.
"Il faut avouer que le marché du moteur est faible en ce moment. Il y a un Mercedes, un Renault, un Ferrari et un Cosworth. Le Mercedes a déjà le nombre maximum de clients qu’il peut avoir, donc forcément le Renault est une option alléchante. Quand on a un Cosworth et qu’on veut changer de moteur, les options ne sont pas nombreuses."
"Vous avez le choix entre un Ferrari et un Renault car Mercedes ne veut apparemment pas équiper d’autres écuries du plateau. Au jour d’aujourd’hui, le Renault dans une Red Bull va plus vite que le Ferrari dans une Ferrari. Ce que regardent les gens, c’est la performance de la voiture intrinsèque pour savoir quel moteur acheter. Si la Ferrari faisait des pole positions tous les jours, le moteur Ferrari serait certainement plus vendable."
"De plus, la qualité de service offerte par Renault est reconnue. Cela fait aussi peut-être une différence pour ceux qui décident."
En début de saison, Red Bull Racing avait demandé à la FIA une mise à niveau des moteurs. Depuis l’an dernier, à tort ou à raison, certains estiment que le moteur Renault accuserait un déficit en termes de performance pure par rapport au Mercedes et au Ferrari.
Pour Fabrice Lom, s’il est certainement vrai que le Mercedes est plus puissant que le Renault, les écarts annoncés ne peuvent être vérifiés. Il est impossible de mesurer la puissance des différents moteurs du plateau sans tous les mettre sur le même banc au même moment – ce qui n’arrivera jamais.
"La FOTA (Association des Equipes de Formule 1) a essayé l’an dernier, mais ils ne sont pas arrivés à le faire. C’est impossible. Même chez nous, par exemple, entre deux bancs qui sont à dix mètres l’un de l’autre, nous n’arrivons pas à avoir la même puissance car ce n’est pas la même marque de freins, etc. Il est très compliqué de mesurer une puissance moteur, d’autant plus qu’après il y a tous les paramètres de correction car nous corrigeons tous nos puissances à iso-conditions," a déclaré Fabrice Lom à ToileF1.com.
"Par exemple, quand on passe un moteur au banc, ça peut être l’été, il fait chaud, on a tous quasiment des climatisations. L’air arrive donc à température constante, mais pour ce qui est de la pression atmosphérique, elle fluctue. On sait donc que certains corrigent des puissances en ramenant tout à 1.013 ou 1.000 millibars par exemple, avec des températures de référence différentes pour chacun."
"Ainsi le même moteur, selon les corrections, peut annoncer jusqu’à 30 chevaux d’écart. Il est donc impossible de comparer précisément. Il faudrait mettre tous les moteurs sur le même banc au même moment, mais ça on ne le fera jamais. On ne saura donc jamais, après c’est une sorte de légende de circuit. Les gens regardent les ailerons, les vitesses, et ils se font des idées sur la puissance des moteurs."
Le moteur de Viry-Châtillon n’en reste pas moins très convoité. Preuve en est, Renault devrait motoriser Lotus l’année prochaine si l’équipe malaisienne parvient à rompre son contrat avec Cosworth. Fabrice Lom explique ce succès en partie par la très belle saison de Red Bull Racing.
"Le moteur Renault équipe la Red Bull, la Red Bull fait fantasmer beaucoup de personnes puisqu’elle va très vite, le moteur Renault devient donc intéressant. Je pense qu’il ne faut pas chercher plus loin. C’est comme partout, quand on a de bons clients qui font une bonne publicité pour votre produit, les gens ont envie d’acheter le produit."
Une autre raison du succès du moteur Renault pourrait s’expliquer par la rareté des options disponibles pour les équipes clientes. Mercedes a déjà atteint son quota d’écuries, alors que Ferrari n’a pas souvent laissé une bonne réputation auprès des équipes ayant utilisé son moteur par le passé. Et il est vrai que le V8 de Maranello a également souffert de problèmes de fiabilité en début de saison.
De plus, Renault est aussi reconnue pour fournir à ses équipes clientes le même moteur que celui qu’elle utilise et la qualité de service offerte a toujours été soulignée.
"Il faut avouer que le marché du moteur est faible en ce moment. Il y a un Mercedes, un Renault, un Ferrari et un Cosworth. Le Mercedes a déjà le nombre maximum de clients qu’il peut avoir, donc forcément le Renault est une option alléchante. Quand on a un Cosworth et qu’on veut changer de moteur, les options ne sont pas nombreuses."
"Vous avez le choix entre un Ferrari et un Renault car Mercedes ne veut apparemment pas équiper d’autres écuries du plateau. Au jour d’aujourd’hui, le Renault dans une Red Bull va plus vite que le Ferrari dans une Ferrari. Ce que regardent les gens, c’est la performance de la voiture intrinsèque pour savoir quel moteur acheter. Si la Ferrari faisait des pole positions tous les jours, le moteur Ferrari serait certainement plus vendable."
"De plus, la qualité de service offerte par Renault est reconnue. Cela fait aussi peut-être une différence pour ceux qui décident."
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