[F1] Lotus Renault GP

Ce que tu appelles le splitter c'est ce qu'on voit tout en bas sur l'image que j'ai posté ?

Alryck a écrit:Ce que tu appelles le splitter c'est ce qu'on voit tout en bas sur l'image que j'ai posté ?

Oui le voila:

https://2img.net/h/oi41.tinypic.com/zuno5z.jpg

Il a la particularité d'avoir deux couches en guise de splitters horizontaux et qui renferment au moins deux tunnels sur chaque coté. Deux tunnels qui dirigeraient l'air sous les pontons. Le troisième tunnel central (s'il existe) va peut-être plus loin sous la voiture et formerait le double fond dont parlent certains...

oki doki.

Merci pour les précisions.

Un communiqué Renault F1 Team

Le Renault F1 Team a présenté ses sincères condoléances à la nation polonaise, à la suite de la catastrophe aérienne ayant coûté la vie au Président du pays, Lech Kaczynski, ainsi qu’à son épouse et à de nombreux autres passagers.

Robert Kubica, pilote polonais, s’est exprimé :

" Je suis profondément choqué et attristé par la nouvelle de cette tragédie, sans précédent dans l’histoire de notre pays. Une journée de souvenir pour les victimes de Katyn est aujourd’hui devenue l’un des deuils les plus douloureux des habitants de la Pologne. J’adresse mes plus sincères condoléances aux familles des victimes et mes pensées vont vers chacun des mes compatriotes polonais ayant été touchés par cette tragédie. "

Edit.

Vitaly, vous avez encore réalisé un début de course remarquable en Malaisie. Quels souvenirs en gardez-vous ?
" A Sepang, il a été difficile de dépasser autant de voitures au départ qu’à Bahreïn ou en Australie, mais j’ai tout de même gagné deux positions. J’étais à l’aise en première partie de course et j’ai beaucoup aimé les batailles que j’ai livrées avec les pilotes autour de moi, surtout celle avec Hamilton. Nous avons effectué un arrêt très tôt et avons chaussé les pneus durs, ce qui a probablement été une erreur car j’ai souffert d’un manque de grip comparé aux " options ". Au final, ce n’était pas bien grave car ma course s’est arrêtée sur un problème de boîte de vitesses. "

Vous avez à présent pris le départ de trois Grands Prix en F1. Etes-vous satisfait de la manière dont se passent les choses ?
" Je suis satisfait de mes relations de travail avec l’équipe, surtout avec les ingénieurs qui m’ont vraiment aidé à m’adapter à la Formule 1. J’ai passé autant de temps que possible avec eux, à discuter des systèmes, de la mise au point, et des points à améliorer. Ce qui est décevant, c’est de ne pas avoir fini les courses, et surtout d’avoir été obligé d’abandonner si tôt à Bahreïn et en Australie. Cela a limité mon expérience. Pour le moment, je sais seulement ce que c’est que de compléter la moitié d’une course en termes de gestion des pneumatiques et d’adaptation aux différentes charges d’essence, alors ce n’est pas idéal. "

La prochaine course aura lieu à Shanghai. Que pensez-vous de ce circuit ?
" J’y ai couru en GP2 et je n’aurai pas à apprendre le tracé. C’est un circuit qui présente pas mal de défis avec bon nombre de virages de types différents. Il est donc très technique et il est difficile de trouver l’équilibre idéal. Il y a pas mal de longs virages comme le numéro 13, dans lesquels la voiture a tendance à souvirer. Il est difficile d’y accélérer tôt et cela est toujours frustrant. Bien sûr, je n’en ai que l’expérience du GP2 et je suis certain que cela sera encore plus difficile dans une F1. "

Quels sont vos objectifs ce weekend ?
" La priorité sera d’essayer de réaliser la distance de la course et donc d’accumuler l’expérience. J’aimerais également me rapprocher du top 10 et j’espère être en mesure de me battre pour les points. Il me faut continuer à travailler sur ma performance en séance de qualifications afin d’entrer en Q2 et, je l’espère, en Q3. Voici mes objectifs. "

Vous avez connu un bon weekend en Malaisie avec une quatrième place. Etiez-vous satisfait de ce résultat ?
" Si vous m’aviez offert la quatrième place en début de weekend, je l’aurais prise. Tout comme en Australie, cela a été une nouvelle bonne performance de la part de toute l’équipe et globalement un bon weekend. Nous avons pris les bonnes décisions durant la séance de qualifications et nous avons bien réagi aux variations des conditions météorologiques. En course, j’ai gagné deux places au départ, ce qui s’est révélé très important pour le résultat final. Avoir marqué 30 points en deux courses est bon bilan. Nous n’aurions pas pu espérer davantage. "

L’équipe apporte de nouveaux développements à chaque course. Sentez-vous une amélioration de la voiture ?
" Il est bon de voir l’équipe s’acharner de cette manière. Elle apporte de nouvelles pièces à chaque course mais en temps que pilote il est parfois difficile de juger un gain de performance concret lorsqu’on pilote sur un circuit différent chaque semaine, qui plus est dans des conditions météo variées. Par exemple, Sepang est à l’opposé du circuit de Melbourne et requiert des caractéristiques différentes de la voiture. Grâce aux datas, nous savons que la voiture va en s’améliorant. "

Avez-vous hâte d’être au Grand Prix de Chine ?
" Ce n’est pas mon Grand Prix préféré, mais toutes les courses sont aussi importantes les unes que les autres et offrent le même potentiel de points. Le circuit est assez intéressant car il présente quelques virages inhabituels comme le n°1, qui fait presque un cercle complet. Il est relativement difficile techniquement parlant. Shanghai est assez similaire au tracé de Sepang, avec une palette étendue de virages, je pense donc que nous pourrons y être compétitifs. Nous disposerons également de nouveautés techniques, qui devraient nous aider à nous rapprocher encore de la tête de peloton. "

Que pensez-vous de la saison après trois courses ?
" Bien sûr, Bahreïn a été décevant et il a été bon de rattraper le coup avec deux bons résultats consécutifs. Nous savons que notre voiture n’est pas encore la plus rapide du plateau mais nous avons pris les bonnes décisions durant les courses et je pense que nous méritons vraiment les résultats obtenus. Il n’y a pas de réelles surprises cette année. La plupart des écuries sont très proches les unes des autres en termes de performance avec Red Bull, McLaren et Ferrari en haut de la hiérarchie. Nous sommes juste derrière avec Mercedes ; il y a ensuite les batailles serrées entre Force India, Williams et Toro Rosso. Avec un plateau très serré, nous devons continuer à nous battre afin de nous rapprocher du top et de garder l’avantage par rapport aux équipes qui se trouvent derrière nous. "

La décision du Tribunal de Grande Instance de Paris intervenue le 5 janvier 2010 à la requête de Messieurs Flavio Briatore et Pat Symonds, et dont la FIA a fait appel, avait révélé une mauvaise compréhension du fonctionnement de la procédure disciplinaire devant le Conseil Mondial du Sport Automobile (CMSA).

Conformément aux engagements du président de la FIA, Jean Todt, au cours de sa campagne, il sera proposé à la prochaine Assemblée Générale de la FIA fin 2010 d’adopter une réforme des structures sur laquelle le Comité de Réforme des Statuts de la FIA travaille actuellement, afin de prévenir tout nouveau malentendu.

Réuni à Bahreïn le 11 mars 2010, le CMSA a décidé entretemps, d’une part d’adopter un vadémécum ayant pour objet de clarifier le fonctionnement de sa procédure disciplinaire, et d’autre part de donner tous pouvoirs au Président de la FIA pour rechercher une issue judiciaire ou extrajudiciaire définitive aux contentieux avec Messieurs Flavio Briatore et Pat Symonds préservant au mieux les intérêts de la FIA.

Après discussions entre leurs avocats et ceux de la FIA, Messieurs Flavio Briatore et Pat Symonds ont chacun fait une offre transactionnelle au Président de la FIA en vue de mettre un terme immédiat aux procédures judiciaires.

Reconnaissant chacun sa part de responsabilité dans l’accident provoqué du pilote Nelson Piquet Junior au Grand Prix de Singapour 2008, en tant que "team principal" de Renault F1 en ce qui concerne Monsieur Flavio Briatore, ils ont exprimé leurs regrets et présenté leurs excuses à la FIA.

Ils se sont engagés à s’abstenir de toute fonction opérationnelle en Formule 1 jusqu’au 31 décembre 2012, ainsi que dans toutes les autres compétitions inscrites aux calendriers de la FIA jusqu’à la fin de la saison sportive 2011.

Ils ont aussi renoncé à toutes les mesures de publicité et dispositions financières du jugement du 5 janvier 2010, ainsi qu’à toute autre action contre la FIA au sujet de cette affaire.

En retour, ils ont demandé à la FIA de renoncer à la procédure d’appel en cours, sans pour autant reconnaître le bien-fondé des critiques formulées contre la décision du CMSA du 21 septembre 2009, ainsi qu’à toute nouvelle action contre eux au sujet de cette affaire.

Considérant que le jugement du 5 janvier 2010 n’avait porté que sur la forme et non sur le fond de la décision du CMSA du 21 septembre 2009 et que les engagements et renonciations de Messieurs Flavio Briatore et Pat Symonds vont dans le sens de la volonté du CMSA, le Président de la FIA a estimé qu’il est dans le meilleur intérêt de la FIA de ne pas laisser perdurer des contentieux judiciaires fortement médiatisés qui, qu’elle qu’en soit l’issue, sont très préjudiciables pour l’image de la FIA et du sport automobile, et donc d’accepter cette solution transactionnelle, qui met ainsi un point final à cette affaire.

Jusqu'au 31 Décembre 2012 ? Ils sont malins vu que le 21 Décembre il ne restera rien

D'après Renault F1 Team

Les baies de travail à Enstone ont été bien vides récemment. Avec quatre courses lointaines d’affilée, cela fait à présent plus de cinq semaines que les R30 ne sont pas rentrées au bercail. Malgré l’aspect glamour de la vie sur la route, maintenir les voitures en bonne santé sans repasser par la case départ est un réel challenge. Quelles sont donc les mesures mises en place afin d’assurer que les R30 restent saines et prêtes pour la course ?

Tout d’abord, il faut mentionner le fait que les équipes dépendent fortement du fret aérien qui transporte leur matériel, voiture comprises, dans monde entier. S’il est vrai que les châssis ne sont pas encore retournés à Enstone, une bonne partie des éléments constitutifs de la R30 ont été régulièrement ré-expédiés à l’usine. En fait, plus d’une tonne de frêt aérien est revenue à Enstone depuis la Malaise la semaine dernière. Dans les caisses, un grand nombre d’éléments de carrosserie et de composants de suspension qui avaient besoin d’entrer en maintenance.

" Chaque pièce a une durée de vie en termes de design et une durée de vie en termes de service, " explique James Allison, Directeur Technique. " Lorsqu’un composant atteint le kilométrage limite, il faut l’ôter de la voiture. Il est alors envoyé à l’usine pour inspection, même si c’est depuis l’autre bout de la planète. C’est le cas, par exemple, de nos composants de suspensions en carbone : il faut les tester après chaque Grand Prix afin de localiser toute faiblesse potentielle. Il s’agit de sécurité. "

Avoir à envoyer autant de fret à Enstone est un réel défi logistique. C’est pourquoi des membres de l’équipe sont souvent amenés à transporter des pièces en bagages sur des vols commerciaux. C’était en fait la seule manière de respecter les délais imposés par les deux courses qui se sont suivies, l’Australie et la Malaisie : il a fallu rapatrier les pièces à Enstone, effectuer les révisions nécessaires, et les renvoyer à Sepang en moins d’une semaine.

La révision des pièces n’a pas uniquement lieu à Enstone. Un expert est en effet présent sur chaque course afin de garder un œil sur les composants cruciaux. " Nous pouvons vérifier un bon nombre de matériaux en composite à l’aide d’ultra-sons, afin de déceler toute faiblesse, " explique Alan Permane, Chef Ingénieur. " Si nous montons un nouvel aileron avant, nous pouvons utiliser cette technique pour scanner certains points de l’aileron et déceler d’éventuelles fractures liées au travail de la pièce. Nous inspecterons l’aileron après le tour d’installation et ensuite après chaque run pour être certain que tout fonctionne comme il le faut. "

Pour faire face aux imprévus, il est également important d’être réactif. L’équipe l’a découvert à Melbourne lorsque l’arceau de la voiture de Vitaly a été endommagé lors de son évacuation par camion. Dans ce cas, il n’y a que le bureau d’études qui puisse aider. Celui-ci a préparé un kit de réparation et l’a expédié vers Sepang pour qu’il soit apposé sur la voiture. Sans cette réactivité, il aurait été très difficile pour l’équipe de course d’effectuer les réparations sur place.

Malheureusement, alors que la plupart des composants de la voiture auront été entretenus ou remplacés depuis Bahreïn, on ne peut pas faire grand chose quant à l’apparence des voitures durant les courses lointaines. Repeindre est un luxe et il faudra attendre. Les deux R30 porteront donc quelques cicatrices issues des batailles auxquelles elles se sont livrées durant les premiers Grand Prix. Ce n’est rien de bien méchant, juste quelques éclats ici ou là. Les voitures seront repeintes lorsqu’elles rentreront de Chine, la semaine prochaine. Elles seront alors flambant neuves pour la saison européenne !

Le polonais Robert Kubica a une fois de plus fait part de sa satisfaction vis-à-vis de sa relation avec le Renault F1 Team. Interrogé à ce sujet en marge du Grand Prix de Chine, l'ancien pilote BMW Sauber préfère l'ambiance et l'attitude de travail de l'écurie française à celle de la firme allemande.

" Ce n’est un secret pour personne que ces dernières années, j’ai ressenti qu’on ne s’occupait pas de moi comme je l’aurais souhaité. Selon moi, l’ambiance qu’il y a autour de vous et la confiance que vous avez envers les gens avec qui vous travaillez, sont des choses très importantes, quelle que soit l’activité, " déclare Robert Kubica à la Gazzetta dello Sport, reprit par Nextgen-Auto.com.

" Aujourd’hui, je sens que l’équipe a confiance en moi et cela me permet de ne pas ressentir la fatigue, car la charge de travail est bien plus importante que lors des saisons différentes. Je m’amuse beaucoup plus, même si nous n’avons pas encore la voiture de nos rêves, " ajoute le polonais.

Le pilote Renault occupe aujourd'hui la septième place du championnat des pilotes, à seulement neuf points de Felipe Massa, le leader. Si le titre n'est pas l'objectif de Robert Kubica, ce classement confirme la montée en puissance du Renault F1 Team, et laisse présager une suite de saison prometteuse.

Un communiqué Renault F1 Team

Pour tous les fans de Formule 1 avides de sensations et d’émotions fortes, le programme 2010 des roadshows est de retour ! Une fantastique opportunité d’approcher nos monoplaces et découvrir nos pilotes.

Depuis 2004, l’équipe Roadshow du Renault F1 Team parcourt le monde, de villes en villes. L’idée du programme est de rendre accessible la Formule 1 au plus grand nombre le tout dans une ambiance conviviale et décontractée. C’est aussi l’opportunité d’entendre le vrombissement très particulier d’une F1.

Ces dernières années, le Renault F1 Team s’est rendu dans des villes comme Varsovie, Moscou, Rome, Mexico City en passant par Johannesburg et Sochi. Les roadshows ont aussi permis de soutenir le World Series by Renault avec des démonstrations effectuées lors de ces événements.

Ce weekend marque le début de la saison 2010 des World Series by Renault, au Motorland en Espagne. L’équipe Roadshow sera présente pour deux démonstrations samedi et dimanche. La monoplace utilisée sera la R29, le pilote de réserve de l’écurie Jérôme d’Ambrosio la pilotera.

Eric Boullier, Team principal, commente :

" Les Roadshows Renault F1 Team sont un élément clé de notre approche de la Formule 1 et ils le seront encore en 2010. Etre présent sur des événements comme les World Series permet aux fans de se rapprocher de la Formule 1 dans un contexte plus ouvert et plus décontracté que pendant un traditionnel weekend de Grand Prix. Nous avons de beaux projets en perspective cette année, qui devraient nous permettre de consolider la bonne image renvoyée par nos Roadshows. "

Même si l’accord passé avec la FIA ne l’autorise pas à occuper un poste opérationnel en Formule 1 avant 2013, Pat Symonds a précisé qu’il pouvait revenir comme consultant dans la discipline dès maintenant.

Le Britannique avait initialement été banni cinq ans du sport automobile par la FIA pour son implication dans la course arrangée de Singapour en 2008. Il occupait le poste de directeur exécutif de l’ingénierie de l’équipe Renault à l’époque.

Flavio Briatore, ancien directeur général de l’écurie française, avait lui été banni à vie du sport automobile. Cependant, les deux hommes avaient ensuite fait appel de ce bannissement devant le Tribunal de Grande Instance de Paris qui leur avait donné raison, en statuant toutefois uniquement sur la forme et non le fond de l’affaire.

Et, alors qu’elle avait également le droit de faire appel de la décision rendue par la justice française, la FIA a décidé de mettre fin à cette affaire en passant un accord avec Flavio Briatore et Pat Symonds qui ne leur permet pas de travailler directement en Formule 1 jusqu’à fin 2012.

Et, si l’accord exclut toute implication directe en Formule 1, Pat Symonds a fait savoir qu’il pouvait toutefois retravailler dès maintenant dans la discipline pour une équipe de manière indirecte, en tant que consultant, au travers de sa compagnie Neutrino Dynamics – ajoutant qu’il continuera de contribuer à la Formule 1 à sa manière.

"Selon cet accord, Pat Symonds reconnaît qu’il était de son devoir d’empêcher un tel évènement de se produire et, en ne le faisant pas, il doit partager la responsabilité attachée à cet incident," a déclaré Par Symonds dans un communiqué.

"En tant que tel, et avec les meilleurs intérêts de la discipline à l’esprit, il a accepté avec la FIA qu’il n’assumera aucun rôle opérationnel direct en Formule 1 jusqu’à fin 2012, pas plus qu’il assumera tout rôle similaire dans toute équipe impliquée dans toute autre discipline de la FIA jusqu’à fin 2011."

"Cet accord ne l’empêche pas d’agir comme consultant pour une écurie durant cette période et il continuera de contribuer à la discipline de cette manière ou d’une autre. A la lumière de cet accord, à la fois lui et la FIA considèrent que l’affaire est close."

Flavio Briatore devrait effectuer son retour en Formule 1 dès la fin de son bannissement en 2013.

L’ancien directeur général de l’équipe Renault et Pat Symonds, ancien directeur exécutif de l’ingénierie, sont parvenus à un accord avec la FIA ce lundi ne les autorisant pas à travailler directement en Formule 1 avant 2013.

Flavio Briatore et Pat Symonds avaient respectivement été bannis à vie et pendant cinq du sport automobile par la FIA, mais ils avaient fait appel de ce jugement devant le Tribunal de Grande Instance de Paris qui leur avait donné raison.

Et, alors que l’accord ne leur permet pas de travailler directement en Formule 1 avant fin 2012, rien ne les empêche en revanche de déjà s’impliquer dans la discipline de manière indirecte. Pat Symonds l’a d’ailleurs souligné ce mardi dans un communiqué, indiquant qu’il pouvait travailler dès maintenant pour une équipe en tant que consultant.

De son côté, le journal italien La Gazzetta dello Sport révèle que Flavio Briatore "commencera immédiatement en coulisse" à travailler pour effectuer son retour en Formule 1, mais pas pour une équipe. Le quotidien cite un poste aux côtés de Bernie Ecclestone, qui possède la Formula One Management (FOM), à savoir l’autorité financière de la discipline.

Un communiqué Renault F1 Team

Le Circuit International de Shanghai est impressionnant. Les structures sont remarquables et quelque peu surdimensionnées, même si l’on ne voit pas cet aspect quand on est dans la voiture.

Le tracé est très technique et il est nécessaire de pouvoir compter sur une voiture performante à la fois dans les virages lents et rapides. Une bonne vitesse de pointe et une bonne stabilité des freins sont aussi très importantes. Trouver la mise au point idéale est par conséquent relativement difficile et il faut faire souvent réaliser des compromis sur l’équilibre aérodynamique. Ainsi, la plupart des monoplaces préféreront avoir plus d’appuis et sacrifieront la vitesse de pointe en ligne droite.

Le début du tour présente un réel défi technique car c’est un cercle complet. Je trouve cette partie difficile car le virage est si long et rétréci qu’on ne peut pas voir la corde. La longueur du virage nous oblige à freiner de manière progressive afin d’être aussi rapide que possible. On y souffre aussi de sous-virage et on peut perdre sa trajectoire en prenant trop large pour le deuxième virage.

Le circuit présente ensuite plusieurs virages rapides de suite tels que les virages sept et huit. Il s’agit d’un enchaînement ; il est par conséquent important d’avoir une bonne trajectoire à la sortie du virage sept afin d’être idéalement placé pour aborder le virage huit. Votre trajectoire peut changer quelque peu dans le virage sept, cela dépend du sous-virage rencontré, mais la plupart des voitures prendront la même trajectoire dans cette partie.

Les virages 11 et 12 sont des virages lents mais la sortie du virage 12 est assez difficile. Il faut accélérer tôt car le virage s’ouvre sur le 13, assez relevé, et qui amène à la longue ligne droite. Il faut faire attention à ne pas se faire piéger par le survirage dans le virage 12 mais une fois qu’on accélère, on ne lève plus le pied. Il y a souvent du sous-virage dans le virage 13 et la vitesse peut vraiment souffrir à l’entrée de la ligne droite. Celle-ci est très longue et on en profite pour faire des ajustements sur le volant ou pour parler par radio.

L’épingle du virage 14 présente une bonne opportunité de dépassement, c’est également la zone de freinage la plus importante du tour. On essaie toujours de freiner le plus tardivement possible et il faut faire attention de ne pas bloquer une roue car cela pourrait coûter pas mal de temps. C’est un virage ardu et il est difficile de trouver le point de freinage optimal tout au long du Grand Prix.

Le dernier virage, le virage 16, a l’air simple, mais on peut facilement y commettre une erreur et perdre du temps. Il faut accélérer très tôt mais il y a une petite bosse au milieu, ce qui le rend plus difficile encore.

Robert Kubica

Robert Kubica a fait un excellent début de saison 2010, mais pense que Renault a encore du terrain à prendre pour revenir sur les leaders.
Le pilote polonais se livre à Autosport.com.


" Q. Il fait très froid ici, quel impact pensez-vous que cela aura sur la température des pneus, et notamment en qualifications? "

Robert Kubica: Normalement, la température a un grand effet. Je pense que l'année dernière c'était un problème plus grave que cette année. Cette année, je pense que les pneus ont une fenêtre d'utilisation plus large, donc il y a moins de problèmes de montée en température - au moins dans ma voiture, donc je lutte un peu moins. Mais dans l'ensemble les pneus s'adaptent mieux aux différentes conditions de piste.
Mais, oui, en Australie nous avons eu une chute soudaine de température et nous avons du lutter avec le grip et la performance globale de la voiture, donc bien sûr nous espérons des températures plus élevées. Mais nous ne pouvons pas changer le climat, c'est la même chose pour tout le monde, alors nous espérons seulement que nous ne seront pas confrontés aux mêmes problèmes qu'en Australie.


" Q. Le graining pourrait-il être un plus gros problème ? "

RK: Je ne sais pas, pas vraiment. Peut-être aux virages 1 et 13 sur le pneu avant gauche, mais nous savons empêcher le graining, et je serais étonné qu'on ait des problèmes de ce côté-là.


" Q. Vous avez dit avant le GP de Malaisie qu'il y avait un grand écart entre Renault et les écuries leaders. Avez-vous toujours le même avis? Vous êtes seulement à neuf points de retard sur la tête du championnat ? "

RK: Je pense qu'en termes de performance pure il y a encore un grand fossé. Si l'on prend des conditions sèches avec une conduite normale et aucun problème pour personne, je pense que l'écart est encore assez gros avec les meilleures voitures.
Bien sûr, nous allons continuer de travailler et de pousser, et les points que nous avons inscrits au cours des deux dernières courses ont été très bons pour nous. Mais nous devons rester réalistes. Nous avons été très opportunistes en Australie et en Malaisie, avec des pit-stop judicieux, et tout a très bien fonctionné pour nous, c'est pourquoi nous sommes en bonne forme et à seulement neuf points du leader, Felipe Massa.
Mais je pense que si vous allez dans le détail de la performance, il y a encore à travailler pour rattraper ceux de devant.


" Q. Pouvez-vous concurrencer Mercedes ici ? "

RK: C'est très difficile. A Bahreïn et en Malaisie nous étions très proches. On dirait qu'ils ont une meilleure performance en qualification, mais nous sommes au niveau en course. Mais je ne sais pas si l'écurie apporte quelques mises à jour en Chine, et comment elles se comporteront durant cette course, c'est donc une question très difficile. Bien sûr, nous espérons améliorer et nous rapprocher de la tête de course, mais si cela se fera et à quel rythme, nous verrons.


" Q. Avez-vous de nouvelles pièces ce week-end? "

RK: Nous avons quelques modifications sur l'aileron avant et le fond plat. Cela devrait nous donner un peu de performance en plus.


" Q. Est-ce que votre voiture est plus compétitive avec les pneus tendres ? "

RK: Je ne le pense pas. Je pense qu'en Malaisie nous avons eu quelques petits problèmes pendant la course, donc je n'étais pas en mesure de suivre Nico [Rosberg] de près, en particulier durant la deuxième moitié de la course. Je devais m'assurer que je gardais assez d'espace pour résoudre notre problème, qui fut la température. Nous avons eu une petite fuite d'eau, donc en fait j'ai été très, très heureux de terminer la course.
Je pense que dans l'ensemble Mercedes est meilleure à vide, et nous sommes mieux avec le plein de carburant- ce qui est logique car au départ de la course les voitures sont lourdes, il semble que nous soyons plus proches d'eux. Puis, quand la charge de carburant diminue, on dirait qu'ils ont un meilleur rythme que nous.


" Q. Les Renault font toujours de bons départs, cela vient-il d'une caractéristique de la voiture ? "

RK: Je ne pense pas que nous ayons vraiment fait un bon départ en Australie. Vitaly [Petrov] a eu quelques très bons départs mais je pense que c'est normal lorsque l'on part de derrière. En démarrant parmi les meilleures équipes, c'est un peu plus difficile au début comparé à partir 18ème ou quelque chose comme ça. Jusqu'ici, tout va bien, les départs sont importants et nous sommes heureux de ce côté-là et assez confiants.


" Q. Etes-vous encouragé par le taux de développement de Renault ? "

RK: Pour être honnête, je ne peux pas juger notre performance et si nous nous rapprochons, parce que les deux dernières courses ont été assez étranges. En Malaisie, la qualification était humide, et en Australie, la course a été très, très étrange également.
Bien sûr, c'est très bon de voir que tout le monde dans l'équipe travaille dur et en essayant d'apporter de nouvelles pièces à chaque course. Il y a encore un long chemin, nous avons besoin d'une mise à jour très importante, mais il vaut mieux avoir de petits pas que rien.
Dans l'ensemble nous sommes très heureux, mais nous avons encore besoin d'un grand pas en avant ou au moins deux ou trois grand pas pour être en mesure de se frotter aux voitures de tête. Je pense que ce sera très difficile car tout le monde travaille très dur, et les meilleures équipes en tout particulièrement en mesure d'améliorer très efficacement leurs voitures.


" Q. Il y a déjà des rumeurs vous donnant chez Ferrari l'année prochaine. Cela vous flatte ou vous dérange ? "

RK: Il y avait déjà des rumeurs sur Ferrari l'an dernier, et il y a des rumeurs cette année encore. Nous verrons. Jusqu'à présent, les rumeurs n'étaient que des rumeurs. Je vais continuer à travailler, et pour l'instant je me concentre sur chaque course et essaye de faire le meilleur travail possible pour l'équipe avec laquelle je cours. C'est très, très clair pour moi que ce qui se passera dans l'avenir ne me fait rien maintenant. Je ne pense une seule seconde ou une seule minute à l'année prochaine ou à mon avenir.


" Q. Vous avez déjà dit que vous étiez très heureux chez Renault, alors ce qu'il faut faire pour vous voir encore là après 2010 ? "

RK: Je pense qu'il est trop tôt pour en discuter. Je pense que nous avons des objectifs communs avec l'équipe et nous allons dans une direction commune. Nous avons tous la même approche pour les courses et c'est très, très important. Pour l'instant, je pense que personne dans l'équipe, ou moi en tant que pilote, n'est en train de penser à ce qui se passera l'année prochaine. Nous nous concentrons sur cette année, et c'est ce que je pense être le meilleur.


" Q. Quelle importance accordez-vous à l'esprit d'équipe ? "

RK: Bien sûr, c'est très important. Je pense que ça l'est pour tout le monde de se sentir aussi bien que possible. Lorsque vous avez de bons résultats, peut-être vous ne vous occupez pas beaucoup de l'atmosphère parce que vous avez une bonne voiture, mais une fois que vos résultats ne sont pas comme vous l'espérez, si vous avez une bonne ambiance et que chacun pousse dans la même direction, vous êtes en mesure de faire beaucoup plus rapidement et plus efficacement.
Je pense que c'est ce que nous essayons de faire avec Renault. Jusqu'à présent, je suis heureux, tout le monde semble très heureux avec ce que nous faisons. Il y a encore des choses à résoudre et j'espère que nous pourrons les résoudre aussi vite que nous le pouvons. Ce n'est pas évident, mais au moins nous essayons, et c'est important.


" Q. Renault possède t-il les installations et les moyens de rivaliser avec les quatre tops team ? "

RK: Ils les ont battus il ya cinq ans, donc je ne vois pas pourquoi ce ne serait plus possible. Nous l'avons vu dans le passé avec Brawn - ils n'avaient pas le plus gros budget et pas une équipe dite supérieure, mais ils ont tout de même gagné le championnat.
Renault est également un bon exemple. Quand ils ont remporté leurs championnats, je ne pense pas qu'ils ont été l'équipe avec le plus gros budget ou le plus de ressources. De telles ressources peuvent évidemment s'avérer utile et cela rend la vie plus facile pour tout le monde dans l'équipe. Et lorsque vous n'avez pas d'argent, c'est très difficile.
Mais la chose la plus importante est que nous essayons de faire le mieux possible avec ce que l'on a. Si à la fin de l'année, vous êtes heureux de ce que vous avez réalisé, si vous êtes premier ou cinquième ou septième, vous pouvez avoir une satisfaction personnelle et vous vous sentez heureux de ce que vous avez fait.


" Q. Etes vous en accord avec l'éthique des pilotes, et de ce qui est autorisé sur la piste lorsque l'on souhaite défendre sa position ? "

RK: Dans les règlements, oui ? A la lecture des règlements, c'est clair. Regardez la Malaisie, là ce n'est pas net ...


" Q. Allez-vous en discuter demain ? "

RK: Oui, mais pour être honnête, je n'irai pas dans les détails. Je crois qu'il y avait trop de mouvements au cours de cette course – pas seulement pour un pilote (ndlr: Hamilton face à Petrov). Je ne pense pas qu'il n'y eu qu'un seul pilote qui ait fait plus d'un changement de ligne. Il est important que vous ne bougiez pas trop lorsque vous êtes à côté. Par exemple, en F3 ou quelque chose comme ça il n'y avait pas de règle disant que vous devez tenir votre ligne. En F1 il semble qu'il y ait une règle. Mais je ne veux pas trop entrer dans les détails.


" Q. Etes-vous surpris de voir Sauber se débattre ? "

RK: Après les essais, oui.


" Q. Mais pensiez-vous que ces essais étaient réalistes ? "

RK: D'une certaine manière j'espérais, pour Renault, qu'ils n'étaient pas si rapides qu'ils ont pu le faire croire durant les essais hivernaux, comme ça aurait signifié qu'ils étaient loin devant nous ...
Je ne sais pas, pour être honnête, ce qui est arrivé là et pourquoi ils ont tant de mal. Ils avaient l'air très compétitif en essais hivernaux. La voiture était d'un bon niveau quand j'ai quitté BMW l'année dernière. Je pense que tout le monde les attendait au moins dans la lutte pour les huit premières positions, ou d'être au milieu des quatre meilleures équipes.

On va rapidement voir ce qu'apporte le F Duck (pas sur que ça s'écrive comme ça).
La Mercedes était en gros au niveau de la Renault sans ce truc, et maintenant qu'elle en a un on va pouvoir juger du gain.

Mais la R30 evolue aussi... L'aileron avant retouché est jugé satisfaisant par Kubica (moins de sous-virage) et par l'équipe, mais le nouveau fond plat ne fait pas encore l'unanimité.

Contrairement à ce qui avait été annoncé par le team principal de l’équipe, Eric Boullier, un peu plus tôt dans la saison, Renault travaille bel et bien sur la conception d’un système F-duct.

Cette technologie a été développée par McLaren Mercedes et apporte un gain important en vitesse maximale en ligne droite, grâce à un flux d’air qui vient faire pression sur l’aileron arrière.

Eric Boullier avait déclaré que Renault travaillerait sur le F-duct si "McLaren était loin devant et que l’efficacité de ce système était avérée".

La vitesse de pointe de McLaren Mercedes étant beaucoup plus élevée que celle des autres équipes, Renault a fait marche arrière et travaille activement sur le système qui procurerait un gain d’environ une demi-seconde au tour.

"Nous travaillons activement sur le développement de notre propre F-duct. Deux personnes y travaillent à plein temps chez nous. Il est impossible de donner aujourd’hui une date de mise en place. Mais nous le ferons le plus rapidement possible, c’est certain," a précisé Eric Boullier au magazine français Autohebdo.

Le pilote de réserve du Renault F1 Team évolue à domicile ce week-end. Le Grand Prix de Chine est donc l’occasion pour lui de rencontrer les fans, d’expliquer ce qu’est la F1, de raconter son rôle au sein de l’équipe.

Hier, Ho-Pin a participé à une séance d’autographes en compagnie de Vitaly Petrov. L’enthousiasme des passionnés faisait plaisir à voir : bousculade au programme afin d’obtenir le précieux graffiti !

La journée s’est poursuivie avec un grand nombre d’interviews avec la presse locale, puis, en soirée, avec le lancement officiel du Renault Koleos Challenge, une campagne nationale mettant en avant l’une des toutes dernières productions de Renault. Une centaine de journaux ont participé à l’événement et ont pu poser leurs questions au seul pilote chinois engagé en F1. "C’était une très longue journée," sourit Ho-Pin, "Cependant, j’ai pris beaucoup de plaisir à participer à tous les événements qui avaient été organisés. Il existe une vraie demande de vulgarisation de la F1 en Chine, et je suis heureux d’avoir pu y participer un peu. Le sport était très méconnu lorsque Shanghai a accueilli son premier Grand Prix, mais il est de plus populaire. Ce n’est qu’un début !"

Aujourd’hui, changement de décor sur le circuit, puisque c’est un soleil radieux qui a accueilli les membres de la communauté F1 lors de leur arrivée. La température a gagné environ 10°, ce qui n’était pas un luxe, et qui a résolu une partie du casse-tête qui préoccupait les ingénieurs : la gestion des pneumatiques. "Bien sûr, le pneu tendre est plus rapide sur un tour et le pneu dur met un peu plus de temps pour monter en température," explique Alan permane, Chef Ingénieur, "Mais finalement, la situation est beaucoup moins problématique que nous le pensions. La piste était assez verte aujourd’hui, mais l’adhérence s’est améliorée tout au long des roulages."

Il reste néanmoins du travail ce soir. Les ingénieurs, de leur côté, vont tenter de remédier au sous-virage dont se plaint Vitaly et au manque d’adhérence qui pénalise Robert. Les mécaniciens, quant à eux, vont préparer les voitures pendant une partie de la nuit : demain, peu après les qualifications, elles devront entrer en régime de parc fermé et il sera interdit d’y toucher jusqu’à dimanche.

[Communiqué de Renault F1 Team]

Bob à sa place. Ca serait cool qu'il se batte un peu avec la Ferrari de Massa, qui sait, avec un bon départ

Vitaly... à sa place !!!

Vitaly est encore loin, mais progresse, il est de plus en plus propre.

Renault se rapproche de devant en perf pure, comme tu le dit a force Kubica pourrait battre Massa

Vitaly, comme lors de ses premiers GP, va gagner 3 ou 4 places durant le premier tour.
A charge pour lui de ralier l'arrivée dans les points.